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Vous trouverez nos récits dans la rubrique " nos voyages ". Ils décrivent nos périples avec photos et indications des haltes nocturnes.

La rubrique " nos petits trucs utiles " donnent quelques conseils qui nous semblent pratiques pour des voyages en camping-car.

Bonne lecture.

Evelyne et Patrick

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8 semaines en Norvège en camping-car : notre bilan

Publié le 29 septembre 2020 par Maryline

Nous pensions rester 5 ou 6 semaines en Norvège, nous y sommes restés finalement 8 semaines ! Ce pays est incroyable, il se classe assurément dans notre Top 5 des pays les plus beaux ! Nous avons passé 2 mois dans de véritables paysages de carte postale, y voyager en camping-car est super facile, les villes sont belles. Deux petites ombres à ce tableau idyllique : nous qui sommes habitués à voyager dans des pays où le niveau de vie est bien inférieur au nôtre, nous avons dû faire particulièrement attention pour ne pas exploser notre budget. Il nous a également manqué un peu de chaleur humaine et de contacts, en 2 mois nous n’avons quasiment pas rencontré de norvégiens !

Voici donc un bilan de nos impressions, nos ressentis et quelques infos pratiques. C’est évidemment très personnel, et votre expérience sera certainement différente ! Retrouvez tous nos articles sur la Norvège ici !

Durée  : 57 jours, du 22 juillet au 16 septembre 2020

Nombre de kilomètres : 6 400 Dépenses  : 2680€ dépensés sur place, soit 47€/jour. Ce montant comprend nos dépenses quotidiennes en carburant, visites, quelques courses, ainsi que 350€ de ferry depuis le Danemark et 170€ de ferry entre Andenes et Gryllefjord. A cette somme il faudra ajouter les frais des autres ferries ainsi que quelques péages de routes, tunnels ou ponts. La facture devrait nous être envoyée dans quelques mois, nous estimons à environ 500€ le montant total (voir en fin d’article les infos sur l’ autopass ). Et pour être complet, ajoutons également 300€ de courses faites en France avant de partir. Les produits de la vie courante sont 2 à 3 fois plus chers en Norvège, les fruits et légumes notamment, nous avons donc rempli à bloc la soute avant de partir pour éviter de trop dépenser sur place. Nous arrivons donc à un total réaliste de 3500€ de dépenses, soit environ 61€/jour. Sans surprise, le carburant représente une grosse part du budget. Nous sommes satisfaits car nous avons quasiment respecté notre budget mensuel, mais pour y parvenir nous nous sommes octroyé peu d’écarts. Notamment côté restauration où nous avons choisi de faire l’impasse sur les restaurants qui nous auraient permis de gouter quelques spécialités locales. Exit également toutes les activités nautiques type location de kayak, sortie pêche en mer ou sortie en bateau pour aller voir des oiseaux ou des baleines, bien trop chères pour nous 5. Nous avons quand même fait pas mal d’activités, pour un total de 400€ environ (voir liste des activités en fin d'article ).

Voici la répartition détaillée de notre budget (réellement dépensé sur place, donc hors ferries) :

Ce qu’on a aimé (sans ordre de préférence) 

• L’ile de Vaeroy  : notre coup de cœur dans les Lofoten, avec 2 randos offrant des points de vue incroyables, sans oublier le petit skatepark dans le village pour les enfants et un bivouac face au coucher de soleil… [soupir de contentement…]
• Henningsvaer, sur les Lofoten  : on avait un temps magnifique et la route pour arriver au village est magique avec ses petites criques aux eaux turquoises. Nous avons fait une rando sur la montagne surplombant le village, nous arrêtant à mi-chemin pour un super pique-nique (ça grimpe : 1h pour faire 1km !!)
• L’ile de Senja  : alors que les Vesteralen nous ont moins convaincus, nous sommes tombés sous le charme de Senja, sa route panoramique, ses collines plongeant dans la mer et ses coins de pêche.
• Le cap nord  : pas forcément le site touristique en tant que tel, mais la route pour y parvenir est vraiment belle, tout comme les petits villages de pêcheurs isolés aux alentours. Et puis où peut-on, dans le monde, conduire entourés d’autant de rennes ? On aurait aimé faire la rando pour rejoindre le « vrai » cap nord, mais le vent soufflait vraiment trop fort, on ne s’est pas sentis pour faire 18km dans ces conditions.
• La Route de Strynfjell  : c’est l’une des routes panoramiques les plus courtes du pays (27km), mais qu’est-ce qu’elle est belle, nous faisant passer à côté de lacs à demi gelés, de congères avec des points de vue superbes. On a dû faire un détour pour la prendre, sans aucun regret ! On ne l’a pas fait mais il y a de magnifiques points de bivouacs le long de la route.
• La région de Roldal  : Roldal est situé dans une vallée et les routes montagneuses pour y parvenir et la quitter nous ont emballés !
• La route 17  : changement de décors, cette fois-ci nous sommes sur le littoral et nous alternons entre les collines, les fjords et la mer entre Sandnessjoen et Bodo. Avec un symbole : le passage du cercle polaire en chemin ! La luminosité du soleil doré rasant en fin de journée nous a particulièrement marqués.
• La randonnée Preikestolen  : certainement trop populaire et fréquentée, mais étant notre première rando ensoleillée en Norvège, sur une falaise improbable figurant sur tous les guides touristiques, et avec une vue à couper le souffle au sommet, elle restera dans nos mémoires à tous !
• Pêcher et ramasser des fruits : nous n’avions jamais pêché avant de venir en Norvège et avons découvert les plaisirs de cette activité. Renaud et Martin, surtout, se sont régalés à lancer leur ligne dans les fjords. Pas de saumon (la saison s’arrête le 31 aout), mais de nombreux lieus, maquereaux et cabillauds que nous avons ensuite dégustés. Dans le même esprit, nous avons adoré ramasser des fruits le long des chemins de randonnées, voire au bord de la route : fraises des bois, myrtilles, framboises… Que c’est agréable de manger ce qu’on ramasse nous même !
• Le climat de confiance qui règne ici, super agréable : les gens laissent des vêtements en bas des randos et savent qu’ils les récupèreront à leur retour, des œufs, du lait et des fruits sont en vente en libre-service au bord des routes, on peut laisser sa porte ouverte sans risque… c’est super reposant de ne pas devoir se méfier !
• La facilité de voyager en camping-car : le stationnement est facile partout, il y a de nombreuses installations pour faire les vidanges, on trouve de l’eau partout et gratuitement… On a même trouvé des machines vidant et nettoyant automatiquement la cassette des toilettes !
• Et dans cette période Covid si particulière, quel bonheur d’être complètement épargnés ! A part quelques mesures de précaution (gel hydro et quelques activités fermées dans les musées), l’épidémie n’a aucune conséquence ici, personne ne porte de masque. Et comme nous ne regardons pas les infos, nous avons l’impression de vivre dans une bulle hors du tumulte ambiant.
• Gaustatoppen : 9,4km A/R, 700D+, modérée mais sentier pas très agréable (rochers)
• Preikestolen : 8kmA/R, 500D+, 1h45 pour monter, modérée (1 montée bien raide)
• Nigarsbreen : 11,5km, 200D+, facile
• Svartisen : 9km A/R, 200D+, facile
• Haheia (Vaeroy) : boucle de 6km,  450mD+, modérée
• Nordlandsnupen (Vaeroy) : 3,6km A/R, 450D+, très raide
• Unstad – Eggum (Lofoten) : 7km d’un village à l’autre, facile mais on a perdu le sentier plusieurs fois dans les rochers
• Festvagtinden (Henningsvaer, Lofoten) : faite à moitié car trop raide pour nous ! Mais superbe endroit de pique-nique à mi-chemin.
• Dronningruta (Vesteralen) : boucle de 13,5km, 900mD+, difficile
• Segla (Senja) : 4km A/R, 600D+, derniers 800m très raides et difficiles.
• Kirkeporten : 3km dans la lande, balade facile !
• Ekkeroy : boucle de 7km dans la lande, peu de dénivelé, facile.
• Les routes panoramiques : la Norvège a identifié 18 routes panoramiques, très bien présentées et décrites sur le site officiel www.nasjonaleturistveger.no . Nous les avons quasiment toutes prises (parfois en faisant des détours !) et effectivement, ce sont des routes magnifiques ! Mention spéciale pour les différents points de vue, belvédères, passerelles suspendues dans le vide… permettant d’apprécier encore davantage la beauté des paysages.

Ce qu’on a moins aimé

• Le manque de contacts : alors on ne va pas se plaindre car c’est en partie pour éviter les contacts en période de Covid que nous avons choisi de voyager en Scandinavie, mais clairement les contacts humains nous ont manqués. Ici, nous voyageons de façon anonyme, et nous avons vu très peu de norvégiens avec lesquels discuter. C’est une destination magnifique, mais assez « impersonnelle » finalement. Cela nous conforte dans nos choix de voyager dans des pays plus éloignés de notre culture, dans lesquels les contacts sont plus fréquents et enrichissants.
• Le coût de la vie : ça aussi nous le savions, mais pour nous qui avons l’habitude de voyager dans des pays bons marchés ça fait toujours un choc  😉 La Norvège est un pays cher, que ce soit le carburant, les produits de la vie quotidienne, les traversées en ferry etc. Nous nous sommes particulièrement limités au niveau des restaurants. Pour les visites, il y a souvent un tarif famille assez avantageux quand on a 3 enfants. Nous avons été particulièrement surpris par le prix des parkings en ville (de l’ordre de 30NOK/h) et de certains parkings au départ des sentiers de randonnées (150NOK au départ du Gaustatopen, 250NOK au départ de Preikestolen). On a parfois vu des petites routes demandant une contribution (volontaire) pour leur entretien. Quand on connait la richesse du pays, je trouve ça un peu gonflé quand même…
• Les horaires : j’imagine que c’est super pour la qualité de vie des norvégiens qui travaillent, mais en tant que voyageurs, nous avons eu du mal à nous habituer aux horaires très restreints des activités et musées. Souvent entre 10h et 16h en pleine saison, on passe à 11h-15h dès la mi-aout et nous avons même vu un truc dans le nord n’ouvrant que quelques jours entre 11h et 14h ! Même à Oslo, dernière entrée à 16h pour le musée des bateaux vikings en pleine saison je trouve ça un peu tôt, d’autant qu’à cette époque les journées sont très longues ! Et quand ça ouvre entre 11h et 15h… c’est un peu compliqué pour organiser le déjeuner : on déjeune avant ? après ?? Bref, ça nous a fait pester quelques fois, en bons français râleurs que nous sommes  😉
• Les sentiers pas tracés ou pas faciles : D’une manière générale, les sentiers de randonnées ne sont pas toujours très bien indiqués, et quand je dis « sentier », bien souvent ce ne sont pas des sentiers balisés mais des passages dans des pierriers, sur des arrêtes rocheuses, sur des rochers instables. Nous n’avons pas de bonnes chaussures de randos mais ça aurait été appréciable. Quant à la boue, il faut se faire une raison, elle est omniprésente dans les randos norvégiennes !
• Le Norskfolkmuseum à Olso et le Magic Ice bar à Svaeger : voir 1 ère partie de l’article.

Les petits trucs qu’on a remarqués

• Bienvenue à Teslaland ! Impressionnant le nombre de voitures électriques dans le sud du pays surtout, en particulier des Teslas à plus de 100 000€ !
• Mais où sont-ils ? La Norvège nous laisse une sensation bizarre : il n’y a personne ! Je ne parle pas des villes, évidemment, mais quand on passe dans les villages on ne voit personne, les cabines rouges au bord des fjords sont toutes vides, les jardins des maisons sont vides, tout comme les tobogans et trampolines devant lesquels on passe. Comme si les norvégiens avaient plusieurs maisons ? En tout cas ça ne rend pas le pays très « dynamique »…
• Le plastique et les emballages individuels : comme au Danemark, nous avons été surpris de la pauvreté du rayon fruits et légumes dans les magasins, et surtout des nombreux emballages individuels en plastique : 1 poivron, 1 concombre, 1 chou-fleur… les pommes en sachet sont moins chères que les pommes en vrac, pas de carottes en vrac… néanmoins, nous n’avons pas vu un seul sac nie emballage par terre, ce n’est donc pas un sujet chez eux !
• Les campings norvégiens ne nous ont pas du tout donné envie : certes ils sont souvent dans des lieux sympas, mais ce sont souvent de simples terrains avec de petits emplacements serrés les uns contre les autres. A noter que les norvégiens semblent préférer la caravane au camping-car. Et dans les campings, ils collent les caravanes à de petits bungalows, les uns à côté des autres.
• Pas ici la monnaie ! Inutile de retirer de l’argent liquide en Norvège, tout est payable par carte, ou bien par mobile (mais il faut un numéro norvégien). Nous avons retiré l’équivalent d’une centaine d’euros au début de notre séjour, et avons dû nous forcer 2 mois plus tard à les utiliser avant de quitter le pays. Seul moment où ça a été utile : pour acheter des framboises au bord de la route et laisser l’appoint dans une boite.

Infos pratiques pour circuler en camping-car

• Point d’entrée  : Nous sommes arrivés en Ferry depuis le Danemark, dans la petite ville de Larvik. On a payé 350€ la traversée, cher mais c’était la ré-ouverture de la Norvège aux visiteurs et les prix ont flambé. Sinon RAS. Aucun contrôle de passeport. Interdiction de rester dans le camping-car pendant la traversée.
• Point de sortie  : Kautokeino, tout au nord. Nous avons franchi la frontière pour entrer en Finlande, puis en Suède 100km plus loin. Aucun contrôle entre la Finlande et la Suède, contrôle des passeports pour entrer en Finlande, et questions liées à notre destination (lors de notre passage, les voyageurs en provenance de Norvège ne sont pas autorisés à faire du tourisme en Finlande, nous avons été autorisés à transiter).
• Importation temporaire  : RAS, personne n’a jamais demandé à voir les papiers du véhicule.
• Monnaie  : La couronne norvégienne, NOK. 1€ = 10,50NOK (variation de la monnaie entre 10,40 et 10,70 NOK pour 1 euro sur les 2 mois)
• Routes  : belles la plupart du temps mais très étroites avec des accotements pour pouvoir se croiser. Dans le nord, déformation fréquente des routes liée au permafrost (sol qui gèle et dégèle). Dans la partie centrale du pays, beaucoup de (magnifiques) routes de montagne qui grimpent raides ! Attention à bien utiliser le frein moteur dans les descentes !
• Bivouacs  : A la fois facile et pas si simple. Facile car on peut s’arrêter à peu près partout le camping étant largement autorisé et répandu (néanmoins dans le sud pas mal de panneaux « no camping » semblent faire leur apparition). Facile aussi car le moindre kilomètre carré de la Norvège semble être couvert par l’appli Park4Night, ce qui permet de choisir un spot en regardant des photos et les commentaires de précédents voyageurs. Mais pas si simple car justement tous les spots sont repérés, et on est rarement seuls, même en 2020 année Covid alors je ne préfère même pas y penser en saison « normale » ! Pas si simple non plus car beaucoup de bivouacs sont en bordure de route, avec certes une jolie vue mais ça n’est pas trop notre truc. Mais il y a peu de « petites routes » en Norvège qui pourrait permettre de s’enfoncer dans une forêt, au bord d’une rivière ou de trouver un petit village tranquille. Au final, nous avons fait quelques bivouacs vraiment magnifiques, mais pas autant que j’espérais. Et pour l’anecdote, alors que nous sommes en Suède depuis moins de 10 jours, nous trouvons ici des bivouacs beaucoup plus beaux, isolés, en pleine nature.
• Sécurité  : Evidemment RAS, on parle de la Norvège où on achète des fruits au bord de la route en laissant de l’argent dans une boite non fermée... Autant vous dire qu’on a pris de mauvaises habitudes qu’il va falloir qu’on perde ! (ne pas fermer le véhicule, laisser du matos électronique visible…)
• Internet  : La Norvège est incluse sans surcoût (appels, SMS et data) dans nos abonnements français.
• Eau et vidanges : Très facile, il y a beaucoup d’aires de service avec des robinets. Gratuit.
• Carburant  : Pas donné ! Très différent d’une région à l’autre, et d’une marque à l’autre. Et surtout on n’a rien compris aux prix qui peuvent changer en moins d’une minute ! Par exemple on a repéré une station avec du gasoil à 11,89NOK, mais on a préféré attendre le lendemain car on repassait au même endroit et on espérait faire le plein à un prix intéressant. Problème, le lendemain le prix est passé à 14,56 ! Une fois à la pompe même ça nous est arrivé : affiché 14,10, lorsque Renaud s’est saisi du pistolet il est passé à 14,90 ! On a bien essayé de comprendre si les « promos » étaient plutôt le matin ou l’aprem, en semaine ou le week-end, mais on n’a pas vu de logique. Toujours est-il qu’on a vu des prix entre 11,30 et 15,96NOK, plus cher dans le nord de manière générale que dans le sud. En moyenne on a a dû l’avoir autour de 13,50NOK (en mettant 200NOK quand il était cher, espérant qu’il le soit moins à la pompe suivante…). A noter qu’on a une conduite qui brûle vite du carburant en Norvège : beaucoup de routes de montagne dans la 1 ère partie, et des routes étroites qui obligent sans cesse à ralentir/accélérer.
• Gaz  : Nous avons rempli deux fois nos bouteilles pour 290 NOK les 13kg. A Lom et à Tromso, points GPS sur Park4night.
• Assurance  : nous sommes couverts par la carte verte.
• Courses  : On n’est plus en Ouganda où les courses étaient si bon marché ! Nous avons limité les ravitaillements au minimum : lait, pain tranché, beurre, jambon, fromage sans goût en bloc de 1kg, pommes, pommes de terre, œufs. On a vite oublié la viande et les légumes qui font vite grimper la note (compter 4 à 5 € le kg de tomates Roma industrielles, 4 € pour une petite tête de brocolis ou chou-fleur, et on se souviendra longtemps des 2 baguettes achetées dans une boulangerie à Oslo à 4,30€ l’une !!). Côté spécialité, on a acheté du fromage « caramélisé », quelques tubes de kaviar (sorte d’œufs de lompe en tube) et des pâtes à tartiner au fromage « goût pizza » et « goût bacon ». Seul écart : 500g de saumon fumé dans un fumoir artisanal à Bud, un régal !
• Autopass   : Pour le paiement des routes et ponts à péage, il y a en Norvège un système d’Autopass, sorte de télépéage local. En tant qu’étranger, il faut s’enregistrer au préalable et on reçoit la facture plusieurs mois après. Ça évidemment on s’en est rendus compte une fois en route quand on a constaté qu’on ne payait aucun péage et que j’ai tapé « péage autoroute » sur google. Quand on n’est pas enregistré, les autorités doivent faire des recherches pour retrouver le propriétaire du véhicule (les plaques sont flashées à chaque passage). On a compris qu’elles le faisaient rarement et avouons-le, nous sommes joueurs  😉 Ce que nous ne savions pas, c’est que cette année, pour limiter les contacts à cause du COVID, ils ont ajouté le paiement de nombreux ferries, y compris celui pour rejoindre les Lofoten ! Et impossible de savoir le tarif, car « normalement » il y a un tarif par véhicule incluant le conducteur, et les passagers paient également. Or là, la plaque est scannée et… that’s it ! On s’est retrouvés un peu bête au premier passage. Alors qu’on pensait avoir une gentille ardoise d’une cinquantaine d’euros, on se retrouve avec une dette qu’on estime à environ 500 ! Du coup, je vois mal les autorités ne PAS nous rechercher, on espère simplement qu’ils ne nous mettront pas d’amende en sus. De toute façon, ce qui est fait est fait et comme on dit : « c’est le jeu ma bonne Lucette ! ».

