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Pauline – Travel & Outdoor

Itinéraire de 10 jours pour visiter la côte caraïbe en Colombie

Carte de mon itinéraire, minca, un petit village perché dans la jungle et les montagnes, le parc tayrona, entre randonnées et plages paradisiaques, palomino, un village de hippies au bord des caraïbes, cabo de la vela, à la découverte du désert de la guajira et de sa communauté wayúu, d’autres endroits à visiter sur la côte caraïbe en colombie, épinglez ces photos sur pinterest pour pouvoir retrouver mon article plus facilement .

La côte caraïbe en Colombie est un immanquable. Elle offre une magnifique diversité de paysages entre plages, randonnées, désert et jungle ! Dans cet article, je vous propose un itinéraire de 10 jours pour visiter la côte caraïbe en Colombie !  

10 jours sur la côte caraïbe en Colombie : que visiter ?

Je vous propose 4 étapes dans mon itinéraire de 10 jours pour visiter la côte caraïbe en Colombie :

  • 2 nuits à Minca pour être à la fraîche et découvrir ses alentours entre cascades, nature et montagnes.
  • 2 nuits dans le Parc Tayrona pour randonner et se relaxer entre jungle luxuriante et plages paradisiaques.
  • 2 nuits à Palomino pour se reposer dans ce village de hippies au bord des caraïbes.
  • 2 ou 3 nuits à Cabo de la Vela à la découverte du désert de la Guarija et de la communauté Wayúu.

Pour cet itinéraire de 10 jours sur la côte caraïbe en Colombie, je vous conseille de commencer par Minca .

Minca, situé à 45 min de Santa Marta, est un petit village niché en pleine nature. L’ambiance est chill et détendue. Ce qui fait son charme, ce sont ses nombreux hôtels perchés en hauteur offrant une vue magnifique sur la jungle et sur le coucher de soleil. En dehors de ses quelques rues, Minca offre un bon nombre de choses à faire aux alentours entre cascades, points de vue ou roadtrip à moto.

Pendant mon séjour en Colombie, je suis restée 2 nuits à Minca . J’ai beaucoup aimé ce petit village qui permet d’être à la fraîche quelques temps avant de retrouver la chaleur de la côte caraïbe comme par exemple à Cabo de La Vela dans le Désert de la Guajira (qui est la dernière étape de mon itinéraire de 10 jours sur la côte caraïbe en Colombie).

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Que faire à Minca ?

  • Se rafraîchir à la Cascade Pozo Azul  : comptez environ 1h de marche depuis le centre de Minca. L’entrée est gratuite.
  • Se baigner dans la Cascade Marinka  : comptez environ 1h30 de marche depuis le centre de Minca. L’entrée est à 10 000 pesos (2,40€). Contrairement à la Cascade Pozo Azul, la Cascade Marinka est beaucoup plus touristique. Je vous conseille d’y aller tôt le matin et en semaine, et non un dimanche sur le temps de midi. En effet, tous les locaux viennent passer leur dimanche à la cascade pour se rafraîchir et pique-niquer.
  • Admirer la vue au point de vue Los Pinos  : comptez environ 3h de marche depuis le centre de Minca.
  • Voir le coucher de soleil dans un hôtel perché dans la jungle  : pour admirer le coucher de soleil à Minca, je vous conseille l’ Hostel Colibri , ou le Mundo Nuevo Eco Lodge  qui offre une des plus belles vues sur Minca et ses alentours pour le coucher de soleil.
  • Faire le lever de soleil sur le Cerro Kennedy au Mirador de Santa Helena  : avant de vous rendre au Cerro Kennedy, renseignez-vous si la route est praticable notamment si vous êtes en saison des pluies. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas pu faire ce lever de soleil sur le Cerro Kennedy. Si vous souhaitez le faire, vous devez dormir la veille à San Lorenzo, soit dans un refuge, soit en tente. Pour vous y rendre, vous pouvez louer les services d’une moto taxi ou louer tout simplement une moto. 
  • Louer une moto pour visiter les alentours de Minca  : si vous êtes en saison sèche, louer une moto est la meilleure solution pour visiter les alentours de Minca. En saison des pluies, je vous le déconseille fortement. En effet, j’étais en pleine saison des moussons et nous nous sommes embourbés à plusieurs reprises. Pour louer une moto à Minca, vous pouvez vous rendre dans le magasin situé juste à côté de la Fundacion Mision Gaia . Comptez 120 000 pesos (28€) avec essence comprise pour la location d’une moto AKT 200cc pendant 24h.

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Les Infos pratiques sur Minca

Comment se rendre à minca depuis santa marta .

Pour se rendre à Minca, il faut partir depuis la ville de Santa Marta . Vous devez prendre un colectivo au niveau du Mercado Publico dans la calle 11 . Il y a un départ toutes les 30 min. Comptez 1h de trajet et 9 000 pesos (2,10€) par personne.

Cependant, si vous préférez réserver votre bus à l’avance et en ligne, je vous conseille de le faire sur le site de Bookaway .

Où manger à Minca ?

Restaurant Marhaba : cuisine libanaise, 40 000 pesos (9,20€) pour un plat à partager (2 personnes) avec houmous et falafels. Délicieux !

Où dormir à Minca ?

Hostal Colibri : auberge perchée dans la jungle offrant une vue magnifique sur les alentours de Minca. Comptez 30 000 pesos (7€) le lit en dortoir de 4 personnes. Il y a également une cuisine et un espace commun à disposition.

Pour ceux qui ont un peu plus de budget, je vous recommande le Mundo Nuveo Eco Lodge qui offre apparemment une vue magnifique notamment pour assister au coucher de soleil. Comptez environ 90€ pour une chambre double.

Mon avis sur Minca

Minca est un immanquable lorsque vous venez visiter la côte caraïbe en Colombie. C’est l’endroit idéal si vous êtes à la recherche de fraîcheur, de cascades, de jungle luxuriante et d’ambiance assez paisible et relaxante. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé Minca.

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Après avoir profiter de Minca pendant 2 jours, partez à la découverte du Parc Tayrona .

Le Parc Tayrona, situé à 15 km de Santa Marta, est un incontournable sur la côte caraïbe en Colombie. Ce parc offre des chemins de randonnée à travers la jungle, mais également de belles de plages de sable blanc idéales pour se reposer et prendre un bain soleil. Les paysages et la nature du Parc Tayrona sont vraiment magnifiques !

J’y suis restée 2 nuits et 3 jours . Pour bien profiter du Parc Tayrona, je vous conseille de rester au moins une nuit sur place voir deux. Si vous n’avez qu’une seule journée devant vous, venez à l’ouverture pour avoir le temps de découvrir un maximum de choses.

visiter le parc tayrona en colombie

Les infos pratiques pour visiter le Parc Tayrona

Comment se rendre au parc tayrona .

Depuis Santa Marta, vous devez prendre le bus près du Mercado Publico . Comptez 1h de trajet et 8 000 pesos (1,90€) par personne. Cependant, si vous préférez réserver votre bus à l’avance et en ligne, je vous conseille de le faire sur le site de Bookaway .

Comment visiter le Parc Tayrona ?

Le Parc Tayrona dispose de 4 secteurs : El Zaino, Calabazo, Neguanje et Bahia Concha . Les deux entrées les plus empruntées par les touristes sont El Zaino et Calabazo. Concernant les deux autres, elles sont moins visitées de par le manque d’accessibilité et d’information.

Me concernant, j’ai choisi de visiter le Parc Tayrona depuis l’entrée principale El Zaino . Cette entrée est ouverte tous les jours de 7h à 17h avec une dernière entrée à 12h pour ceux et celles qui visitent le parc Tayrona à la journée.

Une fois à l’entrée El Zaino, vous devez rejoindre le début du chemin de randonnée. Pour cela vous avez deux possibilités, soit vous marchez à pied pendant 1h, soit vous prenez le colectivo pour 5 000 pesos (1,20€) par personne. Il part quand il est rempli.

Combien coûte l’entrée au Parc Tayrona ?

Le coût d’entrée est différent en fonction de l’entrée du parc choisie. Par exemple, l’entrée El Zaino coûte 68 000 pesos (16€) par personne valable pour un ou plusieurs jours. A cela, il faut ajouter l’assurance qui coûte 6 000 pesos (1,40€) par personne et par jour.

Pouvez-vous venir dans le parc Tayrona avec vos gros sacs à dos de voyage ?

Oui c’est possible mais pas à toutes les entrées. Il est possible de louer un casier à l’entrée principale El Zaino pour 6 000 pesos (1,40€) par personne et par jour. Concernant les autres entrées, je n’ai pas eu d’informations si c’était possible de laisser des affaires. Dans le doute, venez à l’entrée principale.

Où dormir dans le parc Tayrona ?

Le Parc Tayrona propose plusieurs campings. Dans ces derniers, vous pouvez soit louer un emplacement pour poser votre propre tente, soit louer une tente sur place, soit louer un hamac.

Puisque le parc est grand, les campings se situent à différents endroits. Vous pouvez soit dormir dans le même camping et partir vous balader à la journée. Soit vous pouvez dormir dans un camping, puis rejoindre un autre camping en empruntant un chemin de randonnée. Vous trouverez plus d’informations ici pour les différents chemins de randonnées qui existent dans le Parc Tayrona.

Me concernant, j’ai dormi 2 nuits au camping Don Pedro . Comptez 25 000 pesos (5,90€) par personne et par nuit pour poser votre tente. A partir de 2 nuits ou plus, le prix passe à 20 000 pesos (4,70€). Dans ce camping, vous avez accès aux toilettes, aux douches et à la cuisine extérieure (vous devez cuisiner au feu de bois). Par ailleurs, le cadre du camping est magnifique avec de grands palmiers. Le camping loue également des tentes et des hamacs. Il dispose aussi d’un restaurant où est servi petit déjeuner, déjeuner et dîner et également d’une petite supérette avec seulement quelques produits de nécessité.

Faut-il réserver les campings avant ? Oui, si vous êtes en haute saison et que vous n’avez pas votre propre tente. Sinon, une fois à l’entrée, vous pouvez directement réserver auprès des personnes qui s’occupent de ça.

infos pratiques parc tayrona

Que voir et que faire dans le Parc Tayrona ?

Les deux principales activités à faire dans le Parc Tayrona sont : profiter des plages paradisiaques et marcher sur les nombreux chemins de randonnée.

carte parc tayrona

Où se baigner dans le Parc Tayrona ? Quelle(s) plage(s) choisir ?

  • Cabo Juan : la plage pour faire la fête.
  • La Piscina : la plage pour se baigner.
  • Playa Brava : la plage authentique, reculée et magnifique.
  • La Naturista : la plage où on peut être nu.
  • Arecifes Beach : la plage immense et désertique.
  • Punta la Gaviotas : la plage avec de gros rochers.

Où aller dans le Parc Tayrona ? Quelle(s) randonnée(s) choisir ?

Il y a plusieurs chemins de randonnée dans le Parc Tayrona. Avant d’entrer dans le parc, des personnes vous indiqueront les différentes randonnées possibles. Voici un exemple de randonnée à faire dans le Parc Tayrona  :

Si vous séjournez au moins 2 nuits au camping Don Pedro , vous pouvez faire une randonnée de type aller-retour de 22km pour vous rendre à la Playa Brava. Comptez environ 6h-8h de marche . C’est une randonnée qui passe à travers la jungle mais également sur des plages de sable blanc. Prévoyez beaucoup d’eau et hydratez-vous car il fait très chaud, vous allez suer. Prenez des chaussures de marche et non des baskets car le chemin n’est pas de tout repos. Une fois à la Playa Brava, profitez-en pour manger votre pique-nique ou un petit en-cas au restaurant du seul camping présent à cet endroit du parc.

Alternative du lama  : Si vous n’êtes pas chargé et que vous dormez dans une tente ou un hamac loué directement sur place dans un des campings, je vous conseille de dormir une nuit au camping Don Pedro, de faire la randonnée à la journée jusqu’à la Playa Brava et de dormir directement sur place au camping. Le lendemain, vous pouvez sortir par l’entrée secondaire Calabazo. Comptez environ 6h de marche depuis la Playa Brava. Cet itinéraire fonctionne également en sens n’inverse en entrant par l’entrée Calabazo et en sortant par l’entrée El Zaino.

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Mon avis sur le Parc Tayrona

Le Parc Tayrona est un coup de cœur pour moi sur la côte caraïbe en Colombie. Entre ses chemins de randonnée et ses plages magnifiques, vous ne risquez pas de vous ennuyer. D’ailleurs, beaucoup de colombiens viennent dans le Parc Tayrona passer leurs vacances en restant au moins une semaine sur place. C’est vraiment un parc qui vaut le détour, si vous venez visiter la côte caraïbe en Colombie.

itinéraire côte caraïbe en colombie

Après avoir fait quelques chemins de randonnée dans le Parc Tayrona , rien de mieux que de vous rendre dans le petit village paisible qu’est Palomino.

En effet, si vous souhaitez vous reposer dans un hamac, regarder les vagues des caraïbes ou encore manger de bons plats végétariens, Palomino est la destination qu’il vous faut ! Ce petit village au style hippie, babos et chill ne manquera pas de vous surprendre.

Palomino est assez petit avec une rue principale bordée de petits magasins d’artisanat, de quelques bars et restaurants. Ce qui fait en réalité son charme est son ambiance et son style de vie.

Me concernant, j’ai adoré y séjourner pour faire une pause après avoir crapahuté dans le Parc Tayrona. On s’y sent bien à Palomino ! D’ailleurs, vous allez sûrement rencontrer des occidentaux qui ont tellement aimé cet endroit, qu’ils se sont installés définitivement ici, à Palomino.

village de hippies palomino

Que faire à Palomino ?

  • Chiller au bord de la plage et regarder les vagues . Attention, la baignade est interdite suite au courant fort et aux vagues violentes.
  • Longer la plage sur la gauche (quand vous êtes face à l’océan) pour pouvoir admirer le coucher de soleil au bout.
  • Longer la plage sur la droite pour se retrouver seul dans un endroit assez sauvage.
  • Profiter des nombreuses petites boutiques d’artisanat pour faire des emplettes.
  • Se reposer dans le hamac de votre hostel et prendre du temps pour soi.
  • Manger dans un des délicieux restaurants végétariens.
  • Faire la fête dans les nombreux bars de la rue principale.
  • Boire un smoothie , ceux de Colombie sont les meilleurs de l’Amérique du Sud.

Les infos pratiques que Palomino

Comment se rendre à palomino depuis le parc tayrona .

Depuis le Parc Tayrona, prenez un bus direction Palomino sur la route principale. Comptez 1h de trajet et quelques pesos. Le bus passe toutes les 15 min environ.

Où manger à Palomino ? Où faire la fête à Palomino ?

Dans la rue piétonne qui traverse le village de Palomino, vous trouverez un large choix de restaurants notamment végétariens et de bars avec une bonne ambiance et des happy hours le soir.

Où dormir à Palomino ?

Si vous avez une tente, je vous conseille l’ Hostal Sisio Palomino . Comptez 15 000 pesos (3,5€) par personne pour poser la tente avec accès aux douches, aux toilettes et à l’électricité pour recharger vos appareils. Cet hôtel propose également des chambres privatives.

Si vous n’avez pas de tente, pas de panique, des logements de type hostels assez sympas ne manquent pas. Vous pouvez vous rendre directement sur place pour demander la disponibilité ou réserver en avance sur booking.com par exemple.

Mon avis sur Palomino

Palomino est pour moi un village ressourçant tourné autour de la culture hippie et de l’artisanat. Palomino n’est pas synonyme de visite ou encore de randonnée mais plutôt de plage et de repos. Si j’avais eu plus de temps, j’aurais sûrement fait un workaway de quelques semaines pour apprécier au maximum le mode de vie de Palomino. Si vous ne connaissez pas le principe du workaway, je vous invite à lire mon article “ Faire du volontariat en voyage “.

coucher de soleil à palomino

Dernière étape de cet itinéraire de 10 jours sur la côte caraïbe en Colombie, Cabo de la Vela  ! C’est un endroit totalement dépaysant où vous pourrez découvrir le désert de la Guajira et en apprendre davantage sur la communauté Wayúu et leur culture.

J’ai consacré un article entier sur “ Découvrir le désert de la Guajira en autonomie, sans agence “. Je vous invite à le lire pour avoir toutes les informations nécessaires pour vous rendre à Cabo de la Vela.

visiter la côte caraïbe en colombie

Pendant mon séjour sur la côte caraïbe en Colombie, je me suis contentée d’aller vers l’est depuis Santa Marta. Cependant côté ouest, il y a bien d’autres choses à découvrir comme Carthagène des Indes, Barranquilla ou encore Necocli par exemple. Pour plus d’idées de visites sur la côte caraïbe en Colombie, je vous invite à lire ces articles :

  • “ Visiter Carthagène en Colombie : le guide pour découvrir la capitale des Caraïbes colombiennes ” des Paresseux Curieux.
  • “ Que voir et faire à Barranquilla ? ” de Passporter.
  • “ Que faire à Necocli, l’autre visage de la côte caraïbe ” de Mon voyage en Colombie.

Les informations et les prix de cet article se rapportent à la période de août 2022 . Si un ou plusieurs prix ont changé dites-le moi en commentaire pour que je le/les modifi e !

visiter minca sur la côte caraïbe en colombie

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire. Pour plus de contenus et d’informations sur “Itinéraire de 10 jours pour visiter la côte caraïbe en Colombie”, rendez-vous sur Instagram ou Facebook !

N’oubliez pas de souscrire à une assurance voyage si vous venez visiter la Colombie. Un pépin de santé est vite arrivé ! Je vous recommande l’assurance GObyAVA qui proposent plusieurs contrats comme le Plan Santé AVAnture pour les longs voyages comme un tour du monde ou l’ AVA Tourist Card pour les cours séjours (moins de 60 jours). Vous avez 5% de réduction sur ces deux contrats avec mon code OSFM !

Toujours dans la thématique des idées d’itinéraires à faire en Amérique latine, je vous invite à lire mon article “ Road trip au Costa Rica : Itinéraire de 15 jours “.

La bise poilue !

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Visiter la région Caraïbe en Colombie

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La région Caraïbe est peut-être la région la plus visitée de Colombie, dans la mesure où Carthagène est la ville la plus visitée de Colombie… CQFD. On rencontre même des touristes qui ne viennent en Colombie que pour rester sur la côte caraïbe, voir à Carthagène.

Visiter la région Caraïbe

Une destination colombienne en quelques chiffres.

Carte de la région caraïbe en Colombie

  • Superficie  : 13 % du territoire (132 288 km²)
  • Population  : 11 millions
  • Population indigène  : 600 000 réparties en 10 groupes ethniques
  • Départements  : Antioquia, Atlantico, Bolivar, Cesar, Choco, Cordoba, Guajira, Magdalena, Sucre
  • Villes principales : Barranquilla, Cartagena, Monteria, Riohacha, Santa Marta, Sincelejo, Valledupar
  • Climat général  : tropical sec
  • Altitude moyenne  : 200 m
  • Point culminant  : Nevado Colon (5775 m)
  • Température moyenne  : 30 °C

Informations générales

La région Caraïbes colombienne se situe au nord du pays et comme son nom l'indique c'est une région bordée de tout son long par la mer des Caraïbes.

Si Barranquilla est le poumon économique de la côte caraïbe, Cartagena et Santa Marta sont clairement quant à elles des vitrines du tourisme en Colombie.

C'est la région où la température est la plus chaude de Colombie et où la pêche et l'élevage sont les activités principales. Dans l'imaginaire du voyageur, la côte caraïbe c'est la plage. Pourtant la région a bien plus à offrir avec deux écosystèmes totalement incroyables : la Guajira et son désert aride et la Sierra Nevada de Santa où culminent les plus hauts sommets de Colombie !

Sur la côte caraïbe, tout est plus lent, la musique est plus savoureuse, la mer est plus douce, on s'y détend et on profite d'une culture bien différente du reste du pays.

Tous nos articles sur la région Caraïbe en Colombie

Visiter la région des caraïbes en colombie.

Voici notre recueil d’articles tous plus intéressants les uns que les autres, avec expériences, conseils et infos pratiques sur les visites à ne pas manquer dans cette fabuleuse région des caraïbes en Colombie.

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Comment se déplacer à Carthagène et faire le transfert aéroport

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Météo Carthagène : quelle est la meilleure saison pour visiter Cartagena en Colombie ?

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Où loger sur les îles du Rosaire et la presqu'île de Baru à Carthagène

Playa Blanca sur Isla Baru (et pourquoi l'éviter)

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Que faire à Carthagène en Colombie, incontournables à visiter

Que faire à Mompox, 10 idées originales (ou pas) pour visiter la belle endormie

Que faire à Rincon del mar, plage de Colombie sur la côte caraïbe

Visite guidée du marché de Bazurto à Carthagène

Visites guidées de Carthagène en français

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Capurgana & Sapzurro, Perles des caraïbes

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Que faire à Necocli, l'autre visage de la côte caraïbe

Visiter Lorica, ville patrimoine de Colombie sur la côte caraïbe

Expérience culturelle dans une famille indigène Wayuu de la Guajira

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Infos à savoir avant de se rendre dans le Désert de la Guajira en Colombie

Le Parc Naturel de La Macuira dans le désert de la Guajira

Les Wayúu, Peuples Indigènes de Colombie

Que faire à Palomino en Colombie, une expérience entre deux eaux

Que faire au Cabo de la Vela, Désert de la Guajira

Tour de 4 jours dans le désert de la Guajira, notre expérience

Visiter Punta Gallinas dans le désert de la Guajira

Voir les flamants roses au Sanctuaire de faune et de flore de Los Flamencos

Santa Marta et alentour

Agence voyage indigène pour découvrir la Sierra Nevada

Bunkuany, le trek alternatif à la Cité Perdue

Buritaca, entre mer et rivière

Faire de la plongée sous-marine à Santa Marta (Taganga)

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Notre expérience au parc Tayrona

Nueva Venecia et les villages sur pilotis de la Cienaga Grande

Que faire à Santa Marta : nos conseils pour visiter Santa Marta

Que faire aux alentours de Santa Marta

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Taganga, entre bons souvenirs et mauvaise réputation

Trek de la Cité Perdue, guide de Ciudad Perdida en Colombie

Visiter le parc Tayrona, toutes les infos pratiques 2024

Visiter Minca, Sierra Nevada de Santa Marta

Caraïbe classique

Visiter la région caraïbe de colombie.

