film trip a trois acteur

Directed by 

Writing credits (in alphabetical order)  , cast (in credits order)  , produced by , music by , cinematography by , editing by , casting by , makeup department , second unit director or assistant director , art department , sound department , camera and electrical department , costume and wardrobe department , editorial department , music department , additional crew .

Release Dates | Official Sites | Company Credits | Filming & Production | Technical Specs

Contribute to This Page

• Full Cast and Crew
• Release Dates
• Official Sites
• Company Credits
• Filming & Production
• Technical Specs
• Plot Summary
• Plot Keywords
• Parents Guide

Did You Know?

• Crazy Credits
• Alternate Versions
• Connections
• Soundtracks

Photo & Video

• Photo Gallery
• Trailers and Videos
• User Reviews
• User Ratings
• External Reviews
• Metacritic Reviews

Related Items

• External Sites

Related lists from IMDb users

Recently Viewed

Du cinéma beau, passionnant et incroyable.

LE TRIP À TROIS

Estelle, 34 ans, conjointe et mère de famille sans histoire, se lance le défi d’organiser un trip à trois entrainant avec elle dans cette quête folle son conjoint.

Cinéma «Le trip à trois» – Ce que femme veut

«le trip à trois» – ce que femme veut.

Comme bien des couples, Estelle (Mélissa Désormeaux-Poulin) et Simon (Martin Matte) se sont perdus de vue depuis qu’ils sont parents. Pis encore, Estelle se sent invisible aux yeux de ses collègues, surtout depuis l’arrivée d’une flamboyante consoeur (Karine Gonthier-Hyndman). Heureusement, elle peut compter sur le soutien de sa soeur croqueuse d’hommes (Bénédicte Décary) et de ses copines, l’une mère indigne (Anne-Élisabeth Bossé), l’autre éternelle célibataire (Geneviève Schmidt). Lui viendra au cours d’une soirée arrosée une folle idée : et si elle s’offrait un trip à trois ?

« Estelle est une femme qui a un problème d’affirmation par rapport aux autres femmes, donc faire un trip à trois avec deux femmes et un homme, c’est pour elle le défi ultime. Elle ne fait pas ça pour son chum , mais pour elle-même ; c’est de l’ empowerment de femme. Elle espère ainsi grandir dans sa vie de couple et dans sa vie professionnelle, même si cette idée n’a pas de sens », explique le scénariste Benoît Pelletier ( Ego Trip ), qui a pu compter sur la collaboration de Rafaële Germain et de Caroline Allard.

On a consulté une douzaine de femmes pour savoir comment elles s’exprimaient entre elles. Elles ont lu le scénario, l’ont commenté, pimenté. Pour les premières versions que j’avais écrites, elles me disaient que je pouvais aller bien plus loin que ça. — Benoît Pelletier

« Et c’est le fait que ça n’ait pas de sens que j’aime », enchaîne le réalisateur Nicolas Monette ( Aurélie Laflamme. Les pieds sur terre ). « Estelle est tellement cartésienne qu’elle décide d’organiser un trip à trois à sa manière ; c’est quasiment un tableau Excel. On dit que le métier le plus difficile, c’est d’être parent ; moi, je dirais que c’est celui d’être un couple. Dans ce film, je voulais montrer à quel point c’est difficile d’être un couple. Je voulais prendre quelqu’un d’ordinaire et le mettre dans une situation extraordinaire, comme le fait Judd Appatow. »

Du fantasme à la réalité

L’origine du  Trip à trois (en salle dès le 20 décembre) remonte à une conversation entre Nicolas Monette et le producteur Guillaume Lespérance ( Tout le monde en parle ) sur le fait que ce genre d’expérience est plus facile à imaginer qu’à réaliser. Tous deux ont alors contacté Benoît Pelletier. Pour bien cerner la psyché féminine, le scénariste, qui a longtemps enseigné à l’École nationale de l’humour, a formé un groupe avec des femmes humoristes émergentes afin de discuter en toute honnêteté du sujet.

« On a consulté une douzaine de femmes pour savoir comment elles s’exprimaient entre elles, raconte Benoît Pelletier. Elles ont lu le scénario, l’ont commenté, pimenté. Pour les premières versions que j’avais écrites, elles me disaient que je pouvais aller bien plus loin que ça. J’ai aussi fait des entrevues avec des gens qui ont fait des trips à trois, car dans la vraie vie, ce n’est pas simple. En fait, c’est toujours circonstanciel, ce n’est jamais planifié. Lorsque je demandais aux gens s’ils avaient fait un autre trip à trois depuis, chaque fois on me répondait : non ! »

On dit que le métier le plus difficile, c’est d’être parent ; moi, je dirais que c’est celui d’être un couple. Dans ce film, je voulais montrer à quel point c’est difficile d’être un couple. Je voulais prendre quelqu’un d’ordinaire et le mettre dans une situation extraordinaire. — Nicolas Monette

Après avoir exploré les amours d’adolescence de la célèbre héroïne d’India Desjardins, Nicolas Monette affirme ne pas avoir eu de difficulté à se pencher sur les fantasmes des trentenaires de l’ère Tinder. « Je tombe dans des univers féminins très rapidement. Cet univers-là m’intéressait énormément ; je voulais voir des filles parler ensemble des vraies choses, de leur couple. On est habitué à montrer le point de vue des gars et je trouvais l’ fun de montrer le point de vue féminin. »

Très tôt dans le processus d’écriture, Benoît Pelletier a dû répondre à une grande question : deux hommes et une femme ou deux femmes et un homme ? « Je ne voulais pas opter pour que ce soit deux femmes et un homme juste parce que c’est un gars qui écrit le scénario. J’ai donc appelé une chercheuse en sexologie et une sexologue qui m’ont dit qu’au Québec, une femme sur trois a des fantasmes lesbiens. Donc, ce n’est pas juste une vision masculine. »

Fluidité sexuelle

Alors que Le trip à trois suit les tribulations d’Estelle dans sa quête du bonheur, Benoît Pelletier et Nicolas Monette s’intéressent aux aléas du célibat et de la vie en couple, ainsi qu’aux désirs refoulés en cette époque de fluidité sexuelle. « Je suis curieux de savoir ce que les jeunes de 20 ans vont retirer de ce film-là, parce que leur sexualité est tellement différente de la nôtre. On n’a qu’à penser à Tinder. Il n’y a plus d’approche, plus de séduction. Au début, c’est excitant, c’est comme un buffet chinois, mais j’imagine que ça fait un temps », avance Nicolas Monette, en couple depuis 20 ans.

« Je suis en couple depuis 33 ans et je connais une fille dans ces âges-là qui utilise Tinder. Un jour, elle m’a dit que c’était l’ fun ce que je vivais parce qu’elle se sentait comme un bateau à la dérive, sans port d’attache. Même s’il existe de plus en plus d’artifices de contact, l’être humain ne change pas fondamentalement. Le besoin d’amour, de se rassurer, de se retrouver, de bâtir ne change pas. Les remises en question de couple, c’est normal, tout le monde vit ça. Un film sert à vivre des choses par procuration ; alors, je ne pense pas qu’il déclenche une folie de trips à trois », croit Benoît Pelletier.

« Pendant le processus d’écriture avec Benoît, j’étais en auto avec ma blonde et les enfants. À un feu rouge, ma femme m’a dit : “Je sais que tu fais un film sur un trip à trois, mais laisse-moi te dire que je n’en ferai jamais un avec toi !” » conclut en riant Nicolas Monette.

• Toute l'actu
• Le podcast Kifim
• Jeux de société : sorties et annonces
• Séries Tv : Sorties et saisons
• Les news people
• Cinéma : Sorties et trailers
• Livres : sorties littéraires
• Kifim : l'actu du site

• Sur Netflix
• Sur Amazon Prime
• Sur Disney+
• Sur Apple Tv
• Films populaires
• Films cultes
• Les tops films
• Recherche avancée

• Sur Primevideo
• Sur Apple TV
• Séries populaires
• Séries cultes
• Les tops Séries TV

• Jeux populaires
• Jeux cultes
• Sorties récentes
• Jouables sur BoardGameArena
• Nos tops jeux

• Des bandes dessinées
• Livres populaires
• Top des livres à lire

Le trip à trois Film - 2017 - Nicolas Monette

Le trip à trois est une comédie de 2017 réalisé par Nicolas Monette .

Résumé de Le trip à trois

Où regarder le trip à trois .