Et voici le recap de notre itinéraire :

Liste de nos activités avec enfants en Norvège : comme nous avons pas mal hésité sur les activités à faire ou à ne pas faire, on s'est dit qu'on pouvait vous donner notre avis sur celles qu’on a faites ;)

• Le planétarium de Tromso (300 NOK) - ♡♡♡♡ (des dizaines d’expériences scientifiques sous forme de jeux et un magnifique film sur les aurores boréales, on y passe facilement 2 heures !)
• Le Magic Ice Bar à Svolvaer (625 NOK) - ♡♡ selon les parents, ♡♡♡♡ selon les enfants. Activité préférée des enfants en Norvège, de notre côté nous avons trouvé cela cher pour pas grand-chose finalement : quelques sculptures de glace dans un hangar/chambre froide et un tout petit verre inclus dans le prix. Mais ça reste une expérience originale quand même !
•  Le bateau pour rejoindre le glacier Svartisen (400 NOK) - ♡♡♡ (pas donné, mais très jolie et facile randonnée pour rejoindre le glacier, on a trouvé que ça valait le coup de payer le bateau)
• Le Kilmapark (790 NOK) - ♡♡♡ (environnement magnifique, super guide qui nous a donné beaucoup d’infos, mais le tunnel de glace en lui-même ne casse pas 3 pattes à un canard…)
• Le musée d’Alta (330 NOK) - ♡♡♡♡ (appli audioguide bien faite, joli parcours aménagé pour voir les peintures et musée à l’intérieur petit mais didactique)
• Le musée de la Hanse à Bergen (260 NOK) - ♡ (erreur de touriste : on n’a visité qu’une toute petite partie de ce qu’on aurait pu avec le ticket d’entrée on a donc trouvé ça très cher pour 2 maisons de commerçants, au demeurant très belles)
• Le musée du pétrole à Stavanger (375 NOK) - ♡♡♡♡ (étonnant et très intéressant, même pour les enfants)
• L’Eglise d’Heddal (190 NOK) - ♡♡ (visite guidée d’une vingtaine de minutes incluse, mais un peu cher quand même pour une église. Pour les petits budgets, la voir de l’extérieur peut être suffisant ! En revanche ne pas la rater car elle est vraiment belle)
• Le musée des bateaux vikings d’Oslo (240 NOK) - ♡♡♡♡ (pas très grand, centré sur 3 bateaux, mais avec l’appli audioguide c’est un musée vraiment intéressant)
• Le Nordsfolkmuseum d’Oslo (320 NOK) - ♡ (alors oui c’est sympa de voir toutes les maisons, mais on a trouvé que c’était un peu « mort » comme reconstitution de village. C’est un musée que j’aurais pris plaisir à voir en fin de voyage, je pense, pour mieux situer les différentes régions et l’influence de l’environnement local sur les différents habitats)
• Le musée de la chasse à la baleine de Sandefjord (250 NOK) - ♡♡♡ (un peu « partial » mais beau musée)
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Visiter le Portugal en camping-car: un itinéraire complet

Michel, lecteur du Monde du Camping-Car, nous raconte son grand voyage au Portugal. Une traversée du pays du nord au sud, avec des conseils de visites et des compte-rendus d’étapes, sur les aires d’accueil ou ailleurs…

Ce grand périple m’a amené de l’Espagne au Portugal et retour par l’Andalousie et la côte méditerranéenne. Un « grand périple », car il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ce long voyage de plus de 4.600 km entrepris à l’été 2018.

Lire aussi notre article Arrêté au Portugal pour un une bombe lacrymo

Zamora: il faut s’y arrêter

Parti de Bordeaux le 12 juillet, ma première étape fut pour le parking du centre commercial RIO de Valladolid , pour la nuit. Le lendemain, sur les conseils de mon guide Michelin, je me décide de faire une halte à Zamora . Quelle riche idée, car en plus d’avoir eu l’excellente idée d’aménager une aire très calme et bien équipée en dehors de branchement électrique, dans un cadre super agréable, même si cela manque un peu d’entretien, mais en fin de compte, l’ambiance est plutôt nature et cela me convient tout à fait.

Autres qualités et pas des moindres, elle est gratuite et à 800m du centre historique. Quelle belle cité. Non seulement il y a de très beaux monuments à visiter, mais en plus, tout le centre historique a été restauré. Eglises, cathédrale et autres palais sans oublier ses ruelles et maisons typiques, les moulins à huile d’olive sur le Duero, la forteresse et j’en passe. Ne pas s’arrêter à Zamora serait une grossière erreur.

Bragance, très agréable

Ma première étape portugaise sera pour Bragance . Cette ville a eu la riche idée d’installer une aire pour nous recevoir , bien équipée à l’exception de branchement électrique, les parkings sont en terrasses, et juste au pied de la citadelle et du vieux bourg ceint de remparts et très calme.

Le tour du village est très agréable dans le dédale de ses vielles ruelles tortueuses et fleuries parfois pentues. Ne pas oublier la visite du donjon, mais surtout la petite église dont le plafond en bois décoré est un chef d’œuvre. Puis il faut descendre jusqu’à la petite ville qui ne manque pas d’intérêt.

Braga et ses orgues

Etape suivante à Chavès pour le déjeuner. En fait, il suffit que j’aperçoive un donjon pour que cela me donne envie de faire escale. Difficile de se garer ici, et en plus, c’est dimanche, beaucoup de monde pour aller aux nombreux restaurants qui bordent le paséo. La petite ville s’étend sur les rives du rio Tamega et offre de belles demeures, de vieilles rues dans le haut de la ville autour du promontoire où siège le donjon. Arrêt nocturne sur un terrain vague à Cerdeirinas , et réveil en plein brouillard. De nouveau le bitume qui m’amène à Braga . Il y a un parking en bas de la ville, juste au bord du rio Este , pas très grand, pas très plat, mais gratuit . La visite de cette ville ne peut laisser indifférent. Très animée, beaucoup de monde ici, de très beaux immeubles, palais, églises, la grande esplanade où l’on doit s’attabler à la terrasse du café Vianna pour un rafraîchissement ou un café et admirer le spectacle du bassin aux splendides jeux d’eau, mais ne surtout pas oublier d’aller visiter la cathédrale où l’on peut admirer, dans un décor des plus baroques, les orgues, somptueux instruments, et au nombre de 6 ! Je n’avais jamais vu un tel assemblage. Dommage, je n’aurai pas la chance d’en apprécier la sonorité.

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Guimaraès: étapes improvisées

A 19h30, j’étais à Guimaraès , la ville nous gratifie d’une aire avec les services indispensables, mais on n’y trouve que 3 places, complètes… Je m’arrête juste à coté, sur un très grand terrain vague, où se prépare une grande fête. Les manèges sont en pleine installation, mais la nuit qui sera très calme. Le lendemain, je me déplace et je trouve un grand parking, gratuit, juste aux pieds du castillo . Que demande le peuple? Va pour la visite, superbes points de vue du haut des remparts, puis, c’est au tour du palais des ducs de Bragance . Magnifique édifice médiéval, superbement meublé, dont j’admire les voûtes et charpentes. Puis, descente dans la vieille ville. Très beaux immeubles, église, la place avec tous ses restaurants et cafés, ses ruelles, de beaux souvenirs.

Visite de Porto

Après le déjeuner, je prends la route pour ma prochaine étape, ce sera Porto . Grâce à une application mobile, je trouve un parking tranquille , mais difficile à trouver et peu accessible aux gros camping-cars. On y accède effectivement des rues étroites. Je suis à Vilanova de Gaia , au dessus des entrepôts des grandes et nombreuses marques de vin de Porto … bien sûr. Il est préférable, si possible d’y arriver tôt le matin ou en fin d’après-midi car le site est très couru des travailleurs locaux. Une rue très pentue me mène, à 900m environ,  directement sur les quais où se trouvent les entrepôts, beaucoup de monde et d’animations. Après une nuit très calme, je me lance pour la visite de la cité de Porto et je choisis de m’y rendre en empruntant le télécabine qui me monte jusqu’en haut du pont métallique qui enjambe le Douro , traversé par le tram et qui me mènera directement au centre historique. Je ne vais pas décrire tout ce qui pourrait intéresser les voyageurs, la liste serait trop longue, mais c’est une superbe ville. Il faut ensuite redescendre sur les quais de Porto pour admirer les vieilles façades, les terrasses des cafés et restaurants bondés. Hélas, le ciel restera couvert et relativement frais.

Étape à Estarreja

J’ai voulu passer la nuit à Porto, car il y a une aire pour camping-caristes, elle se situe dans le parc biologique, mais il n’y a que 7 places, c’est loin du centre historique, et en plus, ce parking était complet. J’ai donc repris la route et j’ai trouvé « chaussure à mon camping-car », à Estarreja à 40km, une aire des plus agréables, beau cadre et même s’il n’y a que 7 places, c’est gratuit, électricité comprise. Les emplacements ne sont pas immenses, mais barrés par des bloqueurs. Il suffit d’aller demander la clef au bar à 100m, ainsi, les automobiles ne peuvent s’y garer à notre détriment.

Aveiro et Coïmbra

Le 19 juillet, j’arrive en début d’après midi à Aveiro . Parking sauvage face à l’ancienne fabrique de céramique et à un bout de canal. Visite de cette ville au charme évident, un petit air de Venise avec ses canaux, ici, pas de gondole, mais des embarcations très colorées. La ville est très agréable et offre de belles visites. J’y ai passé la nuit sans aucune gène. Le lendemain, arrivée sur la vaste aire de Coïmbra .

Emplacements très étroits, et de nombreux camping-cars sont là. L’endroit est sympathique, au bord du rio Mondego , beau parc avec beaucoup d’activités et à 1km du centre historique. Services minimum, eau propre, vidanges diverses, peu pratique et pas d’électricité, mais c’est gratuit . La visite de la ville sera très sympathique, beaucoup de beaux immeubles anciens, église, palais…

Une aire à Costa de Lavos

Après une nuit calme, j’ai pris la direction de la mer et j’ai jeté mon dévolu sur la petite ville de Costa de Lavos . L’aire est gratuite, plutôt agréable, les emplacements très corrects, très calme (si l’on ne tombe pas sur une camping-cariste avec 3 chiens qui aboient à longueur de journée), super bien équipée, car nous sommes à 100m de la très belle plage, et il y a toilettes, douches, en plus de la plateforme de vidanges et de ravitaillement en eau potable. J’y ai passé le week-end. Inconvénient, les matinées brumeuses et beaucoup de vent.

Nazaré: un peu déçu

Le 23 juillet, à l’heure du déjeuner, j’arrive à Nazaré . Pas d’aire pour nous, mais deux parkings pentus jusqu’à l’indécence, disposés sur la falaise qui domine la ville et sa splendide plage. De là, on peut descendre jusqu’au fort posté face à la mer sur une falaise. Sur la droite, il y a également une superbe plage , mais là aussi, c’est assez venté. Après la visite de l’église et du petit village perché , je descends en ville par le funiculaire (2,90€ A/R). Belle promenade le long de la plage puis à l’intérieur du bourg, ce qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, les immeubles, à quelques exceptions près, relèvent plus du village de pêcheurs dont on aurait au cours des siècles, rehaussé les maisons. Pas un charme fou pour mon goût, mis à part la petite église au pieds du funiculaire. Depuis le parking, j’avais repéré des camping-cars stationnés sur le chemin, le long de la plage nord. Je m’y suis rendu et j’ai pu y passer la nuit sans problème. J’y suis resté la journée, plage, malgré un temps capricieux et un vent fort.

Peniche: une belle aire d’étape

Le lendemain, nouvelle étape, c’est à Peniche que j’ai posé mes pneus, sur l’aire suggérée par une appli mobile. Très bon accueil, super bien équipée, 60 places, comprenant tous les services et même plus (avec suppléments), lavage des camping-cars, aspirateur, douches, lave-linge, sèche-linge, barbecue, salon TV… et l’aire est sécurisée et entourée de murs, clos la nuit. Tarif : 5€ par jour et 8€ avec l’électricité .

J’ai fait le presque tour de la presqu’île à vélo, mais ici aussi, temps très nuageux et beaucoup de vent relativement frais, la température ne monte guerre plus de 24/25°C, et c’est le cas depuis mon entrée au Portugal. Dommage, mais j’ai espoir de trouver de meilleures conditions climatiques en descendant… Mis à part deux belles églises et la côte très accidentée, la ville est assez sympa , la forteresse fermée pour restaurations, et une grande fête se prépare aux abords.

Mafra: l’étape et la visite

Jeudi 26 juillet, reprise de la route pour Mafra. La petite ville nous a concocté une aire très sympa, qui compte « officiellement », 6 places, assez confortables, sur bitume, originalité, le branchement électrique est gratuit… ainsi que les vidanges eaux grises et WC mais le ravitaillement en eau, lui, est payant.

Le palais-monastère-basilique est à 300m, somptueuse visites, et la petite ville très sympa. A noter, il y a un supermarché à 200m de l’aire.

Sintra: palais en série

Direction Sintra où je me pose sur un petit parking en centre ville , en bas du centre historique et du palais Nacional. Mais, attention , accès inadapté aux grands véhicules , je déconseille aux camping-cars de plus de 7 mètres. De plus, par expérience, il vaut mieux y arriver le soir tard, ou tôt le matin , car très prisé et pas facile d’y manœuvrer dès qu’il y a du monde.

Très beau centre historique, très animé, et la visite du palais Nacional enchante, mais beaucoup de monde , à voir aussi le parc de la Libertad en redescendant. Puis, le lendemain, je me suis rendu au Palais Da Pena , route très escarpée et un monde… difficile de stationner sur la route, étroite et heureusement à sens unique, mais, et, je ne le verrai qu‘en repartant, il y a un parking pour les camping-cars un peu après l’entrée du palais en redescendant… Visite du magnifique parc, mais attention, il y a 3 visites distinctes possibles , et ce ne sont pas les même billets: Parc, Palais, chalet de la comtesse d’Edla . De plus, juste à coté, il y a le château des Maures (castelo dos mouros). Le Palais Da Pena est somptueux, si l’extérieur mériterait un bon coup de peinture, l’intérieur laisse sans voix. La décoration, le mobilier, sont exceptionnels. Une visite à ne surtout pas négliger. La suite, c’est le château des Maures, il vaut mieux être en forme et ne pas sortir d’un bon repas, car cela monte, le site est très escarpé, mais du haut, quel point de vue tout autour…

Le superbe palais de Quéluz

Dans la soirée, je suis stationné à Quéluz , dans une avenue large et assez tranquille pour la nuit, la police est passée, mais n’a rien dit. Le lendemain, je me rends au Palais , un grand parking lui fait face. J’en avais fait la visite en 1981 lors d’un premier voyage et j’en gardais le souvenir d’un palais assez dégradé. Là, m’attendait un belle surprise, l’ensemble des pièces ont été magnifiquement restaurées, le parc, très beau, est en cours de travaux dans certaines parties. Superbe visite donc.

Stationnement à Lisbonne

Dans la lignée, je me retrouve à Lisbonne . Il y a un parking réservé aux camping-cars, il est complet et un bout de rue théoriquement interdit aux camping-cars, mais ils y sont nombreux et je me suis joint à eux, mais pas question de prendre ses aises, nous sommes garés les uns à coté des autres, mais en bord du Tage. Très bruyant en journée, trains, circulation, avions…

Découverte de Lisbonne

A 500m, monument des découvertes, la tour de Bélem , le monastère des Hiéronymites (somptueux), le musée archéologique , les deux musées des carrosses (magnifiques), le beau parc Do Império , puis il ne faut pas hésiter à prendre le bus ou le métro pour se rendre place du commerce d’où l’on peut arpenter les ruelles du célèbre quartier de l’Alfama et monter jusqu’au château saint Georges , pour déjeuner, je conseille le restaurant Miradouro de Luzia , belle terrasse avec belle vue, prix très corrects et service sympa. Mais, si l’on veut visiter Lisbonne de façon approfondie, il faut y passer plusieurs jours. Je n’y reste que deux jours, mais bien remplis.

Praia Do Infanto: étape gratuite

Désireux d’un peu de calme et de profiter du très beau temps, il fait beau et chaud à présent, 30° à 37° depuis 3 jours, je me rends sur la Costa da Caparica , avec avant, un arrêt sur l’ aire gratuite de Corroios.

Une étape sympa, tranquille et avec les principaux services en dehors de l’électricité. Je vidange, plein d’eau et je pars sur la côte, beaucoup de parkings, mais payants pour la majorité, et j’en trouve un plus au sud, à la Praia Do Infanto . Gratuit, tranquille la nuit, restaurant sur la plage, paillotes, transats, parfait et j’y resterai 3 jours avec un temps idyllique pour moi, un léger souffle d’air et 38°C à 40°C… mais l’eau est à 16/17°C… brrr.

Où dormir à Evora

3 Août, je reprends la route non sans regret, car l’endroit était super agréable et le personnel du bar qui s’occupe des transats très aimable, j’ai pris des consommations, et on a refusé de me facturer le transat… Direction Evora . Il ya une aire gratuite , mais un campement gitan juste au bord me découragera d’y rester au-delà de mon déjeuner. J’ai trouvé un grand parking le long des remparts et je suis parti pour ma visite. Il fait très chaud.

Evora: visite sous la canicule

Evora est une très jolie ville avec de belles choses à découvrir comme sa cathédrale , ses ruelles , les remparts , son temple romain , la place Do Giraldo et l’ église Santo Antao , mais la chaleur est telle qu’il ne fut pas possible de boire un rafraîchissement en terrasse, pas de service en extérieur, tout le monde est calfeutré en salle… il fait 45°C. Ma visite terminée, je me suis déplacé sur un terrain en terre battue, aux pieds de l’aqueduc pour la nuit l’endroit sera plus calme, mais quelle chaleur.

Arrêt imprévu à Béja

La nuit fut courte, et de bonne heure, j’ai repris la route pour Sinès et la mer, mais en arrivant à Béja , de hauts murs et un donjon m’incitent à faire un arrêt et je ne vais pas le regretter. Je gare mon camping-car à l’ombre d’un haut immeuble et je pars en visite. Une petite forteresse avec un très beau donjon, la belle église Santo Amaro, mais surtout l’ancien couvent de la conception, son cloître et son maître-autel dans un style baroque époustouflant.