Les visites incontournables dans cette région de Colombie ne manquent pas : Carthagène pour commencer est une perle de l’architecture coloniale du continent sud-américain. Avec ses couleurs et son histoire, c’est un passage obligé, qui malgré l’affluence touristique ne nous a jamais laissés indifférents.

Un peu plus à l'Est, Santa Marta est le point de rendez-vous idéal pour visiter le deuxième point d’intérêt le plus connu de la région caraïbe : le Parc Tayrona. Terre sacrée des indigènes de la Sierra Nevada, le parc Tayrona est une aire protégée qu’il est possible de visiter moyennant une entrée payante. Au programme, randonnée dans la jungle et plages paradisiaques.

On pourrait terminer par citer le plus célèbre des treks de Colombie, le fameux trek de la Cité Perdue ! Une aventure de 4 jours sur les sentiers de la Sierra Nevada jusqu'aux ruines d'une ancienne citée sacrée des indigènes Tayronas.

Caraïbe hors des sentiers battus

Ce serait dommage de limiter la Caraïbe colombienne à ces deux hauts lieux touristiques. En effet la région recèle bien des trésors allant du désert de la Guajira et la culture Wayuu à l’est, jusqu’à Necocli , Capurgana et la culture Guna Dule tout à l’ouest du côté du golfe Uraba .

Comment ne pas découvrir le village de Mompox et ses maisons coloniales accrochées au fleuve Magdalena, plus long fleuve de Colombie ? Aussi les villages de San Jacinto et Palenque de San Basilio, villages perdus, mais fief historique de la musique afro-colombienne.

Il faut aussi parler de Barranquilla, capitale régionale, qui si elle représente un intérêt architectural bien moins important que Carthagène devient une destination incontournable lorsqu’arrive le mois de février et son carnaval, l’un des plus grands et importants du monde !

Je pourrais vous parler également de Buritaca , Palomino, Minca , Rincon del mar , Cienaga, San Jacinto, Puerto Escondido, et tant d’autres villages qui soit par leur intérêt historique ou naturel offrent des expériences variées et hors des sentiers battus.

Pour poursuivre la découverte de la région caraïbe, le mieux reste à parcourir nos différents articles où vous trouverez toutes les informations nécessaires à votre voyage en Colombie.

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Plage La Piscina - Parc National Tayrona - Colombie

Le guide Colombie

La côte caraïbe.

Les embruns marins, le chuchotement du vent dans les feuilles de palmiers, les bains de soleil… Qui n’a jamais rêvé de poser ses valises sur la côte caraïbe ? Pourtant, le bord de mer n’est pas son seul atout. Peuples indigènes ou de pêcheurs, villes coloniales ou parcs naturels, la région est un incontournable de la Colombie.

De villes coloniales en villages de pêcheurs

On dit souvent de Carthagène des Indes qu’elle est la « perle des Caraïbes »… même si c’est un peu exagéré. Il est toutefois indéniable que ses bâtisses coloniales et son quartier bohème de Getsmani sont très photogéniques. Un lieu qui contraste totalement avec La Boquilla, langue de terre située à 15 km au nord, bordée de mangroves et peuplée de pêcheurs.

Santa Marta n’a pas le prestige de Carthagène mais, bien que toute petite, sa vieille ville dévoile de charmantes ruelles colorées. Certains voyageurs visitent uniquement cette ville et son parc voisin, d’autres s’aventurent également dans la lagune Ciénaga pour une balade en bateau parmi les oiseaux et les maisons de Nueva Venecia. Dans cette « nouvelle Venise », on vit entièrement sur pilotis et on fait ses courses… sur l’eau.

Entre jungle et mer turquoise

Santa Marta et le parc de Tayrona vont de paire. Plutôt que de s’agglutiner sur les plages de sable fin de cet espace naturel, on peut randonner au cœur de sa forêt tropicale pour découvrir les ruines de Pueblito, cité bâtie par les Indiens tayronas et protégée par leurs descendants. Si vous êtes d’ailleurs plus enclin au farniente sur la plage qu’aux balades en forêt, vous envisagerez peut-être d’aller passer une ou plusieurs journées sur les îles paradisiaques du Rosaire ou sur la Isla Múcura, juste au large de Carthagène.

Escapade en terre indienne

La Guajira est une péninsule totalement isolée à l’extrême nord de la Colombie, un gage de son authenticité… Ici, les routes bitumées cèdent la place à des pistes de 4 × 4, les plages ont des allures de Sahara, les forêts tropicales sont remplacées par des cactus, les hôtels sont supplantés par des rancherías avec hamacs. Vous y ferez la connaissance du peuple wayuu et de ses traditions.

Pour aller plus loin

Ruelles de Barichara - Département de Santander - Colombie

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  • L’itinéraire vers votre posada en 1 clic
  • Notre sélection de bars à salsa
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Luciole - Colombie

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Les 8 choses incontournables à faire sur la côte Caraïbe en Colombie

Entre les sommets enneigés de la sierra nevada, le désert de la guajira, les plages exotiques et les villes coloniales, visiter la côte caraïbe en colombie représente un voyage dans le temps et les cultures , 1. cartagena de indias, 2. le parc tayrona, 4. los famencos, 5.  punta gallina, 7. la citée perdue, 8. nabusimake, comment se rendre sur la côte caraïbe en colombie , où loger lors d’une visite de la côte caraïbe en colombie .

Les 8 choses incontournables à faire sur la côte Caraïbe en Colombie

  • Où loger lors d'une visite de la côte Caraïbe en Colombie ?

Récemment ouvert au tourisme suite à l’apaisement des conflits, visiter la côte caraïbe en Colombie est désormais possible et représente un voyage dans l’histoire et à travers les paysages.

Vous vous laisserez porter par ses villes coloniales qui ont façonné le visage de l’Amérique du Sud, telle que Cartagena, qui fut témoin de nombreux conflits. Vous apprendrez sur la culture du peuple des Tayrona et découvrez sur leurs descendants qui peuplent encore aujourd’hui la Sierra Nevada.  Sans oublier également ses nombreuses plages paradisiaques qui ne finiront plus de vous faire rêver.

Pour vous aider à organiser votre voyage, voici les 8 choses incontournables à visiter sur la côte Caraïbe en Colombie !

À lire aussi : Les 10 villes « routard » les moins chères d’Amérique du Sud

Pour beaucoup, Cartagena de Indias représente la raison pour laquelle l’isthme sud américaine parle aujourd’hui espagnole et non anglais.

En effet en 1741, les colons sont parvenus à repousser l’attaque de l’armada anglaise. En cas de victoire, la couronne britannique aurait eu libre accès au reste du continent. Vous vous laisserez séduire par sa forteresse ou Castillo San Felipe de Bajaras qui représente cette victoire ainsi que par son centre historique et ses remparts.

Cartagena est parvenue à conserver son architecture et vous vous laisserez porter dans ses ruelles coloniales aux bâtiments colorés. Sans oublier ses innombrables musées qui vous permettront d’en savoir plus sur la culture du pays et de son histoire. N’oubliez pas non plus de sortir des fortifications afin de vous perdre dans le quartier Getsemani qui est remplie d’art de rue et de vous balader le soir afin de profiter de son atmosphère festive.

Réservez vos visites & activités à Carthagène

Véritable trésor à visiter de la côte Caraïbe colombienne, le parc Tayrona tient son nom du peuple ancestrale qui a créé la Cité Perdue ou Ciudad Perdida. Les indigènes Kogi, une des ethnies descendante de ce peuple mystérieux, peuplent encore les lieux.

Vous vous laisserez porter par ses innombrables plages de sable fin tout droit sorti d’une carte postale. La faune et la flore y sont également très riches et il vous est possible de randonner à travers la jungle tropicale pour aller admirer les ruines de Pueblito, vestige du peuple des Tayronas ayant donné son nom au parc et dont l’architecture n’est pas sans rappeler la Citée Perdue.

Situé entre le parc Tayrona et Santa Marta, Taganga est un petit village de pêcheurs sans grand intérêt si ce n’est pour la richesse de ses fonds marins.

En effet, vous serez comblés par sa population de poissons et de coraux issue de la mer des Caraïbes. Pour ne rien enlever, il s’agit également d’un des lieux les plus abordables au monde en termes de tarifs ! Vous pourrez y passer votre PADI pour environ 230 euros… Pas mal n’est ce pas ?

Nous vous conseillons également de vous rendre en fin de journée sur la plage afin d’acheter quelques poissons frais aux pêcheurs locaux. Rien de tel pour finir la journée après avoir plongé !

Le Sanctuaire de faune et de flore de Los Flamencos se situe entre Palomino et Riohacha le long de la côte Caraïbe.

Tout l’intérêt de ce lieu réside dans la richesse de sa faune. Il vous sera possible d’admirer de nombreuses espèces d’oiseaux, comme les flamants roses ! Nous vous conseillons de vous y rendre en décembre et janvier car la population atteint plus de 25 000 spécimens.

L’idéal est de se rendre à Boca de Camarones et de demander à un guide local Wayu (ethnie de La Guajira) de vous emmener explorer les lagons sur une barque.

Punta Gallina est considéré comme le lieu le plus au Nord de l’Amérique du Sud. Il s’agit d’un endroit unique où les dunes du désert de La Guajira se jettent dans la mer des Caraïbes.

Il vous est nécessaire d’avoir recours à des agences afin de traverser le désert et vous serez directement en contact avec le peuple Wayu qui occupe la région à 80%. Il s’agit de l’un des seuls peuples à avoir toujours résisté aux colons espagnols.

Situé à l’entrée de la Sierra Nevada de Santa Marta, Minca est un petit village à l’atmosphère bohème. Ce dernier a pleinement profité de l’essor du tourisme en Colombie.

Il vous sera possible de vous perdre dans de nombreuses marches à travers les montagnes de la Sierra Nevada et de ses innombrables forêts, rivières et autres cascades. Il s’agit du lieu idéal pour fuir l’agitation des villes et venir se ressourcer entre ciel et terre.

Il vous sera également possible de visiter l’une des plus anciennes fabriques de café du pays: La Candelaria. Minca représente un avant goût de la Sierra Nevada, qui est au passage la chaîne de montagnes côtières la plus élevée au monde avec des sommets enneigés dont le plus haut s’élève à plus de 5600 mètres.

Nous en parlions au début de cet article, la Sierra Nevada faisait partie du territoire des Tayronas qui a donné son nom au parc.

Nous ne connaissons que peu de choses sur ce peuple du fait qu’il n’ait pas laissé d’écrits derrière lui. Cependant, quatre peuples de la Sierra Nevada sont leurs descendants: les Kogis, Arhuacos, Kankuamos et Wiwas. Ces derniers peuplent le territoire de la Citée Perdue ou Ciudad Perdida, qui était la capitale du peuple des Tayronas.

La citée pouvait accueillir jusqu’à 8000 habitants et fut abandonnée peu après l’arrivée des colons espagnols. Il s’agit d’un lieu mystique, assez méconnu et redécouvert en 1976 qui n’a rien à envier au Machu Picchu. Considéré comme l’un des principaux lieux archéologiques du pays, il est incontournable si vous cherchez à visiter la côte Caraïbe en Colombie.

Pour s’y rendre, il vous sera nécessaire de passer par l’une des cinq agences autorisées. En effet, le site étant protégé et appartenant aux peuples indigènes, il vous sera impossible de vous y rendre seul. Le voyage à la Citée Perdu consiste en un trek de quatre à six jours. Il vous mènera à travers la jungle, où il vous sera possible de rencontrer quelques indigènes en chemin.

Nabusimake est la capitale du peuple des Arhuacos. Il s’agit d’un des quatre peuples descendants des Tayronas et certainement l’un des plus accessibles.

En effet, il est souvent compliqué de pouvoir engager le dialogue avec ces peuples. Nabusimake est cependant ouverte aux touristes et il vous sera possible de vous y rendre. Il s’agit du dernier point accessible aux Bonachis (nom donné par les Arhuacos au peuple de la ville) et porte d’entrée à la Sierra Nevada.

Il vous sera nécessaire de rester respectueux de ce peuple qui commence à s’ouvrir au monde extérieur. De plus, il vous faudra accepter que même si ce peuple est ouvert aux visiteurs, il reste difficile d’avoir une véritable interaction, ou des explications sur la culture de ce peuple.

Cependant, une visite à Nabusimake vous permettra de réaliser à quel point ce peuple est proche de la nature. En effet, sa capitale est située dans un lieu idyllique, en parfaite communion avec la nature.

Pour visiter la côte Caraïbes en Colombie, deux options s’offrent à vous : l’avion ou le bus.

Une fois arrivée en Colombie depuis la France, le plus souvent à Bogotá, il vous sera possible de prendre un autre avion en direction de Cartagena ou Santa Marta.

Il s’agit souvent de l’option la plus rapide, la plus confortable, et aussi surprenant soit-il, bien souvent plus économique que le bus. N’hésitez pas à consulter le site de notre partenaire Skyscanner qui vous permettra de comparer les différentes options disponibles au meilleur prix.

Si vous ne souhaitez que visiter la côte Caraïbe en Colombie, il vous est également possible de trouver des vols directs depuis l’Europe jusqu’à Cartagena.

Il s’agit de la seconde option disponible, mais cette dernière est bien plus longue. Il vous est possible de voyager dans des bus très confortables entre les grandes villes. Cependant, il vous sera nécessaire d’utiliser les transports locaux afin de vous rendre dans des lieux tels que Minca, Taganga ou encore Nabusimake.

Ces moyens de transport sont très souvent peu confortables, mais représente un passage obligé afin de découvrir la Colombie dans son ensemble.

Plusieurs options s’offrent à vous et la bonne nouvelle est que le pays s’ouvre de plus en plus au tourisme. Quelque soit votre budget et votre type de voyage, il vous sera possible de trouver ce qui vous correspond.

Les offres de logements se multiplient et chaque mois de nouveaux établissements voient le jour à Carthagène, Santa Marta ou encore Tayrona. Entre auberges de jeunesse, hôtels ou hébergements chez l’habitant, vous en aurez pour tout les goûts. Nous vous conseillons donc de faire jouer la concurrence et de vous rendre sur ce comparateur d’hôtels afin de comparer les prix et offres de logement sur votre secteur.

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Découvrez les plus beaux sites de la côte Caraïbe lors de ce circuit en Colombie

Explorez la côte caribéenne de la Colombie avec ses métropoles passionnantes, ses petites villes côtières historiques, et bien sûr, les plus belles plages du pays. Mais ce n'est pas tout ce qui vous attend lors de ce circuit ! Vous découvrirez également des déserts à l'intérieur des terres, la jungle tropicale et la vie des villages colombiens. Nos experts de voyage créent votre itinéraire de 18 jours sur la côte caribéenne de Colombie sur mesure, en fonction de vos goûts et de vos préférences.

Les points forts de ce voyage :

Villa de Leyva

San Agustin

Parc national Tayrona

Monserrate à Bogota en Colombie

Commencez votre voyage à Bogotá, la capitale de la Colombie. Cette ville d'environ huit millions d'habitants est moderne et cosmopolite, on y trouve des universités renommées et une vie culturelle animée. La ville a également une histoire riche. En vous promenant dans la ville, vous pourrez admirer les bâtiments gouvernementaux qui entourent la Plaza de Bolivar ainsi que l'une des plus anciennes églises de Bogotá, l'Iglesia de San Francisco, dans la vieille ville. Vous prendrez aussi le téléphérique jusqu'à la colline de Monserrate, d'où vous aurez une vue spectaculaire sur toute la ville et les plateaux verdoyants environnants.

Plaza Mayor, la place centrale du village Villa de Leyva en Colombie

2. Villa de Leyva

La prochaine étape de votre voyage vous conduira à Villa de Leyva. Le centre de ce village est constitué d'une grande place sur laquelle trône une église, construites à l'époque coloniale. Villa de Leyva est considéré comme l'un des plus beaux villages coloniaux d'Amérique du Sud et surtout, l'un des mieux conservés : Les bâtiments les plus anciens datent du début du 16e siècle. Explorez les rues de Villa de Leyva, admirez les principaux monuments coloniaux et la place centrale, et laissez-vous imprégner par l'ambiance historique. En outre, le village est situé à près de 2200 mètres au-dessus de la mer, au coeur d'une nature intacte dont les forêts d'un vert profond contrastent avec les maisons blanchies à la chaux.

Ville de Neiva en Colombie

L'itinéraire de ce circuit en Colombie vous mènera ensuite à Neiva, une ancienne ville coloniale du sud de la Colombie. La ville est située au milieu de la vallée du Rio Magdalena, ce qui lui a conféré très tôt un rôle stratégique important en tant que pôle commercial. En explorant la ville de Neiva, vous aurez l'occasion de voir des bâtiments religieux coloniaux comme la Catedral de Neiva, mais aussi des bâtiments modernes. Explorez également les parcs nationaux comme le parc de l'île Mohan au milieu du Rio Magdalena. Sur le plan culturel, Neiva est avant tout synonyme de bambuco, un style musical traditionnel colombien. Découvrez ce style de musique dans les bars et les clubs de la ville ou lors du festival annuel Festival Folclórico y Reinado Nacional del Bambuco.

Le parc archéologique de Chaquira, San Agustin en Colombie

4. San Agustín

Votre prochaine destination est la petite ville de San Agustín, située à 1.730 mètres d'altitude et entourée d'un paysage montagneux unique. Visitez le parc archéologique Chaquira, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1995. Celui-ci est consacré aux peuples indigènes et présente 300 sculptures en pierre de dieux et de démons réalisées entre 200 avant et 700 après J.-C., ainsi que des tombes et des gravures rupestres. Dans les environs de San Agustín, vous ferez des escursions dans le désert de Tatacoa et aux alentours du Rio Magdalena avec sa cascade de 180 mètres de haut, Salto Mortinno, et vous en apprendrez également plus sur la culture du café dans la région en visitant une finca ("ferme") de café.

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5. Medellín

Votre voyage en Colombie se poursuit à Medellín, ville tristement célèbre à cause du trafiquant Pablo Escobar, qui y faisait régner la peur et la terreur. C'est aujourd'hui une métropole moderne qui vous attend, où les bâtiments historiques côtoient les gratte-ciel. Lors d'une visite guidée, vous en apprendrez plus sur l'évolution de Medellín, de ville redoutée à métropole innovante. Vous découvrirez également les moyens de transport du futur, comme les escalators de la Comuna 13, qui mènent aux quartiers situés en hauteur. Lors d'une excursion, vous grimperez les marches jusqu'au sommet de la Piedra de Peñol : De là-haut, vous aurez une vue spectaculaire. Vous visiterez ensuite le village idyllique de Gutapé, avec sa jolie église et ses petites boutiques tenues par des locaux.

Plage près de Nuqui en Colombie

Le village côtier de Nuqui est la prochaine étape sur l'itinéraire de votre voyage en Colombie. La particularité de Nuqui est sa situation entre l'océan Pacifique, les mangroves et la région montagneuse du Baudó. Au fil des années, Nuqui s'est transformé d'un petit village de pêcheurs en un haut lieu de l'écotourisme. Faites une excursion en canoë pour explorer les mangroves, ou partez pour une excursion en mer pour observer les baleines ou bien découvrir la vie sous-marine de la région en plongeant. Vous aurez également la possibilité d'explorer la forêt tropicale lors d'une randonnée guidée intense : Vous passerez devant de nombreuses cascades, suivrez la rivière Terco et vous détendrez dans les bains thermaux d'un village voisin.

Rochers dans l'eau turquoise au bord de la plage bordée de palmiers, Parc National de Tayrona, en Colombie.

7. Parc national Tayrona

Le parc national de Tayrona est votre prochain arrêt. Laissez-vous éblouir par les paysages à couper le souffle du parc avec ses plages paradisiaques, ses forêts tropicales denses ainsi que ses forêts de nuages en altitude. Lors de vos randonnées dans la jungle, découvrez des criques isolées et des piscines naturelles ainsi que la Ciudad Perdida, ancienne ville inca redécouverte et probablement bien plus ancienne que le Machu Picchu. En chemin, vous aurez toujours l'occasion d'observer la fascinante faune locale, et notamment des crocodiles, des singes, plus de cent espèces de mammifères et de nombreux oiseaux exotiques.

Église de San Pedro Claver à Carthagène en Colombie

8. Cartagena

Votre circuit de 18 jours sur la côte caribéenne se termine à Cartagena (ou Carthagène), la star des destinations de la côte colombienne. La fameuse "Walled City", inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis les années 1980 grâce à sa magnifique architecture coloniale et ses nombreux musées, est la visite incontournable de tous les amateurs de culture. En outre, de nombreuses îles des Caraïbes vous attendent au large de la côte, et les plages vous invitent à vous détendre. Profitez-en également pour partir en excursion sur le volcan El Totumo. Pour finir, goûtez aux délices culinaires des caraïbes une dernière fois dans l'un des restaurants locaux.

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Voyage sur la côte Caraïbes (Colombie)

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Une nature luxuriante et unique

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La côte caraïbes de la Colombie est une destination pour le tourisme écologique, pour une extension balnéaire ou pour faire de la plongée. L’offre touristique à l’île de Providencia est une opportunité de voyage et de dépaysement pour donner voie libre à un tourisme de nature luxuriante et inédite. En Colombie ces deux îles sont situées à l’ouest de la Mer des Caraïbes à environ 240 km de la côte de l’ Amérique Centrale et à 72 km au Nord de San Andrés. L’accès à Providencia se fait dans de petits avions depuis San Andrés. A Santa Catalina les corsaires Henry Morgan et Louis Aury ont construit des fortifications et placé des canons qui s’y trouvent encore aujourd’hui. L’île de Providencia, connue aussi comme Old Providencia, réunit sur ses 17 km², des paysages d’une singulière beauté, qui constituent une destination privilégiée pour le tourisme écologique. La visite de Santa Catalina complète le voyage. Le calme n’est perturbé que par le chant des oiseaux et par le bruit des vagues contre les rochers, parmi lesquels il y a la fameuse Tête de Morgan. McBean Lagoon est le parc national des palétuviers. Il a une superficie de 995 hectares dont 905 en mer. Le parc comprend l’écosystème des palétuviers, une partie de la barrière de récifs, le vaste lac avec des prés marins, le Crab Cay, le Three Brothers Cay, et la forêt sèche qui contient des Cock Spur et des Palmes Paptas. Cayo Cangrejo est un petit îlot magique, situé en face des côtes de la Baie Ganet, et un endroit très visité par les touristes. Entouré d’eaux cristallines et d’un beau paysage sous-marin, c’est un endroit idéal pour faire du snorkeling. Sur la partie supérieure il y a un grand rocher, facile d’accès depuis lequel on peut observer la Mer des Caraïbes dans toute sa splendeur.