• Regarder en streaming Acheter Louer

Réalisé par :

• Nicolas Monette

Acteurs et actrices

• Mélissa Désormeaux-Poulin Estelle
• Martin Matte Simon
• Anne-Elisabeth Bossé
• Karine Gonthier-Hyndman
• Rémi-Pierre Paquin
• Julianne Côté
• Catherine Bérubé
• Mylène Mackay
• Martin Laroche
• Pierre Brassard
• Florence Longpré
• Bénédicte Décary
• Geneviève Schmidt
• Igor Ovadis
• Romane Martins

Statistiques

Avis et critiques de le trip à trois, se connecter.

Gérez vos films, séries, jeux et livres, tout au même endroit et avec un seul compte. Pas besoin de mémoriser un mot de passe, c'est simple rapide et sécurisé.

Utilisez votre

Trip à Trois le film | Critique

• 11 décembre 2017
• jonathan caron

Ah! Ce fameux fantasme que les hommes se partagent : le trip à trois. Quel mâle refuserait cette proposition? Surtout quand elle vient de sa partenaire de tous les jours et qu’elle implique une autre femme. Voilà donc la trame principale de ce long métrage de Nicolas Monette ( Les Beaux Malaises, C-A ) mettant en vedette Martin Matte et Mélissa Désormeaux-Poulin.

Afin de mettre du piquant dans sa vie terne et monotone, Éstelle (Mélissa Désormeaux-Poulin) décide de s’imposer un défi. Celui de faire l’amour avec un homme et une autre femme. C’est sur cette base qu’une suite d’évènements inusités fera réaliser à notre protagoniste que planifier un tel acte est beaucoup plus complexe que ce qu’elle aurait pu s’imaginer.

Bien que le film n’ait pas encore été coté au moment d’écrire ces lignes, ce long métrage ne s’adresse pas aux jeunes enfants. Comme on peut le deviner de par le titre, les scènes à connotations sexuelles pullulent.

Trip à Trois est un film de divertissement axé sur l’humour et sur le sexe. On peut se douter qu’avec Martin Matte dans la distribution, le rire est au rendez-vous. Les évènements de la vie quotidienne qui aurait normalement un sens plus sérieux tournent vite à la rigolade lorsqu’ils sont vécus par l’humoriste. On ne pousse toutefois pas de façon exagérée sur le rire afin de laisser la place à l’histoire principale. Un petit conseil avant d’entrer dans la salle de cinéma, mettez votre cerveau à off et laissez-vous aller.

Bien que Martin Matte soit très présent dans ce long-métrage, c’est toutefois la protagoniste qui prend la tête d’affiche. La place des femmes au grand écran est de plus en plus grande depuis quelques années et Dieu merci! On pourrait s’imaginer qu’avec un titre pareil l’homme serait au centre de l’histoire, mais heureusement, on voit plutôt le point de vue de la femme qui veut redécouvrir ses fantasmes sexuels. Éstelle, qui est merveilleusement bien joué par Mélissa Désormeaux-Poulin, nous fait vivre toutes les étapes de la planification d’un tel acte. Avec ses amies et sa sœur, elle tente de trouver la femme parfaite. Ce qui s’avère être une entreprise très délicate. Heureusement, les clichés sexuels des hommes dans une telle situation sont quelque peu évités par le scénariste afin de laisser toute la place aux fantasmes de la femme. Bien sûr, Simon (Martin Matte) tente d’impliquer la jeune blonde aux attributs développés dans l’histoire, mais rapidement, Éstelle repousse cette idée de la main. Le personnage principal ne veut d’ailleurs pas tenter cette expérience pour son mari, elle veut le faire pour elle. Pour chambouler ses habitudes à elle. Le film Trip à Trois est une bouffée de fraîcheur. Il propose un regard nouveau sur le sexe et les fantasmes féminins en mettant l’accent sur l’humour à fin de faire passer le message, permettant à tous les cinéphiles d’y trouver leur compte.

Un retour pour Martin Matte

Encore une fois, c’est une réussite pour un projet auquel participe Martin Matte! L’acteur qui effectue un retour dans un long-métrage connaît d’ailleurs une meilleure performance que lors de sa dernière apparition au grand-écran. Rappelons-nous son jeu d’acteur plutôt moyen dans le film Nitro ou il avait joué un « méchant » plus ou moins crédible. Cette fois-ci, Martin se retrouve plus dans son élément en père de famille comique. Supposons que les trois saisons des Beaux Malaises l’ont beaucoup aidé dans son parcours de comédien.

Si on pouvait trouver un élément négatif à ce film ce serait peut-être ces quelques longueurs, comme cette scène où la chanson prend toute la place et où l’on voit tous les personnages chanter dans leur intimité sexuelle. Une tentative claire de nous montrer le sentiment que chacun ressent dans sa vie conjugale, mais cet effet créer une longueur déplaisante qui n’a pas vraiment sa place dans la trame principale du film.

Outre cela, le film est un mus t à voir, et ce, une, deux ou même trois fois! Le fait qu’il n’y ait pas d’intrigue, outre celle d’arriver à l’instant ultime du « trip à trois », nous permet donc de pouvoir nous évader à nouveau en visionnant plusieurs fois ce petit bonbon d’une heure trente qui nous est offert juste à temps pour les fêtes.

Trip à Trois sortira dans tous les cinémas du Québec le 20 décembre prochain.

Bon cinéma!

Articles similaires

La SuperFrancoFête plus grandiose que jamais dans la Capitale-Nationale

• 13 mai 2024

Bleu Jeans Bleu, Québec Redneck Bluegrass Project, Les Shirley, Carotté, Francis Degrandpré et Alicia Deschênes aux Fêtes gourmandes de Neuville

Matt Lang a enflammé le Mtelus hier soir avec le lancement de son 3e album All Night Longer!

• 10 mai 2024

Billie Eilish en grande première au Centre Vidéotron en septembre

• 29 avril 2024

Son premier album solo « Qui je suis »

Si on s’aimait encore de retour – entrevue.

Le Trip à trois

• Durée 91 min
• Type Comédie

Estelle, 34 ans, conjointe et mère de famille sans histoire, s’enfonce dans une vie rangée et prévisible. Mais une série d’événements remet son identité en question, au point où elle réalise que le nœud de cette crise existentielle est… sexuel. Loin de sa zone de confort, elle se lance le défi d’organiser un trip à trois entraînant avec elle dans cette quête folle son conjoint, Simon, qui se sent tout aussi incompétent!

Disponible en streaming/replay sur :

Casting principal

• Mélissa Désormeaux-Poulin Estelle Legrand
• Martin Matte Simon Monette
• Bénédicte Décary Marie-Josée
• Geneviève Schmidt Myriam
• Anne-Élisabeth Bossé Émilie
• Karine Gonthier-Hyndman Corine Boulay
• Rémi-Pierre Paquin Mathieu Letellier
• Julianne Côté Charlyne
• Catherine Bérubé Alexe L'Espérance
• Mylène Mackay Delphine
• Martin Laroche Thomas Barrière
• Pierre Brassard Michel
• Florence Longpré Danseuse Robocop
• Igor Ovadis Darius Polakova
• Romane Martins Lily Legrand
• Daniel Parent Bruno
• Myriam LeBlanc Hôtesse
• Stéphan Allard Hôte
• Daniel Malenfant Homme 1
• Marc-André Boire Homme 2
• Sacha Bourque Jeff
• Marie-Lyne Joncas Jacynthe
• Rosalie Vaillancourt Fille enceinte
• Katrine Duhaime Scarlett
• Jean-Moïse Martin Client Dumais
• Jean-Marc Dalphond Traducteur
• Carmen Ferland Catherine
• Patrice Martre Arbitre
• Claudiane Ruelland Fille muette
• Joanie Darveau Tatiana
• Alain Nadro Doorman
• Annabelle Bouchard Cassidy
• Martin Bédard Avocat
• Serge Boulianne Boucher
• Neil Elias Gestionnaire de 25 ans
• Stéphanie Bacon Femme avec foulard
• Alexiane Simard Estelle - 13 ans
• Caroline Rousseau Femme main
• Émilie Leclerc Femmes qui s'embrassent
• Jacinthe Benoit Filles minouches
• Sylvio Arriola Gars de maintenance
• Ève Sévigny Femme choquée
• Leïla Thibeault-Louchem Femme (Marie-Jo)
• Simon Pelletier-Gilbert Homme flirt
• Jean-René Moisan Homme (Marie-Jo)
• Alexane Jamieson Amie 13 ans

Réalisateur

• Nicolas Monette

La sélection de Diverto

Hartley, cœurs à vif

Palm Royale

The Walking Dead: The Ones Who Live

Star Wars : The Bad Batch

LOL : Qui rit, sort !