50°C sans la clim

De retour à mon motorhome à 12h, surprise, ma sonde m’annonce, et je suis toujours à l’ombre, 50°C. J’aime la chaleur, voire la grande chaleur, mais je dois reconnaître que là, j’ai atteint mes limites, un rapide casse-croûte et je reprends la direction de la mer. La route sera très pénible car je n’ai pas la clim dans mon véhicule! J’ai trouvé un parking au sud de Sinès, et j’ai passé le reste de l’après midi sur la plage et à me rafraîchir dans une eau à température convenable.

Une nuit sur une aire à Porto Covo

Le lendemain, en longeant la côte, je me suis arrêté à Porto Covo , parking bien aménagé en bord de falaise, belles criques et côte très découpée, petite séance de bronzage et je me suis rendu pour la nuit sur une aire recommandée par une appli mobile. C’est un ancien terrain de foot , il y a beaucoup de place et aussi un peu de monde, mais nous ne sommes pas les uns sur les autres. Il y a les vidanges, le ravitaillement d’eau, l’accueil est très sympa et le coût, très modique: 3€ par jour… et la température est redescendue à 37°C.

Sur la route

Après vidanges et plein d’eau, je reprends la route pour Aljézur , et je me rends à la praia de Monte Clérigo , enveloppé d’un peu de brume, endroit où j’avais dormi en 1981, mais à présent, restaurant, escaliers aménagés pour accéder à la plage de l’autre coté de la rivière Cerca qui coule aux pieds de la falaise, il faut traverser à gué pour y accéder. Toujours dans la brume, et il ne fait que 20°C. Route à nouveau avec petit arrêt à Arrifana , joli village qui dégouline le long de la falaise abrupte, mais plage nulle et stationnement des camping-cars interdit partout, il faut dire que c’est tellement accidenté que les possibilités sont inexistantes. Je continue pour Sagrès où j’arrive à 17h, mais un vent terrible m’en chasse, et je me retrouve à Luz , sur un petit parking très tranquille mais sans aucun service, au pied d’une belle résidence et juste au bord d’un chemin de terre où se baladent des chèvres. Il n’a fait que 26°C mais il y a moins de vent ici. La nuit fut très calme et reposante.

Une journée à Lagos

Direction Lagos où j’ai pas mal tourné pour trouver un parking près du centre, mais j’y suis, juste derrière le port de plaisance . D’autres camping-cars sont à mes cotés. Je suis parti pour la visite, quelques jolies ruelles et une belle église , ainsi qu’une belle chapelle, mais hélas fermée pour restauration, et un fortin à l’entrée du canal qui donne accès au port de plaisance. A mon retour, je me réserve une balade en bateau pour aller admirer la côte et les grottes marines. 1h15 de promenade, un régal et je le conseille à tout le monde, laissez vous tenter, de plus, il a fait très beau, le thermomètre m’affichera 38°C… le pied.

La nuit à Faro : pas si simple

Je finirai la journée à Faro, il y a un petit parking (gratuit) conseillé , à l’est de la ville, en bord de la lagune. Hélas, je vais très vite déchanter, car la voie ferrée longe, et il y a un train toute les 10 minutes, sans compter les avions , je suis en plein dans le couloir de la piste d’atterrissage de l’aéroport, 1 avion toute les 3 minutes … je me suis déplacé sur le parking du Lidl, qui nous accepte, c’était plus calme et tout trafic s’est arrêté vers 23h… ouf.

Faro: j’ai adoré la visite

Au matin, je suis revenu sur le précédent parking et visite de la ville , j’ai adoré. De beaux immeubles à l’architecture typique, les remparts , la porte de la ville , ses ruelles , la cathédrale , de belles églises , le port , le palais épiscopal .

Nuits agitées à Monte Gordo

A nouveau la route et je me pose en milieu d’après midi à Monte Gordo , un parking très couru, mais une place pour moi, et la plage do Cabeço . Superbe, beaucoup de monde, bars, restaurants, transats, paillottes. Le thermomètre est monté à 37°C. J’ai pu dîner dehors, tranquille. Hélas, dans la nuit, à 2h du matin, des jeunes sont venus , musique à fond les manettes pendant près de 45minutes, et à 5h30 du matin, les bouteilles du night club dans les containers… Je passe l’après-midi sur la plage par 37°C. La nuit suivante est tout aussi agitée. A 1h30, de nouveau la musique, l’alcool, les rires… A 5h les cartonniers venus relever les containers, et à 7h45, les éboueurs… J’ai déménagé et suis allé me réfugier sur un parking de plage à Vila Réal de Santo Antonio . Très belle plage, temps toujours magique et 37° toujours. Beaucoup de monde, mais nous sommes samedi… Coup de chance? J’ai pu me prélasser sur un transat toute la journée, personne ne m’a rien demandé. Dans la soirée, je me suis rendu sur un grand parking en terre battue et gravillon en plein centre de Vila réal de Santo Antonio . La nuit fut très calme, ouf. Le lendemain, je retourne sur le même plage, il fait encore plus chaud… 38°C. Il y encore plus de monde, c’est dimanche. J’ai dormi sur place, sans souci. Je reviens dès le lundi à la plage de Monte Gordo , encore une journée très chaude, 36°C… En fin d’après midi, je me suis rendu sur l’aire de Vila Réal de Santo Antonio , Il y a tous les services y compris l’électricité. Juste au bord du Guadiana. Tarif raisonnable: 4,50€ pour 24h, services compris , supplément de 2,50€ pour 12h d’électricité. L’avantage, c’est que l’on est à 500m du centre ville avec tous commerces, et c’est très calme.

Isla Cristina : sympa, j’y reste

Après quelques courses, j’ai pris la route pour l’Espagne et Isla Cristina où j’ai trouvé un petit parking dans une pinède, payant. 1€ par jour seulement… mais sans aucun service, longeant une magnifique plage de plusieurs kilomètres. L’endroit me plait, j’y suis resté 3 nuits (deux jours et demi).

Une nuit à Séville

Le 16 août, je reprends la route pour Séville où je vais passer l’après midi, j’adore cette ville, elle est absolument magnifique et que d’animation et de monde, mais toutefois un peu moins qu’en janvier où j’avais passé trois jours délicieux. La nuit se passera sur un parking qui nous accueille pour 10€ , mais aucun service, mais il est à noter que ce parking appartient à la société qui gère l’aire des camping-cars qui, elle, a tous les services, mais est bien plus éloignée du centre historique.

L’Espagne par la Méditerranée

Le lendemain matin, je reprenais la route pour la côte méditerranéenne, près de Valence où j’ai passé deux jours en bord de plage avec 30/34°C et une eau délicieuse, à Moncofa.

Ensuite, j’ai remonté la côte de place en place, Castellon de la Plana où une aire gratuite (pour le moment?) a été aménagée et super bien équipée, mais sans électricité, et les emplacements sont un peu trop étroits. En revanche, à 100 mètres d’une superbe et grande plage .

Puis ce sera Peniscola pour une journée, suivront Bénicarlo , où une aire gratuite nous a été aménagée. Tous services sauf l’électricité, mais il n’y a que 6 places.

Etape à Salou avant le retour

Je me suis arrêté 2 jours dans le Delta de l’Ebre , lieu que j’affectionne particulièrement pour son coté sauvage, arrêt à Deltèbre pour faire vidanges et plein d’eau sur l’aire gratuite, puis c’est Salou pour 2 jours et demi. Il y a un très grand parking « sauvage », derrière la voie ferrée (pas de train la nuit), près du camping Sanguli, j’y ai déjà stationné plusieurs fois sans problème, mais évidement il n’y a aucun service. Et le 28 août, ce fut le retour à Bordeaux.

Bilan du voyage : une réussite

47 jours de voyage, 4682 km parcourus et des images plein la tête. Au nord du Portugal le climat a laissé un peu à désirer, matinées presque toujours brumeuses au nord et des températures un peu fraîches, mais pour mon programme de visites, ce ne fut pas gênant. Arrivé près de la région de Lisbonne, cela s’est considérablement amélioré et là, il a fait un temps splendide puis très chaud dans le sud, mis à part le vent à certains endroits. J’ai adoré ma traversée du Portugal , un très beau pays, des gens très accueillants, et un sentiment de sécurité formidable. En fait, j’avais lu des infos concernant les mésaventures de certains pour le stationnement, et moi, je n’ai pas rencontré le moindre problème pour cela.

A ceux qui ne connaissent pas, je conseille de faire le voyage. Il y a des tas d’endroits à découvrir, tous aussi magnifiques les uns que les autres, quoi que l’on recherche. Un seul regret, la fraîcheur de l’eau sur la côte atlantique.  Pour moi, ce fut un gros inconvénient, mais je le savais, puisque j’avais déjà visité le sud en entrant par Badajoz, Lisbonne et l’Algarve, mais c’était il y a 37 ans… que de changements au Portugal depuis cette époque. Les routes en particulier. Bon voyage à tous ceux qui voudront tenter l’aventure.

Lire un autre récit de voyage de Michel L’Espagne du Nord au Sud en camping-car

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Itinéraires en Écosse en camping-car

Les paysages à perte de vue et la nature sauvage font de ce beau pays une destination idéale pour des vacances ! Alors profitez d’un séjour en pleine nature et partez à la découverte de ce territoire riche en suivant nos itinéraires en Écosse en camping-car.

Vous trouverez dans cet article les incontournables pour un road trip en 7 et 14 jours ainsi que des informations sur le camping sauvage et des conseils sur les lieux où passer la nuit. 

Pour vous donner envie d'en savoir plus, découvrez les images du voyage en camping-car sur les routes d'Écosse de  dadimatto .

Itinéraire de 7 jours en Écosse en camping-car

Jour 1 : De la capitale au Loch Lomond 

C’est de Glasgow, la capitale, que commencera cet itinéraire en camping-car en Écosse. La ville bénéficie de nombreuses activités culturelles, vous y trouverez des musées, galeries d’art et festivals de musiques. 

Les bâtiments historiques sont également nombreux. Il y a la cathédrale de Glasgow, la Kelvingrove Art Gallery and Museum, le George Square et l' Université de Glasgow. Découvrez également Kibble Palace et Glasgow Botanic Gardens, ainsi que Glasgow Green et Necropolis, un jardin gothique victorien. 

Ensuite, reprenez la route en camping-car et dirigez-vous vers le nord en direction du Loch Lomond, avec près de 36,4 km de long, c’est le plus grand lac du pays ! Vous profiterez d’une vue magnifique sur l’une des six merveilles naturelles de Grande-Bretagne.

Conseil camping : Loch Lomond Holiday Park

Jour 2 : Fort William et ses alentours 

Après avoir admiré le Loch Lomond et traversé le parc national du Loch Lomond et des Trossachs en profitant d’une splendide vue, vous arriverez à Fort William.

Cette ville située dans le council area des Highlands abrite de nombreux vestiges. Vous verrez notamment dans le centre ville historique le château et musée du West Highland dans lequel vous pourrez en apprendre davantage sur l’histoire écossaise. Sur place, découvrez l'église Saint-André, l’église Glenfinnan, l'escalier de Neptune et de superbes chutes d'eau.

La destination est également idéale pour les amateurs de randonnées ou d’escalade en raison de sa proximité avec Ben Nevis, le point culminant des îles britanniques !

Jour 3 : Les îles Skye et Eilean Donan

Le premier arrêt se fera à la célèbre île de Skye, l’une des destinations majeures de l’Écosse ! Vous y verrez d'impressionnantes montagnes qui entourent les vallées, de superbes cascades, des plages et des sentiers de randonnées. 

Si vous avez suffisamment de temps pour ajouter une étape à votre circuit, nous vous recommandons d’y rester deux jours pour visiter ses villes : Portree et Trotternish ou pour randonner jusqu’au majestueux rocher The Stoor. Ne manquez pas non plus Kiit Roock, une falaise de près de 90 mètres de haut. Vous pourrez aussi découvrir Fairy Pools et Sligachan. 

L'arrêt suivant se fera à Eilean Donan, une petite île dans les Highlands de l'ouest de l'Écosse. Rendez-vous au château, le point culminant de l’île. Vous profiterez d’une vue imprenable.   

Vous possédez un van ? Louez-le afin de partager votre passion, tout en générant un revenu complémentaire ! Nous avons créé ce simulateur de revenus pour les plus sceptiques 😉

Jour 4 : Une journée autour des lacs 

Cette fois-ci c’est au Loch Morlich, un lac d’eau douce entouré de jolies plages de sable que nous commencerons notre quatrième journée d'itinéraire en camping-car en Écosse. Vous remarquerez, en regardant de plus près, que ce n'est pas du sable qui recouvre vos pieds mais plutôt de petits éclats de verre. En effet, le terrain était utilisé par une école de commandos et ce sont toujours les vestiges de la seconde guerre mondiale. Mais pas d’inquiétude, ces derniers sont polis, vous pourrez tout de même vous baigner !

Aujourd’hui, le lac est un paradis pour les amateurs de sports nautiques. Vous pourrez y faire du kayak, du canoë ou du paddle.

Si vous n'êtes pas d'humeur sportive, rendez-vous à Pitlochry pour visiter l’une des plus anciennes distilleries d’Écosse, toujours en activité : Blair Atholl.

Vous pourrez aussi randonner jusqu’au belvédère de Queen’s view et profiter d’une vue directe sur le Loch Tummel.

Notre conseil camping : Aberfeldy Caravan Park

Jour 5 : A la découverte du Château de Glamis, du Palais de Scone et Perth 

Pour ce cinquième jour d’itinéraire en Écosse en camping-car, commençons par prendre la route jusqu’au château de Glamis, la maison d’enfance de la reine Elisabeth ! Vous découvrirez un superbe palais aux nombreuses tours et tourelles le temps d'une visite guidée ainsi que ses magnifiques jardins

Ensuite, à seulement 45 minutes, se trouve le palais de Scone. C’est dans cette magnifique maison en grès que plusieurs rois écossais ont été couronnés. Il y a également un grand jardin et un surprenant labyrinthe en forme d’étoile, formé par près de 2000 hêtres ! 

S’il vous reste encore un peu de temps et que vous souhaitez une escale citadine, rendez-vous à Perth pour découvrir le château de Balhousie, River Tay, Branklyn Garden, George Street et Kinnoull Hill.

Jour 6 : Découvrir South Queensferry avant d’arriver à Édimbourg

South Queensferry (« The Ferr ») est une charmante ville écossaise, à seulement 16 kilomètres d'Édimbourg. En vous baladant, vous découvrirez le pont du Forth et son architecture atypique. Vous aurez aussi l’opportunité de faire une excursion en bateau ou une promenade côtière sur le John Muir Way. 

Le prochain arrêt de ce circuit en camping-car en Écosse est Édimbourg. Promenez-vous dans le centre-ville, en passant par le Royal Mile et le Grassmarket. Les férus d'art pourront s’arrêter à la Scottish National Gallery tandis que les passionnés d’histoires ne manqueront pas la cathédrale Saint-Gilles et le musée de l’enfance. 

Notre recommandation camping : Linwater Caravan Park

Jour 7 : Entre Edimbourg et Glasgow

Alors que notre itinéraire à travers l’Ecosse en camping-car touche à sa fin, vous pourrez profiter de ce dernier jour pour visiter tout ce que vous n'avez pas déjà rayé de votre liste à Édimbourg et Glasgow. 

Et si vous souhaitez passer plus de temps dans le coin ou simplement modifier quelques étapes, n’hésitez pas à jeter un coup d'œil à notre itinéraire de 14 jours, qui comprend en plus, le nord de l’Ecosse et la route de la côte nord 500.

Nos camping-cars en Écosse

Fourgon aménagé.

4 voyageurs

East Kilbride

3 voyageurs

Dunfermline

2 voyageurs

Itinéraire de 14 jours en camping-car à travers l'Écosse

Si un itinéraire d’une semaine permet de découvrir l’Ecosse, il restera encore beaucoup de mystères. C’est pourquoi on vous propose également un itinéraire en 14 jours, afin de vous permettre de vous imprégner au mieux de la culture locale et de ne rien louper. 

Ce circuit commencera à Glasgow, avant de vous conduire à l'île de Skye, la mer de Wick et redescendre à Inverness, au parc national de Cairngorms et à Édimbourg.

Jour 1 : À Glasgow en camping-car

À faire : Cathédrale de Glasgow, Kelvingrove Art Gallery and Museum, George Square, University of Glasgow, Kibble Palace, Glasgow Botanic Gardens, Glasgow Green, Nécropole

Conseil culinaire : Allez prendre une bière ou un whisky dans l'un des plus anciens bars de la ville, The Old College Bar sur High Street

Jour 2 :  Le Loch Lomond 

Profitez du Loch Lomond, le plus grand du pays, pour passer une journée détente et peut-être vous lancer dans des activités nautiques.

Jour 3 : Journée à Fort William 

Points forts de la journée : randonnée dans le parc national du Loch Lomond et des Trossachs, ascension du Ben Nevis et visite du centre-ville de Fort William avec l'église Saint Andrew, l'église Glenfinnan, l'escalier Neptune et les chutes Steall

Jour 4 : L'île de Skye

Profitez du magnifique paysage de Skye en randonnant. Vous découvrez de superbes plages, cascades et vallées.

Conseils : Portree, Trotternish, The Storr, Kilt Rock, Fairy Pools, Sligacha

Jour 5 : A la découverte de la Réserve naturelle de Beinn Eighe

Randonnez dans la réserve naturelle de Beinn Eighe en passant par les flancs de montagnes et d'anciennes pinèdes pour découvrir Inchnadamph, la plus grande galerie de grottes d'Écosse

Jour 6 : Le port de Scrabster Harbour et Wick

Profitez du calme du port de Scrabster, un port important de l'industrie de la pêche écossaise, vous pourrez ensuite dîner à Wick, un petit village historique avec vue sur la côte

Conseil camping : Camping Wick

Jour 7 : Autour du Château de Dunrobin 

Visitez le château de Dornoch , le plus grand des Highlands du Nord ! Vous découvrirez d’impressionnants jardins inspirés du château de Versailles. Aussi arrêtez-vous au château d'Inverness et à la cathédrale Saint-André, situés juste à côté de la rivière Ness. 

Conseil camping : Inverness Caravan Site

Jour 8 : Une journée à Inverness

Après vous être baladé dans la ville, vous pourrez profiter de cette journée pour prendre un peu de repos au bord de la rivière Ness. Enfin, vous aurez le choix du dîner, ce n’est pas les restaurants qui manquent à Inverness. 

Jour 9 : Le Château d'Urquhart  et le Canal Calédonien

Depuis le château d'Urquhart, vous profiterez d'une vue imprenable sur le Loch Ness, une occasion unique de découvrir le célèbre monstre écossais… 

Et pourquoi ne pas naviguer sur le canal Calédonien ensuite ? 