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Découvrez la côte caraïbe en Colombie, joyau de nature et de culture

La côte caraïbe en Colombie s’étend de la frontière avec le Panama jusqu’à celle avec le Venezuela. Elle offre un écrin naturel exceptionnel avec jungle, montagnes, plages de sable blanc et eaux bleu lagon qui donnent envie d’explorer les fonds marins ou simplement de déconnecter. Sur cette côte se trouve la célèbre ville de Carthagène des Indes à l’architecture coloniale unique, ainsi que la ville de Baranquilla qui accueille un carnaval réputé dans le pays autour de janvier et février. Le Parc de Tayrona avec ses plages superbes, ses montagnes et sa jungle, invite à une excursion dans une nature préservée. Mais un voyage sur la côte caraïbe en Colombie est surtout prisé pour un séjour sur une île paradisiaque en pleine mer des Caraïbes avec le soleil et la beauté des fonds marins au programme. L’archipel de San Andrès avec l’île de Providencia, situé à 190 kilomètres de la côte du Nicaragua, fait partie des plus belles découvertes.

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Visitez Carthagène des Indes, la « perle des Caraïbes »

Edifiée au XVIe siècle par les Espagnols, Carthagène offre une plongée au cœur d’une architecture coloniale préservée. Dans cette ville prisée des visiteurs, promenez-vous dans le centre historique à pied ou bien en calèche. Admirez les façades colorées, les balcons fleuris et les monuments qui ont traversé les siècles. Entourée d’épais remparts, la vieille ville dégage une atmosphère qui vous charmera et où vous vous poserez pour déguster une spécialité locale car la gastronomie y est savoureuse. Le Palais de l’Inquisition, la cathédrale, les églises, les places, les musées sont autant d’excellentes raisons de visiter Carthagène. Sortez de l’enceinte de la ville historique et allez admirer les points de vue sur la cité et la mer des Caraïbes en vous rendant au couvent de la Popa et au Castello San Felipe de Baraja. Cela vous donnera certainement envie de vous baigner dans les eaux turquoise et de faire une excursion sur une des îles proches de Carthagène, comme l’île de Barú et la Playa Blanca, ou l’île Mucura, que vous rejoindrez en bateau au départ de la ville. Inspirez, reposez-vous et déconnectez dans ces lieux au cadre idyllique et propice à l’exploration des fonds marins colorés.

Visitez Carthagène des Indes, la « perle des Caraïbes »

Le Parc de Tayrona, une merveille de la nature

Situé à 250 kilomètres de Carthagène, le Parc National Naturel Tayrona est un endroit encore préservé et magique. Plages de sable doré, criques magnifiques, cocotiers, forêt tropicale et massif montagneux de la Sierra Nevada de Santa Marta créent un écrin merveilleux à votre séjour. Ce massif côtier culmine à 5650 mètres et est le plus haut du monde. Dans le Parc Tayrona, la haute saison se situe entre décembre et janvier. Parmi les plages les plus prisées, découvrez la Playa Cristal où des cabanons vous servent des plats de poissons, ainsi que celles de la Aranilla, installée dans une petite crique et abritée par de hauts rochers. Autre incontournable du Parc National Naturel Tayrona, le Cabo de San Juan del Guia est un cap installé dans un cadre naturel splendide entre îlot rocheux, collines luxuriantes et forêt tropicale. Le village de Pueblito, niché dans la jungle, abrite des maisons traditionnelles et une atmosphère apaisante. Le Parc National Naturel Tayrona est un superbe endroit aux paysages variés et préservés pour se dépayser.

Le Parc de Tayrona, une merveille de la nature

Les îles paradisiaques de San Andrès, Providencia et Santa Catalina

Fermez les yeux et imaginez des îles jalonnées de sable blanc et baignées par les eaux chaudes et cristallines de la mer des Caraïbes. Sur les plages préservées, des cocotiers. Dans les fonds marins, une multitude de poissons colorés. Vous profitez du soleil et de ce cadre paradisiaque pour vous reposer et déconnecter. Mais vous pouvez aussi vous adonner aux activités aquatiques, du snorkeling au kayak de mer et à la plongée, ou explorer les environs en bateau et en compagnie de pêcheurs. La nature intacte et les plages désertes est à votre portée sur les îles de San Andrès, Providencia et Santa Catalina. Situées à 190 kilomètres des côtes du Nicaragua , elles font partie de la Colombie et se rejoignent en avion au départ de Carthagène. Au programme de votre séjour en pleine nature, explorez le parc régional Johnny Cay, un îlot corallien préservé offrant la plus belle plage de sable blanc de San Andrès, ainsi que le Parc National McBean Lagoon abritant des palétuviers et une partie de la barrière de récifs, accessible depuis la ravissante île de Providencia. Le petite île de Santa Catalina est séparée de Providencia par un canal d’une largeur ed 150 mètres et offre de petites plages désertes.

Les îles paradisiaques de San Andrès, Providencia et Santa Catalina

Préparer son voyage sur la Côte Caraïbes

Pourquoi voyager sur la côte caraïbe en colombie .

La Colombie est bordée par la mer des Caraïbes, où se trouve la superbe ville de Carthagène à l’architecture coloniale classée. Plages de sable blanc, eaux cristallines et chaudes, îles paradisiaques, nature intacte offrent un décor de rêve à votre voyage.

Quelle est la meilleure période pour se rendre sur la côte caraïbe en Colombie ?

La meilleure période pour se rendre sur la côte caraïbe en Colombie va de décembre à avril. La saison sèche s’étend de février à avril.

Comment visiter la côte caraïbe en Colombie ?

La côte caraïbe en Colombie est vaste. Pour vous rendre sur les îles de Providencia, San Andrès et Santa Catalina, vous pouvez prendre un avion à partir de Carthagène. La découverte du Parc de Tayrona peut également se faire au départ de Carthagène. Vous souhaitez organiser votre voyage sur la côte caraïbe en Colombie ? N’hésitez pas à transmettre vos envies à votre conseiller Cercle des Voyages afin qu’il vous guide dans vos choix et vous informe sur les lieux qui vous plairont le plus.

Que voir sur la côte caraïbe en Colombie ?

Il y a beaucoup à découvrir sur la côte caraïbe en Colombie, du centre historique de Carthagène inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au parc de Tayrona avec sa nature et ses plages intactes et aux îles paradisiaques de San Andrès, Providencia et Santa Catalina.

Souvenirs de voyages

Avis et témoignage client

Des guides choisis de façon à être plutôt comme avec des amis mais connaissant parfaitement le pays (histoire, géographie, culture, faune et flore …..) Des hôtels très bien situés et correspondant à ce que l’on demande. Des excursions et visites à la fois incontournables mais également originales. Des transports optimisés tout le temps. Les rares petits soucis ont été résolus très rapidement par l’ensemble des intervenants sur place

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Cela fait maintenant 10 ans que nous faisons confiance à Cercle des Voyages pour organiser nos voyages. Vivement les 10 prochaines années !

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Carthagène

Carthagène est une destination de votre voyage en Colombie qui débordante d’histoire et de culture, une ville fantastique qui conserve des secrets historiques dans ses fortifications et ses balcons, dans son architecture et ses étroites rues pavées.

La ville respire le romantisme, des anecdotes fascinantes apparaissent au détour d’une rue ou d’une place, et le long de ses remparts qui patientent jusqu’au coucher du soleil pour évoquer les luttes du passé. Sous le soleil, Carthagène voit vibrer ses façades colorées alors que la brise venue de la mer apporte sa fraîcheur dans les ruelles du centre historique.

A la nuit tombée, Carthagène s’illumine, s’éveille et se transforme dans une douceur tropicale. Cette atmosphère fascine les visiteurs qui, assis dans une calèche, sont transportés dans une autre époque. Déclarée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1984, Carthagène ajoute au charme de son architecture coloniale, républicaine et moderne, les attraits d’une vie nocturne intense, de festivals culturels, de paysages exubérants, de magnifiques plages ainsi qu’une excellente offre gastronomique et une vaste infrastructure hôtelière et touristique.

La gastronomie est également à l’honneur dans la ville. De nombreuses alternatives s’offrent aux visiteurs à la recherche des saveurs nouvelles et exotiques de la cuisine locale et internationale. Les possibilités d’hébergement sont variées. Vous avez le choix entre des hôtels coloniaux traditionnels ou d’exclusifs hôtels-boutique pour vivre une expérience unique toute en détails et services personnalisés.

Carthagène est une destination de votre voyage en Colombie qui débordante d’histoire et de culture, une ville fantastique qui conserve des secrets historiques dans ses fortifications et ses balcons, dans son architecture et ses étroites rues pavées. La ville respire le romantisme, des anecdotes fascinantes apparaissent au détour d’une rue ou d’une place, et le long de ses rempart ...

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Guide Voyage Côte Caraïbes

Argent et paiements.

La monnaie officielle de Colombie est le peso ($). L’entrée et la sortie d’argent en pesos ou dans une autre monnaie sont limitées et devront être déclarées à l’arrivée ou à la sortie du pays.

Change : 1 euro = 2 500,00 pesos (COP).

Le change de monnaie étrangère doit se faire uniquement dans des hôtels, des banques et des maisons de change, jamais dans la rue. Le taux de change varie tous les jours et son référent officiel est le dollar américain, qui est la devise de plus grande circulation sur le marché. Le calcul se fait sur la base du taux officiel du jour, moins la commission qui oscille entre 2 et 3%.

Distributeurs de billets

Les grandes villes (capitales) possèdent un vaste réseau de distributeurs de billets, ouverts la plupart 24 heures sur 24, que vous pourrez également consulter en anglais. Les transactions permises sont: consultation du solde, retrait en espèces, transferts et avances en liquide. Ne donnez ni votre carte ni votre code personnel (PIN) à des étrangers. Les distributeurs sont placés à des endroits stratégiques, en particulier sur les rues principales et dans les centres commerciaux. Certains tels que Cirrus, Visa et Master Card permettent des transactions internationales de débit et de crédit.

Cartes de débit

En général tous les grands magasins et boutiques, les supermarchés, les hôtels et les restaurants d’un certain niveau acceptent le paiement par carte de débit.

Cartes de crédit

La plupart des hôtels, des restaurants et des magasins acceptent les cartes de crédit internationales. Les plus fréquentes sont Visa et Master Card. Les cartes American Express et Diners Club ne sont pas acceptées partout.

Chèques de voyages

Avant de les acheter dans votre pays d’origine, il est conseillé de vous renseigner sur l’existence de représentations ou de filiales en Colombie. Les chèques de voyages les plus utilisés en Colombie sont les American Express et les Citicorp. Les hôtels les plus exclusifs acceptent cette modalité de paiement. Par contre, son utilisation n’est pas courante dans le commerce.

Vie quotidienne

Décalage horaire.

-6 heures en hiver, -7 heures en été

Indicatifs téléphoniques

Pour appeler la Colombie : 00-57, Pour appeler la France : 00-33

Fêtes et jours fériés

Tous les jours fériés tombant en semaine sont reportés au lundi précédent ou suivant sauf : Noël, 1er mai, Bataille de Boyaca, Jeudi et vendredi saint. En 2014 : 1er et 6 janvier 24 mars (Saint Joseph), 17 et 18 avril (Jeudi et vendredi Saints), 1er mai, 2 juin (Ascension), 23 juin Corpus Christi), 30 juin ‘Sacré Cœur), 20 juillet (Indépendance), 7 août (Bataille de Boyaca), 18 août (Ascension), 13 octobre (La Découverte de l’Amérique : le « Jour de la Race »), 3 novembre (Toussaint), 17 novembre (Indépendance de Carthagène), 8 décembre (Immaculée Conception), 25 décembre.

Elle se fait à droite.

Courant électrique

Le courant électrique en Colombie est de 110 volts et 50 Hz. Les prises sont de type américain, avec deux pattes plates d’entrée. Le courant est généralement contrôlé dans les hôtels. Vous trouverez sur le marché des adaptateurs et des transformateurs de courant. Nous vous conseillons de vous renseigner avant de brancher vos appareils électriques.

La plupart des hôtels dans les villes capitales sont connectés au réseau Internet. Dans les villes grandes et moyennes il y a des cyber-cafés à des prix modestes où vous pouvez louer un PC branché sur Internet et payer selon la durée de la connexion (heure ou fraction d’heure).

La situation politique peut être qualifiée de relativement stable. Dans les dernières années, la situation sécuritaire s’est considérablement améliorée, surtout dans les grandes villes, les centres touristiques et le long des routes principales. Montrez-vous vigilant quant à votre sécurité personnelle et séjournez de préférence dans les grandes villes, les chefs-lieux de département et leurs alentours. De manière générale dans les endroits disposant d’une infrastructure touristique développée, figurant parmi les destinations proposées.

temps de vol

Nos idées de voyage Personnalisables au Côte Caraïbes

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Côte Caraïbe en Colombie

Changeons de regard : à la rencontre des peuples du monde

Plage, palmiers et eau turquoise à San Andres y Providencia, Colombie

Située au nord, sur la façade atlantique, la côte Caraïbe en Colombie s’étend sur plus de 1000 km . Elle offre ainsi une large variété de paysages . En effet, vous pourrez passer des plages paradisiaques du Parc Tayrona , aux neiges éternelles des sommets de la Sierra Nevada , en passant par le désert de La Guajira . Entre parcs naturels, rencontres avec les peuples indigènes , et villes coloniales, impossible de s'ennuyer. Ainsi, que vous soyez adepte de treks, de farniente au bord de la plage, ou de culture et d'histoire, la côte Caraïbe vous charmera à coup sûr ! Voici un aperçu de ce que cette région de la Colombie a à offrir.

L’environnement de la côte Caraïbe en Colombie

Bordée par la mer caraïbe, la côte Caraïbe s'étend sur 1000 km, et va de la frontière du Vénézuela à l'est, à la frontière du Panama à l'ouest. Cette région rassemble les départements de Guajira, Magdalena, Bolívar, Antioquia, Cesar, Sucre, Choco, Cordoba, et Atlantico. On y retrouve les villes de Carthagène, Santa Marta , Barranquilla et Taganga. D'une superficie de 132 288 km2, la zone rassemble une population de 11 millions de colombiens. Parmi eux, on compte 10 ethnies indigènes différentes.

Si la région est si exceptionnelle, c'est pour sa variété de paysages et d'écosystèmes , permettant d'avoir un joli aperçu de ce que la Colombie a à offrir :

  • la Sierra Nevada culminant à 5775 m, ce qui en fait le plus haut sommet de la Colombie ;
  • les plages paradisiaques du Parc Tayrona , et des archipels alentours de san andres, île de Baru et îles du Rosaire ;
  • le désert de La Guajira , région aride, et terre de l’ethnie wayuu.

À voir sur la côte Caraïbe en Colombie

Les villes d'intérêt.

De nombreuses villes de la côte Caraïbe valent une escale, pour découvrir leur charme unique et leur histoire coloniale riche.

  • Carthagène : on ne présente plus la perle de la côte Caraïbe au charme inégalé. Son centre-ville et ses fortifications sont d'ailleurs inscrits au Patrimoine Historique de l’Humanité par l'Unesco . Entre ses magnifiques façades colorées, ses bougainvilliers en fleur et ses belles petites rues pavées, Carthagène est un immanquable de votre voyage en Colombie. Les amateurs de street-art et d'ambiance festive ne manqueront pas le quartier de Getsemani, très animé en soirée.
  • Santa Marta : porte d'entrée du Parc Tayrona, Santa Marta est la plus ancienne ville d'Amérique du Sud créée par les colons espagnol. C'est aussi la ville où Simon Bolivar, libérateur de l'Amérique du sud, s'est éteint en 1830.
  • Taganga : village de pêcheur prisé des voyageurs, notamment pour ses plongées à très bas prix.
  • Minca : situé à l'entrée de la Sierra Nevada, ce village plein de charme est entouré d'une nature exceptionnelle . La localité est également connue pour ses fincas de café et de cacao, ses cascades et piscines naturelles. C'est également un lieu prisé des ornithologues amateurs tant la région compte d'espèces d'oiseaux endémiques et migrateurs.
  • Mompox : paisible petite ville, Mompox est très agréable à visiter, entre ses belles églises colorées et sa nature environnante.

Sites naturels sur la côte caraïbe en Colombie

  • Parc Tayrona : parc parmi les plus visités en Colombie, le Parc Tayrona se trouve entre la mer Caraïbes et la Sierra Nevada . Une localisation exceptionnelle offrant de superbes paysages mêlant plages paradisiaques et jungle. Entre le snorkeling, les treks et les nombreux animaux présents sur le site, le parc est un des immanquables de la Colombie.
  • Désert la Guajira : situé à la frontière avec le Venezuela, au nord-est de la Colombie, le désert de La Guajira offre une expérience hors du commun. En effet, ce territoire aride est peuplé par les Wayuus, peuple indigène vivant de la pêche et de l'élevage de chèvres. Une excursion sur leurs terres est donc l'occasion d'en apprendre plus sur leur culture. Vous pourrez également profiter des bassins salant aux alentours abritant des flamants roses, ou encore pratiquer le kite surf à Cabo de la Vela.
  • Sierra Nevada : plus haut sommet de Colombie avec un pic culminant à 5775 mètres, la Sierra Nevada est également le plus haut massif côtier du monde. Il offre une variété de paysages uniques, et abrite la Ciudad Perdida.
  • La cité perdue : le trek pour se rendre à la citée perdue est à ne pas manquer ! D'une durée de 4 à 5 jours, il permet de traverser des paysages majestueux de montagne, forêt tropicale, et rivière, pour finalement arriver aux ruines de la cité perdue. Cette dernière a été construite en l'an 800 , mais ne fut découverte qu'en 1972 ! Un trek sans grande difficulté, mais demandant d'être en bonne condition physique et habitué à la marche.

Plus belles plages

  • San Andres et Providencia : les îles de San Andres et Providencia sont deux petits paradis situés à 200 km de la côte du Nicaragua. Des îles à l'ambiance unique et aux superbes plages de sable blanc , mêlant cultures latino américaine et anglo-caribéenne . La plongée sous-marine et le snorkeling font partie des activités phare pour profiter des superbes fonds marins. Pour une ambiance plus authentique et paisible, préférez l'île de Providencia.
  • Île Baru : une destination très prisée car très facilement accessible depuis Carthagène . De magnifiques plages vous y attendent comme la très fréquentée Playa Blanca. Cependant, pour plus de tranquillité, d'autres plages privées vous permettront de profiter des lieux en toute quiétude.
  • Îles du Rosaire : Situées à deux heures de bateau de Carthagène, les îles du Rosaires sont une destination très prisées des touristes. Notamment pour ses plages paradisiaques. En effet, la destination est idéale pour pratiquer le snorkeling, et se reposer tout en profitant de la gastronomie locale.
  • Playa Cristal dans le Parc Tayrona.
  • Plongée sous-marine : de nombreux spots permettent de s'adonner à la plongée sous-marine sur la côte Caraïbe colombienne, comme le Parc Tayrona, les îles du Rosaires, San Andres ou Providencia... Sans compter les prix particulièrement attractifs pratiqués par les écoles de plongée sur la ville de Taganga.
  • Tubing : le fleuve Don Diego est le terrain de jeu parfait pour la pratique du tubing. Il suffit de se laisser porter par le courant, confortablement assis sur une pneumatique, et d’admirer les beautés de la jungle colombienne.
  • Visite des plantations : Minca regorge de plantations de café ou de cacao proposant des visites. L’idéal pour en savoir plus sur tout le processus de culture et de transformation de ces produits phare de la Colombie.

Les 5 raisons d'y aller

  • des paysages sublimes et extrêmement variés ;
  • la rencontre avec les populations natives ;
  • les plages paradisiaques ;
  • les nombreux sites naturels , parmi les plus beaux de la Colombie ;
  • les belles villes coloniales pleines de charme.

Le meilleur moment pour aller sur la côte caraïbe en Colombie

Sur la côte Caraïbe, le climat est ensoleillé et les températures sont agréables toute l'année. Le soleil tapant relativement fort, protégez-vous avec une crème solaire indice 50 ! La saison des pluies a lieu durant les mois d'avril à juin, puis de septembre à mi-décembre, préférez donc partir en mois de janvier à mars et de juillet à août.

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Voyage en COLOMBIE, mon guide complet : itinéraire, budget, sécurité…

Voyage en COLOMBIE, mon guide complet : itinéraire, budget, sécurité…

¡Bienvenido a Colombia! Ce pays qui défie toutes les lois du voyage tant il vous sort de votre zone de confort.

Destination pas toujours bien reçue contrairement à ses voisins d’Amérique du Sud, la Colombie est pourtant un pays qui fait l’unanimité auprès des voyageurs. Elle est unique, surprenante et surtout, magnifique .

Cinquième pays de notre tour du monde , nous avions prévu de démarrer notre périple en Amérique du Sud par la Colombie . Ce pays intrigant et peu conventionnel nous a littéralement bouleversés . Son histoire violente et fascinante, sa culture riche et précieuse, ses habitants extrêmement accueillants et touchants… Comment ne pas tomber sous le charme de ce bout de terre complètement à l’opposé de ce que nous connaissons ?

Tout ce que vous devez savoir concernant notre voyage en Colombie et son organisation se trouve ici. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire en fin d’article. Je vous répondrai avec grand plaisir.

Bonne lecture !

cote caraibes colombie voyage

Quand partir en Colombie ?

Une rue colorée dans une ville

La Colombie est un pays majoritairement tropical qui ne connaît que deux grandes saisons à l’année : la saison sèche, de décembre à avril , et la saison humide, de mai à novembre.

Du fait de sa proximité avec l’équateur, les températures en Colombie ne varient que très peu . Elles descendent rarement en dessous de 20 °C, excepté en altitude. Il y a cependant une variété de zones géographiques qui font que la Colombie possède tout de même plusieurs climats .

On distingue un climat tropical du côté des Caraïbes et des plaines , avec des températures assez chaudes. C’est le climat le plus présent sur tout le territoire ; un climat équatorial du côté du Pacifique et de l’Amazonie , avec des pluies assez fortes et des températures chaudes ; un climat tempéré du côté des montagnes , avec moins de pluie et des températures fraîches ; et un climat aride , comme dans les déserts de la Guajira ou de la Tatacoa, avec peu de pluie (même en saison humide) et des températures très chaudes.