Enterrement de vie de garçon

The New Look

Raël : Le prophète des extraterrestres

Le Renard : Prince des voleurs

Dernières news.

Pourquoi Nicolas Cage ne s'appelle pas Coppola ?

Festival de Cannes : comment écouter la reprise de Modern Love de Zaho de Sagazan ?

Netflix : plus que quelques jours pour voir ces films culte de Pedro Almodóvar

In the Mood for Love : quels liens existent entre le chef-d'œuvre de Wong Kar-wai et son film 2046 ?

"C'est un génie" : Sharon Stone défend Kevin Spacey et souhaite son retour au cinéma

Films, émissions, séries... Quels sont les programmes disponibles sur la plateforme M6+ ?

Festival de Cannes : "Catastrophe", "grand trip"... Les spectateurs troublés par Megalopolis de Francis Ford Coppola

Cette bande-dessinée bientôt adaptée au cinéma avec Camille Lou et Didier Bourdon

“C’est son combat à elle” : Tess Barthélémy apporte son soutien à sa mère, Judith Godrèche

Festival de Cannes : qu’est-ce que le collectif "Sous les écrans, la dèche" qui agite la Croisette ?

Le Trip à trois

Titre original: le trip à trois, regarder maintenant.

Streaming in:

Nous avons vérifié les mises à jour de 84 services de streaming le 17 mai 2024 à 11:15:09. Signaler une offre manquante ou incorrecte

Où regarder Le Trip à trois en streaming complet et légal ?

En ce moment, vous pouvez regarder "Le Trip à trois" en streaming sur Amazon Prime Video, Molotov TV. Il est également possible de louer "Le Trip à trois" sur Google Play Movies, Orange VOD, YouTube, Apple TV, Rakuten TV en ligne ou de le télécharger sur Orange VOD, Rakuten TV, Apple TV, Google Play Movies, YouTube.

Quelle est la position de Le Trip à trois aujourd'hui ? Les classements quotidiens de streaming de JustWatch sont calculés en fonction de l'activité des utilisateurs au cours des dernières 24 heures. Cela inclut les clics sur une offre de streaming, l'ajout d'un titre à la watchlist, et de marquer un titre comme 'vu'. Ces données proviennent d'environ 1,3 million de fans de films et séries TV chaque jour.

Dernière mise à jour des classements de streaming : 21:18:10, 17/05/2024

Le Trip à trois est 12520 au classement quotidien du streaming JustWatch aujourd'hui. Le film a gagné 22794 places au classement depuis hier. Dans France, il est actuellement plus populaire que À demi-mots mais moins populaire que Giant from the Unknown.

Estelle, 34 ans, conjointe et mère de famille sans histoire, s’enfonce dans une vie rangée et prévisible. Mais une série d’événements remet son identité en question, au point où elle réalise que le nœud de cette crise existentielle est… sexuel. Loin de sa zone de confort, elle se lance le défi d’organiser un trip à trois entraînant avec elle dans cette quête folle son conjoint, Simon, qui se sent tout aussi incompétent!

Videos: Trailers, Teasers, Bandes-annonces

Classements de Streaming Les classements quotidiens de streaming de JustWatch sont calculés en fonction de l'activité des utilisateurs au cours des dernières 24 heures. Cela inclut les clics sur une offre de streaming, l'ajout d'un titre à la watchlist, et de marquer un titre comme 'vu'. Ces données proviennent d'environ 1,3 million de fans de films et séries TV chaque jour.

Pays de production

Réalisateur, ca pourrait aussi vous intéresser.

Prochains films populaires

Prochains films de Comédie

Films similaires que vous pouvez regarder gratuitement

Afin d'obtenir l'expérience optimale de cinoche.com, veuillez mettre votre navigateur à jour. Si vous utilisez Internet Explorer, suivez la procédure correspondant à votre installation sur cette page .

Autrement, nous vous suggérons d'installer et d'utiliser Google Chrome .

Trouver un horaire

Ciné-centre sept-iles, ciné-centre baie-comeau.

• Tous les films
• Version française
• Version anglaise
• Box-office Québec
• Box-office Nord-américain

Amis imaginaires IF

Les inconnus : Chapitre 1 The Strangers: Chapter 1

Back to Black

L'Ouragan F.Y.T. Ouragan F.Y.T., L'

Le mal n'existe pas Evil Does Not Exist

J'ai vu la télé briller I Saw the TV Glow

The Blue Angels

Le royaume de la planète des singes Kingdom of the Planet of the Apes

Le cascadeur The Fall Guy

Kung Fu Panda 4

Challengers

La promesse d'Irena Irena's Vow

Godzilla et Kong : Le nouvel empire Godzilla x Kong: The New Empire

Guerre civile Civil War

SOS Fantômes : L'empire de glace Ghostbusters: Frozen Empire

Dune : Deuxième partie Dune: Part Two

Kara : Le réveil des pouvoirs Mini World: Power Awakens

Madame de Sévigné

Les jours parfaits Perfect Days

Hôtel Silence

Les aventuriers voyageurs - Le Mékong : au fil d'un fleuve mythique

Sur la terre comme au ciel

Star Wars épisode 1: La menace fantôme Star Wars: Episode I - The Phantom Menace

Envolées sur l'eau Wings Over Water

Je Jatt Vigarh Gya

Spy X Family Code: White

The Old Oak : notre pub The Old Oak

Festin boréal

C'est l'apocalypse Apocalypse Now: Final Cut (2019)

Guruvayoor Ambalanadayil

Le Royaume des animaux : l'aventure de six familles Animal Kingdom: A Tale of Six Families

L'homme singe Monkey Man

Soleils Atikamekw (atikamekw) Atikamekw Suns

Linda veut du poulet! Chicken for Linda!

La bête The Beast

Mobile Suit Gundam Seed Freedom

Les Muppets, ça c'est du cinéma The Muppet Movie

La malédiction : Le commencement The First Omen

Une vie One Life

La fonte des glaces

Chez les beaux-parents French Girl

Dawn of the Dead

Iris et les hommes

NYE - National Theatre Live

Tu ne sauras jamais You'll Never Know

Le souhait : Asha et la bonne étoile Wish

Spider-Man : Les retrouvailles Spider-Man: Homecoming

Vue : de l'obscurité à la lumière Sight

Le trip à trois Critiques des membres

Rédiger une critique.

Vous devez être connecté pour pouvoir rédiger une critique.

13 critiques des membres

Pas fort...

Comédie nonoune.

Pas pire pantoute!

Ma blonde et moi on a bien aimé..Pas le film de l'année mais on a passé un bon moment.

vulgaire et banal

En effet , le langage est vulgaire comme l'annonce le générique. Du sacrage plein les oreilles. Cela devient désagréable. Le scénario est banal et tellement prévisible. J'aime cependant la morale du film. Quand allons-nous faire des films québécois pour élever l'âme ou tout simplement en sortir grandi? La comédienne Mélissa Désormeaux-Poulin joue bien son rôle malgré la faiblesse du scénario.

La bande-annonce m'avait plu, et j'avais bien hâte de voir ce film. Aucunes attentes trop élevées, juste l'envie de rire un bon coup et de passer un bon moment. Le trip à trois n'est pas un film complètement raté, mais il manque définitivement quelque chose pour le classer parmi les meilleures comédies de chez nous.

Ce n'est pas que le film n'est pas drôle, c'est qu'il s'agit, encore une fois, d'un film où les moments les plus amusants, ceux qui nous font vraiment rire, se retrouvent dans la bande-annonce. Dans le contexte de la bande-annonce, il est normal lorsqu'elle nous est présentée, de rire beaucoup. Mais lors du film, ces moments hilarants perdent de leur impact puisqu'ils deviennent prévisibles. Déjà que la trame narrative s'avère elle-même assez prévisible, il est un peu navrant que l'endroit où le film aurait pu nous surprendre (dans ses gags) deviennent eux-aussi prévisibles. J'ai rit à quelques reprises, mais pas autant que ce à quoi je m'attendais. Il y a en effet très peu de surprises dans ce film.