Jour 10 : Du Parc National des Cairngorms à Pitlochry

Au parc national de Cairngorms, vous pourrez faire du saut à l'élastique, du kayak ou canoë, de la randonnée et même du ski ! Vous découvrirez aussi le chemin de fer Strathspey et le parc animalier des Highlands.

Si vous avez un petit creux, arrêtez-vous à la distillerie Blair Athol à Pitlochry.

Conseil camping : Faskally Caravan Park

Jour 11 : Le Château de Glamis et le Palais de Scone

Découvrez le château de Glamis et ses secrets. Certains disent qu’il abrite des passages secrets ou encore qu’il s’y passait des initiations mystérieuses...

Puis ne manquez pas le Palais de Scone, le célèbre lieu de couronnement écossais !

Jour 12 : A South Queensferry et Édimbourg 

Promenez-vous dans la ville de South Queensferry et profitez de son calme idyllique. Dirigez-vous ensuite vers la capitale, Edimbourg. 

Incontournables à Edimbourg : Scottish National Gallery, St Giles Cathedral, Museum of Childhood, Royal Mile, Grassmarket et Pentland Hills Regional Park

Jour 13 : À Édimbourg

Parce qu'un après-midi ne suffit pas pour découvrir Édimbourg, profitez-en pour explorer tous les endroits que vous n’avez pas vu la veille ! Saviez-vous que la ville abrite 112 parcs ?

Si vous êtes amateurs d’art, le Edinburgh Fringe Festival - le plus grand festival d'art au monde avec plus de 50 000 représentations - est fait pour vous. 

Astuce camping :   Blair Drummond Caravan Park  

Jour 14 : Un dernier jour à Stirling 

Pour ce dernier jour de road trip en camping-car en Écosse, arrêtez-vous à Stirling. Vous y verrez son fameux château, le monument Wallace, le parc de Blair Drummond Safari et Bannockburn, le cadre de plusieurs des batailles les plus marquantes d’Ecosse !

Ce qu'il faut savoir sur le camping sauvage en Écosse

Alors que de nombreux voyageurs sont adeptes du camping sauvage, il se trouve être illégal au Royaume-Uni, du moins sans autorisation explicite du propriétaire du terrain. Et bien que le Scottish Outdoor Access Code autorise le camping sauvage sous certaines conditions, cela ne s’applique pas aux camping-cars. 

Il existe cependant quelques endroits dans lesquels le camping sauvage en camping-car est accepté, alors renseignez-vous bien avant de vous arrêter pour la nuit. 

Vous pourrez trouver des infos via les applications Park4night, Brit Stops ou des groupes Facebook spécifiques. Les blogueurs de voyage sauront également vous communiquer des informations précieuses.

Vous avez également la possibilité, dans certains parc nationaux, de pratiquer du camping sauvage “informel”, pour une modique somme. 

Pas d'inquiétude, en quelques clics, vous pourrez trouver des endroits sympas où passer la nuit. Et puis séjourner en camping peut aussi être amusant !

Si vous aussi avez envie de sillonner les routes de l’Ecosse mais ne possédez pas de véhicule, Yescapa propose de nombreux camping-cars, fourgons et vans aménagés à louer en Ecosse . Et si vous êtes propriétaire, pourquoi ne pas rejoindre la communauté Yescapa et louer votre véhicule à d’autres amoureux du voyage ?  

Pour aller plus loin

Itinéraire autour des Grands Lacs

Itinéraire en partenariat avec l'Office de Tourisme de Bisca Grands Lacs

Balade en camping-car dans le sud de la France

Nino Ferrer chantait "on dirait le suuuuud...", alors nous tenions à vous le faire visiter. En route pour découvrir la beauté du sud-est en camping-car, ses eaux translucides, ses fameux champs de lavande peints par le célèbre Van Gogh, ses petits villages de pierres chaudes et le tout bercé par le chant des grillons : comme un air de vacances n'est-ce pas ? 

Où partir en camping-car en février ?

Après un mois de janvier morose, l’envie d’aller prendre l’air ailleurs est plus présente que jamais. Et, nous avons la solution pour vous ! Profitez du mois de février pour partir faire une balade en camping-car : en route pour le Lot, l'Aquitaine ou encore l'Andalousie.

Bonjour et bienvenue sur notre blog…

…Les Voyages de Myriam et Luc

Nous souhaitons partager avec vous nos voyages, à travers nos récits, photos et vidéos.

Nous voyageons très souvent en camping-car ,  moyen idéal, selon nous, pour nous déplacer en toute liberté et autonomie.

Quelques articles et photos du blog sur nos plus beaux endroits visités dans le monde.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, nous prendrons beaucoup de plaisir à vous répondre.

Une réponse à Accueil

Magnifique votre blog ! Rémy & Nadia

L’Escale Occitane, Alzonne

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En route vers l’Espagne en camping-car !

novembre 17, 2022

4 commentaires.

Évocatrice de fête, de soleil et de farniente, la péninsule ibérique est la destination préférée des Français à découvrir de jour comme de nuit. À la carte, des traditions et une culture omniprésentes, un héritage historique et un patrimonial riche, une gastronomie généreuse, des paysages et des villes inoubliables… l’Espagne vous garantit des vacances bien remplies au goût marqué de « reviens-y ». Pour choisir votre prochain itinéraire, suivez-nous sur les routes de l’Espagne en camping-car !

Wikicampers existe aussi là-bas, vous pouvez donc louer un véhicule de loisirs directement en Espagne … 😉

En voyage au Nord de l’Espagne 

Cette portion est un terrain de jeu idéal pour un road trip ! Nous avons d’ailleurs prévu un zoom sur la côte nord de l’Espagne en camping-car !

Le Pays basque 

Débutons notre découverte de l’Espagne en camping-car au Nord du pays. Le Pays basque est divisé en deux, de part et d’autre de la frontière franco-espagnole : Iparralde (Pays basque Nord, en France) et Hegoalde (Pays basque Sud côté espagnol) sont donc séparés par les Pyrénées et la rivière Bidassoa qui sépare Hendaye (en France) et Fontarrabie (en Espagne). Voilà pour le point géoculturel. 😉

Le Pays basque Sud est réputé pour ses panoramas à couper le souffle et sa gastronomie d’exception. 

Destinations à ne pas rater au Pays basque Sud :

• Donostia (en basque), San Sabastian (en espagnol) ou Saint-Sébastien , sa fabuleuse plage de la Concha et son aquarium, sa parte vieja , ses rues pavées et son ambiance de nuit, ses restaurants 3 étoiles réputés dans le monde entier… Ne repartez pas sans avoir goûté aux excellents pintxos et sans être monté à bord du funiculaire pour rejoindre le parc d’attractions quasi centenaire au sommet du monte Igueldo ! Donosti est également un petit paradis pour les surfeur en van s’y retrouvent du côté de la plage de la Zuriola, avant d’aller boire quelques bières dans les nombreux bars du quartier Gros.
• à proximité, Bilbao , son Musée Guggenheim et son bouquet monumental de tulipes en façade postérieure, œuvre de Jeff Koons qui ravira les plus petits. Du même artiste vous attend également le célébrissime Puppy , un West Highland terrier fleuri de 12 mètres de haut. Enfin, vous ferez forcément une photo sous Maman, l’araignée géante de Louise Bourgeois. Empruntez également le funiculaire Artxanda depuis le centre ville pour rejoindre le sommet du mont du même nom et sa zone de loisirs.
• le littoral basque et ses panoramas grandioses vous attendent à Getaria , Zumaia ou encore sur l’île de San Juan de Gaztelugatxe qui a servi de décor au tournage de la dernière saison du Seigneur des Anneaux). Les plus courageux pourront également tenter le sentier du  littoral , sentier de grande randonnée (GR) de 18 kilomètres qui relie Pasajes à Saint Sébastien.

Pour un road trip plus ciblé, parcourez notre article intitulé  « Excursion au Pays basque espagnol en camping-car ».

Impossible de visiter la Navarre sans faire un détour par sa capitale Pampelune . La route d’accès à elle seule vaut le détour ! Célèbre dans le monde entier pour ses fêtes de la San Fermín début juillet, Pampelune regorge de rues pittoresques et de maisons typiques . Un ascenseur relie la partie basse à la partie haute ou ancienne de la ville. À 10 minutes de marche de la place du Château (plaza del castillo) vous attend le parc de la Taconera , 90 000 m 2 de verdure où cohabitent des cerfs, des paons, des chèvres…

Nous vous recommandons également le désert des Bardenas Reales , plus communément appelé « les Bardenas » : dépaysement garanti ! 

Enfin, les passionnés de la période médiévale seront servis. En effet, la Navarre est le siège de nombreux châteaux d’époque , comme celui d’ Olite ou de Javier , tous deux admirablement restaurés.

L’Aragon

Région particulièrement préservée , l’Aragon ravira les amoureux de nature et de randonnée. Sur l’itinéraire, des villages charmants de style mudéjar et des paysages de canyons et de sierras aux accents sauvages et authentiques.

Destinations à ne pas rater en Aragon :

Ordesa et le mont Perdu : un petit bijou de nature qui s’étend sur les vallées d’Ordesa, d’Añisclo, de Pineta et d’Escuaín, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. De très belles randonnées vous attendent dans la vallée ou canyon d’Ordesa, comme celle de Burajuelo , accessible aux familles. Saragosse : des joyaux d’architecture mudéjar vous attendent dans la capitale de l’Aragon, comme la basilique de Nuestra Señora del Pilar et sa place monumentale ou la cathédrale Saint-Sauveur. Albarracín et ses remparts , un site impressionnant. le charmant village médiéval de Teruel , sa plaza del Torico aux 1230 rampes de Led dans le sol et son superbe aqueduc piétonnier à deux étages. Ne manquez pas non plus sa cathédrale et la tour de San Salvador , magnifique témoignage de l’architecture mudéjar. Sachez également que la cité est mondialement connue pour son jambon , première AOC jambon d’Espagne. L’occasion de ramener un souvenir gourmand !

Enfin, nos chères têtes blondes apprécieront un détour par Dinópolis , un parc consacré aux dinosaures intégrant musées et attractions, et disposant de quatre autres antennes dans la province. Plus d’infos sur spain.info

La région est mondialement réputée pour son vignoble , le premier d’Espagne à avoir obtenu une appellation d’origine qualifiée. Encore une occasion de se faire plaisir, avec modération bien sûr !

En Rioja, nous vous recommandons de visiter Logroño , capitale de la région. Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, c’est une cité dynamique qui ne manque pas de charme. Arpentez les rues de la vieille ville, aux nombreux monuments historiques, et visitez la cocathédrale de Santa María de la Redonda . Cette dernière abrite l’unique peinture attribuée à Michel-Ange présente en Espagne, un calvaire à l’huile représentant la Crucifixion. Enfin, pour votre pause repas, ne passez pas à côté de la rue Laurel , véritable institution qui regorge de bar à tapas.

Nous invitons également les amateurs de vieille pierre à visiter les villes de Santo Domingo de la Calzada et de San Millán de la Cogolla . Cette dernière abrite les monastères de Suso et Yuso , tous deux classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et lovés au cœur de la vallée du Cárdenas.

Sachez enfin qu’en raison de son riche patrimoine historique et naturel, la région regorge d’activités à faire en famille . 

Suite du voyage en Espagne verte

Cap à l’Ouest pour poursuivre notre découverte de l’Espagne en camping-car.

La Cantabrie

Avis aux amoureux de la nature : les paysages variés et préservés de la Cantabrie vont vous enchanter ! Le littoral est le paradis des camping-cars, des vans et fourgons aménagés et il est facile de trouver un emplacement sauvage avec vue, même en pleine saison… à condition de chercher un peu !

À faire en Cantabrie :

• Santander : vous allez adorer flâner le long de la plage d’ El Sardinero ainsi que sur la presqu’île de la Magdalena , à l’entrée de la baie de la ville portuaire, capitale de la région. Le domaine de la Magdalena est une destination privilégiée des familles. Au programme, baignade, bar et aire de jeux, petit zoo marin, Musée de l’Homme et de la Mer… sans oublier le splendide Palais Royal , résidence d’été des rois d’Espagne du début du XX ème siècle sur les hauteurs du parc. Notez que l’entrée au parc est gratuite et que vous pouvez le visiter en petit train touristique (3,50€/adulte et 2,50€/enfant).
• les grottes ; la Cantabrie en compte pas moins de 6500, ce qui en fait la région dotée de la plus grande concentration de grottes à art rupestre au monde. Plus d’infos sur le site officiel Cuevas Culturales de Cantabria.
• Cabárceno : ce zoo/safari équipé d’un téléphérique s’étend sur 750 hectares d’une ancienne exploitation minière, au cœur du Parc Naturel de Peña Cabarga . Près de 120 espèces animales des cinq continents y vivent en semi-liberté. Plus d’infos sur le site Internet du Parc de Carbáceno (réservez vos places en avance, vous gagnerez du temps s’il y a du monde à l’entrée ! 😉

Note pour les gourmands : la région est réputée pour ses fromages ou quesos de nata , au lait entier de vache et à pâte pressée non cuite.

La Principauté des Asturies

En Asturies comme en Cantabrie, l’heure est à l’immersion en pleine nature et à la baignade sur des plages paradisiaques.

À ne pas rater dans les Asturies :

• Gijón : ancien village de pêcheurs, Gijón est une ville charmante, idéale pour des vacances familiales en Espagne en camping-car.
• Oviedo : située entre la cordillère cantabrique et le Golfe de Gascogne, la préfecture des Asturies est une cité fascinante à l’impressionnante richesse architecturale. Vous ne saurez plus où donner de la tête tant la vieille ville regorge de monuments religieux exceptionnels et de maisons sublimes. En plein centre-ville vous attend également le Parc San Francisco , une véritable bouffée d’oxygène sur 90 000m 2 , entrecoupée de monuments divers et variés.
• le Parc National des Picos de Europa : classés parc national et réserve de biosphère, les Pics d’Europe accueillent, entre autres, les magnifiques lacs de Covadonga et constituent un terrain de jeu idéal pour pratiquer la randonnée.
• les plages : on en compte plus de 200, réparties sur un littoral préservé et sauvage de 345 kilomètres. 

À la pointe Nord-Ouest de l’Espagne, le voyage sur les routes de Galice rappelle les terres bretonnes par ses paysages enchanteurs et ses origines celtes. 

À faire en Galice :

• La Corogne , dont l’histoire est étroitement liée à son important port de commerce et de pêche. Ne manquez pas la Tour d’Hercule , plus ancien phare romain encore en activité. Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, c’est l’un des symboles de la ville. Enfin, l’ascenseur panoramique du Monte San Pedro , attraction atypique, vous offrira une vue à 360° sur la ville et le golfe Ártabro.
• Pontevedra , en plein centre des Rías Baixas ou Rías Bajas, de longs bras de mer qui s’avancent sur la terre pour révéler un paysage hors du commun. La cité médiévale donne la priorité aux piétons (la circulation automobile est formellement interdite en centre-ville) et est célèbre pour son hospitalité .
• Vigo et ses îles : la plus grande ville de la région, également au cœur des Rías Baixas, est reliée à l’ île de San Simón et aux îles Cíes par l’impressionnant Pont de Ronde , aux faux airs de Golden Gate .
• Saint-Jacques de Compostelle : la préfecture de Galice constitue le point d’arrivée du chemin de pèlerinage de Compostelle. Son immense cathédrale romane accueillerait le tombeau de l’apôtre Saint-Jacques.

Avis aux gastronomes : la Galice est le berceau de bon nombre des meilleures spécialités culinaires ibériques ! Entre le fromage de Tetilla, le churrasco ou encore la tarte de Santiago, il y a largement de quoi ravir les papilles des plus fins gourmets !

Road trip dans l’Espagne centrale

Poursuivons notre découverte de l’Espagne en camping-car en prenant la direction de l’intérieur du pays.

Castilla-y-León

Préparez-vous à en prendre plein les yeux dans cette région au patrimoine architectural et historique hors du commun.

À ne pas rater en Castilla-y-León :

• Valladolid , pour son riche patrimoine architectural de style Renaissance et sa Vallée des Six Sens , un parc thématique et éducatif qui ravira les plus petits.
• Salamanque, son université du XII ème siècle et ses églises Renaissance sur les façades desquelles se cachent des figures sculptées… Sa gigantesque Plaza Mayor de style baroque vaut également le détour.
• Ségovie . Célèbre pour son aqueduc romain aux plus de 160 arches, la ville compte une multitude d’autres trésors architecturaux. Sa cathédrale gothique est impressionnante, tout comme son Palais Royal du XVIII ème siècle ou encore sa porte de San Andrés dans la muraille qui encercle la cité. Son château médiéval romantique, l’Alcazar , surplombe la ville depuis son éperon rocheux et offre un vrai paysage de conte de fées.
• Ávila et ses remparts du XI ème siècle aux 82 tours semi-circulaires.
• Burgos . La capitale régionale, à l’ architecture médiévale intacte , abrite en son sein une  cathédrale gothique française , Sainte-Marie de Burgos. Ne manquez pas non plus le site archéologique d’ Atapuerca , classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. En effet, vous pourrez y voir des témoignages des premiers Hommes qui peuplèrent l’Europe !

Bonus : vos enfants vont adorer partir en quête des empreintes fossilisées de dinosaures (ou « ichnites ») sur les Tierras Altas ou Route des dinosaures à Soria .

La Communauté de Madrid

La ville de Madrid est un voyage à elle toute seule ! Attention cependant à la chaleur, très suffocante en période estivale. Suivez le guide pour une découverte de Madrid et sa région en camping-car .

À ne pas manquer à Madrid :

• les différentes places dont regorge la ville. Amusez-vous à toutes les trouver à pied ! La plaza de España, la plaza Mayor, la puerta del Sol et sa sculpture de l’Ours et l’Arbousier (les symboles de la ville ; photo obligatoire), la place de Santa Ana, la place Cibeles et la puerta de Alcalá…
• le Palais Royal (ancienne résidence des rois d’Espagne), et la Place de l’Orient . Allez-y en journée, et en soirée pour profiter des illuminations, au son du clocher de la cathédrale de l’Almudena située juste en face.
• le musée du Prado , qui accueille des chefs-d’œuvre de Goya, de Velázquez, du Greco… Nous vous conseillons de réserver vos billets à l’avance sur le site Internet du musée.
• le parc du Retiro et ses 125 hectares de chemins arborées, de palais (dont le magnifique Palacio de Cristal), de lacs, de statues, de jardins… Vous y croiserez également des paons.
• le marché couvert de San Miguel .
• les stades de football Santiago-Bernabéu (celui du Real Madrid) et le tout nouveau tout beau et surtout impressionnant Wanda Metropolitano (celui de l’Atlético Madrid, accessible en métro via la ligne 7).

Bonus : le zoo et aquarium de Madrid , accessible en métro (arrêt « Casa de Campo »), vaut le détour. Il accueille plus de 6000 animaux de plus de 500 espèces différentes, dont les très rares pandas géants. Plus d’infos sur sur le site Internet du zoo.