Il n’y a pas vraiment de suspense quant à la meilleure période pour voyager en Colombie. La saison sèche est clairement l’option à privilégier. Vous éviterez les fortes pluies qui pourraient chambouler votre voyage. À titre d’exemple, nous avons fait un trek de 4 jours dans la jungle au mois de janvier et nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie ! Ce qui fait totalement la différence sur ce genre d’activité. De plus, il n’y a que très peu de variations de prix entre la saison sèche et la saison humide . Vous ne serez pas gagnant financièrement si vous partez hors saison.

La Colombie est un pays qui a énormément à offrir , peu importe votre période de voyage. Vous reviendrez avec de merveilleux souvenirs en tête !

Quelles sont les formalités ?

Pour les ressortissants français, nul besoin de visa pour voyager en Colombie, dans la limite de 90 jours sur place . Seul le passeport est obligatoire, avec une validité de plus de 6 mois à la date de départ .

Autrement, il est impératif de pouvoir présenter un billet d’avion retour vers la France (ou vers une prochaine destination). Le formulaire de voyage Check-MIG (gratuit) est à remplir également par tous les visiteurs qui entrent en Colombie (vous pouvez le faire en ligne avant votre voyage ou le faire sur papier le jour de votre départ à l’aéroport).

Côté assurance , j’ai une carte Visa Premier (semblable à la Mastercard Gold) qui comprend une bonne couverture (jusqu’à 155 000 € pour les frais médicaux à l’étranger). La Visa Classique comme la Mastercard Classique ne possèdent pas d’aussi bonnes garanties (jusqu’à 12 000 € pour les frais médicaux). Vous pouvez éventuellement souscrire à une assurance indépendante si vous ne possédez pas de Visa Premier ou de Mastercard Gold. À noter que les assurances Visa et Mastercard ne prennent pas en charge les vols de bagages ou d’effets personnels , contrairement aux assurances indépendantes.

Notre voyage en Colombie ayant eu lieu durant notre tour du monde , nous étions couverts par l’assurance Chapka (Cap Aventure) en cas de pépin. Mais nous n’avons pas eu à les appeler, ouf !

  • Passeport obligatoire (validité de plus de 6 mois à la date de départ).
  • Billet d'avion de sortie de territoire et Check-MIG à remplir en ligne ou à l'aéroport.
  • Assurance voyage (facultatif) : Chapka Assurance, AVI International, ACS AMI…

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Trek de la Ciudad Perdida et Carthagène

Quel itinéraire choisir ?

Voici les différentes étapes de notre voyage en Colombie . Le choix d’un itinéraire est personnel . Celui que nous avons choisi est adapté à nos goûts et nos envies .

Nous sommes restés 37 jours en Colombie . Voyageant à un rythme lent , il est tout à fait possible de condenser cet itinéraire sur moins de temps (20-25 jours) .

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Nous découpons ce voyage en 5 grandes étapes :

Bien que nous ayons voyagé pendant plus d’un mois dans ce premier pays d'Amérique du Sud pour nous, nous n'en avons exploré qu’une petite partie. La Colombie est grande, elle fait plus de deux fois la taille de la France. Il vous faudra faire des choix dans votre itinéraire car les distances sont longues et à moins d’avoir beaucoup de temps sur place, il est quasi impossible de découvrir toute la Colombie en une seule fois.

  • À ne pas manquer selon moi : le trek de la Ciudad Perdida pour les aventuriers, Medellín pour en apprendre un peu plus sur l'histoire du pays et la région du café pour s'émerveiller devant de beaux paysages.
  • Durée conseillée pour un voyage : 3 semaines c'est l'idéal pour une première fois dans le pays.

Une plage avec une cabane en bois sur un rocher

Quel budget prévoir ?

Une fois l’itinéraire choisi , il est plus facile d’établir un budget précis pour l’ensemble du voyage.

Voici un récapitulatif des dépenses effectuées lors de notre voyage en Colombie . Ce budget reste approximatif car il peut varier selon plusieurs critères : nombre de voyageurs, type de voyageurs, période de voyage, type de logement souhaité…

Comptez environ 1 500 € à 1 600 € de dépenses par personne pour 37 jours . * budget établi pour un voyage en janvier/février 2023

En détail :

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La Colombie est une destination bon marché . Hormis le billet d’avion qui peut revenir assez cher, vous ne dépenserez pas tant que ça sur place . Nous en avons personnellement profité pour nous faire plaisir et nous payer de belles expériences, comme le trek de la Ciudad Perdida.

Voici quelques conseils pour vous aider à mieux gérer vos dépenses lors d'un voyage en Colombie :

  • Réservez vos vols aller-retour à destination de Bogotá  : vous payerez moins cher que des vols à destination de Medellín ou de Carthagène. Si votre itinéraire n'est pas une boucle, tentez un aller simple pour Bogotá et un retour simple depuis la dernière ville de votre itinéraire. Pour réserver mes billets d'avion, j'utilise Skyscanner , mon comparateur favori de vols qui propose les meilleurs prix avec de bons outils d'analyse.
  • Réservez vos hébergements sur Booking , le leader mondial de la réservation d’hébergement en ligne : vous y trouverez les meilleures offres aux meilleurs prix. Et n'hésitez pas à vous inscrire gratuitement au programme de fidélisation Genius qui propose des réductions et des récompenses très intéressantes.
  • Sélectionnez vos activités et excursions à l’avance : vous pourrez profiter de tarifs avantageux en réservant vos activités sur Get Your Guide , la plateforme que j'utilise pour programmer mes expériences de voyage.

La Colombie est un pays qui accueille de plus en plus de touristes ces dernières années. Il n’est pas absurde d’imaginer que les prix puissent s’envoler d’ici quelques années .

  • La Colombie est un pays bon marché pour l'Amérique du Sud.
  • Comptez entre 1 500 € et 1 600 € par personne pour un mois et une semaine de voyage (avion non compris).

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Comment se déplacer ?

Se déplacer en Colombie n’est pas toujours très simple. Il vous faudra faire preuve de patience car les distances sont longues et les informations pas évidentes à trouver . Nous n’avons pas eu de galères mais certaines situations nous ont parfois découragés. Heureusement, tout s’est bien passé dans l’ensemble et je peux à présent vous donner quelques conseils pour vos futurs déplacements en Colombie .

Louer une voiture ou utiliser les transports en commun ?

Il est tout à fait possible de louer une voiture en Colombie, mais je ne vous recommande pas cette option pour plusieurs raisons : tout d’abord, parce que le code de la route colombien est assez différent du nôtre et que les Colombiens roulent très vite (ce qui rend la conduite assez dangereuse par moment). Ensuite, parce que les compagnies locales ne sont pas toujours très fiables et que les prix sont assez élevés. Enfin, parce que le réseau de transport en commun , notamment le bus, est vraiment bien développé et bon marché .

Nous avons plusieurs fois croisé des voyageurs qui avaient loué une voiture mais pour une journée ou deux seulement. C’est une bonne option si vous envisagez de vous rendre dans des endroits reculés, difficilement accessibles sans payer un guide ou une excursion.

Le bus, moyen de transport préféré des Colombiens

Quand ils n’ont pas de voiture, les Colombiens se déplacent essentiellement en bus . C’est un moyen de transport très apprécié, que ce soit pour les petites ou grandes distances. Il existe même des bus de nuit , ce qui est très pratique quand vous ne voulez pas perdre de temps.

Pour les petites distances , les Colombiens empruntent ce qu’on appelle des colectivos . Ce sont des minis bus (ou gros vans) qui circulent entre deux destinations et qui s'arrêtent quand une personne leur fait signe sur la route pour monter ou quand une personne à l'intérieur du bus demande à descendre. Très répandus en Amérique du Sud , ces transports collectifs fonctionnent parfois comme des bus de ville avec des arrêts définis. Le prix (entre 1 et 3 € généralement) varie en fonction de la durée de votre trajet et vous payez directement le chauffeur en espèces quand vous descendez (ou son assistant s’il en a un). Pour les trajets assez fréquentés, les compagnies remplacent les colectivos par des bus normaux pouvant transporter plus de monde.

Hormis qu’il soit éloigné de nos habitudes, le problème majeur du colectivo est de trouver les informations le concernant. Où et quand passe-t-il ? Combien coûte-il ? Ne perdez pas votre temps à chercher ces informations sur internet. Le meilleur moyen d’avoir les bonnes réponses est de questionner directement les locaux . Votre hôtel, un commerçant, une agence touristique, un passant dans un lieu fréquenté (parc, place…), un chauffeur de colectivo lui-même… Les Colombiens sont très gentils et même contents de vous renseigner sur leur moyen de transport favori.

Pour les longues distances , les Colombiens empruntent des bus de nuit . Ce sont de gros bus, parfois à deux étages, aménagés exprès pour dormir : il y a des toilettes, des sièges inclinables, des rideaux et parfois même des petits extras selon la compagnie choisie (snacks, couvertures…). Les bus de nuit sont à la fois économiques et pratiques : ils sont peu chers, vous font gagner du temps ainsi qu’une nuit d’hôtel que vous ne payerez pas. Pourquoi s’en priver ? Pour emprunter un bus de nuit, il suffit de se rendre à la gare routière de la ville où vous êtes et vous trouverez tous les kiosques des différentes compagnies avec un accueil pour effectuer votre réservation. N’hésitez pas à prendre des renseignements, à comparer les différentes compagnies selon leurs prix et leurs horaires. Vous pourrez même tenter la négociation si le bus est prêt à partir et qu’il reste des sièges libres. Pour les trajets très fréquentés, pensez à réserver un ou deux jours à l’avance.

Le seul inconvénient des bus colombiens en général, ce sont leurs chauffeurs . Ils se prennent parfois pour des as de la conduite, effrayant les passagers à chaque virage. Ils mettent aussi la climatisation à fond quand il y en a une. Prévoyez de quoi vous couvrir le temps du trajet et essayez de ne pas choisir un siège juste derrière le chauffeur pour vous éviter quelques frayeurs (dixit une blogueuse qui a cru mourir).

L’avion pour les très grandes distances

On ne s’en rend peut-être pas réellement compte, mais la Colombie est un grand pays . Et il est parfois très intéressant de voyager en avion entre les grandes villes . Certaines zones ne sont même accessibles qu’en avion : c’est le cas de la ville de Leticia et ses alentours, située dans l’extrême sud du pays dans la forêt amazonienne.

Voyager en avion en Colombie n’est pas très cher et c’est un gain de temps considérable . Ce n’est en revanche pas la meilleure solution pour réduire son empreinte carbone . À vous de peser le pour et le contre d’un trajet en avion tout en restant en accord avec vos principes et vos valeurs.

Peu importe le transport que vous choisirez pour vous déplacer en Colombie, vous trouverez des solutions simples et adaptées à votre itinéraire . La location d’une voiture est un confort indéniable mais cela a un vrai coût. Et il serait dommage de passer à côté de véritables expériences de vie comme celles que peuvent vous offrir les transports en commun.

  • Si vous recherchez un certain confort et que votre budget vous le permet , louez une voiture .
  • Si vous aimez l'aventure et que vous avez un petit budget , privilégiez les transports en commun .
  • Pensez au bus de nuit pour ne pas perdre trop de temps lors de vos déplacements.

Des peintures exposées dans la rue

Et dans sa valise ?

Que vous partiez en saison sèche ou en saison humide , prévoyez t-shirts, shorts, robes, débardeurs, maillots de bain … Les températures descendent rarement en dessous de 20 °C. Un petit pull et une veste ne seront pas de trop pour les soirées en altitude. Un imperméable sera très appréciable également si vous partez en saison des pluies. Côté chaussures, pensez à vos baskets de randonnée si vous souhaitez vous balader dans la jungle. Autrement, les sandales et les tongs seront vos meilleures amies.

Ne surchargez pas votre valise , vous pouvez laver votre linge sur place. Les auberges et les Airbnb ont généralement une machine à laver à disposition et les laveries ne manquent pas dans les rues. Nous avons pu faire plusieurs machines sans problème dans les grandes villes.

N’oubliez pas les indispensables :

  • Une copie pour chaque document valide (passeport, permis de conduire…). En cas de perte ou de vol, ces copies vous sauveront la vie.
  • Un adaptateur pour la prise électrique (prise de type A/B). Nous utilisons  celui de la marque Skross  pour nos voyages.
  • Quelques médicaments basiques et produits parapharmaceutiques (dans la limite des 100 ml par produit si vous prenez l’avion avec un bagage cabine seulement).
  • Une batterie externe portable pour vos appareils électroniques. Nous utilisons  celle de la marque Anker  pour nos voyages.
  • Une gourde pour éviter d’acheter des bouteilles en plastique. L’eau est potable dans la majeure partie du pays, excepté sur la côte Caraïbes et dans les endroits reculés.
  • Une crème solaire et un chapeau pour ne pas cramer. L’indice UV en Colombie est plus élevé qu'en France.
  • Un anti-moustique , surtout si vous partez pendant la saison humide.
  • Une bonne paire de chaussures de randonnée . Il peut y avoir beaucoup de boue sur les chemins en pleine jungle.

Si notre valise était à refaire, nous prendrions davantage de vêtements légers, surtout pour les fortes températures de la côte Caraïbes. Nous étions quand même ravis d’avoir nos petites doudounes pour les soirées à Bogotá : la ville est à environ 2 600 m d'altitude donc il peut vite faire frais. La météo en Colombie est à imaginer un peu comme un printemps éternel . Prenez votre temps pour choisir les bonnes affaires à emporter.

  • Tenues légères avec un pull et un imper pour les soirées fraîches et la pluie.
  • « Kit de survie » des pays tropicaux : chapeau, tongs, crème solaire, anti-moustique…

Une cité en pierre dans la jungle

La sécurité en Colombie

S’il y a bien une question qu’on nous a régulièrement posée lors de notre voyage en Colombie, c’est celle-ci : est-il dangereux de voyager en Colombie ?

Cette question est légitime . La Colombie est un pays à l’histoire violente et sanglante . Il y a encore quelques années, très peu de voyageurs osaient s’aventurer dans ce pays noyé par ses problèmes liés à la drogue et à l’instabilité politique . Mais depuis qu’un accord fut trouvé en 2016 pour mettre fin à la guerre entre le gouvernement colombien et les FARC, la Colombie a connu une période de paix sans précédent. Et même si la situation sécuritaire du pays est loin d’être similaire à celle de la France ou de la Nouvelle-Zélande, il est tout à fait possible de voyager en sécurité en Colombie aujourd’hui .

Il est recommandé de suivre certaines règles et de faire preuve de bon sens à chaque instant lors d’un voyage en Colombie. Je vous conseille vivement de :

  • Suivre les préconisations du gouvernement français. Sur le site de France Diplomatie régulièrement mis à jour, vous pouvez retrouver toutes les recommandations de l’État, ainsi qu’une carte pour visualiser les zones dangereuses à éviter. France Diplomatie a tendance à être assez alarmiste malheureusement, mais dans l’ensemble, leurs recommandations sont assez justifiées.
  • Éviter de se promener seul la nuit, surtout dans les grandes villes. Si vous souhaitez sortir et que vous êtes à pied, déplacez-vous toujours à plusieurs. Si vous êtes seul, commandez un Uber via l’application ou demandez un taxi officiel (il doit avoir une plaque officielle avec un numéro et un compteur en marche, sinon descendez du véhicule). Restez vigilant et privilégiez le début de soirée plutôt que les horaires tardifs.
  • Ne pas étaler sa richesse à la vue de tous. Ça peut paraître évident mais ça ne l’est pas toujours pour certaines personnes. Retirez vos bijoux et laissez vos habits de marque à l'hôtel.
  • Éviter de garder le téléphone portable et l'appareil photo à la main. Ce conseil est surtout valable dans les grandes villes. Nous avons entendu beaucoup d’histoires de vols à l’arraché et d’agressions au coin de la rue. Les agresseurs repèrent leurs victimes de loin.
  • Ne prendre que le nécessaire et faire des photocopies de ses papiers. Ne vous baladez jamais avec tout votre argent et vos papiers originaux. Prenez quelques espèces (ce dont vous avez vraiment besoin) et faites des photocopies de votre passeport, permis de conduire, visa…
  • Faire attention à ses affaires lorsqu’on prend les transports en commun. Ne laissez aucun objet de valeur dans votre gros sac (ou valise) qui va en soute. Gardez toujours vos sacs d’appoint avec vous (entre vos pieds ou sur vos genoux), évitez de les mettre sous le siège ou dans les compartiments au-dessus. De nombreux vols ont lieu dans les transports en commun.
  • Ne pas résister si on se fait agresser. N’hésitez pas et donnez tout ce que vous avez. Vos effets personnels ne vaudront jamais la peine de mettre votre vie en danger.

Le vol et l'escroquerie sont globalement les seuls crimes courants en Colombie . Et ils sont faciles à éviter si vous faites preuve de bon sens. N’hésitez surtout pas à demander conseil aux locaux qui connaissent bien les rouages de certaines combines. Voici quelques escroqueries possibles en Colombie qu’on nous a rapportées :

  • Le faux chauffeur de taxi : il te menace et te conduit à un distributeur de billets pour vider ton compte en banque (d’où la consigne d’éviter de se balader avec sa carte bancaire). La solution : privilégier les Uber et taxis officiels.
  • Le faux policier : il fait semblant d’inspecter ton argent ou de trouver de la drogue sur toi et de te demander un billet. Il présentera une fausse carte de police pour être crédible. La solution : ne rien lui donner et demander à se rendre au poste de police.
  • Le faux billet : un commerçant échange ton vrai billet avec un faux pendant qu’il cherche de la monnaie. La solution : ne jamais perdre de vue ton argent avant la fin de l’échange.
  • Le faux compte Tinder : une personne rencontrée sur l’appli revient avec toi à ton hébergement et appelle ses amis pour te voler. La solution : ne jamais inviter un ou une inconnue dans ton hébergement, toujours se rencontrer à l’extérieur.
  • Le fin prédateur (le pire) : il utilise de la scopolamine pour te droguer et te transformer en gentil zombie qui réalisera tous ses désirs. La solution : toujours surveiller son verre, ne pas accepter de nourriture ou de boisson de la part d’étrangers, être accompagné lors de ses sorties…

Il existe d’autres arnaques mais ces dernières sont les plus courantes . Sachez que nous n’avons jamais été victimes de vol ou d’escroquerie durant notre voyage en Colombie . Nous avons fait attention et suivi les recommandations nécessaires, tout en profitant pleinement de notre voyage.

Pourtant, à notre arrivée en Colombie, j’étais vraiment stressée à l’idée de rester plus d’un mois dans un pays où l’insécurité pouvait être présente. Et finalement, j’ai regretté très vite d’avoir autant stressé . Car je ne me suis jamais réellement sentie en insécurité en Colombie. Comme partout, il y a des quartiers à éviter. Comme partout, il y a des personnes malveillantes. Comme partout, on peut se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.

Un conseil, n’écoutez pas ceux qui vous disent que la Colombie est un pays dangereux et que vous risquez votre vie là-bas . Ce n’est pas vrai. La Colombie est un pays fantastique et magnifique . Les Colombiens sont d’une extrême gentillesse, la culture colombienne est exceptionnelle, la nourriture est bonne et l’histoire de ce pays est une vraie leçon de vie.

Je peux vous dire qu’après notre voyage en Colombie, nous étions bouleversés . Bouleversés d’avoir reçu tant de bienveillance, d’amour et de joie en seulement quelques semaines. La Colombie a conquis notre cœur et nous reviendrons, c’est certain !

  • Faites preuve de bon sens : n'exposez pas vos objets de valeur, ne sortez pas tard la nuit seul, ne vous baladez pas avec tout votre argent sur vous...
  • Consultez régulièrement les consignes du gouvernement français .
  • Restez sur vos gardes pour éviter les escroqueries farfelues.

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Bogotá et Guatapé

Les pour et contre d’un voyage en Colombie

Voici pour vous mes « pour » et « contre » d’un voyage en Colombie. Ils vous aideront à y voir un peu plus clair sur ce pays aujourd'hui.

Les « pour »

  • Une destination peu touristique, épargnée du tourisme de masse. La Colombie n’attire que peu de voyageurs comparé au reste de l’Amérique du Sud. Il est très agréable de voyager dans un pays peu fréquenté et où les locaux sont heureux de vous accueillir. Le tourisme tend quand même à se développer de plus en plus dans les prochaines années.
  • Une population accueillante et chaleureuse. Les Colombiens sont d’une gentillesse exceptionnelle, toujours très heureux de vous aider et d’échanger avec vous sur leur pays. Ils aiment recevoir des touristes, preuve que la paix s’installe peu à peu durablement chez eux.
  • Un pays qui a le sens de la fête. Si vous aimez bouger, danser et faire la fête, la Colombie vous ira à merveille. La musique et la joie sont omniprésentes. Impossible de ne pas participer à une célébration de rue durant votre voyage, vous y serez forcément invité !

Les « contre »

  • Une instabilité politique encore présente. Bien que le gouvernement ait fait de gros progrès sur sa politique intérieure ces dernières années, les Colombiens sont un peuple contestateur. Ils n’hésitent pas à faire la grève plusieurs jours, à bloquer les axes routiers ou à manifester dans les rues pour faire entendre leur voix. Si cela arrive, votre voyage pourrait en être impacté, surtout si vous souhaitez vous déplacer.
  • Une vigilance constante à avoir. Voyager en Colombie demande plus d’attention qu’ailleurs. Cela peut être fatigant si vous n’avez pas l’habitude de voyager dans des pays où l'insécurité est parfois présente. Gardez bien en tête mes conseils énumérés plus haut et ne tombez pas non plus dans la paranoïa.
  • Des distances à parcourir parfois très longues. Le pays est grand et les trajets entre chaque grande ville peuvent vous paraître interminables. Préparez-vous à perdre quelques heures dans vos déplacements.

Ces ressentis reflètent notre expérience et nous appartiennent . Nous avons vraiment adoré notre voyage en Colombie et nous y reviendrons avec grand plaisir.

Des palmiers géants dans la montagne

Mes derniers conseils

Dernières petites infos en vrac pour une préparation optimale :

Alors ? Convaincus ? La Colombie n’attend plus que vous à présent !

Un coucher de soleil dans les plaines

Notre voyage en Colombie en vidéo

Pour encore plus d’astuces et de conseils , découvrez notre voyage en Colombie sur YouTube .

Notre voyage en Colombie a été plus qu’enrichissant. Son histoire, sa culture et ses habitants nous ont profondément marqués. Nous garderons un souvenir indélébile de notre passage là-bas.