Tous les acteurs jouent bien leur rôles, mais au final, même si on laisse la bande-annonce de côté pour un moment c'est un film cliché mais sans prétension qui ne cherche qu'à vous divertir pendant une heure et demie. Il le fait de manière acceptable. Reste maintenant à savoir si vous trouvez que cela vaut le 12$ au cinéma. Pour ma part, je vous recommande d'attendre un an ou deux qu'il passe à TVA

Bien articulé

Exactement ma pensée en plus élaboré

Un film raté

L'ensemble des blagues étaient dans la bande-annonce. Je suis vraiment surpris à quel point les autres segments manquaient de piquant. Un flop sur toute la ligne. À ÉVITER.

Trop drôle, c'est un film à voir!!

J'y allait un peu de reculons mais j'ai été agréablement surpris , un bon film, bien mené, les comédiens vraiment bons, un scénario intelligent , au Québec quand on veut on est aussi bon qu'ailleurs.

S'attendait à mieux

Bon film mais manque de comédie et trop ordinaire pour ce qu'on connait des réalisateurs.

Où est Garou ?

Excellent Film à voir absolument !!

Le Trip a trois

De très bons comédiens !

A voir absolument , drôle , amusant , les comédiens sont juste et c'est bien réalisé.

WOW quel beau film, vous avez déjà rêver d'un trip à trois...ne manquer pas ce film....Bravo au scénariste et les acteurs ...très drôle...

DRÔLE DRÔLE DRÔLE

Bravo au réalisateur, scénariste ainsi que tous les acteurs, il film drôle du début à la fin, Vous allez manquer quelque chose si vous n'allez pas le voir

1 note des membres

Aimez-nous sur Facebook

Le trip à trois: débandade

Martin Matte nous sert ses grimaces et rictus habituels. (fournie par les films Séville/fournie par les films Séville)

CRITIQUE / Quand un film commence par Modern Love de Bowie et se termine par une séquence ultra-quétaine sur Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler, on peut s’attendre à ce que ce qu’il y a entre les deux soit rempli de clichés. Surtout quand on se sert d’un prétexte racoleur — le trip à trois — pour proposer une comédie de situation vulgaire et inoffensive pour ferrer le spectateur en salle…

Le trip à trois n’est pas ce qu’il laisse supposer. Même si, à la base, c’est exactement ce que cherche Estelle (Mélissa Désormeaux-Poulin), un trip à trois sans son dadais de chum Simon (Martin Matte). La mi-trentenaire veut sortir de sa routine du boulot où elle ne réussit pas à s’accomplir et du dodo où il ne passe pas grand-chose.

Ce prétexte pour pimenter la vie sexuelle du couple est aussi celui du long métrage. Qui, au fond, sert au spectateur un récit à propos d’un quatuor féminin désorganisé. Le défi d’Estelle leur permet de faire le point sur leurs vies respectives : la grande sœur irresponsable (et délurée), jouée avec aplomb par Bénédicte Décary; la lesbienne qui s’ignore (Geneviève Schmidt) et l’amie en post-partum (Anne-Élisabeth Bossé).

Bref, un film de filles. Ce qui est de loin l’aspect le plus intéressant de  Trip à trois. On sent la jubilation des actrices même si, la plupart du temps, elles ont des dialogues insignifiants à se mettre en bouche. Du genre, «tout le monde a un jardin secret». Wow!

Reste que ça fait du bien de voir un long métrage québécois, surtout une comédie, avec des femmes qui ont une personnalité forte et ne servent pas de faire-valoir. Mais ce n’était pas une raison pour que les personnages masculins soient de grands ados attardés sans ambition et détermination qui fument du pot au sous-sol. On change des stéréotypes pour d’autres…

Le scénariste Benoît Pelletier ( Le sens de l’humour ) a pris la peine de s’adjoindre Rafaël Germain et Caroline Allard pour la véracité et le niveau de langue des confidences de protagonistes, souvent de nature sexuelle, évidemment.

Les jokes de cul sont légion, pour ceux que ça excite. Mais n’espérez rien de plus. Avec des vedettes comme Mélissa Désormeaux-Poulin et Martin Matte, il ne fallait surtout pas s’attendre à des scènes le moindrement explicites. Et il n’y a rien d’osé là-dedans.

Mélissa Désormeaux-Poulin (à droite) s’en tire plutôt bien, même si sa performance ne suffit pas à magnifier le film pour autant. (fournie par les films Séville/fournie par les films Séville)

L’amour et le désir

Pas que c’était absolument nécessaire. Sauf qu’on aborde la question de l’amour et du désir dans le couple. Et que les moments suggestifs sont filmés sans imagination. Ça vole au même niveau que la «boîte à cul» de Simon : au ras des pâquerettes.

Tout comme la réalisation de Nicolas Monette ( Le journal d’Aurélie Laflamme, Les pieds sur terre ). On cherche le cinéma dans cette mise en scène télévisuelle. Et la direction d’acteurs est beaucoup trop approximative. Anne-Élisabeth Bossé et Karine Gonthier-Hyndman surjouent, à la limite de la caricature, ce qui est quand même étonnant pour deux actrices de ce calibre. Quant à Martin Matte, il nous sert ses grimaces et rictus habituels.

Dans ce contexte, Mélissa Désormeaux-Poulin fait ce qu’elle peut, et s’en tire plutôt bien. Mais ça ne suffit pas à magnifier le film pour autant. Surtout qu’avec des thèmes porteurs, notamment l’ambition personnelle et professionnelle, Le trip à trois reste bien superficiel.

Ce qui ne l’empêchera pas de trouver son public. Vous aurez été prévenus.

AU GÉNÉRIQUE

L’aspect le plus intéressant de Trip à trois demeure la jubilation des actrices qui incarnent un quatuor désorganisé. (fournie par les films Séville/fournie par les films Séville)

• Titre : Le trip à trois
• Genre : Comédie
• Réalisateur : Nicolas Monette
• Acteurs : Mélissa Désormeaux-Poulin, Martin Matte
• Classement : Général
• Durée : 1h31
• On aime:  L’approche féminine.
• On n’aime pas: Des thèmes superficiels. L’humour vulgaire. Le scénario inoffensif. Le sujet racoleur.

To revisit this article, visit My Profile, then View saved stories

8 films de triangle amoureux à (re)voir en ligne

Par Lolita Mang

C'est l'un des archétypes les plus courus du cinéma : le triangle amoureux a toujours inspiré les réalisateur·ices, pour la richesse des rebondissements qu'il promet, et les tensions émotionnelles qu'il propose. Contrairement au ménage à trois, qui suppose une entente parfaite, une symbiose entre trois personnes, le triangle amoureux induit que la situation est nourrie d'un certain malaise, qu'elle ne convient pas aux individus impliqués. Dès lors, de l'amour peut naître la jalousie, le ressentiment, voire la haine – un terreau magnifique pour tout cinéaste qui se respecte, et porte à cœur de filmer les passions humaines, sous leur jour le plus intense.

En février 2023, la plateforme de streaming MUBI se propose de réunir une sélection de films aux récits tantôt classiques, tantôt novateurs sur le triangle amoureux. Des incontournables de la Nouvelle Vague au renouveau des films français, redécouvrez l'un des canons les plus mythiques de l'histoire du cinéma.

8 films sur le triangle amoureux à voir en ligne

“ Quand on s'est connu, quand on s'est reconnu / Pourquoi s'perdre de vue, se reperdre de vue / Quand on s'est retrouvé, quand on s'est réchauffé / Pourquoi se séparer ? ” entonne Jeanne Moreau dans Jules et Jim , une scène devenue culte, tout comme le film dont elle est extraite. Le film de François Truffaut est souvent l'un des premiers exemples qui vient en tête lorsque l'on pense aux représentations du triangle amoureux sur grand écran. Rien de plus évident que l'un des plus grands succès du cinéaste, qui cumule plus d'un million d'entrées lors de sa sortie en salles en 1962.

Jules et Jim narre les trajectoires de Jules, un étudiant autrichien ( Oskar Werner ), et Jim, un étudiant français ( Henri Serre ), qui se lient d'une amitié profonde. Ils rencontrent Catherine ( Jeanne Moreau ). La jeune fille tombe amoureuse des deux garçons sans pouvoir choisir entre eux. Il s'agit là d'une adaptation du roman éponyme d' Henri-Pierre Roché , que Truffaut découvre alors qu'il est encore critique de cinéma, et qui l'obsède presque immédiatement, jusqu'à établir une correspondance émue avec l'écrivain qu'il admire. Le roman se rapproche presque davantage d'un récit autobiographique plutôt que d'une fiction : en effet, Roché se projette dans le personnage de Jim, tandis que Jules et Kathe sont directement inspirés par l'écrivain allemand Franz Hessel et Helen Grund .