À 44 kilomètres au sud de Madrid, sur la rive gauche du Tage, vous attend la magnifique cité d’Aranjuez, classée paysage culturel de l’humanité par l’UNESCO . Au programme, de somptueux jardins comme celui de l’Île et du Prince, et de splendides anciennes résidences royales , comme la Casa del Labrador et le Palais Royal. De nombreux artistes ont, de tout temps, apprécié la quiétude de la ville. Elle porte d’ailleurs le nom d’un concerto de Joaquín Rodrigo.

Castilla-la-Mancha

Bienvenue au pays de Don Quijote !

À faire en Castilla-la-Mancha :

• Tolède . Chef-lieu de la région, la ville est l’héritage d’une forteresse naturelle sublime, desservie par le Tage. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour trésors architecturaux, elle constitue un très beau symbole d’ unité religieuse avec ses magnifiques lieux de culte juifs, musulmans et catholiques, témoignages d’une cohabitation pacifique de plusieurs siècles. Cette particularité lui vaut d’ailleurs le surnom de «  ville aux 3 cultures « . Ne ratez pas sa cathédrale gothique, l’Alcázar, la synagogue El Tránsito et son musée Séfarade, le monastère San Juan de los Reyes… L’église Santo Tomé mérite elle aussi une visite, ne serait-ce que pour ce qui s’y cache… Le monument garde en effet un pur chef-d’œuvre : l’enterrement du Comte d’Orgaz , une huile sur toile du Greco !

Avis aux gourmands : au cours de votre voyage, impossible de repartir de Tolède sans une boîte de mazap á n . Cette confiserie à base de poudre d’amande, de sucre et de blanc d’œuf est confectionnée par les sœurs du couvent de San Clemente depuis 1212.

• la route des Moulins à vent . Impossible de se rendre en Castilla-la-Mancha sans emprunter la route des moulins sur les traces de Don Quijote ! Vous trouverez l’une des plus importantes concentrations de moulins à Consuegra , près de Tolède.
• Cuenca . Cette ville historique fortifiée est classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO . Ne ratez pas sa cathédrale gothique , la première du pays, et ses maisons suspendues . Pour mieux les admirer, promenez-vous le long de la rivière Huécar qui traverse la cité.
• la Ciudad Encantada ou ville enchantée, située à proximité de Cuenca, à 1400 mètres d’altitude. Le lieu abrite des formations rocheuses de type karstique aux apparences incroyables. La plus emblématique de ces roches, le Tormo Alto, fait penser à une tornade.
• le Parc National des Tablas de Daimiel.

L’Estrémadure

À ne pas rater en estrémadure :.

• Plasencia , pour son centre historique fortifié et sa magnifique cathédrale.
• Cáceres et son centre historique classé, aux accents gothiques et Renaissance.
• le monastère royal de Santa María de Guadalupe , inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
• Badajoz , pour sa porte et son pont de Palmas . Les 2 tours qui jalonnent les 600 m de ce pont granitique aux 32 arcs vous donneront l’impression de vous trouver dans un jeu d’échecs. La ville est dominée par l’ Alcazaba et la Tour de l’Espantaperros , murailles d’origine arabe dont les enceintes fortifiées accueillent aujourd’hui des musées remarquables . Ne manquez pas non plus la cathédrale ainsi que les nombreuses églises de cette charmante cité universitaire frontalière du Portugal.
• les ruines romaines de Mérida , inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Ces dernières accueillent chaque été un festival de théâtre classique, dont l’édition 2019 se termine le 25 août.
• le parc naturel de Cornalvo et son barrage romain , également inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Enfin, sachez qu’en raison du grand nombre de pâtures peuplées de chênes verts, c’est en Estrémadure que l’on trouve les meilleurs jambons de pays. Ce jambon pata negra bénéficie d’une a ppellation d’origine Dehesa de Extremadura .

La Côte Est espagnole

Poursuivons notre voyage en camping-car à l’Est de l’Espagne.

La Catalogne

À faire en catalogne :.

• Barcelone est LE passage obligé si vous passez vos vacances en Catalogne en camping-car . Sur place, vous serez transporté dans l’univers de l’architecte catalan Antoni Gaudí avec l’emblématique et jamais terminée Sagrada Familia ou le Parc Güell . Ce dernier, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, offre une vue imprenable sur la ville. La visite du Camp Nou , le stade mythique du Barça, vaut également le détour pour les amoureux du ballon rond. Il existe plusieurs formules, que vous pouvez consulter et réserver directement sur le site du FC Barcelone. Une nuit barcelonaise ravira les plus fêtards et il y en a pour tous les goûts ! Enfin, au sud-ouest de la ville (commune de Vila-Seca), consacrez une journée ou deux au Parc de Port Aventura . Le parc constitue également une excellente idée pour les vacances de la Toussaint à l’occasion d’Halloween, avec ses Horror Nights.
• le massif montagneux de Montserrat , qui accueille en son sommet l’abbaye bénédictine Santa Maria. Avec ses 5000 voies, les amateurs d’ escalade seront servis.
• Tarragone , pour son amphithéâtre romain du II ème siècle qui fait face à la mer Méditerranée dans un spectacle époustouflant. Ses plages de sables fins, ses remparts et sa vieille ville médiévale en font une destination idéale et pleine de charme.

Consultez aussi notre article sur la Costa Brava en camping-car ! 😉

La Communauté de Valence

Bienvenue au pays de la paella ! La région est en effet le berceau du plat le plus emblématique d’Espagne. Le mot « paella » désigne la poêle munie de deux poignées utilisée pour la cuire. Mais attention, ici, on ne parle pas seulement de « paella », mais de «  riz  » ou arroz : arroz a banda, arroz negro… Le riz (rond) dispose même de sa propre AOC « Arroz de Valencia » . Enfin, sachez que la vraie paella valenciana se cuisine avec du poulet et du lapin, et non du poisson et des fruits de mer.

À ne pas rater en Communauté valencienne

La province de castellón.

Nous vous conseillons de vous arrêter dans la cité balnéaire de Peñiscola pour admirer son château construit sur une ancienne forteresse musulmane. Ce dernier domine le centre historique de la ville, entouré de murailles sur une presqu’île rocheuse longée par deux plages . Un panorama de toute beauté !

La cité de Morella vaut également le détour. En effet, bordée par une imposante muraille, la ville est dominée par un château qui se dresse au sommet d’un immense rocher, à environ 1000 m d’altitude. Ne ratez pas ses portes, son aqueduc en contrebas et enfin son couvent de San Francisco, porte d’entrée des jardins du château.

La Province de Valence

Cap sur Valence. Capitale régionale, la ville n’en est pas moins des plus agréables à vivre. En effet, elle constitue un véritable paradis pour les amoureux de nature , qui pourront la parcourir de parcs en parcs et de jardins en jardins. Faites une halte à son ultramoderne Cité des Arts et des Sciences et son immense aquarium, l’ Oceanogràfic . Plus grand aquarium d’Europe, il ravira les plus petits avec son immense tunnel sous-marin et ses bélugas. Sur place, vous trouverez également un planétarium ainsi qu’un musée interactif.

Enfin, à moins de 10 km au sud de la ville vous attend le Parc naturel de l’Albufera . Au programme, lac, zone humide, espèces uniques d’oiseaux aquatiques et surtout grande bouffée d’oxygène !

La Province d’Alicante

• Calpe , magnifique petite station balnéaire célèbre pour ses plages et son impressionnant rocher sur l’eau, le Peñón de Ifach . Cette immense masse calcaire qui domine la ville est habitée par de nombreux oiseaux.
• Altea . Envie d’un petit détour en Grèce ? Vous vous y croirez assurément dans cette charmante cité côtière aux maisons blanches décorées de fleurs et aux ruelles pavées. Ne ratez pas la vieille ville et son église à la célèbre coupole recouvertes de tuiles bleues et blanches.
• Alicante , pour son Esplanade d’Espagne et son Château de Santa Barbara qui surplombe la ville. Nous vous conseillons une ascension à pied, l’ agua limón (sorte de granité au citron typique) n’en sera que meilleure à votre arrivée en haut 😉 Accordez-vous également une balade sur le port , bordé par une aire de jeux des plus originales et amusantes. Enfin, le parc El Palmeral vaut également le détour, avec ses cascades et jeux pour enfants. 
• Elche , célèbre pour son jardin/palmeraie Huerto del cura , déclaré Jardin artistique national en 1943 . Vous pourrez aussi y admirer une reproduction de la Dama de Elche , sculpture en pierre calcaire dont le buste original est conservé au Musée archéologique national de Madrid. 

Bonus : si vous avez envie de sensations fortes, direction Terra Mítica , dans la station balnéaire de Benidorm . Ce parc d’attractions a pour thème les anciennes civilisations de la Méditerranée.

Toujours plus au sud, la région de Murcie est relativement méconnue du grand public. 

À faire en région de Murcie :

• la ville de Murcie , pour sa magnifique cathédrale Santa Maria aux éléments extérieurs Renaissance et baroques. L’intérieur est aussi impressionnant que l’extérieur, avec sa chapelle gothique de Los Vélez, sous une voûte en étoile. Ne ratez pas non plus le Sanctuaire Notre-Dame-de-la-Sainte-Fontaine, le Casino Royal et le Palais épiscopal à l’impressionnante façade rouge, sur la Place Cardenal Belluga face à la cathédrale.  Bon plan : le Musée Santa Clara , parfait pour les amateurs d’histoire et à l’entrée gratuite.
• Une balade le long des rives du fleuve Segura .
• Carthagène . Ville portuaire et base navale, Carthagène abrite de nombreuses ruines romaines dont le théâtre de Carthago Nova et la Casa de la Fortuna, témoignage des habitations du siècle 1 er . La forteresse de Navidad et son phare blanc et rouge, accessible en bateau, vaut également le détour. Enfin, ne ratez pas le phare Cabo de Palos , dans sa jolie crique, déclaré bien d’intérêt culturel espagnol.

L’Andalousie

Impossible d’établir une sélection des points d’intérêts d’Andalousie : tout est à voir !

Voici cependant les lieux à ne surtout pas rater en Andalousie :

• la réserve naturelle El Torcal de Antequera
• Málaga (les amateurs de randonnée apprécieront le Caminito del Rey ) et ses villages blancs alentour comme Mijas ou Frigiliana
• Nerja , son Balcón de Europa (promenade en bord de mer) et sa grotte
• le Parc naturel de la Sierra de las Nieves
• l e Parc Naturel de Cabo de Gata-Nijar (premier parc maritime terrestre d’ Andalousie)
• le désert de Tabernas (en province d’Almería)
• Puerto de Santa María
• Cadix , son Château de San Sebastián et ses villages blancs alentour.
• le parc naturel de Doñana
• Tarifa , pour ses plages sauvages, sa myriade d’activités nautiques et sa vue imprenable sur le Maroc.

Enfin, sur les côtes marocaines vous attendent également les villes de Ceuta et Melilla .

Si vous souhaitez vous rendre en Andalousie à l’occasion de vos vacances en Espagne en camping-car, nous vous invitons à lire notre article En route vers l’Andalousie en camping-car . En complément, vous y trouverez notre guide pour un road trip à Alicante en van.

Bonus : lors de votre passage à Séville, faites le plein de sensations fortes et rafraîchissez-vous au parc d’attractions Isla Mágica , centré sur le 16 ème siècle, le Siècle d’or espagnol ;

Les îles d’Espagne en camping-car

L’Espagne compte de nombreux archipels, dont les principaux sont :

• les Canaries (îles de Tenerife, Lanzarote, Grande Canarie, Fuerteventura, La Palma, La Gomera et El Hierro)
• les Baléares (Majorque, Minorque, Ibiza, Formentera forment les quatre îles principales)

Si vous souhaitez passer vos vacances en Espagne en camping-car sur les îles, nous vous conseillons d’opter pour un fourgon aménagé. Ce véhicule tout confort est maintenant parfaitement adapté aux familles restreintes et se faufilera facilement partout .

Informations pratiques pour vos vacances en Espagne en camping-car

Retrouvez toutes les informations relatives à la circulation en Espagne dans notre article sur la réglementation routière en Espagne . Les camping-cars y sont les bienvenus et accueillent de nombreux résidants à mi-temps en quête de soleil !

Le site Internet autocaravanas dispose d’un moteur de recherche qui recense toutes les aires de services existantes sur le territoire espagnol.

Enfin, n’oubliez pas d’embarquer avec vous l’application Park4night pour repérer les meilleures aires et parkings de France et d’Espagne en camping-car pour votre véhicule !

Vous avez maintenant toutes les cartes et conseils en main pour passer d’excellentes vacances familiales en Espagne en camping-car, très facilement accessible depuis les frontières de France. Il ne vous reste plus qu’à trouver le véhicule idéal pour profiter de ces sites inoubliables !

Si cet article vous a plu, nous vous invitons à le commenter et à le partager !

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Anne-Claire

Férue de voyages et de découvertes, je vous fais profiter de mes coups de cœur et des bons plans dénichés au gré de mes pérégrinations. À bientôt sur Wikicampers !

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Commentaire

Bonjour, J’aimerais savoir comment sont les routes en Espagne et si il est facile de visiter les villes et village avec un véhicule de 7m de long et 3m de haut. Nous avons rencontré parfois des difficultés en Italie à cause de la taille imposante du camping car Merci d’avance de vos conseils Gisèle

Bonjour Gisèle,

Les routes d’Espagne sont majoritairement praticables en camping-car. Cependant, vous n’êtes pas à l’abri de tomber sur des routes sinueuses et plus compliquées à emprunter. Suivez votre instinct et ne vous embarquez pas dans des endroits qui ne vous inspirent pas confiance.

Belle journée !

J’aimerais savoir si ça craint pour les vols , j’ai discuté avec des campings caristes qui sont partis . Ce qui revient ce sont les vols

Bonjour Rachid,

C’est vrai qu’il y a des retours dans ce sens, notamment aux abords des grandes villes… Il vaut mieux privilégier des parkings bien sécurisés pour éviter tout risque de vol !

Bonne journée

Voyager en camping-car en France, 4 témoignages à découvrir

J e vous ai souvent parlé de van aménagé sur le blog, puisque je possède un Transporter T4 depuis 2015, mais cette fois, j’avais envie d’aborder un sujet un peu différent : celui du voyage en camping-car. En effet, de plus en plus de personnes décident de tenter l’expérience, d’autant plus que la crise sanitaire que nous traversons nous pousse à limiter les contacts humains rapprochés. C’est donc pour beaucoup de voyageurs l’occasion de faire un premier road trip en camping-car, afin de tester cette façon minimaliste – mais confortable – de partir en vacances. Aujourd’hui, 4 blogueurs ont accepté de partager leur témoignage, au sujet d’un road trip effectué en France et en camping-car (ou en fourgon aménagé pour le dernier retour d’expérience). Vous trouverez également quelques conseils pratiques en fin d’article…

La côte d’Émeraude en Bretagne

• Les Hautes-Alpes en camping-car
• 3 semaines dans le sud du Massif central
• Road trip en Provence verte
• Conseils pour voyager en camping-car

Mon premier séjour en camping-car s’est déroulé en Bretagne avec ma famille. Habitant sur Saint-Malo pour le travail, quand cette dernière est venue me voir, on a décidé de louer un camping-car pour une semaine afin d’explorer les Côtes-d’Armor.

J’avais l’habitude de conduire un van mais c’était ma première expérience en camping-car. L’un ou l’autre, je suis une convertie ! J’adore voyager et la liberté que procure le camping-car est tout simplement la perfection. Bien qu’il y ait des restrictions en France (camping sauvage interdit) et que l’on doive se mettre dans les espaces prévus, cela reste le meilleur moyen de visiter la Bretagne.

Cette sensation de liberté, de pouvoir s’arrêter quand on en a envie, de profiter des paysages bretons, de faire une photo, de pouvoir réellement profiter à son rythme est vraiment une expérience unique. Je la recommande à tous ceux qui aiment la liberté, qui ne planifient pas et qui veulent voyager à leur manière. Et puis, que dire, les côtes bretonnes sont justes idéales pour ce type de séjour.

Je conseille toutefois de faire attention au type de camping-car que vous souhaitez louer, car plus vous prenez grand, moins il sera facile de circuler. Selon les dimensions, certaines villes vous seront interdites et puis il faut prendre en compte la conduite. On ne conduit pas un camping-car comme on conduit sa C3 !

Jennifer, du blog Jen On The Road

5 jours de road trip dans les Hautes-Alpes en camping-car

Lors d’un test du nouveau camping-car de mes beaux-parents, nous avons parcouru les routes de notre département des Hautes-Alpes. Ce n’était pas la première fois que nous partions en camping-car ; mes parents et ceux de mon chéri nous ont bercés sur les routes d’Europe dans leur van, il y a déjà quelques années. Par contre, c’était notre première fois avec nos deux enfants.

Voilà notre itinéraire : en partant de Grenoble, nous avons tout d’abord fait escale au col du Lautaret pour profiter d’un superbe lever de soleil. C’est un lieu un peu saturé de camping-cars, mais en montant vers le col du Galibier, vous pouvez être seul ! La journée permet de profiter de la vallée de Serre Chevalier. Le lendemain, direction la vallée de la Clarée pour une randonnée et retour le soir vers Mont-Dauphin, une place forte Vauban classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les deux jours suivants, la baignade était de mise autour du lac de Serre-Ponçon. L’étape se fit en camping, car les bivouacs sauvages sont réglementés et les parkings, tous bloqués en hauteur. Le dernier jour, nous traversions le Champsaur pour retourner sur Grenoble, afin de rendre le camping-car.

Rien de compliqué pour nous, ni pour le maniement du camping-car, ni dans la recherche d’un lieu où dormir, car nous connaissions bien la région. Le stress de ce road-trip dans les Hautes-Alpes en camping-car a été la gestion de notre deuxième enfant, de 18 mois à l’époque, car il bougeait énormément dans le camping-car, tout excité par l’aventure. Lors des repas, nous avions très peur qu’il ne renverse son assiette sur les coussins du camping-car tout neuf des beaux-parents ! Nous aurions été moins inquiets si le camping-car nous avait appartenu. Lors des voyages suivants, tout s’est mieux passé, chacun ayant appris à se mouvoir dans un espace fermé et petit. Et d’ailleurs, maintenant nous partons à 4, en 4×4 et tente de toit !

Sandrine, des blogs Voyages et Enfants et Expériences Hautes-Alpes

” Lorsqu'elle s'enfuit, la route est la seule amante qui vaille la peine d'être suivie. Sylvain Tesson

3 semaines dans le sud du Massif Central en camping-car

Pour les vacances d’été à bord du camping-car, nous recherchons souvent des endroits où la fréquentation touristique reste raisonnable. Direction l’intérieur des terres.