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire si besoin. Je serais ravie de vous aider dans votre planification !

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Article mis à jour le 23 avril 2024

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15 jours en Colombie : un pays en plein renouveau

La Colombie, c’est l’ une des plus belles destinations d’Amérique du Sud tant elle a d’atouts à faire découvrir ! D’abord, sa nature exceptionnelle avec une grande variété de paysages. De la forêt amazonienne aux volcans enneigés à plus de 5 000 m, des collines verdoyantes de la région du café aux plages de la côte Caraïbes. Une histoire riche, le grandiose Eldorado qui a laissé de nombreux vestiges : villages coloniaux, ruines de la civilisation précolombienne. Une culture dynamique avec de beaux musées, une littérature qui s’exporte, des artistes mondialement connus comme Fernando Botero et la musique colombienne que l’on adore (holà Shakira !).

cote caraibes colombie voyage

Nous avons découvert la Colombie en mars 2022 pour notre première fois en Amérique du Sud et notre seconde fois en Amérique latine. Vous vous souvenez d’ailleurs de notre voyage au Costa Rica ? Alors, pour cette toute première fois, nous avons suivi les traces de quelques-uns de nos lecteurs qui nous ont précédé. Merci à Edith & Rodolphe, Pauline & Florian et à Flo & Nico pour nous avoir fait rêver de Colombie.

Dans cet article, on vous présente notre itinéraire et tout ce qu’il faut savoir sur la Colombie avant de partir. On vous propose aussi plusieurs autres articles pour vous donner tous les détails de notre voyage étapes par étapes.

¡ Que viva Colombia !

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Colombie : tout savoir avant de partir

C’est où la colombie .

Au confluent de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, à cheval entre la mer des Caraïbes et le Pacifique, la Colombie est un pays frontalier du Panama, Vénézuéla, Brésil, Pérou et Équateur. Le pays est composé de 3 000 km de côtes, traversé par la cordillère des Andes qui se scinde en trois parties en Colombie : cordillère occidentale, centrale et orientale. Le pays est également aligné sur la ceinture de feu du Pacifique d’où le nombre important de volcans dans le pays. Grâce aux hautes montagnes, on trouve des vallées luxuriantes baignées de pluie mais également des déserts. La Colombie dispose aussi de la plus haute chaîne côtière du monde qui s’élève à 5 775 m juste en bord de mer. Assez incroyable !

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Colombie et sécurité : est-ce dangereux ?

Quand on prépare un voyage en Colombie , la première question qu’on se pose (et que vos proches vous poseront à coup sûr) c’est si ce voyage est sans danger . Car oui, la Colombie a une sacrée réputation ! Guérilla, FARC, cartels… Le pays a connu la violence pendant de nombreuses années au point d’être classé en 1970-1980 comme l’un des plus dangereux au monde. Aujourd’hui, la Colombie a renoué avec la paix et la stabilité grâce aux accords de désarmement conclus avec les FARC en 2016.

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Même s’il subsiste de la délinquance et de l’insécurité comme dans beaucoup d’autres pays du monde, les Colombiens ont à cœur de vous faire découvrir les richesses du pays au-delà de cette image violente. Et ils ont raison ! Nous voyagions à deux et nous ne nous sommes jamais senties en insécurité. Comme dans beaucoup de pays, il faut adopter des comportements de prudence : ne pas exhiber ses richesses matérielles (montre, bijoux) et éviter de sortir la nuit dans les grandes villes. Le Ministère des affaires étrangères déconseille également de voyager autour des zones frontalières.

Le pays s’ouvre donc progressivement au tourisme et tout est mis en place pour se sentir en sécurité. Les Colombiens sont chaleureux et extrêmement gentils, fiers et ravis de nous accueillir dans un pays aujourd’hui pacifié. Ils sont heureux de rencontrer des étrangers et ça, ça fait plaisir !

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Côté santé ?

Concernant les conditions sanitaires aucune difficulté ! Nous avions accès à l’eau et l’électricité partout. On vous conseille de consommer l’eau en bouteille surtout dans les petites villes (nos intestins n’ont pas forcément la même résistance que ceux des Colombiens). À noter qu’aucun vaccin n’est obligatoire mais une bonne protection contre les moustiques est indispensable ainsi qu’un traitement antipaludique si vous partez dans la forêt amazonienne.

À la sortie de l’aéroport de Bogota vous êtes à 2640 m et vous pourrez être sensible au mal d’altitude . Ce fut le cas pour Charlotte qui était essoufflée au moindre effort les premiers jours. Là, pas de solution miracle ! Boire beaucoup (pas d’alcool) et manger léger.

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On parle un peu d’Histoire ?

L’Histoire du pays est très riche et vous la décrire en quelques mots n’est pas forcément évident, mais je tente. Les premières traces de l’Homme datent de cinq siècles avant J.-C. Les hauts plateaux sont très vite investis et habités par des cultivateurs et des orpailleurs. L’arrivée des conquistadors espagnols en 1499, marque le début du pillage des richesses locales avec l’installation des premières colonies au début du XVI ème siècle. Les colons envahisseurs fondent rapidement la 1ère ville européenne du continent sud américain, Santa Marta en 1526 et Carthagène des Indes en 1533. L’économie entière des colonies espagnoles est basée sur l’exploitation des ressources naturelles qui font l’objet de grandes expéditions et du commerce florissant de l’esclavage. Gonzalo Jiménez de Quesada fonde la Nouvelle-Grenade qui désigne les régions correspondant actuellement à la Colombie, le Venezuela et l’Équateur.

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De la Nouvelle Grenade à la Colombie

En Europe, les guerres napoléoniennes affaiblissent l’Espagne qui perd de sa puissance coloniale. Simón Bolívar, héros colombien proclame l’indépendance de la Nouvelle-Grenade en août 1819. À sa mort, en 1830, le Vénézuela et l’Equateur font sécession. C’est alors que s’ouvrent des décennies de violence entre deux blocs politiques. D’un côté, les conservateurs partisans d’un Etat soutenu par l’Eglise, de l’autre les libéraux qui militent pour une séparation de l’Eglise et de l’Etat. De guerres civiles en changement de gouvernement entre conservateurs et libéraux, les inégalités sociales s’accroissent et les tensions montent dans le pays.

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Le feu au poudre intervient à Bogota en 1948 avec l’assassinat de Jorge Eliécen Gaitàn , candidat à l’élection présidentielle qui suscitait enthousiasme et espoir. Des émeutes éclatent, tueries, pillages et incendies. 1 900 personnes trouveront la mort, 20 000 seront blessées et plus de 140 bâtiments détruits. C’est cet évènement important de l’histoire de la Colombie qui portera le début de la Violencia , guerre civile qui fera plus de 300 000 morts, terreau des guérillas, des milices communistes et des forces armées. Et comme si cela ne suffisait pas, la cocaïne et la marijuana viennent s’ajouter aux malheurs colombiens.

Visage de Jorge Eliecer Gaitan, Bogota, Colombie

Le temps des narcotrafiquants

Il y a un nom que l’on associe évidemment à la Colombie, c’est celui de Pablo Escobar. Difficile de ne pas vous en parler, tellement les actions de cet homme auront eu un impact dans l’histoire colombienne. Plus gros narcotrafiquants d’Amérique latine (voire du monde), Escobar est aussi le plus sanguinaire. À la fin des années 1970, il dirige le cartel de Medellín et assassine hommes politiques, journalistes, fonctionnaires et civils. Le cartel de Medellín a eu pendant plus de 20 ans la mainmise sur le pouvoir économique et politique du pays. Nous avons visité le quartier de la Comuna 13 à Medellín avec Julio de l’agence World Lion Tours , c’est lui qui nous a expliqué toute l’histoire de son quartier aujourd’hui pacifié. J’aurai l’occasion de revenir sur cette visite passionnante dans l’article sur Medellín.

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Vers la paix

Après des années noires de guerre, un accord de cessez-le-feu est signé en juin 2016 et entre dans l’histoire comme le dernier jour de la guerre. En août, le gouvernement colombien et les FARC mettent fin à 50 ans de conflit armé. Mais la paix est fragile . Le nouveau Président élu en 2018 cesse les échanges et remet en cause plusieurs résolutions de l’accord. Quelques attentats et annonces de reprise d’armes sont lancés mais heureusement peu suivi. Aujourd’hui, la Colombie se pacifie mais il faudra encore du temps pour se libérer de toutes ces années de violence .

J’ai pu rédiger ce petit topo historique grâce à Juan de Beyond Colombia qui a été notre guide pendant notre première matinée à Bogota. Il était tellement passionnant que j’ai bu ses paroles et que je suis un peu fière d’avoir retranscrit ici. Merci Juan !

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Comment se rendre en Colombie ?

Depuis la France, comptez 11h d’avion. Nous avons voyagé avec Air France en vol direct depuis Paris CDG jusqu’à la capitale Bogota. Un vol pour l’Amérique du sud, ça se mérite car le billet d’avion est onéreux. D’autant qu’avec la fin de la pandémie de Covid, les prix sont en train de grimper en flèche. Pour autant la Colombie reste accessible par rapport à ses pays voisins, comptez 600€ par personne A/R.

Le pays compte un seul fuseau horaire. Comptez entre 6 et 7h de décalage horaire en fonction de la saison. Pour vous rendre en Colombie, il n’est pas nécessaire d’avoir un visa si vous restez moins de 90 jours sur place. Vérifiez que votre passeport soit encore valable 6 mois après votre date de retour.

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La période ?

La Colombie est tellement grande, deux fois la taille de la France, que cela dépend de la région choisie. De manière générale, pour bien profiter, il faut privilégier l’hiver entre décembre et mars. N’oubliez tout de même pas de prévoir pulls et imperméable car dans la région du café le temps est changeant et peut être pluvieux.

Le budget ?

La Colombie est une destination assez peu onéreuse pour l’Amérique du Sud. Les grandes villes sont forcément plus chères ainsi que les villes balnéaires de la Caraïbe. Les transports peuvent facilement faire grimper la note, si vous prenez l’avion et les bus. Nous avons déboursé en moyenne 180€ par jour à deux (logement, transport et nourriture compris). Pour vous faire une idée, le voyage nous a coûté avion compris 2 000€/pers pour 15 jours.

Comment payer ?

Vous payerez en COP $, le pesos colombien. Le taux de change est en moyenne de 4 000$ pour 1€. Donc on parle facilement en millions lors des transactions. La carte bancaire est largement acceptée dans les hôtels et dans les restaurants. Dans les boutiques, on privilégiera de payer en liquide.

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Organiser son voyage en Colombie

Une information à ne pas négliger : la langue ! Ici on parle espagnol et uniquement espagnol. Il vous faudra vraiment quelques notions car l’anglais ne vous sera d’aucune utilité. J’ai dû très vite me souvenir de mon espagnol pour nous permettre d’avoir un minimum d’échanges et de nous faire comprendre. (Et Charlotte qui ne parle pas un mot d’espagnol s’est parfois sentie bien seule…).

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Comment circuler ?

C’est l’erreur de notre séjour, nous n’avons pas loué de voiture. Nous avions lu qu’il était plus facile de prendre le bus pour les petites et moyennes distances et l’avion pour changer de région. C’est le cas. Mais notre itinéraire avec voiture nous aurait permis de rayonner plus facilement (et oui on l’aime notre liberté derrière le volant !). D’autant que les voies rapides et les routes secondaires sont en excellent état. Dans les grandes villes, privilégiez vos pieds ou les transports en commun comme le métro et le câble téléphérique de Medellín.

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Point sur la gastronomie locale

Vous le savez, on adooore la gastronomie en voyage ! Si la cuisine colombienne varie énormément d’une région à l’autre, elle ne nous a pas conquises… Assez redondante, peu variée et en manque de saveurs, on vous partage tout de même les spécialités à goûter.

  • L’arepa : une galette de maïs fourrée à la viande, au fromage ou aux légumes. C’est la spécialité colombienne la plus populaire qui est servie à tous moments de la journée.
  • Le tamal : un plat cuisiné dans une feuille de bananier à la vapeur, avec farine de maïs et poulet. C’est un plat que nous avons appris à cuisiner à Medellín avec Sirley.
  • Le sancocho : un bouillon avec patates ou igname, des légumes et une viande. On a goûté le meilleur à Bogota chez Quinua y Amaranto .
  • L’empanadas : chausson de viande ou de fromage que l’on mange à tout heure.
  • Les ceviches que nous avons dévorés sur la côte Caraïbes étaient succulents ! On vous donnera toutes nos bonnes adresses dans l’article de Carthagène des Indes.

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Côté boissons, nous avons goûté à la bière locale très bonne et aux merveilleux jus de fruits exotiques qui sont là-bas exquis. Et surtout l’incontournable local : le CAFÉ ! La Colombie est le troisième pays producteur de café au monde et le n°1 en terme de qualité ! Il se déguste partout mais principalement dans la Zona Cafetera , la région du café que nous avons largement visité. On vous racontera tout ça dans l’article dédié.

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Quoi lire ?

J’aime beaucoup associer lecture et voyage , c’est-à-dire lire un auteur local ou une histoire qui s’y déroule. Pour ce voyage en Colombie, j’ai sans hésité embarqué un ouvrage de Gabriel Garcia Márquez , l’un des plus grand écrivain colombien, Prix Nobel de littérature en 1982. Je recommande Cent ans de solitude que j’ai tenté de lire en espagnol sur place (j’ai mis 10 minutes à déchiffrer la première page 😂 ) mais que j’ai pu lire en français dès notre retour.

Pendant le voyage, j’ai lu Le bruit des choses qui tombent de Juan Gabriel Vásquez , auteur colombien également. Le récit se déroule à Bogota et entremêle la vie d’Antonio Yammara et de Ricardo Laverde, à l’ombre du commerce de la drogue.

Livre, le bruit des choses qui tombent de Juan Gabriel Vasquez

Découvrir la vraie Colombie : faire confiance à Kaanas Travel

Habituellement, tous nos voyages sont concoctés par nos soins à l’aide de conseils de blogueurs et de guides de voyage. Mais pour la Colombie qui s’ouvre doucement au tourisme, nous voulions vivre des expériences de vie chez les habitants et pour cela, nous avons fait confiance à Kaanas Travel . Cathy est française, savoyarde et est tombée amoureuse de la Colombie il y a cinq ans. Elle organise pour vous, des voyages sur mesure autour d’expériences authentiques et du tourisme durable et responsable qui bénéficie aux populations locales. Elle est donc gérante de sa propre boîte Kaanas Travel et emploie des guides francophones qui accompagnent les voyageurs dans les expériences. Pour notre séjour en Colombie, nous lui avons confié 4 journées de notre voyage.

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Notre rencontre fut un vrai coup de cœur . Nous avons tout de suite senti son amour pour le pays et pour les Colombiens. Cathy nous a permis de vivre des expériences incroyables comme celle avec Ariel et sa famille à Jéricó dans sa ferme du paradis. Nous la remercions chaleureusement et faisons un petit coucou par ici à Francy, Maria-Nelcy et Mickaël qui ont été de supers guides !

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15 jours en Colombie : notre itinéraire

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15 jours c’est court pour un pays aussi grand que la Colombie. Nous avons donc fait le choix de bien approfondir une région plutôt que de passer beaucoup de temps sur les routes. On vous partage ci-dessous le résumé de notre itinéraire et on détaille chaque escale dans des articles dédiés.

#1 – Bogota : une journée dans la capitale de Colombie

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C’est donc à Bogota , la capitale de Colombie , que nous avons posé le pied pour la première fois en Amérique du Sud. Au programme de cette journée intense et sportive : matinée avec Juan pour une première approche en visite guidée de Bogota et de l’histoire du pays. Puis visite du musée de l’Or, l’un des plus grands et riches du monde et du musée Botero qui renferme les plus belles œuvres de l’artiste. Et enfin, nous avons pris de la hauteur à 3 152 m à Monserrate pour une vue magnifique sur tout Bogota.

Deux nuits à l’ hôtel Casa de la Vega dans le centre historique de la ville.

Notre article est à lire ici

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#2 – Medellín, la ville en plein renouveau et excursion à Guatapé

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Après la capitale, on s’envole pour la tentaculaire Medellín où nous passerons trois jours. On découvre notre quartier, El Poblado qui nous a fait l’effet d’une jungle urbaine. Nous partons avec Francy de l’agence Kaanas Travel pour une visite de marché et un cours de cuisine chez Sirley. Et nous vivons un moment fort avec Julio dans la Comuna 13, ancien quartier le plus dangereux de la ville , symbole d’espoir et de paix.

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Nous consacrons une journée à visiter la jolie ville colorée de Guatapé à quelques kilomètres de Medellín. On monte à El Penol, un monolithe de 220 m de hauteur et on flâne dans la ville.

Trois nuits au Botánica Casa Hotel by DOT Tradition dans le quartier El Poblado.

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#3 – Jericó : 2 jours dans le village authentique de la Cordillère des Andes

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Après les villes, nous voici dans la nature pour deux jours d’immersion dans un village authentique et traditionnel Jericó . Quel bonheur de nous balader sur les placettes et les rues colorées typiques de la Colombie. C’est ici que nous avons vécu l’une des plus belles rencontres de voyage, celle avec Ariel et sa famille. Après une magnifique randonnée, nous sommes arrivées dans la ferme d’Ariel , un petit coin de paradis dans lequel nous avons récolté le café.

Deux nuits à El Despertar Hotel .

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#4 – Salento et la région du café

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Bienvenue dans la région du café , verdoyant et pluvieux ! C’est ici que nous avons posé nos sacs pour plusieurs jours, tellement il y a à faire et à voir. Le joli village de Salento et celui de Filandia sont immanquables. C’est aussi l’endroit pour boire du café et visiter une ferme productrice la Finca De Don Elias. La vallée de la Cocora est un paysage unique et emblématique de Colombie avec ses palmiers géants de cire. C’est d’ailleurs ce coin magnifique qui a inspiré le dernier film des studios d’animation Walt Disney Encanto : La fantastique famille Madrigal . Et c’est avec le rambo local alias Alejandro qui connaît la forêt comme sa poche que nous sommes parties dans la jungle de Barbas Bremen à la recherche des singes hurleurs (que nous avons trouvé !).

Quatre nuits dans un hôtel que l’on ne recommandera pas car décevant et bruyant.

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#5 – 3 jours sous le soleil de Carthagène des Indes

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Notre voyage en Colombie s’est achevé sur la côte Caraïbes sous le soleil de Carthagène des Indes . Cette ville coloniale est tout simplement magnifique. Nous avons pris le temps de découvrir ses ruelles et placettes et de goûter à une gastronomie locale excellente. C’est aussi le moment off du voyage où nous avons lézardé plusieurs heures au bord de la piscine.

Trois nuits à l’ hôtel La Passion dans le cœur historique de Carthagène.

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Ce voyage en Colombie fut une aventure merveilleuse. Heureuses d’avoir pu découvrir ce pays en plein renouveau qui a renoué avec la paix et qui n’attend plus que les voyageurs du monde entier.

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Pour être en transparence avec vous, chers lecteurs, quelques liens sont sponsorisés dans l’article avec Civitatis. Si vous réservez l’activité (que nous avons vraiment faite) sur le lien que nous avons mis, nous touchons une petite commission.

Nous avons également bénéficié d’une ristourne sur le prix des activités avec Kaanas Travel en échange de ce partenariat et de la mention de son agence. Cathy n’a donc pas gagné d’argent avec nous et on espère qu’elle en gagnera beaucoup avec vous ! C’est tout le bonheur que nous lui souhaitons.

Encore une petite étape... Vérifiez vos emails ou spams pour confirmer votre abonnement !

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Colombie : une journée dans la capitale Bogota

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ça y est : le prochain départ sera la Colombie en décembre ! Et grâce à votre blog, je me régale d’avance à préparer ce beau voyage….

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Récits d'escapades

Nous en sommes ravies ! Très bon voyage en Colombie.

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TonkinVoyage

Ce blog est une excellente source d’inspiration pour ceux qui cherchent à découvrir la Colombie et à explorer sa culture et ses paysages uniques. Vous avez fait un travail exceptionnel en partageant votre expérience de voyage en détails, avec des photos captivantes qui mettent en lumière les différents endroits et les expériences à vivre en Colombie. Merci pour le partage!

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Bonjour, Merci pour ce super commentaire ! 🙂 Ce voyage nous a effectivement captivé 🤩 À bientôt !

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Bravo, très séduisant

Merci beaucoup

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2 Semaines aux Caraïbes

Incontournables et lieux confidentiels.

Ce circuit a été conçu pour vous permettre de découvrir les plus belles plages des Caraïbes, de profiter de la nature dans le parc Tayrona et de vous détendre sur les plages paisibles de Rincon del Mar. Vous aurez également l’occasion de rencontrer les locaux et de passer un moment au sein de communautés indigènes. Ils vont transmettront leur savoir-faire et vous enseigneront quelques-unes de leurs pratiques ancestrales comme la culture des fèves de cacao.

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Ce que l'on aime chez Autenteo

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Rencontres authentiques

Les locaux nous invitent à partager leur vie quotidienne et à découvrir leurs traditions.

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Guides locaux passionnés

Tout au long de voyage des guides passionnés nous parlent avec passion de l’histoire de leur pays.

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Hébergements de charme

Chaque soir nous pourrons nous détendre dans des lieux qui ont une âme toute particulière.

Carte du Circuit 15 Jours Pérou autenthique

Jour 1 : Arrivée à Bogota Jour 2 : Santa Marta Jour 3 : Santa Marta Jour 4 : Finca de cacao Jour 5 : Communauté indigène Jour 6 : Tayrona Jour 7 : Mompox Jour 8 : Mompox Jour 9 : Rincon del Mar Jour 10 : Rincon del Mar Jour 11 : Cartaghène Jour 12 : Cartaghène Jour 13 : La Boquilla Jour 14 : Bogota

Découvrir notre circuit en détail

Les moments forts du circuit

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Parc Tayrona

Parcourez les sentiers de ce parc naturel remarquable niché entre mer caraïbe et forêt

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Communauté Indigène

Rencontre avec une communauté isolée dans la montagne recevant peu d’étrangers.

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Partez à la découverte historique de celle que l'on nomme à juste titre "la perle des Caraïbes".