Par Alex Kessler

Par Eléna Pougin

Par Audrey Noble

François Truffaut ne tarissait par d'éloges à propos d' Adieu Philippine , qu'il qualifiait de “ réussite la plus nette du nouveau cinéma où la spontanéité est d'autant plus puissante qu'elle est le résultat d'un travail long et minutieux ”. Le film fait suite au succès triomphal d' À bout de souffle : en effet, les deux longs-métrages ont été produits par Georges de Beauregard , un homme en quête d'une nouvelle génération de cinéastes, plus inventive et téméraire. C'est d'ailleurs Jean-Luc Godard qui souffle le nom de Jacques Rozier au producteur, après avoir découvert ses courts métrages au Festival de Tours en 1958.

Au cœur de la guerre d'Algérie, Adieu Philippine met en scène Michel ( Jean-Claude Aimini ), un machiniste désabusé qui doit partir en Algérie pour honorer son service militaire. Lorsqu'il rencontre Juliette ( Stefania Sabatini ) et Liliane ( Yveline Céry ), il choisit de partir en Corse pour profiter de ses derniers jours de liberté. C'est le point de départ d'un joyeux marivaudage estival, alors que le jeune homme refuse de choisir entre les deux jeunes femmes.

“ C'est un film sur des vieux adolescents qui n'arrivent pas à accepter un monde adulte qui n'est pas intéressant pour eux ” déclarait Agnès Varda en 1970 face à Georges De Caunes dans l'émission Le journal du cinéma . Lions Love , tourné deux ans plus tôt en Californie, marque l'excursion américaine de la réalisatrice française, en pleine découverte du mouvement hippie et de sa difficulté à s'adapter à la société occidentale de la fin des années 1960. Si elle ne faisait au départ qu'accompagner Jacques Demy , elle finit par tourner plusieurs films sur le territoire étasunien, dont un documentaire sur le procès de Huey P. Newton et le mouvement Black Panthers.

Lions Love est un film hybride, à la croisée entre l'essai, la fiction et le documentaire. Agnès Varda utilise l'appellation “documenteur” pour définir son œuvre, qui emprunte au cinéma-vérité, né en Amérique du Nord entre 1958 et 1962. Pour constituer son trio d'interprètes, la réalisatrice fait appel à Andy Warhol afin de recruter l'une de ses muses, l'actrice et écrivaine Viva . Elle parachève ce qui sera son triangle amoureux avec James Rado et Gerome Ragni , auteurs de la comédie musicale Hair . À trois, ils forment un triangle amoureux désabusé, perdu dans les hauteurs d'Hollywood, en plein soleil. Une certaine idée de la manière dont la réalisatrice français perçoit l'industrie du cinéma.

Bien que relativement méconnu en France, Dona Flor et ses deux maris figure parmi les 100 meilleurs films brésiliens de tous les temps, une liste établie par l'Association brésilienne des critiques de cinéma (Abraccine) en 2015. Énorme succès au box office brésilien, le troisième long-métrage de Bruno Barreto met en scène Dona Flor ( Sônia Braga ), qui vient de perdre Vadinho, son mari, réputé pour son tempérament violent et ses infidélités. Malgré son chagrin, elle épouse un nouvel homme, austère et ennuyeux, à l'opposé de son premier amour. Mais le fantôme de Vadinho ne l'entend pas de cette oreille, et compte bien semer le trouble dans ce nouveau ménage, depuis l'au-delà.

Dona Flor et ses deux maris est adapté du roman éponyme de Jorge Amado , qui avait déjà connu un important succès lors de sa sortie en 1966. Ses adaptations, tant cinématographiques que télévisuelles, dont d'ailleurs nombreuses. Fort de quelque 12 millions de spectateur·ices, Dona Flor et ses deux maris de Bruno Barreto s'inscrit comme la plus célèbre d'entre elles, transformant le récit de Jorge Amado en une comédie de mœurs tordante.

On retient généralement l'œuvre du Britannique Peter Greenaway pour son formalisme poussé à l'extrême, et ses plans nourris par l'influence directe des peintures de la Renaissance et du mouvement baroque. Dans Zoo , c'est par exemple vingt-six toiles réalisées par Vermeer qui jalonnent le long-métrage. On les aperçoit notamment dans les costumes d'Alba Bewick, incarnée par la Française Andréa Ferréol , ou dans le nom de l'un des personnages : le médecin Van Meegeren.

Pour la lumière, dont on sait qu'elle compte beaucoup pour le cinéaste britannique, Peter Greenaway fait appel, pour la première fois, au chef-opérateur Sacha Vierny , habitué des films d' Alain Resnais . C'est avec Zoo qu'il devient le nouveau collaborateur attitré de Greenaway , jusqu'à sa disparition à l'aube des années 2000.

Tout au long de sa carrière, Sébastien Lifshitz s'est intéressé aux figures marginales. Dans Wild Side , sorti en 2004 sur les écrans français, il pousse le curseur un peu plus loin, prenant le risque de frôler le stéréotype. Dans un Paris contemporain, il filme les déambulations d'un trio composé d'une femme transgenre, Stéphanie (incarnée par Stéphanie Michelini ), d'un jeune prostitué et d'un émigré russe clandestin. Son choix s'explique par l'envie de raconter quelque chose au-delà du mépris, du cliché et des idées reçues, tout en mettant en scène trois solitudes qui se rencontrent, s'apprivoisent, et finissent par s'aimer.

Pour son interprétation, Stéphanie Michelini s'est vue décerner le prix Michel-Simon de la meilleure actrice, qui récompense les jeunes interprètes depuis 1989. En outre, Wild Side a remporté le Teddy Bear, qui prime depuis 1987 le meilleur film gay de la Berlinale.

On se souvient généralement des Chansons d'amour de Christophe Honoré pour sa musique, signée Alex Beaupain et récompensée d'un César de la meilleure musique. L'amitié entre le cinéaste et le musicien est à la genèse du film, eux qui se connaissent depuis qu'ils ont 20 ans. Le film signe également la première collaboration entre Honoré et la comédienne Chiara Mastroianni , qu'il a toujours considéré comme “ son double féminin ”. Louis Garrel , premier rôle masculin, hésite avant d'accepter de jouer dans le film, malgré ses précédentes collaborations avec le réalisateur. La raison ? Il n'a alors jamais chanté, et ne sait pas s'il sera apte pour jouer le jeune Ismaël Bénoliel.

Héritier de la Nouvelle Vague, Christophe Honoré distille tout au long du film des références multiples, de Jean-Luc Godard avec son générique d'ouverture, à Jacques Demy , dont les comédies musicales sont l'inspiration principale derrière Les Chansons d'amour ., en passant par François Truffaut et les scènes de lectures de Domicile conjugal filmées directement dans le lit des protagonistes.

Christophe Honoré met en scène un jeune homme aux prises avec la mort soudaine de son père et révèle un acteur étonnant, Paul Kircher. Entretien.

Par Anne Diatkine

Avec Les deux amis , Louis Garrel signe son passage à la réalisation, des années après avoir débuté sa carrière dans le cinéma en tant qu'acteur. Pour cette transition, le cinéaste choisi d'adapter librement la pièce de théâtre Les Caprices de Marianne d' Alfred de Musset , qui inspirait déjà Jean Renoir pour La Règle du jeu , en 1939. Pour le scénario, il fait appel à son ami, qui l'a longtemps dirigé : Christophe Honoré . Côté casting, il retrouve Vincent Macaigne et Golshifteh Farahani , qui apparaissaient déjà dans le court-métrage La Règle de trois (2012), également réalisé par Louis Garrel et récompensé du prix Jean Vigo.

Les deux amis met en scène les marivaudages de Mona Dessaint, courtisée par Clément, figurant de cinéma et par son meilleur ami, Abel. L'occasion pour Louis Garrel de présenter les relations amicales comme tout aussi, si ce n'est plus, importantes que les relations amoureuses. On en retient néanmoins l'une des plus belles scènes de danse du cinéma, illuminée par une Golshifteh Farahani habitée sur le “Easy Easy” de King Krule .