Le Massif Central couvre un espace très vaste sur plusieurs régions de France. Pour cet itinéraire, nous choisissons de nous concentrer sur la partie sud jusqu’aux confins du massif. Finalement, on finit par arriver très près de Montpellier et de la mer Méditerranée. Au départ de la Gironde, le circuit passe par de nombreux départements de l’Occitanie avec :

• La vallée du Sidobre et ses impressionnants rochers de granit dans le Tarn
• Dans l’Hérault : les gorges d’Héric, le cirque de Mourèze, les Gorges de l’Hérault et Saint-Guilhem-le-Désert, plus beau village de France, ainsi que le cirque de Navacelles
• Dans l’Aveyron : visite de villages médiévaux comme la Couvertoirade et Sainte-Eulalie-de-Cernon avec sa superbe aire digne d’un camping avec de beaux emplacements ombragés pour moins de 10 € la nuit, pause gastronomique à Roquefort, circuit panoramique dans les gorges du Tarn

Notre boucle passe ensuite par la région Auvergne-Rhône-Alpes avant de revenir en Nouvelle-Aquitaine :

• Randonnée dans le parc naturel régional des Monts du Cantal, notamment avec la splendide ascension du Puy Mary, lieu qui reste pour nous le plus beau souvenir du road trip
• Montée au Puy de Sancy depuis Super-Besse

Un circuit idéal en camping-car pour des vacances vertes. Au programme : randonnée, visite de villages, découverte gastronomique et farniente avec les enfants les pieds dans l’eau des rivières, ou parfois dans les piscines des campings. Ceux qui aiment les descentes en canoë trouveront de multiples occasions de satisfaire leurs envies sur ce parcours.

Entre bivouacs tranquilles, aires spacieuses et campings de bon rapport qualité/prix, les possibilités ne manquent pas dans le sud du Massif Central pour passer un super moment en camping-car !

Carine, du blog Parenthèse nomade

Road trip en Provence verte en fourgon aménagé

Depuis plusieurs mois et suivant peut-être l’effet de mode, nous avions très envie de tester la vie en camion aménagé. En septembre dernier nous avions un week-end de trois jours de libres. Nous en avons donc profité pour tester ce mode de voyage. Nous avons loué un fourgon aménagé sur une plateforme prévue à cet effet et nous voilà partis dans le Var, en Provence verte.

En premier lieu, il a fallu s’habituer aux 6 mètres de longueur de notre monture mais le véhicule se conduisant bien, cela se fait facilement. Nous avons adoré ce sentiment de liberté et les possibilités qui s’offraient à nous. Aller partout où l’on souhaite, avec le maximum de confort. Pouvoir manger ou l’on veut et avoir notre frigo avec nous pour ne pas dépenser bêtement. Et puis comment ne pas apprécier de pouvoir dormir où nous le souhaitons ? Avec parfois des paysages extraordinaires à contempler, seuls, le matin.

Lors de cette première prise en main qu’est ce qui nous a perturbé ? Eh bien pas grand-chose. Nous avions toujours peur de manquer de réserve d’eau et d’électricité mais au final nous en avions toujours suffisamment. Ce mode de voyage est vraiment agréable et nous avons adoré.

Sandrine et Pascal, du blog Dreams World

Faire un road trip en camping-car en France, mes conseils

Bien manœuvrer.

Si vous redoutez de conduire un camping-car, entraînez-vous sur un parking avant de prendre la route. Vous pouvez aussi afficher sur votre tableau de bord la hauteur du véhicule, (c’est très utile pour passer sous les ponts). Enfin, lors d’une manœuvre, utilisez vos rétroviseurs le plus possible, et faites-vous guider si besoin.

Vous pouvez soit bivouaquer (en vérifiant que c’est autorisé), soit vous rendre sur une aire dédiée (gratuite ou payante), soit aller dans un camping. Les deux dernières options vous permettront de vidanger vos eaux usées et de recharger vos batteries.

Autres ressources

L’application gratuite Park4night recense des milliers de parkings testés et approuvés par les camping-caristes, n’hésitez pas à y jeter un œil pour trouver le spot de vos rêves !

Par ailleurs, je vous recommande de faire un tour sur le blog de Péripléties , où vous trouverez une bonne dose d’inspiration pour voyager en camping-car, ainsi que sur celui du Camping car pour les Nuls , qui est une vraie mine d’or pour tous les camping-caristes débutants.

Matériel utile

Afin de ne pas avoir de souci en route, je vous conseille d’apporter avec vous l’équipement suivant :

• Des cales de mise à niveau , à insérer sous les roues
• Une boîte à outils standard
• Du petit matériel électrique (notamment une rallonge adaptée et un adaptateur spécifique pour les bornes électriques)
• Des embouts spéciaux pour se raccorder à un robinet, comme ce modèle
• Une douche solaire (pour l’été, afin de vous faciliter la vie)

Voici un joli ouvrage édité par Le Routard, que j’aime beaucoup, qui regroupe une sélection d’itinéraires de road trips à faire en France, à travers les plus beaux paysages que compte l’hexagone. Ce livre mêle des étapes gastronomiques, culturelles et historiques, comme la route des vins d’Alsace, les monts du Cantal, les plages du débarquement…

Pour chacun des road trips, on retrouve un itinéraire détaillé, ainsi qu’une carte illustrée, des photos et des conseils pratiques. Ce guide sera parfait pour tous les amoureux de la route, et notamment pour tous les camping-caristes en recherche d’inspiration !

J’espère que ces différents témoignages de voyageurs ayant effectué un road trip en France et en camping-car vous auront donné envie de vivre à votre tour ce type d’aventure ! J’en profite pour remercier les différents blogueurs qui ont accepté de partager avec nous leur expérience, à travers ces jolis récits.

Si vous souhaiter aller plus loin, je vous invite à découvrir mon dossier complet sur la vie en van aménagé : ce mode de voyage offre très certainement moins de confort que les camping-cars, mais procure à l’inverse plus de liberté. D’ailleurs, j’ai rédigé un article sur le sujet : comment choisir entre un van aménagé et un camping-car ? Car comme on dit, il convient à chacun de trouver chaussure à son pied !

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Il y a quelques mois j’ai envie réalisé mon rêve de faire un road trip en camping car ! J’avais acheté mon camping car dans un depot vente camping car , les vendeurs y étaient super sympa 🙂

Cela fait rêver, surtout en ce moment

De quoi nous donner des ailes !

merci pour ces différentes expériences les retours sont intéressants et les photos splendides bises de papi

Merci, gros bisous

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Bienvenue sur Histoires de tongs, le blog d'aventure en solo et au féminin ! Je m'appelle Astrid, et après avoir voyagé durant sept ans autour du monde, je viens de rentrer en France. À pied, en stop, ou encore en van aménagé, j’ai sillonné les routes d’ici et d’ailleurs à la recherche de ce que la vie offre de plus précieux : la rencontre avec l’inconnu.

Sur ce blog, j’espère vous transmettre un peu de la magie du voyage, qui fait que les choses les plus simples sont les plus merveilleuses : un bivouac en montagne, un café offert par un étranger, un lever de soleil sur un chemin désert. Vous y trouverez également une bonne dose d’énergie et de bonne humeur !

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Autour du monde

Le Maroc en camping car : un voyage en famille dépaysant

Nos incontestables cycle-randonneurs ont décidé cette fois de laisser le vélo pour… le camping car ! « Facile ! » Direz-vous, sauf que cette fois, on sort des sentiers battus pour aller se perdre au Maroc pour y découvrir une nature dépaysante , de Marrakech à Tanger. Partez vous aussi à la découverte du Maroc en famille !

Nous avons choisi de visiter le Maroc en camping-car, avec nos 3 enfants : Baptiste (7 ans), Apolline (5 ans) et Alix (2 ans). Il s’agissait pour nous d’un challenge : nous n’avions jamais mis les pieds dans un camping-car, et nous ne connaissions pas du tout ce pays.

Cette découverte a duré 26 jours et nous a permis de faire de belles rencontres, de découvrir des paysages magnifiques, de mieux comprendre la culture berbère et de goûter à des plats savoureux.

Nos coups de cœur de ce voyage au Maroc en famille

• Passer quelques jours dans le désert du Sahara, en totale harmonie avec la nature
• Aller à la rencontre des singes magots dans la Vallée des Cèdres à Azrou
•  S’émerveiller de la gentillesse des Marocains à notre égard et se régaler de plats typiques et savoureux
• Déambuler dans les rues de Chefchaouen

Conseils sur la conduite d’un camping car au Maroc

Les km parcourus.

Au total, nous avons parcouru plus de 2200 km à bord du camping-car. Cela peut paraître beaucoup, mais ramené à la durée du séjour, ça fait une moyenne de 90 km par jour. Ce qui nous semble important, c’est de ne pas prévoir trop de km en journée. En effet, même si dans le camping-car, les enfants peuvent s’amuser plus facilement qu’en voiture (la grande table centrale leur permet de jouer, dessiner pendant qu’on roule), il y a forcément un moment où ils en ont assez.

Les routes du Maroc

Il faut également se méfier : l’état des routes n’est pas le même qu’en France, on roule donc moins vite au Maroc et il faut souvent compter 2 heures pour effectuer une centaine de km.

Au Maroc, les sièges auto ne sont pas obligatoires pour les enfants : notre loueur en possédait et on n’a pas hésité une seule seconde à en demander. Mais sachez que même dans un siège auto, les enfants sont interdits à l’avant avant 10 ans (nous avons rencontré une famille qui s’est fait verbaliser, car leur enfant était à l’avant dans son siège auto).

Enfin, sachez que la conduite marocaine peut parfois être déroutante : le code de la route n’est pas toujours respecté, des véhicules de toutes sortes sont présents sur les routes, les piétons ne sont pas prioritaires (même sur les passages piétons) et l’usage du klaxon est très fréquent !

Informations pratiques sur la vie en camping-car avec enfants

Expérience en camping car.

Nous appréhendions un peu cette première expérience en camping-car, et notamment la prise en main du véhicule. Finalement, tout se fait très simplement. Le jour où nous l’avons récupéré, le loueur a passé un peu de temps à nous expliquer le fonctionnement de l’engin, avec notamment la gestion des énergies. Le camping-car est doté de panneaux solaires qui permettent de compléter la batterie lorsqu’on ne roule pas. Nous avions une réserve de 120L d’eau propre, ce qui nous permettait de tenir 2-3 jours (sans forcément prendre une douche quotidienne). Ce sont finalement les eaux noires (cassette des WC) qui nous obligeaient à trouver un camping pour pouvoir les vider.

Stationner avec un camping car

Nous n’avons jamais senti d’insécurité au Maroc, mais tous les guides conseillent de stationner dans des campings ou des parkings surveillés la nuit. Le prix des campings est bien plus bas qu’en France (moins de 10€ par nuit pour nous 5) donc nous n’avons pas hésité longtemps. Pour ce qui est des parkings, le prix n’est jamais affiché et il faut parfois négocier avec les « gardiens » pour pouvoir y stationner la nuit ou la journée.

Nous avons beaucoup utilisé l’application mobile « Park4night » qui recense tous les lieux où se garer pour la nuit ou la journée, avec les commentaires des utilisateurs. Tous les jours, nous la consultions pour savoir où dormir.

Enfin, pensez à avoir toujours de l’argent liquide sur vous : à part dans les grosses enseignes, la carte bleue est rarement acceptée.

Les immanquables de notre voyage en famille

Le désert du sahara :, un guide pour 3 jours.

Nous sommes allés jusqu’aux portes du Sahara en camping-car, à Mhamid . Impossible d’aller plus loin avec notre véhicule : la route s’arrête ici, et elle est remplacée par des pistes de sable. Nous avons donc laissé le camping-car dans une aire de bivouac pour 3 jours. Et c’est Mbark qui est venu nous chercher en 4×4 pour nous emmener au cœur du désert dans son bivouac .

Campement dans le désert

Après une dizaine de minutes de 4×4, nous avons atteint notre campement pour 3 jours : au milieu du désert, des tentes (en dur) en arc de cercle, l’emplacement d’un feu de bois, une “maison” qui fait office de cuisine, salle à manger et salon et une autre pour les sanitaires. Nous y avons passé 2 jours fantastiques, entourés par les dunes de sable . Au programme : balade à dos de dromadaires (notre aîné avait son propre dromadaire et chaque fille était avec un adulte), luge et glissade dans les dunes, admiration du coucher de soleil, feux de camps avec chants traditionnels, dégustation de plats typiques, thé marocain à volonté …  

Excursion au cœur de l’erg

Nous avons fait une excursion d’une journée et une nuit au cœur de l’erg de Chigagag (le plus  grand du Maroc) . Après 2h de piste dans le 4×4, nous sommes arrivés dans un nouveau campement. Et là, on en a pris plein les yeux ! Des dunes à perte de vue (dont la plus haute culmine à 300m de haut) … 

Coup de cœur

Pour cette immersion de 3 jours dans le désert, nous avons fait confiance à MBark et nous ne le regrettons pas : il est d’une patience absolue avec les enfants, il connaît le désert comme sa poche, il est passionné et respectueux des lieux. Certainement notre coup de cœur de ce voyage !

La Vallée des Cèdres, à Azrou

Au cœur des montagnes.

Changement d’ambiance pour cette destination, située plus au nord du Maroc, dans les montagnes. Le climat y est bien différent (nous avons même eu de la neige !) et les paysages également . Nous avons garé le camping-car pour deux nuits au cœur même de la forêt, sur un parking (prévoir en amont le remplissage de l’eau et du frigo : nous sommes dans la nature !).

La forêt de cèdres

Cette vallée est très connue dans la région, car elle est recouverte de cèdres , dont plusieurs sont plus que centenaires . Rien que pour le coup d’œil, ça vaut le déplacement. Mais sa singularité (et c’est ce qui plaît aux enfants), c’est qu’ au sein de cette gigantesque forêt, vivent plusieurs groupes de singes magots, en pleine liberté.  

Les singes magots

Nous avons pu approcher 2 groupes et avons même pu les nourrir (ils sont friands de fruits, de légumes et de pain). Autant, ils peuvent être farouches et sauvages, autant l’attrait de la nourriture les rend un peu plus “dociles”. Il faut toutefois rester prudents, ce sont des animaux sauvages qui peuvent avoir des réactions inattendues (morsures, griffures …). Nos 3 enfants ont adoré ce moment de partage avec ces animaux. 

Nous avons aussi profité du lieu pour aller voir le célèbre Cèdre Gouraud , célèbre arbre de la vallée car réputé pour être le plus gros et grand de la vallée. 

Chefchaouen

Ville coup de cœur

Chefchaouen fut certainement notre ville coup de cœur du Maroc. Cette ville bleue est située au nord du Maroc, dans les montagnes du Rif. À cause de la météo peu clémente (du vent et de la pluie), nous sommes restés 4 jours dans le camping de la ville, située sur ses hauteurs. Un escalier permet d’accéder directement au centre de Chefchaouen depuis le camping. 

Véritable labyrinthe  bleu

Dans la vieille médina, tous les bâtiments sont peints dans des tons de bleus, ce qui la rend reconnaissable. C’est alors un régal de déambuler dans ses petites ruelles, toutes différentes les unes des autres, quitte à s’y perdre ! Il faut savoir sortir des axes principaux (avec leurs magasins de part et d’autre) pour s’enfoncer dans des ruelles biscornues et ne pas hésiter à faire plusieurs km. Ici, évidemment, la poussette est à proscrire et nous étions contents d’avoir le porte-bébé pour soulager les petites jambes de notre dernière. 

Les 2 grands ont aimé ce labyrinthe à taille humaine, et nous les avons laissés nous guider dans ce dédale de rues. Chefchaouen est aussi une ville où les chats sont rois : il y en a à tous les coins de rue et devant chaque porte. Par mesure d’hygiène, nous avions cependant demandé à nos enfants de ne pas les caresser. 

Même si la ville est assez touristique, on recommande clairement d’y passer une journée. Et encore une fois, il ne faut pas hésiter à sortir des rues principales pour mieux apprécier la ville bleue. 

Matériel spécifique utilisé :

Camping car.

On a loué notre camping-car chez Zig-Zag Camper. C’est une société basée à Marrakech et créée par deux Français. Nous les avons trouvés très professionnels, très à l’écoute. Tous les véhicules sont récents et très bien entretenus. Il faut maintenant espérer que d’autres sociétés voient le jour pour faire jouer la concurrence !

Pour notre petite dernière de 2 ans et demi, nous avons choisi d’emporter un porte-bébé d’appoint que nous avons notamment utilisé lors des journées de visite pour qu’elle s’y repose un moment. Il s’agit du modèle Boba Air, en version 2 . Nous en sommes ravis : par sa taille et son poids, il se fait vite oublier sur le dos et rangé au fond d’un sac et notre fille était très à l’aise.

Nos 3 enfants portaient des doudounes Patagonia Down Sweater Hoody car autant la journée , on pouvait se balader en T-shirt, autant les soirées pouvaient être fraîches. Elles sont très agréables à porter (nous avions les mêmes que les enfants !) et on se sentait dans un cocon dès qu’on les avait sur le dos.

Enfin, les 3 enfants étaient chaussés avec des chaussures Keen (modèle Chandler CNX) et encore une fois, nous sommes ravis de notre choix. Ces chaussures leur permettaient de garder les pieds au sec même avec de la pluie.

Conclusion sur ce voyage en camping car au Maroc :

Nous vous recommandons vivement d’aller découvrir le Maroc en famille : nous avons été enchantés par ce pays. Nous qui sommes habituellement des cyclo-randonneurs, nous ne regrettons absolument pas d’avoir traversé le pays en camping-car : nous avons ainsi pu atteindre des lieux qui auraient été inaccessibles pour nous à vélo. Bref, n’hésitez pas, vous serez séduits !

Cet article relate une aventure de 26 jours à travers le Maroc en famille. Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.

HEY, SI ON ÉQUIPAIT VOS PETITS BAROUDEURS ?

Chez les Petits Baroudeurs, nous  dénichons avec soin et amour  les produits utiles à vos aventures en famille.  Nous les testons  avec nos Oursons, les cousins, les amis de nos loupiots – quand nos enfants sont trop grands pour tester eux même. Et  nous ne sélectionnons que les meilleurs produits  pour vous les proposer.

Voici donc la sélection de notre boutique pour une escapade au Maroc en famille :

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La famille Leguevaques

Notre famille de cyclo-randonneurs est composée de Sébastien, Anne-Sophie, Baptiste (2013), Apolline (2015) et Alix (2017). Pour nous, vacances estivales riment avec vacances à vélo. Depuis 4 ans maintenant, nous partons chaque été découvrir un bout de la France sur nos fidèles montures. En juillet 2019, nous nous lançons dans une grande aventure familiale : découvrir l’Europe à vélo pendant un an …

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Bonjour, Je viens de lire votre blog… Je suis d’accord avec vous, Chefchaouen est une superbe petite ville. Le Maroc est magique surtout si vous sortez des grandes destinations. Nous vous souhaitons de beaux et grands voyages. Christine et Dominique

Bonjour, Récit très intéressant. Nous envisageons de partir au Maroc et nous aimerions savoir la période à laquelle vous y êtes allés. Carine et Christophe

Bonjour. Merci pour votre message. Nous avons fait ce voyage en janvier 2020 (un peu plus de 3 semaines). Bons préparatifs. Anne-Sophie

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Chaque semaine des idées et des conseils pour partager des aventures en famille !