Jour 1 : Bogota

Bienvenue en colombie.

carte jour/ jour

FINCA DE CAFE

Trajet Bogota – Santa Marta 1h

Vol et activité inclus dans le tarif

Ce matin votre chauffeur vous conduira à l’aéroport de Bogota pour que vous puissiez prendre votre vol en direction de Santa Marta. Un chauffeur vous attendra à l’aéroport pour vous conduire dans une finca de café où votre hôte d'un jour vous expliquera le processus de production de cet véritable or noir colombien depuis la plante jusqu’à la tasse. Ce sera l’occasion d'en apprendre d'avantage sur un produit si commun dans notre vie quotidienne.

Le triangle du café

tayrona

Vous rejoindrez votre hôtel situé dans les environs de Minca. Sur place vous profiterez de sa magnifique vue sur les collines environnantes et de ces couleurs particulières au couché du soleil. Un endroit calme et apaisant que vous aurez du mal à quitter.

Jour 3 :Minca

Observation et détente.

tayrona

DÉCOUVERTE DE LA FAUNE

Activité incluse dans le tarif

Ce matin, une fois votre tasse de café avalée, vous aurez rendez-vous aux aurores avec votre guide, il s'agit du moment le plus propice pour observer et écouter le bal des oiseaux s'affairant à leurs taches quotidiennes. Un spectacle son et lumière s'offre à vous avec une palette de couleurs des plus variées.

Les animaux en Colombie

plage

L’après-midi, lorsque le soleil au zénith aura réchauffer les terres, nous vous proposons de profiter d'une petite pause fraicheur. Après une petite marche d’approche pour vous rendre au pied de cette cascade, vous pourrez enfiler votre maillot de bain pour vous baigner dans ce lagon naturel formé par les remous continuels de la cascade.

hôtel colombie

UNE VUE IMPRENABLE

Trajet Minca - Hôtel 1h10

Après ce rafraichissement bienvenue, votre chauffeur vous déposera à votre hôtel. Vous découvrirez un établissement charmant, décoré avec beaucoup de goût et tenu par un personnel aux petits soins. Votre chambre réunit tous les critères indispensables pour vous permettre de vous reposer dans un magnifique cadre.

Découvrir nos hôtels de charmes

Jour 4 : Ferme de cacao

D’anciens cultivateurs de coca.

hôtel colombie

DE LA COCA AU CACAO

Trajet Hôtel – Ferme de Cacao 30min

Ce matin votre chauffeur vous attendra à l'accueil de votre hôtel pour vous conduire au lieu de rendez-vous de votre nouvelle activité. Vous marcherez environ une heure dans la montagne avant d’atteindre une ferme qui abritait autrefois une culture de feuilles de coca et de marijuana. La famille vous expliquera le programme mis en place par le gouvernement colombien afin de faire disparaitre cette culture illicite. C’est donc une rencontre intéressante qui s’offre à vous car la personne qui vous accueillera pourra vous raconter l'histoire de sa famille et l'évolution constatée dans sa région. Le fermier vous dévoilera le processus de transformation du cacao et vous pourrez régaler en dégustant votre propre production.

HOTEL TAYRONA

Trajet Cacao – Hôtel 30min

Ce soir vous dormirez dans le même hôtel que la veille. Une nuit supplémentaire n’est jamais de trop quand il s’agit de cet incroyable hôtel. Je vous invite à profiter de la piscine mise à votre disposition pour un bain rafraîchissant. Et pour trinquer à cette journée, quoi de mieux qu’un cocktail maison à siroter devant un sublime coucher de soleil.

Jour 5 : Communauté indigène

Une rencontre authentique.

carte jour/ jour

UNE RENCONTRE INOUBLIABLE

Trajet Hôtel – Communauté 50min

vous aurez environ 30min de route puis après une petite marche de 20 minutes vous rejoindrez vos hôtes dans un paysage préservé loin du chahut des zones touristiques. Il n’y a pas vraiment de programme établi, le rythme sera marqué par les échanges avec vos hôtes. Lors de notre rencontre nos conversations m’ont marquées, c’était intéressant de voir que les plus anciens ne connaissent pas exactement leur âge, ne savent pas précisément combien d’enfants ils ont eu ou n’ont pas idée de ce que l’on peut acheter avec 100 pesos… C’est une façon de vivre bien différente de la nôtre !

Communautés en Colombie

Vestiges archéologiques

DESCENTE DU RIO

Un fois la journée avec les Aruhaco terminée, nous vous proposons de rejoindre le fleuve Don Diego, d'enfiler votre maillot de bain pour une descente du fleuve en bouée. C'est une activité idéale pour découvrir les jolies paysages confortablement installé.

Trajet Palomino – Hôtel 1h

Lorsque l'on se sent bien à un endroit pourquoi en changer ? Vous serez maintenant comme chez vous dans cet établissement de front de mer. Profitez du service de laverie de l’hôtel.

Jour 6 : Parc national Tayrona

De somptueux paysages à perte de vue.

carte jour/ jour

ARRIVÉE AU TAYRONA

Trajet Hôtel – Tayrona 5 min

Entrées incluse dans le tarif

Après un réveil en douceur votre chauffeur viendra vous chercher pour vous conduire au parc national Tayrona. Véritable trésor naturel, il est le plus réputé de la côte caribéenne et forcément très fréquenté. Les plus sportifs pourront entrer par la partie la plus préservée du parc, elle est bien moins fréquentée car le temps de marche est plus long. Pour les autres vous découvrirez le Tayrona par son entrée principale alternant jolies points de vue et plages, c'est à vous de choisir !

Canyon de Colca

Pour les plus sportifs ayant fait le choix de l'entrée secondaire, vous marcherez 2h alternant entre montées et descentes. Ceux qui le souhaitent pourront faire une partie à cheval. C’est l’occasion idéale d’observer les singes et de profiter de la nature luxuriante que vous offre la Colombie. Au bout de ce chemin vous voila arrivé sur l'une des plages préservées du Tayrona où vous pourrez prendre votre déjeuner avant de reprendre votre chemin pour 2h de marche afin de rejoindre la partie plus touristique du parc.

Vestiges archéologiques

Trajet Tayrona – Hôtel 5min

Pour vous permettre le plus souplesse dans votre journée, nous vous proposons de rejoindre votre hôtel en taxi. En sortant du parc vous en trouverez de nombreux. Vous passerez donc cette 4éme et dernière nuit dans cet havre de paix, l'occasion de vous détendre en réservant par exemple une séance de massage face à la mer.

Jour 7 : Mompox

Journée aquatique.

carte jour/ jour

AU FIL DE L'EAU

Trajet Hébergement - Mompox 6h20

Après votre petit-déjeuner, vous rejoindrez la ville de Santa Cruz de Mompox. Vous rejoindrez votre guide pour une promenade en bateau sur la Ciénaga de Pijiño, constituée de multiples marais. Vous ferez la découverte de la richesse ornithologique des lieux et observerez de nombreuses espèces d’oiseaux. A votre arrivée à la Ciénaga, vous pourrez profiter d'une baignade rafraichissante (n’oubliez pas votre maillot de bain !). Sur le chemin du retour, vous aurez l’occasion d’apprécier les jolies lumières du coucher du soleil.

Vestiges archéologiques

NUIT MOMPOX

Après cette journée riche en émotions, vous rejoindrez ce petit établissement de charme idéalement placé au coeur de Mompox. Il s'agit d'une vieille bâtisse restauré avec gout par les nouveaux propriétaires.

Jour 8 : Mompox

Echange et partage.

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VISITE DE LA VILLE

Une fois votre petit-déjeuner avalé vous aurez rendez-vous avec un guide local pour une balade culturelle du centre-ville, vous apprendrez les anecdotes et les secrets de ce joyau classé au Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco. Vous déambulerez tranquillement dans ses ruelles figées dans le temps au milieu de magnifiques bâtisses d’architecture andalouse. Symbole du réalisme magique, Mompox vous enchantera !

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REPAS CHEZ L'HABITANT

Après une traversée en bateau, vous dégusterez un repas typique chez Freddy où vous découvrirez les saveurs de ces terres fertiles et la particularité de la vie amphibienne : dépaysement garanti ! Mojarra, bagre, manioc, chicha de maïs ou encore ñeque (rhum artisanal à base de panela) seront au menu !

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L'ATELIER D'ORFEVRE

Le ventre bien rempli quoi de mieux que de s'essayer à l'artisanat local ! Vous rejoindrez l'un des plus emblématiques ateliers d'orfèvrerie de Mompox, vous apprendrez les bases du filigrane avec un artisan joaillier. Vous fabriquerez une pièce unique en argent et repartirez avec votre création ! Torsadez, laminez, ciselez… Le filigrane n'aura plus de secret pour vous !

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L'ATELIER DE CHAISES

Ou peut être voudriez-vous vous découvrir les secrets de la confection de chaises à bascule de la famille Cortés, objet iconique de la côte caribéenne. Vous vous initierez ensuite au cannage avec un artisan local et réaliserez un joli souvenir que vous pourrez ramener dans votre valise ! Une activité totalement "hors des sentiers battus", très authentique et à la rencontre des artisans momposinos.

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Vous séjournerez une deuxième nuit au cœur de la ville, l’occasion de vous promener en fin de journée dans ses rues et admirer le reflets du soleil sur les bâtisses ou boire un verre sur les terrasses qui bordent la rivière.

Jour 9 : Rincon del Mar

Objectif détente.

carte jour/ jour

RINCON DEL MAR

Trajet Mompox- Rincon del Mar 4h50

Après le petit-déjeuner, votre chauffeur viendra vous chercher directement à votre hôtel pour vous conduire à Rincon del Mar, petit village de pêcheurs de la côte des Caraïbe. Une fois vos valises déposées à votre hôtel vous aurez le choix entre vous balader dans les rues du village pour ressentir son ambiance, vous poser sur un hamac, vous reposer au son des vagues ou vous baigner dans la mer des caraïbes.

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HÔTEL RINCON DEL MAR

Rincon del Mar est un petit village où l’offre hôtelière est limitée comparée aux destinations touristiques. Malgré tout, j’ai réussi à dénicher un petit hôtel tout à fait charmant et confortable. L’établissement a été entièrement construit avec des matériaux naturels. Cette architecture invite au repos et à la sérénité. Le personnel est aux petits soins, vous pourrez leur poser toutes vos questions.

Jour 10 : La mangrove

Observation de la faune et la flore.

Ruines de Cusco

Ce matin rien ne presse, c'est le moment de récupérer des heures de sommeil, de partir à la rencontre des villageois, de vous prélasser sur la plage ou envoyer des carte postales à vos proches. En fin de journée et ce pour profiter de la lumière du soleil rasant l’horizon, vous partirez avec un guide de l’association (projet local qui s’engage à préserver cet écosystème foisonnant) pour une balade en pirogue dans la mangrove. Vous poursuivrez votre aventure à pied afin d’observer la faune et la flore et si vous avez de la chance, de nombreux paresseux ! Vous finirez en beauté avec un joli coucher de soleil sur la mer caribéenne.

Ruines de Cusco

Pour cette seconde nuit à Rincon del mar, je trouvais plus simple de ne pas changer d’hôtel. Après tout, celui que vous occupez compte parmi les meilleurs établissements du village. Maintenant que vous connaissez les lieux, je vous conseille de faire une promenade autour de votre hôtel. Cela vous permettra d’écouter les animaux nocturnes et d’admirer le ciel étoilé.

Jour 11: Détente Plage

Direction carthagène.

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CONFECTION DE TURBAN

Une habitante de Rincon vous racontera l'histoire de la tradition du turban, sa signification et son importance pour les communautés afro-colombiennes. Elle vous dévoilera ses tissus aux mille couleurs et partagera avec vous l’art de nouer le turban. Un activité à la fibre féministe et engagée.

Machu Picchu

Rincon del Mar - Carthagène 2h30

Votre séjour à Rincon del mar touche à sa fin. Ce matin, vous avez quartier libre pour explorer une dernière fois le village ou vous baigner. Puis vient le moment de dire adieu à votre petit paradis, votre chauffeur vous attendra au pied de votre hôtel pour vous conduire à Carthagène qui sera votre dernière région à découvrir.

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HÔTEL À CARTAGENA

Carthagène des Indes est considérée comme une des plus belles villes de Colombie. Pour vous en faire pleinement profiter, j’ai donc choisi un hôtel situé dans une des majestueuses ruelles du centre historique. Cette localisation est idéale pour faire une promenade en admirant les façades colorées et les balcons fleuris. Cet établissement charmant dans le pur style colonial est un bijou architectural. Si besoin, sachez que l’hôtel propose un service de laverie. Vous déposez vos vêtements sales le soir même et vous les récupérez propre dès le lendemain.

Jour 12 : Visite de Carthagène

Un lieu mythique.

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VISITE AVEC UN LOCAL

Après le petit-déjeuner, un guide local francophone viendra vous chercher pour vous faire visiter la ville. Vous pourrez ainsi découvrir les incroyables monuments qu’elle possède, tout en découvrant leur histoire. Fin connaisseur de Carthagène des Indes, le guide vous transmettra tous ses savoirs et pourra répondre à chacune de vos questions. A la fin de la visite, ce lieu n’aura plus aucun secret pour vous !

En savoir plus sur Carthagène

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LE QUARTIER BOHÈME

Aprés cette visite riche en anecdotes, vous aurez ainsi l’après-midi entière pour découvrir les richesses de cette ville coloniale. Je vous conseille d’aller faire un tour dans Getsemani, le quartier des artistes où le street-art décore les façades. Pour les amateurs d’histoire, je recommande la visite du château San Felipe, le monument emblématique de la ville.

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En fin de journée, je vous propose de vous installer en terrasse pour un dernier verre à Carthagène. Vous pourrez ainsi dîner tout en profitant de l’atmosphère locale. Après le repas, une promenade dans les ruelles vous permettra de saisir la belle énergie qui se dégage de la ville. Vous passerez la nuit dans le même hôtel que la veille. Alors profitez-en pour plonger dans la piscine avant d’aller vous coucher.

Jour 13 : La Boquilla

Une pêche artisanale.

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AVEC LES LOCAUX

Trajet Hôtel – La Boquilla 30 min

Ce matin, votre chauffeur vous emmènera à La Boquilla pour rencontrer des pêcheurs locaux. Vous monterez avec eux sur une embarcation traditionnelle pour apprendre les techniques de pêche au filet. À première vue cela paraît facile, mais je peux vous assurer qu’il y a un coup à prendre. En attendant votre première prise, vous aurez tout le plaisir d’observer la forêt de mangroves qui vous entoure. De retour sur la terre ferme, vous apprendrez à cuisiner le poisson et vous déjeunerez avec les locaux. Puis votre chauffeur viendra vous chercher pour déposer à l'aéroport où vous prendrez votre vol pour Bogota.

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Trajet Aéroport – Hôtel 20 min

A Bogota, vous séjournerez dans un logement plein de charme, qui est bien loin de ressembler aux grands hôtels uniformes. En effet, vous serez ici conquis par l’authenticité de ce lieu, tout en bénéficiant d’un niveau de confort élevé. Ce sera l’occasion idéale d’échanger avec vos hôtes, en leur faisant part de votre impression sur le pays.

Jour 14 : Bogota

Dernier jour en colombie.

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SOMPTUEUX MUSÉE DE L'OR

Trajet Hôtel - Centre ville 15 min

Pour terminer votre séjour, vous disposerez d’une matinée libre que pourrez occuper selon vos envies du moment. Si vous aimez les musées vous apprécierez visiter le musée de l'or. Véritable témoignage de la quête des métaux précieux par les civilisations indigènes, il constitue un excellent moyen d’appréhender l'histoire de la Colombie. Préparez-vous à être éblouis face à ces collections uniques au monde !

Visiter Bogotá

QUARTIER BOGOTA

Vous rejoindrez votre guide pour la visite du quartier Egypto, un des quartiers les plus pauvres de la capitale colombienne. Pour vous accompagner, j’ai choisi de faire appel à un guide d’exception, un habitant du quartier qui a connu la délinquance et la prison. Il fait partie de ceux qui ont décidé de tourner la page et de changer de vie pour avoir un avenir meilleur. Sachez que peu d’étrangers entrent ici, c’est chose impossible sans la protection de votre guide.

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RETOUR EN FRANCE

Comme toute bonne chose a une fin, il est temps de quitter la Colombie. Après un transfert jusqu’à l’aéroport, vous prendrez l’avion à destination de la France. Entre paysages à couper le souffle, rencontres inoubliables et activités inédites, ces deux semaines vous auront apporté une nouvelle vision du monde en vous immisçant au sein de l’extraordinaire culture colombienne.

Nos séjours en Colombie

Quelle formule choisirez-vous .

Il existe de nombreuses manières de découvrir la Colombie. Nous vous proposons de composer des circuits sur-mesure en fonction de vos envies. En couple ou entre amis, en groupe ou en solo, découvrez trois formules qui répondront aux attentes de chaque voyageur.

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Petit groupe

On s’occupe de tout .

Vous intégrez un petit groupe de 10 personnes maximum avec un accompagnateur francophone.

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Circuit privatif

A votre service .

Votre chauffeur privé vous conduira tout au long du voyage et sera à votre entière disposition.

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Informations et Devis Sur Mesure

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Témoignage de nos voyageurs

Les autentic@s racontent leur expérience.

Nous mettons tout notre cœur pour créer des voyages d’exception et la plus belle des récompenses est l’émerveillement de nos voyageurs ! C’est un immense bonheur que de voir l’émotion des gens dans leur yeux lorsqu’ils nous racontent ce qu’ils ont ressenti pendant leur voyage. Dans peu de temps c’est vous qui nous raconterez votre expérience !

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Côte Caraïbe Colombie 12 choses que vous ne devez pas manquer 

La Colombie , pays aux mille visages, est une destination qui ne cesse de charmer et de surprendre ses visiteurs.

Parmi ses nombreux trésors, la Côte Caraïbe occupe une place de choix.

Cette région, baignée par les eaux turquoise de la mer des Caraïbes, est un mélange fascinant de paysages naturels époustouflants, de richesses culturelles, d’histoire captivante, et d’une vibrante scène culinaire. 

C’est un endroit où la chaleur du soleil n’a d’égal que celle de ses habitants. Dans cet article, nous allons explorer 12 expériences incontournables qui font de la Côte Caraïbe colombienne une destination à ne pas manquer.

Nous commencerons par la vieille ville de Carthagène , un joyau du patrimoine mondial , où les rues pavées et les bâtiments colorés racontent des siècles d’histoire.

Puis, nous nous envolerons vers les plages paradisiaques de l’île de San Andrés , un havre de paix pour les amateurs de plongée et de snorkeling. 

Sans oublier le majestueux Parc National de Tayrona , un sanctuaire de biodiversité où la jungle rencontre la mer.

Nous plongerons ensuite dans la culture unique de San Basilio de Palenque , premier village libre d’Amérique, et nous nous aventurons dans la Sierra Nevada pour découvrir la mystérieuse Cité Perdue , un site archéologique qui rivalise avec le Machu Picchu.

Le carnaval de Barranquilla , avec ses rythmes endiablés et ses costumes flamboyants, sera notre prochaine étape, suivi d’une dégustation des délices culinaires de la région, un festin pour les sens.

Les plages idylliques de Santa Marta, la péninsule aride de la Guajira, l’île préservée de Providencia, l’architecture coloniale de Mompox, et l’écotourisme à Minca complèteront notre périple, chacun de ces lieux offrant une e xpérience unique et mémorable.

Ce voyage à travers la Côte Caraïbe de la Colombie est une invitation à découvrir une région aux multiples facettes, où chaque arrêt promet des découvertes et des rencontres inoubliables. 

Que vous soyez un amoureux de la nature , un passionné d’histoire , un gastronome , ou simplement à la recherche de plages de rêve, suivez-nous pour découvrir les 12 incontournables de cette région magique.

  • La vieille ville de Carthagène
  • Les plages de l’île de San Andrés
  • Le Parc National de Tayrona
  • La culture Palenquera à San Basilio de Palenque
  • La Cité Perdue (Ciudad Perdida)
  • Le Carnaval de Barranquilla
  • La cuisine locale
  • Les plages de Santa Marta
  • La péninsule de Guajira et le désert de La Guajira
  • L’Île de Providencia
  • L’architecture Coloniale de Mompox
  • L’écotourisme à Minca

La vieille ville de Carthagène

1. La vieille ville de Carthagène

Carthagène des Indes , un véritable bijou de la Côte Caraïbe colombienne, est une escale incontournable pour tout voyageur explorant cette région. 

La Vieille Ville, avec son atmosphère captivante, est un véritable musée à ciel ouvert, évoquant des siècles d’histoire et de culture.

En parcourant ses ruelles pavées, vous serez immédiatement transporté dans une autre époque, entouré de magnifiques bâtiments coloniaux aux façades colorées et aux balcons ornés de bougainvilliers luxuriants.

La Ville Vieille de Carthagène est encerclée par des remparts imposants, construits pour protéger la ville contre les attaques de pirates.

La promenade sur ces remparts offre une vue spectaculaire sur la mer des Caraïbes et la ville elle-même. 

Le coucher de soleil depuis ces remparts est un moment magique, où le ciel se pare de teintes orangées et roses, créant un spectacle inoubliable.

Parmi les sites emblématiques, la Plaza de San Pedro Claver, avec son église et son couvent, raconte l’histoire du saint patron des esclaves. La Cathédrale de Carthagène , avec son dôme distinctif, est un autre joyau architectural, offrant un aperçu de la richesse historique et religieuse de la ville. Le Palais de l’Inquisition , quant à lui, bien que témoignant d’un passé plus sombre, est un site fascinant pour comprendre l’histoire complexe de la région.

La Vieille Ville regorge de charmantes boutiques d’artisanat local, de cafés et de restaurants où vous pourrez déguster des spécialités locales, reflétant le riche mélange de cultures africaines, espagnoles et indigènes. 

Chaque coin de rue offre une nouvelle découverte, que ce soit une galerie d’art, un musicien de rue ou un marché coloré.

En soirée, la ville s’anime d’une tout autre manière. Les places se remplissent de danseurs de salsa, les bars et les terrasses s’illuminent, offrant une ambiance chaleureuse et festive. Flâner dans les rues pavées la nuit, c’est découvrir un autre visage de Carthagène , tout aussi envoûtant.

En somme, la Vieille Ville de Carthagène n’est pas seulement un site historique ; c’est une expérience vivante, un lieu où l’histoire, la culture, l’art et la joie de vivre se rencontrent, créant un ensemble vibrant et inoubliable.

C’est un endroit où chaque visiteur trouvera quelque chose à admirer, à expérimenter et à chérir.