Jamais deux sans trois : le triangle amoureux , un cycle cinématographique proposé par la plateforme MUBI à partir du mois de février 2023.

Plus de culture sur Vogue.fr : Les 7 meilleurs films d’Agnès Jaoui à voir absolument Le sacre de Mati Diop à la Berlinale 2024 , symbole du rayonnement mondial d'un nouveau cinéma français 7 films sur le désir féminin à (re)voir en ligne

Plus de Vogue France en vidéo :

Par Laura Tortora

Films du Québec

Les films de fiction québécois, des origines à nos jours, trip à trois, le – film de nicolas monette.

Second long métrage de fiction de Nicolas Monette, Le trip à trois relate les péripéties d’un couple de trentenaires alors qu’ils tentent d’organiser… un trip à trois.

2017 -01-01 Nicolas Monette

Après Aurélie Laflamme: les Pieds sur terre , Nicolas Monette revient à la réalisation avec Le trip à trois , une comédie légère au titre évocateur qui met en vedette Mélissa Désormaux-Poulin et Martin Matte. Le scénario a été écrit par scénario de Benoît Pelletier, co-auteur de Le sens de l’humour , d’après une idée originale de Nicolas Monette.

Nicolas Monette (réalisateur) et Mélissa Désormeaux-Poulin (comédienne) sur le plateau de tournage de « Le trip à trois » (crédit Bertrand Calmeau)

Estelle, 34 ans, conjointe et mère de famille sans histoire, s’enfonce dans une vie rangée et prévisible. Mais une série d’événements remet son identité en question. Pire : elle réalise que le nœud de cette crise est sexuel. Elle se met en tête d’organiser un « trip » à trois. Défi loin de sa zone de confort! Elle plonge dans cette quête folle, entraînant avec elle son conjoint qui se sent tout aussi incompétent! (Officiel)

Distribution

Mélissa Désormeaux-Poulin (Estelle), Martin Matte (Simon), Bénédicte Décary (Marie-Josée), Geneviève Schmidt (Myriam), Anne-Élisabeth Bossé (Émilie), Karine Gonthier-Hyndman (Corine), Julianne Côté (Charlyne), Igor Ovadis (Darius), Catherine Bérubé (Alexe), Rémi-Pierre Paquin (Mathieu), Mylène Mackay (Delphine), Martin Laroche (Thomas), Pierre Brassard (Michel), Daniel Parent (Bruno), Florence Longpré (Danseuse Robocop)

Fiche technique

Genre : comédie - Origine : Québec, 2017 - Durée : 1h31 - Langue V.O. : Français - Visa : 13 ans et plus - Première : 4 décembre 2017, cinéma Impérial de Montréal - Sortie en salles : 20 décembre 2017 sur 69 écrans - Tournage : octobre 2016 durant 24 jours - Budget approximatif : 6 M$

Réalisation : Nicolas Monette - Scénario : Benoît Pelletier, d'après une idée originale de Nicolas Monette - Collaboration au scénario : Rafaële Germain, Caroline Allard - Production : Guillaume Lespérance, André Dupuy - Producteur exécutif : Patrick Roy - Producteur délégué : Bruno Barrière - Sociétés de production : A Média, Amalga avec la participation financière de Téléfilm Canada, SODEC, le Fonds Harold Greenberg, Groupe TVA, Super Écran, Fonds Québecor, crédits d'impôts fédéraux et provinciaux - Distribution : Les Films Séville

Équipe technique - Costumes : Julie-Anne Tremblay - Direction artistique : Hugues Letellier - Distribution des rôles : Nathalie Boutrie - Montage images : Jean-François Bergeron – Musique : Frédéric Bégin - Photographie : Tobie Marier Robitaille - Son : Arnaud Derimay, Pierre-Jules Audet, Gavin Fernandes

Par : Charles-Henri Ramond

Publication : 7 décembre 2017

Mise à jour : 1 décembre 2019, 7:34

Année : 2017  – Genre : Comédie  – Classement : 13 ans et plus

Avec : Anne-Élisabeth Bossé , Bénédicte Décary , Geneviève Schmidt , Julianne Côté , Karine Gonthier-Hyndman , Martin Matte , Mélissa Désormeaux-Poulin , Mylène Mackay , Rémi-Pierre Paquin

Avis Express

Sur un récit mineur n’évitant pas les poncifs, Le trip à trois propose quelques portraits de femmes rarement montrés dans la comédie québécoise.

» Lire la critique complète

Du même genre

Souffle d’ailleurs – Film de Martin Leclerc et Thomas Schneider

Le film indépendant Souffle d’ailleurs est à ce jour l’unique long métrage de fiction des deux réalisateurs Martin Leclerc et Thomas Schneider

Sphinx, Le – Film de Louis Saïa

Le Sphinx est le premier film de Louis Saïa, réalisé juste avant la comédie à succès Les Boys .

3 p’tits cochons, Les – Film de Patrick Huard

Capitalisant sur une distribution en vogue et sur un thème connu, Les 3 p’tits cochons fut le grand gagnant du box office de 2007.

» Voir plus de : comédie

Derniers articles

• Fin de tournage pour Deux femmes en or
• Jour de chasse en salle le 16 août
• La femme cachée en salle le 9 août
• 3 films angloquébécois soutenus par Téléfilm Canada
• Adam change lentement en salle le 7 juin

Qui sommes-nous ?

Né en décembre 2008, Films du Québec est un site d'information indépendant, entièrement dédié au cinéma québécois de fiction. Films du Québec contient les fiches détaillées des films québécois, des actualités, des critiques et des bandes annonces et bien plus. Création et administration : Charles-Henri Ramond, membre de l'Association québécoise des critiques de cinéma.

• Présentation du site
• Plan du site

Ex. : Banlieusards 2 , Bob Marley One Love , L'Empire

"J’avais des marques de griffes de tigre sur le cou et on était dans l’ascenseur et les gens s’en moquaient ! C'est Vegas, mec !" : Bradley Cooper se souvient des coulisses de Very Bad Trip

Lorsqu'en 2008 se lance la production de "Very Bad Trip", Bradley Cooper est loin de se douter du phénomène que le film deviendra quelques mois plus tard. L'acteur jette un regard amusé sur les conditions de tournage de cette comédie hors normes.

Invitée du Festival international du film de Santa Barbara la semaine dernière, la star de Maestro y a reçu le prix d’interprète exceptionnel de l’année des mains du présentateur Brad Pitt .

Cependant, avant cela et pendant deux heures, l’acteur-réalisateur est revenu sur l’ensemble de sa carrière qui a décollé avec Very Bad Trip en 2009, lors d’une discussion sur scène organisée par le festival.

Interrogé sur son expérience dans la saga qui l’a fait connaître, Bradley Cooper a évoqué le tournage du premier volet avec humour.

“ Quand Ken Jeong est sorti du coffre tout nu, on s’est tous regardés et on s’est dit : ‘Ce film est un gagnant ! Encaissez le chèque les mecs !’ ”, a-t-il plaisanté avant d’ajouter que lui et ses co-stars n’avaient aucune idée de ce qu’ils faisaient sur le tournage.

“ Nous ne savions pas ce que nous faisions, et nous ne savions même pas si c’était une comédie. Nous étions au Caesars Palace à Vegas. J’avais des marques de griffes de tigre sur le cou et on était dans l’ascenseur et les gens s’en moquaient ! C’est Vegas mec ! J’ai des griffes de tigre sur le cou et ils ne nous ont même pas regardés ”, a-t-il déclaré en riant.

At #SBIFF2024 , Bradley Cooper shares how he fit right in with the crowd in Vegas while shooting #TheHangover pic.twitter.com/NTmHy5exXR — The Hollywood Reporter (@THR) February 9, 2024

À l’époque, le quatuor phare de la saga – Bradley Cooper , Ed Helms , Zach Galifianakis , Justin Bartha –, était encore incertain quant à la réception du film : “ Nous nous disions souvent : ‘Ce film va mettre fin à la carrière que nous aurions pu avoir ou il pourrait la changer.’ Nous étions conscients de cela. ”

• Very Bad Trip : saviez-vous que Paul Rudd avait refusé un rôle majeur dans le film ?

Very Bad Trip 4 ?

Quant à la question de savoir s’il serait partant pour un quatrième Very Bad Trip , Bradley Cooper n’a aucun doute : en ce qui le concerne, c’est oui !