Italie du Sud : Basilicate et Pouilles en camping-car.

Publié par les epicurieux le 31 mars 2023 31 mars 2023.

Nous voici arrivés dans le Mezzogiorno, le sud de l’Italie, les terres pauvres et arides 🌞 que Carlo Levi décrivait, après guerre, dans son livre Le Christ s’est arrêté à Eboli . Ce Sud, on va prendre le temps de le découvrir. Partons sur les petites routes de la Basilicate et des Pouilles en camping-car.

😤💩🤬 Galère 🤬💩😤 Comment on en est venu à faire des économies de chauffage… Évidemment la vie en camping-car n’est jamais un long fleuve tranquille. On rencontre donc très vite notre première galère : la panne de chauffage☹️ ! Mais attention, pas la petite panne qui surgit par une nuit froide et pour laquelle il suffit de passer sur la deuxième bouteille de gaz… Non, LA panne 😵. Celle où on a beau faire le chauffage refuse de démarrer… Où plutôt une fois oui, 15 fois non… On ne sait pas pourquoi… Ce qui est sûr c’est qu’on se gèle parce qu’évidemment les nuits sont froides 🥶. On explore toutes les pistes de pannes de Truma, mais pour l’instant sans grand succès 😐. Bref ça commence bien, on fait des économies de chauffage… un peu malgré nous !

Petite incursion en Calabre

Avant d’arriver en Basilicate, on fait quelques jolies haltes dans le nord de la Calabre. D’abord à Praia a mare, un spot que nous avions découvert en 2018 , au bord de la mer Tyrrhénienne, et qui nous plaît beaucoup. Sur les hauteurs, à 15 minutes de route, la neige est au rendez-vous. C’est ce qu’on aime ici : les montagnes parées de blanc qui tombent presque directement dans la mer. Et puis aussi les couchés de soleil de folie.

Et puisqu’on parle de montagne, on décide d’aller y faire un tour. On s’arrête deux nuits sur l’aire très tranquille de Morano Calabro.

😅🤪😱 Anecdote, fun fact 😱🤪😅 : Ce village est un incroyable lassis d’escaliers. Curiosity est garé en bas et il y a un château à voir… tout en haut… On grimpe au hasard des ruelles vides. On croise quelques chats apeurés, quelques rares villageois… Ça sent le feu de bois et l’humidité. Quand on arrive presqu’en haut, depuis un point de vue, on aperçoit Curiosity tout seul sur son parking. Tout seul ? Non ! Une voiture vient de se garer juste à côté alors qu’il y a plein de place… Un mec descend et on le perd de vue à cause des arbres… C’est louche…🤨 Dans le doute, on abandonne l’ascension du village et on redescend vite fait… En fait le gars s’était juste garé pour aller à un enterrement… On n’a jamais l’esprit très tranquille en Italie, c’est le seul pays où on a eu des problèmes de vol, ça laisse des traces 😅. Du coup le lendemain on se retape tout la grimpette pour enfin atteindre le château ruiné et son magnifique panorama !

La saison ne se prête pas aux randonnées dans le parc national de Pollino. Dommage, ça a l’air bien sauvage ! Nous rejoignons donc la côte ionienne pour quelques jolis bivouacs calmes. On arrive petit à petit en Basilicate…

Les Badlands de Basilicate : la Lucanie et ses calanchi

Nos abandonnons vite la plaine fertile où poussent agrumes, fraises, fenouils… Pour partir à l’assaut des villages perchés des calanchi. Nous voilà dans un paysage désertique. Les collines d’argile sont ravinées par la pluie, érodées par le vent, on dirait de gros blocs de crème glacée au praliné en train de fondre. Au loin, on aperçoit les ruines de Craco, ville ravagée par un tremblement de terre il y a quelques dizaines d’années.

Nous la laissons de côté pour rejoindre Pisticci. Le gros bourg tout blanc, perché sur la colline, est visible de loin. Un tunnel permet de le rejoindre assez facilement. Pisticci a aussi connu une histoire tragique. Au XVIIe siècle un pan entier du village a disparu dans un glissement de terrain. 400 morts. Les habitants ont reconstruit… Sur la coulée elle-même😱. Ainsi est né le quartier de Dirupo (le précipice, en italien). Nous sommes dimanche matin, le linge sèche dans toutes les ruelles ensoleillées. Odeur de propre, blancheur immaculée, on se croirait dans une pub pour la lessive qui lave plus blanc que blanc 😂.

« Que veux-tu de plus de la vie ? »

Vous connaissez le slogan qui a fait la réputation de l’amaro Lucano ? On découvre cette boisson célèbre en Italie, directement dans la fabrique au pied de la colline de Pisticci. Le musée est très agréable et on a droit à une visite guidée, en anglais, juste pour nous. Et évidemment, ça se termine par une dégustation 😬. Goût amer, comme son nom l’indique… À la fois vif et sucré, on se laisse tenter !

Un petit tour chez Francis Ford Coppola ?

On reprend la route direction Barnalda. C’est la ville où Francis Ford Coppola a un hôtel. On s’attend à marcher sur les pas du Parrain mais bof… Dimanche, ou hors saison, ou les deux… En tout cas c’est complètement mort. Du coup on redescend passer la nuit en bord de mer.

Un peu d’archéologie ?

Dans l’Antiquité des villes grecques florissantes étaient installées dans le secteur. Pythagore lui-même a enseigné ici. Les sites archéologiques ne sont pas super bien conservés et sont surtout fermés en cette saison. Nous ne voyons le gros temple dorique de Métaponte que de loin… On repart donc dans les montagnes !

Les Gravina : au bord du gouffre !

On va faire un tour pour découvrir de grands canyons qui découpent le paysage en petits morceaux. Ça oblige parfois à de longs détours avec de fortes pentes. À Ginoza on galère pour trouver l’aire de vidange… Entre les petites rues inutilisables à cause des voitures stationnées, heu…, posées n’importe comment et les pentes à 15% on s’amuse un moment !

Les pleins et les vides finalement faits, on se dirige vers la Gravina de Laterza. Au programme, petite rando le long de cet énorme ravin 🚶‍♂️🚶‍♀️! On est sensés voir des aigles, des porc-épics et des blaireaux, mais en fait rien. Juste les pentes abruptes couvertes d’une abondante végétation et un peu d’eau au fond. C’est un peu décevant mais le spot pour la nuit est plutôt agréable.

Les pouilles en camping-car : ça nous botte !

Le talon, côté mer ionienne.

On tente vainement de se garer pour visiter Tarente. Mais le parking nous semble trop mal fréquenté🤨. On se casse donc ! Visite rapide de la ville en camping-car puis retour en bord de mer où les eaux sont incroyablement cristallines. Cette région du Salento sera l’occasion d’une série de jolis bivouacs, au pied des tours de défense contre les corsaires ou en bordure de stations balnéaires totalement désertées en ce mois de février. On profite du calme et de beaux couchers de soleil sur la mer ionienne. La côte alterne agréablement entre mini falaises rocheuses qui tombent doucement dans l’eau et plages de sable protégées par des cordons de dunes.

On s’offre un retour à la civilisation en visitant Gallipoli . Ceci dit la Città (la vieille ville), sur son île, est charmante mais tout est encore bien fermé. Par exemple, on ne peut pas visiter les espèces de grottes (frantoio ipogeo) où tournaient les moulins à huile qui fournissaient l’huile des lampes de toute l’Europe du 16è au 19ès. Dommage, ce devait être impressionnant ! On trouve tout de même un petit café histoire de savourer notre premier Pasticcioto des Pouilles : un biscuit sablé, rempli de crème pâtissière.

🎀 Bon plan 🍽 : sur la Riviera Cristofo Colombus, un tout petit café fréquenté par les locaux. 2 cafés et deux Pasticcioti pour 5 euros. Les gâteaux sortent du four et sont encore tièdes 😋

Bout du monde : « Finibus terrae »

Nous qui aimons les bouts du monde, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur la pointe du talon de l’Italie ! C’est à Santa Maria di Leuca, qu’un grand phare blanc marque le passage de la mer ionienne à l’adriatique. Et si le lieu n’est pas hyper beau, c’est tout de même un symbole incontournable !

Quand on commence à remonter vers le nord, le paysage change imperceptiblement. Les falaises sont plus hautes, plus abruptes, et les constructions de pierres sèches, à la façon des trulli commencent à façonner le paysage.

Otrante et la côte adriatique

Avant d’arriver dans la ville on fait un bref détour pour voir un petit lac au fond d’une carrière de bauxite abandonnée. Pas vraiment incontournable, mais les couleurs sont belles !

Le petit centre historique d’Otrante est très mignon. Ruelles blanches, remparts, énorme Castro aragonais… Ce qui est original c’est la cathédrale avec son plafond à caissons, son sol entièrement couvert de mosaïque et sa crypte aux nombreuses colonnes. Les eaux du port sont incroyablement transparentes sous le soleil hivernal.

On s’offre une petite pause gourmande pour découvrir les fameuses puccia des Pouilles.

🎀 Bon plan 🍽️🧺🧦 : la pucceria Oasi della pagnotta 🥙proche d’un parking avec laverie : très bons pains maison. Nous, on les a remplis avec des légumes et des petits poulpes. Le patron, très sympa nous offre son limoncello maison. Pucce poulpe et 2 légumes + bière à 10€/pers

Le temps est à l’orage. Les stations balnéaires qui doivent grouiller de monde en été sont totalement vides. On se croirait dans The Walking Dead ☠. Alors que le ciel noirci a vue d’œil on s’attend à voir surgir des zombies au coin de la rue…

😅🤪😱 Anecdote, fun fact 😱🤪😅 : on tombe dans le trou des Pouilles.. . Dans cette zone désertée nous trouvons un spot entre la mer et un bâtiment en ruine. L’accès n’est pas très aisé à cause de gros nids de poule dans une entrée étroite. Mais ça passe… Sauf que… Le lendemain les trous sont remplis d’eau. En voulant partir délicatement, on manque d’élan… Et c’est le drame… Une roue avant tourne dans le vide au-dessus de la flaque. Pas un chat et pas un caillou pour combler le trou. On comble avec les ordures de la plage, un morceau de bois, quelques petites pierres mais ça patine… Et là, sorti de nulle part, surgit non pas un troupeau de zombies mais un groupe de fringants cyclistes italiens🚴‍♂️🚴‍♂️🚴‍♂️🚴‍♂️. Ils nous proposent leur aide. Tout le monde pousse et hop Curiosity finit par toucher terre ! Remerciement, photos souvenirs📸🤙… Ciao, Ciao👋,… On est sortis du trou des Pouilles !

Lecce baroque et gourmande

On quitte notre côte déserte pour visiter LA ville du secteur. Après la pluie de la veille et de la nuit, Lecce est rayonnante sous le soleil. La pierre blanche-dorée qui fait sa renommée ressort à merveille. C’est dimanche, l’heure de la messe, impossible donc de visiter l’intérieur des célèbres églises baroques. Mais les extérieurs sont déjà très beaux.

On se rabat sur les spécialités culinaires et on opte pour deux institutions historiques de la ville. D’abord le café pour goûter au fameux café leccese accompagné d’un pasticciotto fondant . On vous laisse découvrir dans la vidéo ce qu’est la café leccese. De ruelles en ruelles, on tombe ensuite sur une pucceria célèbre depuis trois générations. Nous voici donc attablés autour d’un sandwich copieusement garni de charcuterie et de burrata fondante le tout accompagné par la bière maison.

Repus nous partons chercher un spot au nord de Brindisi pour la dernière partie de notre tour des Pouilles en camping-car.

Trullis et villages blancs

Une dernière petite boucle nous amène à l’intérieur des terres. Une Italie toute blanche et verte nous attend. Les oliviers centenaires couvrent le sol à perte de vue. Au milieu de cette plaine surgissent quelques petites villes blanches, perchées sur des collines, resplendissantes sous le soleil…

En camping-car il vaut mieux éviter de s’engager dans les centres labyrinthiques. Mais une fois garés c’est un plaisir de déambuler dans les ruelles d’ Ostuni, Cisternino et Locorotondo . Blancheur immaculée des murs, volets verts, pots de fleurs rouges, c’est très photogénique. Et à cette saison nous sommes seuls !

Petit à petit entre les villages, on voit de plus en plus de trulli. Et on finit par arriver dans le royaume de ces petites cabanes de pierres sèches : Alberobello . Le centre est très touristique mais en mars ça reste raisonnable. On peut se balader tranquillement et profiter d’une terrasse pour boire un Spritz et déguster quelques spécialités.

Maintenant, il ne nous reste plus qu’à rejoindre la côte pour une dernière nuit en Italie avant de traverser de Brindisi à Vlorë en Albanie

Info pratique : 230€ la traversée pour 2 personnes et 1 CC de 7,50m. Brindisi / Vlorë, 7h30.

Les pouilles en Camping-car : le vlog !

Notre itinéraire en Italie :

On vous dit à bientôt pour un nouvel épisode, en Albanie !

J’aime ça :

2 commentaires, grèce du nord en camping-car : aux confins de la macédoine. · 6 mai 2023 à 15 h 32 min.

[…] l’Italie et l‘Albanie, nous continuons à rouler vers l’est. La route nous conduit dans les […]

L'Albanie en camping-car : la vie de château ! - Les Epicurieux · 21 avril 2023 à 17 h 23 min

[…] pays de notre road-trip après l’Italie du sud : l’Albanie en camping-car ! A nous les bons restos 🤭 et la vie de châteaux 😎🏰 […]

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République Tchèque en camping-car

Road-trip de 10 jours en république tchèque en camping-car et en famille.

Découverte sur ce témoignage d’un road-trip en République Tchèque en camping-car avec 2 enfants. Notre maman voyageuse, après avoir lu notre dossier sur la République Tchèque en famille , a voulu partagé son témoignage pour nous proposer son itinéraire entre nature et belle capitale.

Pouvez-vous présenter, nous donner l’âge de vos enfants durant ce voyage en République Tchèque en camping-car en famille, l’année du voyage et sa durée ?

Nous sommes une famille de 4 personnes, 2 adultes, 1 Garçon de 7 ans et une fille de 3 ans ½ au moment du voyage. Nous sommes partis en aout 2023, 10 jours mais seulement 9 jours sur place étant donné les horaires de vol (départs à 14h00).

Comment avez-vous préparé ce voyage avec vos enfants et comment avez-vous géré le voyage?

J’ai préparé le voyage en achetant une carte routière Michelin, le guide du routard République Tchèque-Slovénie et le petit Futé petit format. Nous avons eu envie de tester une destination européenne en dehors des circuits classiques et avec possibilité de faire de la rando sans grosses chaleurs et avec un mode de transport nouveau pour nous, le camping-car.

Si vous aimez notre contenu et que vous préparez votre voyage, n'hésitez pas à cliquer sur nos liens affiliés ! Ca me permet de toucher une petite commission sans vous coûter plus cher. Une bonne façon de me remercier du contenu gratuit du blog, et de m'appuyer pour mon indépendance éditoriale, sans article sponsorisé et pour rester libre de mes avis ! Merci d'avance pour votre soutien et bonne lecture.

Quand nous partons voyage, j’ai l’habitude de repérer les points d’intérêts en amont sur une carte pour visualiser plus facilement les trajets et les zones attractives . Je me suis également inspirée du site Voyages et Enfants .

Quels transports avez-vous utilisé s ur place  (tarif, durée des trajets)?

Un Camping-Car, 2 voitures, un funiculaire ! La location entre particuliers pour un camping-car est beaucoup moins chère mais comme toute location, il faut être très vigilant sur son utilisation. Environ 1350€ pour 8 jours en plein mois d’aout . Il est rare de pouvoir louer un camping-car sur une si courte période. Les loueurs imposent souvent une durée minimale de 15 jours.

Pouvez-vous nous décrire votre itinéraire en république Tchèque en camping-car  ?

Arrivée à prague et récup du camping-car en république tchèque – j1.

Nous sommes arrivés à l’aéroport de Prague puis nous avons loué un véhicule pour récupérer notre camping car en Allemagne . ( 1h30 de trajet aller-retour) – Site Web : Yescapa / Application park4night pour trouver facilement les spots ou s’arrêter avec les camping-cars

Château de Karltejn – 25 km Sud Ouest de Prague

• Adresse : Karlštejn 172, 267 18 Karlštejn
• www.hrad-karlstejn.cz
• >> Réserver vos billets ici

Première visite sous une météo fraiche et pluvieuse au château de Karlštejn. De style gothique il est l’un des châteaux les plus importants de  Bohême . Il a été fondé par l’empereur  Charles IV . Nous sommes montés à pied et avec une poussette mais il est possible de monter avec une calèche depuis le parking en bas. Le tarif est en revanche assez cher. Nous n’avons pas pu visiter l’intérieur car nous sommes arrivés trop tard pour les visites en anglais. Dommage mais le château en lui-même est très beau et les enfants ont bien aimé le gouter local dans une crêperie sur le retour.

Cesky Krumlov – J2

En fonction de la météo, nous avons décidés de descendre plus au sud de la République tchèque pour visiter la ville de Cesky Krumlov – C’est une ville médiévale de Bohême du Sud bordée par la Vltava-Le centre historique de Český Krumlov est classé au  patrimoine mondial  par l’ Unesco .

Accès au parking P7 seulement pour les campings cars mais il est idéalement situé pour atteindre la ville en quelques minutes à pied. Il est possible de passer la nuit ici. Nous avons préféré un autre spot, au bord d’un étang et des jeux pour enfants.

Château de Trosky & Région de Cesky Raj – J-3

Après plusieurs haltes et petites visites pour couper les trajets, nous sommes ensuite remontés vers le Nord de la RT pour faire des randonnées. Remontée vers la région de Cesky Raj.

Halte aux ruines du château fort de Trosky

– (Trosky State Castle- 512 63 Rovensko pod Troskami, Tchéquie). Visites des ruines d’un château emblématique de Bohême bâti en 1380 sur 2 rochers de basalte escarpés, et vue panoramique. Superbe vue après quelques belles montées pour accéder au château.

Balade depuis Besedice

Toujours dans le Paradis de Bohème, (région de moyenne montagne située dans le nord de la Tchéquie ) petite randonnée accessible aux jeunes enfants au départ de la buvette du village de Besedice. La région est connue pour ses rochers en grès et c’est une zone pour les amateurs d’escalade et les randonneurs. Nous avons fait une petite boucle adaptée à notre fille de 3 ans ½. Les enfants ont adoré cette balade parmi les rochers ou nous avons pu admirer de belles vues sur la vallée, faire quelques parties de cache- cache et nous questionner sur les différents champignons que nous avons pu observer.

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Tout pour préparer votre voyage 

• Sokol 562m – Felsenlabyrinth Besedice boucle au départ de Besedice
• Randonnée – Intermédiaire. Tous niveaux de condition physique. Sentiers accessibles pour la plupart. Point de départ du tour accessible en transports publics.