Les plages de l'île de San Andrés

2. Les plages de l’île de San Andrés

L’île de San Andrés , un joyau de la mer des Caraïbes, est un paradis tropical qui émerveille par ses plages de sable blanc et ses eaux cristallines aux nuances de bleu et de vert.

Située au large de la côte nicaraguayenne, mais faisant partie de la Colombie , San Andrés est réputée pour son ambiance décontractée, sa culture riche et sa biodiversité marine exceptionnelle , ce qui en fait une destination incontournable pour les amoureux de la nature et les passionnés de plage.

Playa de San Luis est sans doute l’une des plages les plus célèbres de San Andrés .

Avec son sable fin et ses eaux peu profondes, c’est l’endroit idéal pour se détendre , nager ou simplement profiter du soleil.

Les palmiers qui bordent la plage offrent un abri naturel parfait pour s’évader de la chaleur de midi.

Les cabanes en bois dispersées le long de la plage servent une délicieuse cuisine locale, permettant aux visiteurs de goûter aux saveurs authentiques de l’île tout en admirant la vue.

La Piscinita et West View sont deux spots à ne pas manquer pour les amateurs de plongée avec tuba. 

Ces sites naturels offrent des eaux claires et calmes, idéales pour explorer la vie sous-marine riche de l’île. 

Avec un peu de chance, vous pourrez même apercevoir des raies, des tortues et une multitude de poissons tropicaux colorés. 

L’équipement de snorkeling peut être loué sur place, rendant ces expériences accessibles à tous.

Pour ceux qui recherchent une expérience de plage plus isolée, Cayo Bolivar est un incontournable.

Cette petite île, accessible en bateau, est un havre de paix loin de l’agitation .

Les eaux turquoise et le sable blanc immaculé de Cayo Bolivar sont parfaits pour une journée d’évasion, offrant une tranquillité rare et une beauté naturelle à couper le souffle.

Johnny Cay , une petite île située à quelques minutes en bateau de San Andrés, est également une destination populaire. 

Connu pour ses fêtes animées et sa vie nocturne, Johnny Cay est l’endroit idéal pour ceux qui cherchent à c ombiner détente à la plage et amusement.

Pendant la journée, vous pouvez vous prélasser au soleil ou explorer le récif corallien environnant, tandis que le soir, l’île s’anime avec de la musique et des danses.

Enfin, ne manquez pas de d écouvrir la Mangrove Old Point National Park, où vous pouvez explorer les mangroves en kayak et apprendre sur cet écosystème crucial.

C’est une manière apaisante et éducative de passer un après-midi, en s’imprégnant de la nature paisible et en apprenant sur l’importance des mangroves pour l’environnement marin.

Chaque plage de San Andrés a son propre caractère, offrant une variété d’expériences pour tous les goûts.

Que vous cherchiez une aventure sous-marine, une fête sur la plage, ou simplement un endroit tranquille pour vous détendre et profiter de la nature, San Andrés a quelque chose à offrir à chacun.

C’est une escale essentielle pour découvrir la beauté et la diversité de la côte Caraïbe de la Colombie.

Le Parc National de Tayrona

3. Le Parc National de Tayrona

Le Parc National de Tayrona, situé sur la côte caraïbe de la Colombie , est une merveille naturelle qui promet une expérience inoubliable pour les amoureux de la nature et les aventuriers.

S’étendant sur 15 000 hectares , ce parc national est un mélange époustouflant de plages de sable blanc, de récifs coralliens, de forêts luxuriantes et de montagnes, offrant une biodiversité incroyablement riche et des paysages à couper le souffle.

Dès votre entrée dans le parc , vous serez accueilli par une forêt tropicale dense, où des sentiers bien balisés vous mèneront à travers une flore exubérante et une faune diversifiée. En vous aventurant dans ces sentiers, gardez l’œil ouvert pour apercevoir des singes hurleurs, des perroquets colorés et, si vous êtes chanceux, le discret jaguarondi.

Le parc est également un havre pour les ornithologues , avec plus de 400 espèces d’oiseaux recensées.

Les plages du parc, telles que Cabo San Juan , La Piscina et Arrecifes, sont parmi les plus spectaculaires de la région. 

Cabo San Juan, avec sa célèbre double plage et son eau cristalline, est parfaite pour la baignade et le snorkeling.

La Piscina, abritée des forts courants, offre un endroit idéal pour nager en toute sécurité, tandis qu’Arrecifes, bien que magnifique, est mieux adaptée pour se détendre sur le sable en raison de ses courants puissants.

Pour les randonneurs , une des principales attractions est la marche vers Pueblito , un site archéologique qui était autrefois un village indigène important. 

Ce trek exigeant vous emmène à travers la jungle et les rivières, offrant une véritable aventure ainsi qu’un aperçu fascinant de l’histoire des peuples autochtones de la région.

Le parc offre également des options d’hébergement variées, allant du camping sous les étoiles à des éco-lodges confortables.

Passer une nuit dans le parc est une expérience à ne pas manquer, permettant de s’immerger pleinement dans la tranquillité et la beauté naturelle de l’environnement.

Il est important de noter que le Parc National de Tayrona est fermé à plusieurs reprises tout au long de l’année pour permettre aux écosystèmes de se régénérer, et pour respecter les traditions des communautés indigènes locales.

Planifiez donc votre visite en conséquence.

Le Parc National de Tayrona n’est pas seulement une destination, c’est une célébration de la nature, un sanctuaire où les merveilles naturelles de la Colombie peuvent être expérimentées dans leur forme la plus pure.

Que vous soyez un randonneur passionné, un amoureux de la plage, ou simplement à la recherche d’une échappée paisible loin de l’agitation de la vie urbaine , Tayrona offre une expérience enrichissante et mémorable.

La culture Palenquera à San Basilio de Palenque

4. La culture Palenquera à San Basilio de Palenque

San Basilio de Palenque , situé dans la région de la Côte Caraïbe colombienne , est un site d’une importance culturelle et historique exceptionnelle, et une visite à ce village offre un aperçu unique de la culture Palenquera.

Reconnu par l’UNESCO comme un chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité , San Basilio de Palenque a une histoire fascinante en tant que premier village libre des Amériques, fondé par des esclaves africains échappés au XVIIe siècle.

En visitant San Basilio de Palenque , vous serez immédiatement captivé par la richesse de la culture Palenquera qui s’y est préservée.

Ce village est un symbole vivant de résistance et de fierté, où les descendants des premiers habitants ont conservé de nombreuses traditions africaines, notamment dans leur langue, leur musique, leur cuisine et leurs pratiques religieuses.

La langue Palenquera , un mélange unique d’espagnol ancien, de portugais et de langues africaines, est l’une des caractéristiques les plus distinctives de la culture du village. Entendre cette langue, toujours parlée par de nombreux villageois , est une expérience en soi, témoignant de la résilience et de la richesse culturelle de la communauté.

La musique joue également un rôle central dans la vie à San Basilio de Palenque.

Le village est considéré comme le berceau de genres musicaux tels que le champeta et la cumbia.

En vous promenant dans les rues, vous serez probablement accueilli par les rythmes captivants de la musique afro-colombienne , jouée sur des instruments traditionnels comme les tambours alegre et llamador, et la marímbula.

La cuisine Palenquera est un autre aspect à ne pas manquer.

Elle reflète l’influence africaine et utilise abondamment des ingrédients locaux.

Des plats comme le mote de queso , un ragoût épais à base de fromage et de banane plantain, ou le fufu , une purée de banane plantain, sont des spécialités que vous devez absolument goûter.

Enfin, une visite à San Basilio de Palenque serait incomplète sans explorer son héritage artisanal.

Les artisans locaux sont réputés pour leurs travaux manuels , notamment des textiles colorés et des paniers tissés.

Ces objets d’artisanat ne sont pas seulement beaux, ils racontent l’histoire et les traditions du peuple palenquero.

San Basilio de Palenque n’est pas seulement un lieu à visiter, mais une expérience culturelle profonde.

Elle offre une perspective rare et authentique sur un pan important de l’histoire colombienne et africaine, préservée et célébrée par une communauté qui défie le temps et les défis.

Pour les voyageurs cherchant à comprendre la diversité culturelle de la Colombie et à expérimenter un lien direct avec l’histoire, San Basilio de Palenque est une étape incontournable.

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer, La Cité Perdue (Ciudad Perdida)

5. La Cité Perdue (Ciudad Perdida)

La Cité Perdue, ou Ciudad Perdida en espagnol, est une des merveilles cachées de la Colombie, nichée dans les profondeurs de la Sierra Nevada de Santa Marta sur la Côte Caraïbe.

Découverte dans les années 1970, cette ancienne cité, qui date de plusieurs siècles avant Machu Picchu , est un site archéologique fascinant et un must absolu pour les aventuriers et les amateurs d’histoire.

Pour atteindre la Ciudad Perdida, il faut entreprendre une randonnée exigeante mais incroyablement gratifiante de quatre à six jours à travers la forêt dense et luxuriante.

Le trek, qui est une aventure en soi, vous emmène à travers des paysages à couper le souffle, des rivières cristallines et des forêts tropicales remplies d’une faune et d’une flore diversifiées. 

C’est une immersion totale dans la nature , où vous aurez l’occasion de vous connecter avec l’environnement et peut-être même de rencontrer des communautés indigènes locales.

Arriver à la Cité Perdue est un moment véritablement magique.

Après avoir gravi un escalier en pierre escarpé de plus de 1 200 marches, vous vous retrouvez dans un site ancien, composé de terrasses en pierre construites à flanc de montagne, entourées de jungle luxuriante. 

Explorer ces ruines, qui étaient autrefois un centre majeur de la civilisation Tayrona , est une expérience extraordinaire, offrant un aperçu de la vie et de la culture de ses anciens habitants.

L’importance historique et archéologique de la Ciudad Perdida est immense.

Les archéologues estiment que la ville a été construite vers l’an 800, bien avant l’époque coloniale, et qu’elle aurait été un centre politique et économique important.

Les terrasses, les systèmes d’irrigation et les bâtiments en pierre témoignent de l’ingéniosité et des compétences architecturales des Tayronas.

En plus de son importance historique, la Cité Perdue est également un lieu de grande signification spirituelle pour les peuples indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta , qui la considèrent comme un site sacré.

Cela ajoute une couche supplémentaire de mystère et de respect lors de la visite du site.

Il est important de noter que le trek vers la Ciudad Perdida doit être effectué avec un guide agréé, non seulement pour des raisons de sécurité mais aussi pour respecter les régulations locales visant à préserver ce site extraordinaire.

De plus, les visiteurs sont encouragés à aborder cette aventure avec un esprit respectueux et responsable , en reconnaissant l’importance culturelle et historique du site.

La visite de la Ciudad Perdida est bien plus qu’une simple randonnée ; c’est une plongée dans l’histoire ancienne de la Colombie, une aventure dans des paysages naturels époustouflants et une occasion rare de se connecter à un passé lointain. 

C’est une expérience qui reste gravée dans la mémoire des visiteurs, combinant aventure, découverte et réflexion.

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer, Le Carnaval de Barranquilla

6. Le Carnaval de Barranquilla

Le Carnaval de Barranquilla , un événement éblouissant et coloré , est l’un des plus grands et des plus célèbres carnavals du monde, rivalisant même avec ceux de Rio de Janeiro et de Venise.

Reconnu par l’UNESCO comme une œuvre représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité, ce festival est une explosion de culture, de musique, de danse et de couleurs qui attire des visiteurs du monde entier sur la Côte Caraïbe de la Colombie.

Ce carnaval , qui se déroule chaque année pendant les quatre jours précédant le Mercredi des Cendres, est une célébration de la diversité et de la richesse culturelle de la Colombie.

Il commence par la “ Bataille des Fleurs ” (Batalla de Flores), un défilé extravagant avec des chars colorés et des danseurs en costumes traditionnels, mené par la Reine du Carnaval . Ce défilé est le point culminant du carnaval et symbolise le début des festivités.

Tout au long du carnaval, les rues de Barranquilla s’animent au son des rythmes afro-colombiens, comme la cumbia, le mapalé, le porro et le vallenato.

Des groupes de musiciens et de danseurs en costumes vibrants parcourent la ville, créant une ambiance électrique.

Les spectateurs sont souvent entraînés dans la danse, rendant l’expérience encore plus immersive et joyeuse.

Une caractéristique unique du Carnaval de Barranquilla est sa diversité de personnages folkloriques .

Parmi les plus célèbres figurent “ El Congo “, qui symbolise la résistance africaine, et “La Marimonda”, un personnage espiègle et satirique , créé par les habitants comme une forme d’expression populaire.

Chaque personnage a sa propre histoire et signification, enrichissant le carnaval d’une profondeur culturelle.

Le carnaval est aussi l’occasion, une de plus, de goûter à la gastronomie locale.

Les stands de nourriture proposent une variété de plats traditionnels tels que l’arepa de huevo (galette de maïs farcie d’œuf) et le sancocho (un ragoût copieux), offrant un festin pour les sens et un aperçu de la cuisine locale.

Participer au Carnaval de Barranquilla est une expérience immersive qui va bien au-delà du spectacle visuel. 

C’est une célébration de l’histoire, de l’identité et de l’esprit de la communauté colombienne. 

C’est une occasion de se connecter avec les traditions locales, de vivre la chaleur et l’hospitalité des habitants de Barranquilla , et de faire partie d’une fête qui incarne l’esprit de joie et de résilience.

Le Carnaval de Barranquilla n’est pas seulement un événement ; c’est une expérience culturelle vivante, un rendez-vous incontournable pour ceux qui cherchent à plonger dans la culture colombienne et à vivre une fête inoubliable. 

Que vous soyez un passionné de culture, un amateur de musique et de danse, ou simplement en quête d’amusement et de festivités, le Carnaval de Barranquilla est un événement à ne pas manquer sur la Côte Caraïbe de la Colombie.

La cuisine locale

7. La cuisine locale

Si vous ne l’aviez pas encore compris, la Côte Caraïbe de la Colombie est un paradis pour les gourmets , où la richesse des saveurs locales et l’influence de diverses cultures se combinent pour créer une cuisine unique et délicieuse.

Chaque plat raconte une histoire de tradition, d’innovation et de fusion, offrant aux visiteurs une expérience culinaire inoubliable.

Une des spécialités emblématiques de la région est le Ceviche , un plat de fruits de mer frais marinés dans du jus de citron vert, agrémenté d’oignons, de coriandre et de piments.

Bien que ce plat soit commun dans de nombreuses régions côtières d’Amérique latine, le ceviche de la Côte Caraïbe a une touche unique, souvent servi avec une sauce à base de lait de coco , qui ajoute une richesse et une profondeur de saveur exceptionnelles.

Un autre incontournable est le Arroz con Coco (riz au lait de coco), souvent accompagné de poissons ou de fruits de mer. 

Ce plat combine la douceur du lait de coco avec le riz , créant une base parfaite pour les riches saveurs marines.

Pour ceux qui aiment la nourriture de rue, les arepas de huevo (galettes de maïs farcies d’œuf) sont un must.

Ces galettes croustillantes et savoureuses sont un en-cas populaire, parfait pour un repas rapide mais satisfaisant.

La Bandeja Paisa, bien que originaire de la région d’Antioquia, est également très populaire sur la Côte Caraïbe. Ce plat copieux comprend du riz, des haricots rouges, du porc, de l’avocat, des bananes plantains et un œuf au plat, offrant un aperçu de la richesse de la cuisine colombienne.

Le Sancocho , une soupe épaisse et nourrissante faite avec du poisson, du poulet ou du bœuf, avec des légumes tels que le manioc, le maïs et les pommes de terre, est un plat réconfortant par excellence. 

Chaque région a sa version du sancocho, mais celui de la côte se distingue par son utilisation généreuse de fruits de mer.

Pour les amateurs de sucreries, le Postre de Natas est un dessert traditionnel à ne pas manquer.

Fabriqué à partir de lait, de sucre et d’œufs, ce dessert rappelle une crème brûlée , avec une texture riche et un goût délicieusement sucré.

Outre ces plats, la région offre une variété de fruits tropicaux frais tels que la mangue, la papaye, l’ananas et le corozo.

Les jus de fruits frais, ou “ jugos naturales “, sont une boisson populaire et rafraîchissante, parfaite pour les chaudes journées en bord de mer.

La cuisine de la Côte Caraïbe est un mélange harmonieux de traditions indigènes, africaines et espagnoles, reflétant le riche héritage culturel de la région.

Chaque repas est une célébration des saveurs locales, des ingrédients frais et de l’amour pour la bonne nourriture.

Pour les voyageurs en quête de découvertes culinaires, la Côte Caraïbe de la Colombie est une destination où chaque plat est une aventure , un lieu où les saveurs traditionnelles rencontrent l’innovation pour créer une expérience gastronomique inoubliable.

Les plages de Santa Marta

8. Les plages de Santa Marta

Santa Marta , une ville portuaire pittoresque sur la Côte Caraïbe de la Colombie , est célèbre pour ses plages époustouflantes, qui sont parmi les plus belles de la région.

Avec des eaux cristallines, du sable fin, et un cadre naturel spectaculaire, les plages de Santa Marta offrent une escapade parfaite pour tous, des amateurs de détente aux passionnés d’activités nautiques.

Playa Blanca , située à quelques kilomètres de la ville, est une des plages les plus populaires de Santa Marta. 

Accessible en bateau ou par une route panoramique, cette plage est réputée pour son sable blanc doux et ses eaux turquoises. 

C’est l’endroit idéal pour nager, bronzer ou tout simplement se détendre sous les palmiers. 

Des restaurants et des cabanes le long de la plage proposent des plats de fruits de mer frais, permettant aux visiteurs de déguster la cuisine locale tout en profitant de la vue magnifique.

Taganga , un petit village de pêcheurs à proximité de Santa Marta, est une autre destination incontournable.

Bien que la plage elle-même soit modeste, l’atmosphère détendue et bohème du village en fait un lieu prisé des voyageurs.

Taganga est également un excellent point de départ pour la plongée sous-marine, avec plusieurs écoles de plongée offrant des excursions et des cours pour tous les niveaux.

Pour ceux qui cherchent une expérience de plage plus tranquille, Playa Grande est une option merveilleuse.

Accessible par une courte randonnée depuis Taganga, cette plage offre un cadre paisible, idéal pour échapper à l’agitation de la ville.

Les eaux calmes et claires de Playa Grande sont parfaites pour la baignade et le snorkeling.

Rodadero est une autre plage populaire, surtout auprès des familles et des groupes d’amis. Avec ses nombreuses options de divertissement, ses restaurants de plage et ses activités nautiques comme le jet-ski et la banane tractée, Rodadero offre une ambiance festive et animée.

Pour les amoureux de la nature, Parque Nacional Natural Tayrona , situé à une courte distance en voiture de Santa Marta, est un must. (Cf. le paragraphe dédié)

Chaque plage autour de Santa Marta a son propre charme et caractère, offrant aux visiteurs une variété d’expériences. 

Que vous cherchiez l’aventure, le repos, la beauté naturelle ou simplement un endroit pour vous détendre au son des vagues, les plages de Santa Marta et ses environs ne manqueront pas de vous captiver et de vous laisser des souvenirs inoubliables.

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer, La péninsule de Guajira et le désert de La Guajira

9. La péninsule de Guajira et le désert de La Guajira

La Péninsule de Guajira , située dans le nord-est de la Colombie où la mer des Caraïbes rencontre le désert, offre une expérience unique et contrastée à ses visiteurs.

Le Désert de La Guajira , avec ses paysages arides et lunaires, ses plages vierges et ses dunes imposantes, contraste fortement avec le reste de la région caribéenne colombienne, connue pour sa végétation luxuriante et ses plages tropicales.

Ce territoire, principalement habité par le peuple indigène Wayuu, est imprégné d’une culture riche et distinctive.

En visitant La Guajira, vous aurez l’opportunité de découvrir le mode de vie des Wayuu , marqué par leur artisanat coloré, notamment des sacs tissés à la main connus sous le nom de “ mochilas “, et leur musique et danse traditionnelles.

Une des attractions majeures de la péninsule est Cabo de la Vela , un petit village de pêcheurs où le désert rencontre la mer.

Ici, les eaux cristallines de la mer des Caraïbes bordent des plages de sable doré, offrant un contraste saisissant avec les cactus et les paysages arides environnants.

Cabo de la Vela est également un lieu de prédilection pour les sports nautiques comme le kitesurf , grâce à ses vents forts et constants.

Plus au nord, vous trouverez Punta Gallinas , le point le plus septentrional de l’Amérique du Sud.

Cette région, accessible uniquement par bateau ou par un voyage en 4×4 à travers le désert, est célèbre pour ses vastes dunes de sable qui plongent directement dans la mer. 

Le panorama offert par la Duna de Taroa , une immense dune de sable offrant une vue imprenable sur la mer des Caraïbes , est absolument époustouflant.

Outre la beauté naturelle, un voyage à La Guajira est également une expérience culturelle profonde.

Les visiteurs peuvent séjourner dans des “ rancherías “, des logements traditionnels Wayuu, où ils peuvent apprendre sur les traditions, la langue et les coutumes de ce peuple fascinant. C’est une occasion unique de comprendre et de vivre la culture indigène dans un cadre naturel spectaculaire.

Cependant, il est important de noter que le tourisme dans La Guajira doit être entrepris de manière responsable.

La région est fragile du point de vue écologique et culturel , et les visiteurs sont encouragés à respecter l’environnement et les communautés locales.

La Péninsule de Guajira et le Désert de La Guajira offrent une aventure hors des sentiers battus pour ceux qui cherchent à explorer des paysages désertiques spectaculaires et à découvrir des cultures indigènes uniques. 

C’est une partie de la Colombie qui défie les attentes et révèle la diversité étonnante de ce pays.

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer, L'Île de Providencia

10. L’Île de Providencia

L’ île de Providencia , un joyau caché dans la mer des Caraïbes , est un paradis tropical qui se distingue par so n atmosphère paisible et son environnement naturel préservé. 

Située à environ 90 kilomètres au nord de San Andrés , cette île colombienne est moins fréquentée et offre une expérience plus authentique et intime de la Caraïbe.

Providencia est réputée pour ses eaux cristallines aux nuances spectaculaires de bleu, ses récifs coralliens riches et ses plages de sable blanc immaculé.

L’une des plages les plus emblématiques de l’île est Bahía Manzanillo , célèbre pour son sable doux et ses eaux tranquilles, idéales pour la baignade et la détente. 