“ J’en ferais un autre sans hésiter. Travailler avec ces gars-là… En vieillissant, vous réalisez que tout dépend des gens avec qui vous travaillez et ce groupe de personnes est tellement merveilleux. Nous avons adoré chaque film que nous avons réalisé ensemble. Je le ferais, je le ferais en un clin d’œil. ”

Découvrez l’intégralité de l’interview de Bradley Cooper en VO ici .

Toutefois, l’acteur a auparavant déclaré qu’il ne pensait pas que le réalisateur de la saga, Todd Phillips , réalisera un quatrième opus.

• "Ça n'arrivera jamais" : Bradley Cooper pessimiste sur l'avenir de Very Bad Trip

Un énorme succès commercial

Pour rappel, Very Bad Trip suit les aventures de Phil, Stu et Alan alors qu’ils sont à la recherche de Doug, leur ami qui a disparu après son propre enterrement de vie de garçon trop arrosé. Quarante heures avant la cérémonie de mariage, les trois amis du fiancé se lancent alors dans une véritable épopée malgré leur gueule de bois : ils doivent rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s’est passé.

Sorti en 2009, Very Bad Trip a été un succès critique et commercial phénoménal. Le film, qui a remporté le Golden Globe Award du meilleur film musical ou comique cette année-là, a engendré plus de 468 millions de dollars au box office mondial (contre un budget de 35 millions de dollars). Il est ainsi devenu la comédie R la plus rentable jamais réalisée aux États-Unis, dépassant un record détenu auparavant par Le Flic de Beverly Hills pendant près de 25 ans. Deux sequels ont ensuite vu le jour en 2011 et 2013. ​

La saga Very Bad Trip est à revoir en streaming sur Netflix.

Découvrez les gaffes et erreurs de Very Bad Trip ci-dessous :

• American Sniper sur Netflix : quand Clint Eastwood s'empare d'une légende américaine
• Nouveau sur Prime : ce film a valu à Jennifer Lawrence (Hunger Games) son seul Oscar

Pendant ce temps, à Cannes… Richard Gere mourant, un « Bird » aérien et la belle histoire d’un balayeur devenu cinéaste

La Croisette a toujours un peu la gueule de bois après l’assommant « Megalopolis » de Coppola. Mais Hollywood n’a pas dit son dernier mot pour cette 77 édition. Les stars américaines continuent de peupler le tapis rouge.

Le retour de Richard Gere

On ne l’avait pas vu à l’écran depuis très longtemps. Il réapparaît méconnaissable. A 74 ans, Richard Gere, éternel Edward de « Pretty Woman », joue un homme malade, en fin de vie dans « Oh, Canada » , film crépusculaire de Paul Schrader présenté en compétition à Cannes.

Se déplaçant en fauteuil roulant, portant une poche urinaire, les yeux mi-clos par la maladie et la douleur, Richard Gere balaye ici le fantasme des années 80, habillé en Armani d « American gigolo » (tourné par le même Schrader). Plus de 40 ans après leur première collaboration, le cinéaste hanté par la rédemption et l’acteur se retrouvent pour ce film en forme de bilan, adapté d’un roman de Russell Banks, décédé l’an dernier. « Oh, Canada » , titre d’une chanson de Neil Young, est l’histoire d’un documentariste célèbre, Leonard Fife, qui a fait sa renommée en mettant le doigt sur des scandales et par son engagement politique. Installé au Canada avec sa femme et ancienne élève jouée par Uma Thurman, il décide, se sachant condamné, de lever le voile sur les lâchetés passées et les blessures qu’il a infligées.

Après Coppola jeudi, Richard Gere et Nicolas Cage vendredi, et en attendant Kevin Costner la semaine prochaine, le cinéma hollywoodien des années 80 se porte décidément bien cette année sur la Croisette.

« Bird » : fais comme l’oiseau

Tout se fait écho durant le Festival de Cannes. Il y a trois jours, George Miller, le réalisateur de « Furiosa » théorisait à notre micro le pouvoir de l’anthropomorphisme dans notre rapport aux histoires : « Pourquoi croyez-vous que les fables ont pour héros des animaux depuis la nuit des temps ? ». Et voici que déboule le plus émouvant et réussi des films en compétition vus jusqu’ici : « Bird ». Pas celui de Clint Eastwood, qui valut un prix d’interprétation à Forest Whitaker en 1988. Ni « Birdy » d’Alan Parker, Grand Prix du Jury en 1985 (quoiqu’on n’est pas si loin, on y revient). Cet oiseau-là est signé Andrea Arnold, en plein trip animalier depuis « Cow », son saisissant documentaire antispéciste sur la vie d’une vache, présenté en Séance Spéciale il y a trois ans. Avec « Bird », la réalisatrice britannique de « Fish Tank » et « American Honey » revient sur son terrain de prédilection : le récit d’émancipation d’une adolescente livrée à elle-même.

De gauche à droite Jason Buda, Nykiya Adams, Andrea Arnold, Franz Rogowski et Barry Keoghan, lors du photocall du film « Bird » (LOIC VENANCE / AFP)

Douze ans, l’air d’en avoir seize, la forte tête Bailey (Nykiya Adams, diamant brut) vit dans un squat avec son frère de 17 ans et leur père à peine plus âgé (génial Barry Keoghan, vu dans « Saltburn » et « les Banshees d’Inisherin »). Un peu plus loin, végètent dans une coloc insalubre les trois petits frères et sœurs et la mère de Bailey dont le nouveau mec est une raclure au coup de poing facile. Violence domestique, pauvreté endémique, débrouille quotidienne : décor et codes rabâchés du cinéma social anglais qu’Arnold, comme à son habitude, troue d’une poésie bien à elle calquée sur les aspirations et l’imaginaire de sa protagoniste. A savoir la fascination de Bailey pour les oiseaux qui survolent ce bidonville du Kent et ses fantasmes d’envol loin du no-future qui l’attend. Ce pourrait être cliché, c’est si assumé, porté par la grâce de la mise en scène et des acteurs, qu’on décolle d’emblée pour ne plus cesser de planer et vibrer avec Bailey. Qu’elle rembarre son paternel aussi aimant que bourrin qui, pour financer son nouveau mariage, s’est trouvé un improbable gagne-pain : un crapaud dont il cherche à récolter et revendre la bave aux vertus hallucinogènes en lui faisant écouter de la BritPop ! Qu’elle cherche à rejoindre la bande de son grand-frère qui s’est assignée pour mission de faire justice dans le quartier en corrigeant les parents maltraitants. Ou qu’elle s’attache à un vagabond littéralement perché, surnommé Bird (Franz Rogowski, en apesanteur dans un rôle ô combien casse-gueule). Arnold use et abuse des plans d’oiseaux à teneur symbolique, flirte avec le kitsch naïf dans une scène croisant « Birdy » (le revoilà) et « le Règne animal » mais retombe toujours sur ses pattes par le décalage de son regard ou un détail du finesse bouleversante.

Dans ce film aérien sur une réalité plombante (la reproduction sociale des parents précoces et des poulbots mal aimés) à la bande-son inspirée ( « The Universal » de Blur, tube revival du festival ?), les animaux sont partout (un cheval dans un pré, un renard à un mariage, des tatouages d’insectes, des motifs léopard…), les instincts, bestiaux mais c’est l’humanité qui déborde. N.S

« Vingt Dieux » : fromage de raison

La réalisatrice de « Vingt Dieux » Louise Courvoisier (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Très bel accueil en section « Un Certain Regard » pour le premier long métrage de Louise Courvoisier « Vingt Dieux ». Situé dans le Jura, le film suit les pas de Totone, grand ébouriffé de 18 ans, encore pétri d’enfance, qui passe son temps à boire des bières et rigoler avec ses copains. L’accident de son père va l’obliger à prendre soin de sa petite sœur de sept ans et, petit à petit, à grandir… Chronique d’initiation qui sonne comme une tranche de vie, plongée dans une nature et une lumière accueillantes, apaisantes, le film fourmille de détails justes, d’accents chantants, de scènes de danse et de baston. Et aussi d’une partie quasi documentaire sur l’affinage du comté qui vous tient en haleine. Des jeunes gens de la région natale de la réalisatrice, non comédiens de profession, endossent leurs personnages avec une simplicité communicative. Dans le rôle de Totone, drôle et blessé, frondeur et bon gars, Clément Favreau est superbe. (sortie en salle prévue le 11 décembre) I.D

La folle histoire de David Hertzog Dessites

C’est certainement LA belle histoire de la 77e édition du festival de Cannes. Celle d’un homme qui, à 20 ans, balayait les marches du palais et qui, aujourd’hui, les monte pour présenter le documentaire qu’il a réalisé, « Il était une fois Michel Legrand » . Cette histoire, c’est celle de David Hertzog Dessites, 51 ans. Enfant, sa mère l’accompagnait voir sur le tapis rouge les stars d’Hollywood, comme Kirk Douglas ou Robert Mitchum. Sa vie bascule quand, à 20 ans, sa mère, employée municipale cannoise, décède à 48 ans. La municipalité propose alors au jeune homme, se retrouvant seul, un emploi de balayeur. Qui fait donc parfois la tranche 3-8 h du matin sur le tapis rouge et aux abords. Sa sélection lui a d’ailleurs fait rejaillir ce souvenir : « Un matin vers 4h00, dans ma tenue de balayeur, il n’y avait pas de gardien à l’époque sur les marches, je me suis allongé sur le tapis rouge en me disant “je reviendrai ici avec mon film” » .