Suisse bohémienne (Národní park České Švýcarsko) – J4

Nous avons poursuivi notre route vers la suisse bohémienne où de multiples randonnées de tous niveaux sont possibles. Pour nos enfants, nous avons opté pour la portion la simple qui descend vers un canyon rocheux le long de la rivière Kamenice, relié aux gorges d’Edmund près de Mezní móstek. Plusieurs bus sillonnent la région, il est très facile de se rendre d’un point à un autre en se renseignant sur les lieux de prises en charge et les horaires. En bas du canyon, balade en barque le long d’une petite portion de rivière ouverte et non dangereuse.

Très bon spot d’arrêt pour la nuit, halte sur le parking situé proche du départ de nombreuses randos et parking obligatoire pour les campings cars pour visiter ensuite les portes de Pravčická brána.

Préparation du feu de camp et rencontres d’autres familles campeuses allemandes, belges, finlandaises, tchèques. Les enfants ont adoré partir à la recherche de bois pour le feu et faire griller des saucisses et des chamallows avec nos compatriotes voyageurs. Un des meilleurs souvenirs de ces vacances natures.

Porte de Pravčická brána – J5

La suisse bohémienne est connue pour ces fameuses portes de Pravčická brána situé dans la même zone.

Il y a un arrêt de bus à l’entrée du parking qui part sur différentes randonnées car il n’est pas possible de s’approcher plus près avec le camping car, impossible de se garer. Il est possible de se garer en voiture en revanche.

La montée que nous avons choisie pour accéder aux portes est d’environ 45 minutes 1 heures. De nombreux enfants font le parcours. Nous traversons une forêt qui a été incendiée, le spectacle est assez déconcertant et nous apprenons la veille que la zone a subie de forts feux de forêt l’année passée. Un bon moyen de montrer cette réalité à nos enfants.

Prague en famille – 2 jours

Nous avons terminé notre périple par deux jours à Prague après avoir rendu le camping-car.

Faire une visite de la tour de Petřín par le funiculaire et admirer la vue de la ville, les enfants adorent. Située à une demi-heure de marche depuis le bas de la colline de Petřín pour les marcheurs.

Où se loger à Prague avec des enfants?

Residence Bologna : Hotel très bien situé, propre et très abordable pour accéder à pieds aux attractions touristiques, le pont St Charles, l’horloge astronomique, je recommande la Residence Bologna . Appart hotel, 153 € en plein mois d’aout pour 4 personnes dans une capitale européenne avec possibilité de faire son repas sur place ! Imbattable.

>> D’autres articles sur Prague en famille

Quel est votre meilleur souvenir de ce voyage ?

La République Tchèque est un pays très accueillant pour les familles . Il y a beaucoup d’ aires de jeux en bois vraiment bien conçues et les locaux rencontrés étaient très accueillants et hospitaliers.

Le meilleur souvenir est le feu de camp improvisé avec les autres familles de campeurs (Allemands, Belges, Tchèques, Finlandais) où tout s’est organisé naturellement et les échanges très amicaux autour de la bière locale ! Il ne faut pas oublier que la République Tchèque est le pays de la bière !

Les portes de Pravcicka Brana valent la belle montée pour y accéder.

Qu’est-ce qui vous a déplu (visite, façon de voyager, ambiance…)?

Rien. Notre mode de voyage (une première en ce qui nous concerne), nous a permis de côtoyer d’autres familles voyageuses et de partager nos bons plans sur les balades accessibles aux enfants en bas âges. Premiers échanges en anglais pour notre fils et un bon moyen de mettre en pratique cette langue et de se rendre compte de notre diversité.

Avez-vous eu quelques “galères” et si oui lesquelles?

Non aucune mais nous avions calé notre organisation en amont sans pour autant prévoir les étapes de notre périple qui a surtout été déterminé par la météo.

Seule « galère » que nous avons contourné : nous devions louer un camping car à l’aéroport de Prague depuis une agence spécialisée mais le temps de nous décider entre le moment du devis (décembre) et la réservation (mars/avril), les campings cars étaient tous loués car la RT ne dispose pas d’un grand parc de camping-cars en location. Nous sommes donc passés par une plateforme de location entre particuliers.

Il faut faire attention à acheter une vignette qui permet d’utiliser les autoroutes. Elles sont toutes vidéosurveillées. Les portions d’autoroutes sont courtes et on passe d’une autoroute à une nationale puis une départementale sans passer par une barrière de péage, d’où la vignette.

Quelles précautions avez-vous prises pour voyager en République Tchèque en camping-car en famille (sécurité, santé, protection solaire, qu’avez-vous mis dans la trousse à pharmacie.) ?

J’avais commandé la carte Européenne d’Assurance maladie en cas de besoin sur le site Ameli.fr et emmené une trousse de secours classique (baume piqure insecte, moustique, pansements, antiseptique)

Est-ce un voyage que tu conseillerais à une famille avec bébé ?

Oui, tout à fait, le pays dispose des mêmes infrastructures qu’en France.

Prendre son temps et s’adapter au rythme des enfants (sieste, temps calmes) et à la météo

Et comment est la nourriture pour les enfants ? Est-ce adapté à leur gout ? Avez-vous de bonnes adresses pour manger?

La nourriture pour les enfants est variée mais nous avons beaucoup mangé dans le camping-car car c’est plus intéressant d’un point de vue économique et parce que nous n’étions pas toujours à proximité de magasins/ restaurants. Nous avons gardé les restaurants pour la fin du voyage sur Prague car nous n’avions plus le camping-car.

Quel climat avez –vous eu lors de votre road-trip en République Tchèque en camping-car ? Quel type d’habits faut-il prévoir pour ce voyage?

Prévoir des vêtements adaptés à des températures plus fraiches dans le nord de la RT qui est plus en altitude. Nous avons eu de la pluie les 4 premiers jours mais nous avons visité des villes et du beau temps sur le reste du séjour pour les randos.

Avez-vous des conseils pour d’autres voyageurs concernant un voyage en République Tchèque en camping-car en famille ? (location caming-car, bivouac, vêtements, astuce de voyage etc…).

Bien anticiper sa réservation par agence car le parc de camping-car est faible. Notre location par particulier s’est bien passée mais nous avons loué en Allemagne et non en RT car l’offre est très restreinte également.

Nous sommes partis avec les deux réhausseurs pour les sièges enfants car lors d’une précédente expérience, nous avions loués les réhausseurs mais à l’arrivée, l’agence nous avait informé que c’était sous réserve de disponibilité ! c’était une mauvaise surprise, depuis nous voyageons avec nos sièges qui se classent en hors format comme la poussette dans l’avion voire nous les prenons avec nous dans la cabine selon la compagnie.

Comment occupiez-vous les enfants durant les trajets ? Quelle sorte de jouet ont-ils pris pour ce voyage?

Jeux de voyages, coloriages, ardoises magique, lecture, cahier de vacances pour occuper les enfants sur les trajets et les jours de pluie. Nous avions un boitier nomade Netfix qui s’adapte sur la TV du camping car pour les temps calmes et les soirées.

Quel budget pour un voyage en camping-car en République Tchèque? (dépenses en moyenne par jour ou par poste par voyage) ?

• Conditions sanitaires bonnes  10/10
• Facilité des transports sur place  8/10
• Facilité pour trouver de tout pour bébé (lait infantile, couche, petits pots…)  10/10
• Activités adaptées aux enfants  10/10
• Beauté des paysage ou visites  7/10
• Budget abordable  7/10

Merci de me dire où retrouver ce voyage sur blog / Instagram / Facebook : Pas de blog ni d’Insta, ni de Facebook, c’est un témoignage en exclu 😉

• République Tcheque en famille: tous les articles

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Merci pour cet article ! De passage en Slovaquie pour un mariage, on hésitait à faire un petit détour par la Tchéquie et je pense qu’on va se lancer !

Bonjour, Oui la République Tchèque semble très variée pour un excellent séjour

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Voyage en camping-car : voici les destinations idéales pour profiter de l'été indien

Moins fréquentées au moment de l'été indien, certaines destinations, aussi bien en France qu'à l'étranger, sont idéales pour un voyage en camping-car.

Cette année, l'été a mis du temps avant de vraiment arriver. En effet, ces derniers mois, la météo a été assez pluvieuse sur une grande partie du territoire. Cela laisserait-il présager un été indien ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les professionnels du tourisme, pour prolonger leur saison. Même si le plus gros du chiffre d'affaires est toujours réalisé en juillet et août, d'autres revenus sont toujours bons à prendre pour le secteur. Pour les touristes, partir en vacances durant l'été indien est une excellente alternative, car les coûts sont généralement moins élevés, et les destinations plus calmes qu'en haute saison. C'est aussi le moment idéal pour ceux qui voyagent avec un camping-car, notamment parce que les températures sont plus supportables. Quelles sont les meilleures destinations à sillonner à cette période ?

Quelles sont les destinations françaises les plus populaires pour voyager en camping-car durant l'été indien ?

Comme l'indique une récente étude , les touristes itinérants comptent majoritairement visiter la Nouvelle-Aquitaine durant les vacances d'été avec leur camping-car. Il s'agit alors d'une destination idéale pour admirer la beauté des littoraux et la Dune du Pilat , mais aussi découvrir le terroir local.

Récemment, CamperDays, le leader européen de la location de camping-cars, a confirmé l'attrait des touristes pour cette région, car le Bassin d'Arcachon sera particulièrement populaire au moment de l'été indien. Ce sera donc la saison idéale pour admirer la beauté de ses paysages, en les découvrant à vélo, ou encore pour savourer des huîtres. En 2023, CamperDays a enregistré une augmentation de 23% des réservations pendant l'été indien, par rapport à l'année précédente. Pour 76% des voyageurs français, voyager à cette période "permet de découvrir des destinations moins touristiques et de visiter des lieux moins fréquentés" .

Pour profiter un maximum de l'été indien en voyageant en camping-car, CamperDays recommande également le Luberon. Idéalement situé en plein cœur de la Provence, ce parc naturel régional s'étend d'est en ouest entre les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse. C'est un territoire qui vaut le détour, tant pour la découverte de son Colorado Provençal, que celles de ses beaux villages, comme Gordes, qui figure parmi les Plus Beaux Villages de France . Autre destination idéale pour l'été indien : la Corse. L'île de Beauté offre des paysages très variés et fera aussi bien plaisir aux amateurs de montagne qu'à ceux de la mer. Dans tous les cas, ces destinations à sillonner en camping-car sont plus agréables à partir du mois de septembre.

Et à l'étranger ?

Même si les Français aiment découvrir leur propre territoire, l'étranger reste attrayant pour une partie d'entre eux. D'après cette étude, 39% d'entre eux prévoient de passer une partie de leurs vacances en dehors de la France, et sont particulièrement attirés par l'Amérique du Nord quand il s'agit de voyager en camping-car. En effet, les États-Unis et le Canada sont des destinations idéales pour les amateurs de grands espaces.

Si l'on parle souvent de road trip en Californie, il n'y a pas que cet État dans la vie ! CamperDays recommande alors de remonter le long de la côte ouest, pour découvrir l'Oregon et la ville de Portland, qui offre "des panoramas à couper le souffle" . De manière générale, les États-Unis sont célèbres pour leurs immenses parcs nationaux.

Leur voisin, le Canada, n'est pas non plus en reste quand il s'agit de la beauté de ses paysages. Doté d'un climat particulièrement rigoureux en hiver et assez doux en été, l'automne et le printemps restent les moments idéaux pour le visiter. CamperDays conseille alors de découvrir Toronto, la plus grande ville du Canada, qui est alors sublimée par les feuilles de l'automne. Elle est aussi située non loin des célèbres chutes du Niagara et vous en mettra plein la vue à coup sûr !

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• Camping-car

Camping-car et bris de glace : que faire ?

• SOS Pare-Brise +
• 27 juin 2024

La saison estivale est lancée ! Vous avez préparé votre voyage, choisi le bon moment pour partir, et pris un (ou plusieurs) cafés avant de prendre la route. Déjà 2/3 h de route, tout ce passe bien. Et bim, un caillou vient frapper votre pare-brise en plein champ de vision ! Aïe, aïe, aïe ! Ça vous ne l’aviez pas prévu. Camping-car et bris de glace que faire ?

Voyager en camping-car offre liberté et confort. Mais un bris de glace peut rapidement gâcher l’aventure. Voici comment gérer cette situation efficacement.

Sécuriser et empêcher l’aggravation d’un bris de glace sur le pare-brise du camping-car

Pour assurer votre sécurité en cas de bris de glace sur le pare-brise, arrêtez-vous dans un endroit sûr et évaluez les dommages pour vérifier l’absence de danger immédiat. Ensuite, roulez doucement et évitez les routes accidentées pour empêcher l’agrandissement de la fissure.

Contacter un professionnel du vitrage automobile

Oui, car il est inutile d’essayer de réparer quoi que ce soit tout seul. Donc appelez une entreprise spécialisée dans la réparation et le remplacement de vitrages automobiles.

Faites confiance à SOS PARE-BRISE+ pour vos réparations de vitrages de camping-car

Chez SOS PARE-BRISE+, nous comprenons l’importance d’un vitrage intact, surtout en plein voyage. Nous offrons des services rapides et fiables pour remettre votre camping-car en état.

Avant de remplacer tête baissée, nous effectuons un diagnostic et vérifions si votre pare-brise ne peut pas être réparé avant d’être remplacer. Nous réparons les petites fissures et éclats pour éviter un remplacement inutile.

Si les dommages sont trop importants, nous remplaçons le vitrage de tous les modèles de camping-cars* et caravane. Que votre camping-car soit profilé ou intégral, qu’il soit collé ou à joints, nos poseurs professionnels sont équipés et qualifiés. Nous utilisons des matériaux de qualité pour assurer la durabilité et la sécurité de votre vitrage. Nous nous fournissons auprès de fournisseurs homologués à la norme européenne.

Remplacement des baies et lanterneaux

Nous prenons aussi en charge le remplacement des baies et lanterneaux de votre camping-car ou caravane. N’hésitez pas à contacter le centre le plus proche  de chez vous pour obtenir un devis personnalisé.

Que vous ayez un fourgon aménagé ou un camping-car américain, vous êtes entre de bonnes mains. Nous nous occupons de tout, et nous vous prêtons un véhicule de courtoisie le temps de la pose de votre nouveau vitrage.

0€ de franchise pour le remplacement de votre pare-brise

Pas d’inquiétude, votre budget vacances est sécurisé ! Si votre assurance inclut la couverture des bris de glace, vous serez pris en charge. Et sinon, comme toujours chez SOS PARE-BRISE+, le 0€ de franchise est aussi valable pour le pare-brise de votre camping-car.*

Déclaration de sinistre, prise en charge, nous nous occupons de toute la partie administrative pour vous. Alors surtout, n’hésitez pas à nous contacter pour la réparation du pare-brise de votre camping car. Sachez que vous avez le libre choix du réparateur.

*Vérifier les conditions auprès de votre centre.

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Vivre dans un camping-car : voici tout ce que vous devez savoir !

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Vivre dans un camping-car symbolise une aventure pleine d'émotions et d'histoire à raconter. Pendant que les chemins s'enchaînent, les pauses se méritent, les anecdotes s'accumulent. Seul ou en famille, vivre dans un camping-car n'est pas chose aisée. Voici les éléments nécessaires dont vous aurez besoin pour de meilleurs séjours.

Pour vivre dans un camping-car, que ce soit pour une durée limitée ou pour un voyage au long cours , il faudra envisager un modèle assez spacieux et confortable. Il existe pour ce faire des camping-cars de type intégral, un modèle idéal pour les grands voyageurs ou pour ceux qui souhaitent s’installer durablement dans ce véhicule qui se transforme alors en véritable maison mobile. Ici, tout le confort est disponible à portée de main . Seul inconvénient : le prix . Pour un modèle d’entrée de gamme neuf, il faut compter a minima 60 000 €. Et pour un camping-car intégral d’occasion, difficile de trouver des prix en dessous de 30 000 € si l’on veut s’assurer d’avoir un modèle performant et… fiable. Une autre solution consiste à aménager soi-même sa maison ambulante  : certains acquièrent à cet effet un bus, voire un poids lourd !

Quels sont les avantages et les inconvénients à vivre dans un camping-car ?

Que ce soit pour y vivre à l’année ou durant une période limitée, la vie en camping-car doit être rigoureusement organisée. Il faudra en effet songer aux différents espaces de rangement, nécessairement optimisés, ainsi qu’à l’isolement, à la qualité des installations de plomberie, d’électricité … et même à la décoration afin de créer un vrai espace cocooning " comme à la maison " ! Vivre en camping-car permet en effet de ne pas tomber dans la routine et de ressentir pleinement un sentiment de liberté. Cependant, il faut également mesurer les inconvénients, à savoir vivre dans un espace restreint et, si l’on est en couple, avoir moins d’intimité . Si l’on y habite seul, le sentiment de solitude , justement, peut parfois être d’autant plus pesant.

Quel budget prévoir pour une vie en camping-car ?

La vie en camping-car est a priori moins chère que dans une maison, un appartement, ou bien encore dans une location de vacances " en dur ". Quand on vit dans un camping-car sur une certaine période, on est de fait moins tenté d’acheter des biens de consommation… Question de stockage ! Cependant, tout dépend aussi du style de vie et de la durée du voyage. Le budget carburant sera certainement le poste le plus élevé pour ceux qui envisagent de bouger régulièrement avec leur véhicule . En outre, selon le point de chute de chaque destination, le budget sera aussi variable . À l’étranger, la vie peut être moins chère qu’en France, ou inversement. Il faudra également prendre en compte, le cas échéant, le prix des campings où stationner le véhicule .

Quel camping-car facilite la vie durant une année ?

Il existe plusieurs types de camping-car. Les fourgons aménagés, les profilés, les capucines, les cellules amovibles, les intégraux. Et pour chacun de ces camping-cars, les constructeurs automobiles vous proposent toutes les variétés possibles Parmi les variétés proposées, les camping-caristes recommandent Le Voyageur comme camping-car dans lequel vivre toute l’année. Mais, certains suggèrent le Niesmann, la Concorde ou le Morello ou encore le Notin . Ainsi pour les amoureux des camping-cars haut de gamme, le Frankia et le Hymer sont les plus recommandés. Alors, avant tout achat, réalisez un comparatif de prix et prenez en compte l’aspect sécurité et durabilité. Cela vous permettra de réaliser un achat qualitatif.

Conduire un camping-car : quel permis recommandé ?

Pour conduire un camping-car, vous devez être titulaire d’ un permis . Ce n’est pas une voiture smart qui n’exige pas de permis. Bien au contraire. Aussi, enlevez-vous de l’esprit qu’il faut un permis de conduire spécifique. C’est une légende urbaine. En effet, pour pouvoir conduire un camping-car, assurez-vous que le PTAC de votre camping-car est inférieur ou égal à 3,5T (Tonnes). Si tel est le cas, avec un permis B, vous pouvez conduire un camping-car sans aucun inconvénient .

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