La disparition de sa mère est un « véritable booster » , David Hertzog Dessites transformant « cette peine en énergie positive » . En autodidacte, il achète une première caméra. « J’enviais des copains en école de cinéma, et eux m’enviaient en m’assurant que mon point de vue n’était pas conditionné » .

Quant au documentaire sur Michel Legrand, c’est encore une belle histoire. « Sa musique a bercé la grossesse de ma maman, mes parents se sont rencontrés en allant voir “L’affaire Thomas Crown” et avaient acheté le 45 tours de la musique composée par Michel » . David Hertzog Dessites rencontre ce « génie » en 2017 quand le pianiste donne un concert dans le cadre du Festival de Cannes. Assis au pied du piano - « comme un gamin devant le sapin de Noël » - pendant le récital, le réalisateur lui adresse la parole à la fin : « si j’existe, c’est un peu grâce à vous » . « C’est formidable cette histoire, j’adore » , lui rétorque Michel Legrand.

Qui se laisse convaincre pour un documentaire et lui donne carte blanche. « Il m’a dit qu’il ne contrôlerait rien, sachant son exigence et le personnage complexe que c’était, c’est le plus beau cadeau qu’il pouvait me faire » , souffle David Hertzog Dessites.

« Il était une fois Michel Legrand » couvre les deux dernières années de la vie du musicien et revient sur la carrière du compositeur des « Parapluies de Cherbourg » , disparu en 2019 à 86 ans.

Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigé(e). Compte-tenu du refus du dépôt de cookies que vous avez exprimé, afin de respecter votre choix, nous avons bloqué la lecture de cette vidéo. Si vous souhaitez continuer et lire la vidéo, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

Justice (un peu trop) pour tous !

C’était l’évènement de la nuit du 16 au 17 mai. Justice, superstar duo de musique électronique, signait sa première date française après la sortie d’ « Hyperdrama » , quatrième chapitre studio publié fin avril et deux dates à Coachella. Évidemment, il y avait foule sur la Croisette pour tenter d’apercevoir les Français Gaspard Augé et de Xavier de Rosnay. Ou espérer entrer sur la Plage Magnum, à la file d’attente interminable. Beaucoup sont restés sur le carreau. Mais n’est-ce finalement pas plus mal ? Après avoir lancé une intro symphonique via l’opus 30 d’ « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss, devenue générique d’ouverture du film « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, la fête s’est rapidement gâtée. Justice a enchaîné un DJ set guimauve et ronflant de classiques disco ou hip-hop réchauffés, écoutés déjà une bonne dizaine de fois dans toutes les soirées de la Croisette depuis le lancement de l’édition 2024. Il aura fallu plus d’une heure d’attente de ce mix mainstream, tannant et sans prise de risque, pour déceler un soupçon de bon goût avec un remix sombre de leur hit « We Are Your Friends » . Beaucoup d’invités, comme nous, ont préféré partir avant la fin de cette mascarade. Heureusement que, plus tôt, la popstar Mika et la dragqueen Nicky Doll n’avaient fait, eux, aucune fausse note. J.B

Consulter le journal

• Festival de Cannes 2024

Cannes 2024 : « Bird », d’Andrea Arnold, ou l’enfance tombée du nid

Fidèle à son style naturaliste, la réalisatrice britannique continue à creuser son sillon au sein de ces classes sociales oubliées dont elle sait si bien rendre compte.

Par  Véronique Cauhapé

Temps de Lecture 2 min.

• Ajouter à vos sélections Ajouter à vos sélections
• Partager sur Twitter
• Partager sur Messenger
• Partager sur Facebook
• Envoyer par e-mail
• Partager sur Linkedin
• Copier le lien

Article réservé aux abonnés

SÉLECTION OFFICIELLE - EN COMPÉTITION

Présenter son film à Cannes le même jour que celui de Francis Ford Coppola n’est pas la position la plus confortable ni, a priori, la plus avantageuse. Même lorsque l’on est une habituée de la « compétition », comme c’est le cas pour la Britannique Andrea Arnold, dont trois longs-métrages Red Road (2006) , Fish Tank (2009) et American Honey (2018) sont repartis de la Croisette avec le Prix du jury. Bird , le dernier projeté, donc, a relevé le gant face à Megalopolis et su défendre son bout de territoire. Une petite ville ouvrière dans le nord du Kent – la campagne, tout près, à portée d’une passerelle suspendue au-dessus des rails d’un chemin de fer – qui rassemble familles dispersées, chiens errants et enfants guère mieux lotis.

Après s’être autorisé un magnifique tête-à-tête avec une vache, dans son documentaire Cow (2021) , la réalisatrice revient à l’humain, hommes, femmes, adolescents, qui tentent de se débrouiller avec le peu qu’ils ont. Fidèle à son style naturaliste, Andrea Arnold continue, dans Bird , à creuser son sillon, au sein de ces classes sociales oubliées dont elle sait si bien rendre compte. Elle est en issue. Ceci explique sans doute, en partie, cela.

Le film nous agrippe par un petit bout de fille aux allures de garçon manqué, Bailey (Nykiya Adams), 12 ans, qui vit dans un squat, avec son frère, Hunter (Jason Buda), et son père, Bug (Barry Keoghan), éternel adolescent qui s’apprête à épouser sa nouvelle petite amie, rencontrée il y a seulement six mois. Le projet, s’il ne l’enchante guère, ne semble pas énormément perturber Bailey. Juste se refuse-t-elle à porter cette atroce combinaison violette au motif léopard que son père destine aux demoiselles d’honneur. Pour la peine, elle claque la porte et s’en va faire tailler très court son imposante chevelure.

Caméra alerte, réalisation nerveuse

Le quotidien de Bailey, fait d’errances et d’allers-retours entre ville et campagne (où elle se plaît à observer les insectes, les chevaux et les oiseaux), ne change pas. Excepté ce jour où apparaît, au milieu d’un champ, Bird (Franz Rogowski), jeune homme un brin différent des autres, rêveur et solitaire comme elle. Il est en ville pour retrouver la trace de ses parents perdus de vue depuis longtemps. Entre les deux, un lien se tisse dont la nature demeure aussi floue que les raisons qui poussent Bird à se tenir, de jour comme de nuit, en équilibre sur la bordure du dernier étage d’un immeuble.

A l’inverse des autres protagonistes, le jeune homme semble venir de nulle part, aller nulle part, et même ne pas vraiment se définir. Il veille, regarde, accroupi sur les murets, debout sur les toits, tel un oiseau prêt à s’envoler. C’est là que le bât blesse.

Il vous reste 32.88% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

Comment ne plus voir ce message ?

En cliquant sur «  Continuer à lire ici  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

Y a-t-il d’autres limites ?

Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

Vous ignorez qui est l’autre personne ?

Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe .

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.

Envie de lire la suite ? Les articles du Monde en intégralité à partir de 5,99 €/mois

Envie de lire la suite ? Les articles en intégralité à partir de 5,99 €/mois

Le Monde Mémorable

Le génie Chaplin

Personnalités, événements historiques, société… Testez votre culture générale

La fabrique de la loi

Boostez votre mémoire en 10 minutes par jour

Offrir Mémorable

Un cadeau ludique, intelligent et utile chaque jour

Culture générale

Approfondissez vos savoirs grâce à la richesse éditoriale du Monde

Mémorisation

Ancrez durablement vos acquis grâce aux révisions

Découvrez nos offres d’abonnements