Playa South West, une longue bande de sable blanc bordée de palmiers, est un autre incontournable, offrant une ambiance paradisiaque et des couchers de soleil à couper le souffle.

Pour les amateurs de plongée et de snorkeling , Providencia est un véritable trésor. 

Le récif corallien autour de l’île fait partie de la Réserve de Biosphère Seaflower , l’une des plus grandes réserves marines du monde.

Des sites de plongée comme Crab Cay et Three Brothers offrent une visibilité exceptionnelle et la chance de voir une variété impressionnante de vie marine, y compris des raies, des requins-nourrices, des tortues et une myriade de poissons tropicaux colorés.

L’île de Providencia n’est pas seulement un paradis pour les amoureux de la nature, elle est également riche en culture. 

La population locale, qui parle un créole anglais unique, est un mélange de descendants d’esclaves africains, de pirates et de colons espagnols. 

Cette diversité se reflète dans la musique, la danse et la cuisine de l’île.

Des rythmes comme le reggae et le calypso résonnent dans les rues, tandis que la cuisine locale offre un mélange savoureux de saveurs caribéennes et colombiennes.

Une excursion à El Pico , le point culminant de l’île , est une aventure à ne pas manquer pour les randonneurs.

Le sentier mène à travers une forêt luxuriante jusqu’au sommet, d’où l’on peut admirer une vue panoramique époustouflante de l’île et de la mer environnante.

Enfin, l’île de Providencia est un lieu où le temps semble s’arrêter. 

C’est un endroit où vous pouvez vous déconnecter du monde extérieur et vous immerger dans la tranquillité, la beauté naturelle et la culture vibrante.

Que vous souhaitiez explorer les fonds marins, vous détendre sur des plages de rêve, randonner dans des paysages luxuriants ou simplement profiter de l’hospitalité chaleureuse des insulaires, Providencia offre une expérience caribéenne authentique et inoubliable.

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer, L'architecture Coloniale de Mompox

11. L’architecture Coloniale de Mompox

Mompox , également connue sous le nom de Santa Cruz de Mompox, est une ville historique située sur les rives du fleuve Magdalena en Colombie , célèbre pour son architecture coloniale remarquablement préservée.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO , Mompox est un véritable trésor pour les passionnés d’histoire et d’architecture, offrant un voyage dans le temps à l’époque coloniale espagnole.

En vous promenant dans les rues pavées de Mompox, vous serez transporté dans une autre époque.

La ville est connue pour ses maisons coloniales aux façades ornées de grilles en fer forgé, ses balcons en bois ciselé et ses cours intérieures paisibles, qui sont un exemple frappant de l’ architecture coloniale espagnole.

Ces maisons, souvent peintes dans des tons pastel doux, bordent les rues et offrent une atmosphère sereine et pittoresque.

Un des points forts architecturaux de Mompox est l’Iglesia de Santa Bárbara , une église magnifique avec un clocher distinctif qui domine le paysage urbain. 

Construite au XVIIe siècle, cette église est un exemple parfait du style baroque, avec une façade richement décorée et un intérieur qui abrite des œuvres d’art religieux d’une grande valeur.

Outre les églises, Mompox est également célèbre pour ses ateliers de bijouterie traditionnelle. 

Le travail de l’or et de l’argent est une tradition séculaire dans la ville, et de nombreux ateliers et boutiques offrent des pièces uniques, souvent fabriquées avec des techniques transmises de génération en génération.

Ces bijoux ne sont pas seulement de magnifiques souvenirs, mais aussi des témoignages de l’habileté et de l’art de la communauté locale.

La Plaza de Bolívar est un autre point central de Mompox , entourée de bâtiments historiques et de cafés où vous pouvez vous asseoir et profiter de l’ambiance tranquille de la ville. 

Cette place est souvent le cœur des festivités locales et des événements culturels, reflétant l’esprit communautaire de Mompox .

Pour compléter votre expérience, une promenade le long du fleuve Magdalena est incontournable.

Le fleuve a joué un rôle crucial dans l’histoire de Mompox , en tant que route commerciale majeure pendant la période coloniale. 

Aujourd’hui, il offre un cadre paisible pour une balade en fin de journée, où vous pourrez admirer des couchers de soleil spectaculaires.

Mompox n’est pas seulement un site historique , c’est une ville vivante où le passé et le présent se rencontrent. 

Visiter Mompox, c’est découvrir le charme de l’architecture coloniale , mais aussi rencontrer les habitants chaleureux et découvrir les traditions qui ont survécu au fil des siècles. 

C’est une étape incontournable pour ceux qui souhaitent s’immerger dans l’histoire et la culture de la Côte Caraïbe de la Colombie.

L'écotourisme à Minca

12. L’écotourisme à Minca

Minca , un petit village niché dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta , est devenu une destination incontournable pour les amoureux de l’écotourisme sur la Côte Caraïbe de la Colombie.

Cette région, connue pour sa biodiversité exceptionnelle et ses paysages luxuriants, offre une multitude d’activités pour les voyageurs soucieux de l’environnement et désireux de découvrir la nature dans son état le plus pur.

En arrivant à Minca , les visiteurs sont accueillis par le chant des oiseaux tropicaux et une végétation dense et verdoyante. 

Le village lui-même, situé à environ 650 mètres d’altitude , offre un climat frais et agréable, une échappée bienvenue de la chaleur de la côte.

Minca est un autre paradis pour les ornithologues , avec plus de 300 espèces d’oiseaux recensées dans la région, y compris des toucans, des perroquets et des colibris.

Une des principales attractions de Minca est La Victoria , une plantation de café biologique datant de plus de cent ans. Les visiteurs peuvent y faire une visite guidée pour apprendre le processus de la culture du café, de la récolte à la tasse, tout en profitant d’une dégustation de café frais. 

Cette expérience offre un aperçu fascinant de l’une des plus importantes exportations de la Colombie, tout en s outenant l’agriculture locale et durable.

Les cascades sont un autre point fort de Minca.

La Cascada de Marinka et la Cascada de Pozo Azul sont deux chutes d’eau spectaculaires accessibles via des sentiers de randonnée à travers la forêt. 

Ces cascades offrent des piscines naturelles pour se baigner, des spots parfaits pour se rafraîchir après une randonnée et pour profiter du cadre paisible de la nature.

Pour ceux qui cherchent une expérience de randonnée plus aventureuse , le trek jusqu’au Mirador Los Pinos est incontournable.

Ce sentier mène à un point de vue offrant une vue panoramique imprenable sur la Sierra Nevada et la mer des Caraïbes en arrière-plan.

Le trek, bien que exigeant, est récompensé par une des vues les plus spectaculaires de la région.

Minca est également un centre pour le tourisme durable et les initiatives écologiques. Plusieurs éco-lodges et hébergements responsables offrent aux visiteurs la possibilité de séjourner dans un environnement qui respecte et préserve la nature environnante. 

Ces établissements s’efforcent souvent d’utiliser des ressources renouvelables, de produire leur propre nourriture et de réduire leur impact sur l’environnement.

Enfin, Minca n’est pas seulement une destination pour les activités de plein air, c’est aussi un lieu de détente et de connexion avec la nature. 

Que ce soit en pratiquant le yoga au lever du soleil avec vue sur les montagnes, en dégustant des plats locaux dans un restaurant en plein air ou simplement en se balançant dans un hamac en écoutant les sons de la forêt, Minca offre une expérience tranquille et régénératrice.

En résumé, Minca est une pépite pour l’écotourisme, combinant aventure, culture et détente dans un cadre naturel époustouflant.

C’est une destination idéale pour ceux qui cherchent à s’échapper de l’agitation de la vie quotidienne et à se reconnecter avec la nature, tout en découvrant une autre facette de la beauté de la Côte Caraïbe de la Colombie.

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer

Côte Caraïbe Colombie : 12 choses que vous ne devez pas manquer 

La Côte Caraïbe de la Colombie est un trésor de diversité, d’histoire et de beauté naturelle.

Chaque endroit sur la Côte Caraïbe de la Colombie raconte sa propre histoire, tissant un tapis riche de culture, d’aventure, et de beauté naturelle. 

Que vous soyez un passionné d’histoire, un amoureux de la nature, un gastronome ou un aventurier, cette région offre des expériences inoubliables qui resteront gravées dans votre mémoire.

En parcourant la Côte Caraïbe de la Colombie, on ne peut s’empêcher de se sentir connecté à quelque chose de plus grand que soi-même : une histoire riche, une culture vibrante et une nature époustouflante.

Chaque destination de cette liste est une i nvitation à explorer, à ressentir et à découvrir.

La Côte Caraïbe de la Colombie n’est pas simplement une destination de vacances, c’est un voyage dans l’âme d’un pays, un lieu où chaque moment est une découverte et chaque expérience , un cadeau .

Et bien sûr, pensez au Kitesurf ! Si vous êtes intéressés par ce sport passionnant et que vous voulez vivre une expérience inoubliable en Colombie , n’hésitez pas à contacter Kite Explorer Colombia . Nous vous proposons des cours de kitesurf adaptés à tous les niveaux, de la location de matériel de qualité et bien plus encore. 

Que vous soyez débutant ou expert, nous vous garantissons un service professionnel, sécurisé et convivial. Ne manquez pas cette opportunité unique de découvrir la beauté et la diversité de la Colombie tout en pratiquant votre sport favori. Appelez-nous dès aujourd’hui et réservez votre séjour avec Kite Explorer Colombia !

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La côte Caraïbe en Colombie

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Ce qui fait la force de la Colombie , c’est sa diversité. La diversité de ses habitants, de cultures, de la faune et la flore et de ses paysages. En un voyage en Colombie , vous pouvez combiner un trek dans la jungle, une sortie à la montagne, une journée dans le désert, des visites culturelles et un week-end plage. La Colombie a également la chance d’avoir deux côtes, l’Océan Pacifique et la Mer des Antilles.

Plage, Santa-Marta, Colombie

La plage du centre-ville de Santa-Marta

Découvrir la ville de Santa Marta sur la côte Caraïbe

Je n’ai jamais été une grande fan de plage, mais je voulais tout de même aller découvrir la Côte Caraïbe . Mon premier arrêt serait donc Santa Marta , la plus facilement accessible depuis Barrancabermeja. J’étais accompagnée de Pili, ma copine colombienne, qui pouvait prendre quelques jours de congés et venir à la plage avec moi. Une nuit de bus directement après le match de foot et nous arrivions à la station de bus, vraiment peu fraîches. La station de bus est éloignée du centre-ville et nous prenons donc un taxi. Comme je suis accompagnée d’une locale, je la laisse faire et je la suis. C’est marrant parce qu’elle fait des choses que je ne ferais pas sans elle, vu que l’on me l’a déconseillé en Colombie: faire la liaison Barrancabermeja-Santa Marta en bus de nuit par exemple, ou héler n’importe quel taxi dans la rue.

Santa Marta, Colombie

Santa Marta n’a pas forcément une bonne réputation auprès des voyageurs, qui s’y arrêtent juste le temps de changer de bus pour une autre destination sur la côte ou pour planifier leurs treks de la Cité Perdue. Les circonstances ont fait que j’ai passé pas mal de temps à Santa Marta et que j’ai finalement beaucoup apprécié cette ville. C’est une grande ville colombienne typique: il y a beaucoup de bruit, le chaos est constant surtout dans la rue et au marché, mais pour moi cela est atténué par la mer et l’ambiance des Caraïbes . La vieille ville, bien que petite, est très mignonne et regorge de petites ruelles, boulangeries, cafés et restaurants à découvrir. Le marché est chaotique, mais fascinant. La plage du centre-ville n’est pas forcément très agréable, mais marcher sur le front de mer au coucher du soleil est enchanteur, surtout si quelque part de la musique résonne.

Santa Marta, Colombie

Pour aller découvrir une autre plage, nous avons pris un collectivo direction la plage El Rodadero , qui s’avère être une plage bordée d’hôtels chics pour les Colombiens. Heureusement, ce n’était pas notre destination finale et nous prenons un petit bateau pour une baie isolée, la Playa Blanca . Le sable est scintillant, l’eau est chaude et il n’y a presque personne vers 10h du matin. Plus le soleil monte, plus la chaleur devient insupportable, de même que les touristes et les vendeurs. Je crois que l’on ne m’aura jamais demandé autant de fois si je voulais acheter un chapeau, une bière ou du poisson qui n’avait pas l’air très frais. Cela devenait énervant et je crois que j’étais aussi en train d’attraper une insolation. Alors, après une limonade rafraîchissante, nous avons plié bagages et sommes retournées à El Rodadero, où nous avons savouré un délicieux déjeuner de poisson pour à peine 2 euros. Le week-end avec Pili est passé très vite entre nos sorties plages, balade et ceviche . Il était temps de se dire au revoir. J’étais très triste car Pili m’avait accompagnée depuis la Floride en quelque sorte. C’était aussi le début de mon aventure colombienne en solo . J’étais stressée, mais heureuse et prête à commencer véritablement le voyage.

Santa Marta, Colombie

Malheureusement, ce commencement ne fût pas des plus réussis, vu que je tombais malade. Je suis restée clouée au lit trois jours dans une auberge vraiment pas terrible. La chaleur, le ceviche , le poisson, trop de jus de fruits, va savoir quelle était la cause de mes premiers vomissements en tour du monde… Trois jours plus tard, je peux enfin partir et décide de tester une autre expérience plage, mais cette fois-ci, loin des touristes. Mon choix s’est porté sur Palomino.

Palomino, une plage paradisiaque sur la côte Caraïbe en Colombie

Palomino se trouve à 70 km à l’Est de Santa Marta et est accessible en collectivo en deux heures environ. Palomino, c’est une petite ville très tranquille tout près de la plage et du Rio Palomino, que certains descendent en tubing . Palomino c’est des kilomètres de plage de sable blanc, des hôtels-bungalows sur la plage et pas grand chose d’autre. J’y étais hors-saison, ce qui a rendu l’endroit encore plus calme. Il n’y a pas grand chose à y faire, à part marcher des heures sur les kilomètres de sable blanc, regarder les hérons, pélicans et corbeaux passer, lire un livre et admirer le lever et le coucher du soleil.  L’événement de la journée est d’aller au centre-ville et d’acheter des fruits et des snacks pour tenir une journée de plus.

Palomino, Colombie

Palomino, c’était exactement ce que je cherchais: un petit coin de paradis pour me reposer et lire, loin des hordes de touristes. Je ne garantis pas que cela reste toujours ainsi, mais pour l’instant Palomino est belle et paisible. Le seul hic, c’est que je n’ai pas pu me baigner car le courant était bien trop fort.

Palomino, Colombie

Après Palomino, je retourne à Santa Marta le temps d’une courte nuit. A 3h du matin, une voiture vient me chercher pour m’emmener vers de nouvelles aventures colombiennes…

Santa-Marta, Colombie

La suite de ma découverte de la Côte Caraïbe en Colombie s’est faite à Carthagène des Indes , une ville qui m’a beaucoup déçue, mais où les plages sont aussi très agréables!

Informations pratiques pour visiter la côte Caraïbe en Colombie

A Santa Marta , j’ai d’abord dormi à La Brisa Loca , une auberge centrale et très orientée fiesta. C’est pas cher, c’est dans de chouettes locaux et c’est bien pour rencontrer du monde, mais il y fait très chaud, c’est bruyant et le staff n’est pas très sympa. Je me souviens que lorsque j’étais malade, la seule chose qu’ils essayaient de faire était de me faire acheter de l’alcool et étaient très désagréables lorsque je commandais un coca. En revenant à Santa Marta, j’ai dormi au Masaya Hostel . C’était tout neuf: les locaux sont très beaux, les chambres agréables, il y a deux petites piscines, une terrasse sur le toit avec vue sur la ville, une équipe adorable et des activités régulières et gratuites. C’est définitivement ma recommandation à Santa Marta.

A Palomino , j’ai dormi au Dreamer . L’équipe est sympa et les dortoirs sont très biens, mais la piscine était hors d’usage. La nourriture et les boissons sont un peu chères sur place. L’auberge est juste sur la plage donc l’endroit est parfait.

Pour me rendre à Palomino, j’ai pris un collectivo juste derrière le marché pour 7000CP . Même si vous ne parlez pas espagnol, les chauffeurs vous trouveront et saurons vous amener à bon port. Demandez à descendre à la station d’essence à Palomino. De là, des jeunes voudront vous emmener en scooter ou vous pouvez marcher jusqu’à la plage. Il y a pas mal de militaires sur la route vers Palomino, mais Palomino est désormais une ville très sûre.

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  • Voyage Colombie

Circuit du Pacifique aux Caraïbes avec votre tribu

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Une aventure colombienne à vivre en famille

Envie de vivre en famille une aventure dépaysante dans un des pays les plus attachants de la planète ? Ce voyage en Colombie vous invite à découvrir les multiples visages de cette destination d’exception. De la nature vierge et sauvage de la côte Pacifique aux eaux chaudes et turquoises de la côte Caraïbe en passant par l’envoûtante région du Café et les communautés amérindiennes de la Sierra Nevada, plongez dans l’infinie richesse naturelle et culturelle de la Colombie. Et pour terminer cette échappée hors du commun qui ravira petits et grands, profitez d’une île paradisiaque près de l’immanquable Carthagène pour vous amuser ou vous détendre les pieds dans le sable blanc…

Régions traversées lors de ce voyage en Colombie :

Bogota & les Andes orientales – Medellin & la région du café – Nuqui & la côte Pacifique –  Carthagène et la côte Caraïbe

L’étape à Tayronaka est une trouvaille Colombie autrement

manifestation-colombie

Capitale de la Colombie, du haut de ses 2700m d'altitude, Bogota est la 3ème plus haute capitale du monde. Cette mégalopole est imposante par sa taille et sa densité de population. Elle possède de nombreux musées et un centre colonial nommé la Candelaria.

Certainement le village le plus connu de la région du café pour son architecture Paisa typique. Composé d'une multitude de maisons colorées, le petit village de Salento ne vous laissera pas indéferent face à la gentillesse de ses habitants et ses fincas de café.

La vallée del Cocora avec ses palmiers géants et sa couverture de brume, est un lieu unique en Amérique du Sud. Ses immenses palmiers à cire sont les représentant de l'arbre emblématique de la Colombie. Une étape incontournable lors de votre voyage.

Le Quindia est l'une des régions qui compose l'Eje Cafetejo, la région du café en Colombie. Elle recèle d'une multitude de petits villages pittoresques et authentiques à découvrir.

Connue sous le nom de l'Eje Cafetero ou du triangle du café, cette région est située dans le centre-ouest du pays. Composée de vallées verdoyantes, sommets andins et petits villages pittoresques, c'est le lieu de production de l'incontournable et reconnu café colombien.

Medellin, la ville de l'éternel printemps. 22°C en moyenne toute l'année, la ville a su renaître de ses cendres. Autrefois ville parmis les plus sombre au monde, aujourd'hui elle est un véritable exemple de développement. Une étape ne pas manquer lors d'un voyage en Colombie !

Situé sur la côte Pacifique, Nuqui est une ville du Chocó accessible uniquement par avion. A Nuqui le temps semble arrêté, la jungle plonge littéralement dans l'océan Pacifique. Tout proche, dans la Bahia Solano, entre juillet et novembre, on peut y observer les baleines à bosses.

Santa Marta est la plus ancienne ville espagnole d’Amérique du Sud. Pillée à de nombreuses reprises par les pirates, Santa Marta ne jouit pas d'une aussi belle réputation que Carthagène des Indes toutefois elle est célèbre comme le lieu où mourut le héros Simon Bolivar.

Le parc national de Tayrona se trouve sur la côte caribéenne, à proximité de la ville de Santa Marta. Il abrite parmis les plus belles plages de la Colombie. On y trouve une biodiversité variés, entre forêt tropicale peuplé de singe et plage de cocotiers à l'eau turquoise.

Le long du fleuve Don Diego, au coeur du massif de la Sierra Nevada de Santa Marta, Taironaka est un site privilégié pour découvrir la culture des communautés indigènes de la région. Au cœur d’une nature préservée, les terrasses d’un ancien village Tayrona se visite.

Surnomée la Perle des Caraïbes, Cartagena est incontestablement l'une des plus belles villes coloniales d'Amérique du Sud. Connu depuis des sièces par les colons et pirates, la ville regorge de vestiges de l'époque et est inscrite au patrimoine historique de l'Unesco.

Il s'agit de la plus grande île de l'archipel del Rosario, situé à 1h en bateau de Carthagène des Indes. Elle offre de belles plages de sable blanc bordé de cocotier. Une île à l'ambience afro caribéenne très authentique.

Les îles du Rosaire forment un archipel située à moins d’1h en bateau de Carthagène des Indes. L'endroit idéal pour un séjour les pieds dans l'eau à la fin d'un voyage en Colombie.

Votre voyage en Colombie en détail

Arrivée à bogota, capitale de la colombie.

Nichée à près de 2600 mètres d’altitude sur un haut plateau de la Cordillère orientale, Bogota témoigne de la renaissance et de la vitalité culturelle de la Colombie. Cela en fait aujourd’hui une étape incontournable lors d’un voyage en Colombie. A l’arrivée de votre vol à l’aéroport de Bogota, vous êtes chaleureusement accueillis par un de nos chauffeurs locaux et êtes emmenés jusqu’à votre hôtel dans le centre historique de la ville. Prenant peu à peu le tempo de cette métropole bouillonnante, vous profitez du reste de la journée comme vous le souhaitez en vous reposant à l’hôtel ou en parcourant les rues attenantes à l’hôtel à la recherche d’une petite adresse typique pour le dîner et se familiariser à la gastronomie colombienne.

Repas libres. Nuit à l’hôtel à Bogota.

Visite de Bogota

Pour cette première journée entière en Colombie, vous profitez d’un copieux petit-déjeuner puis partez en compagnie de votre guide local francophone pour un tour historique du centre colonial de la ville. Vous découvrez le magnifique quartier de la Candelaria avec ses maisons bariolées aux balcons en bois sculpté et aux patios fleuris. Arpentant ses jolies ruelles pavées, vous vous retrouvez bientôt sur la place Bolivar, la place principale de Bogota puis  sur la place del Chorro, un endroit très apprécié des artistes pour son ambiance intimiste. Vous profitez ensuite d’une après-midi libre pour par exemple vous rendre en téléphérique au sommet du Monserrate qui domine la ville. Vous y bénéficiez d’une vue imprenable sur Bogota et les montagnes verdoyantes qui l’entourent.

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Bogota.

Direction la région du café - Salento

Ce matin vous prenez la direction de l’aéroport de Bogota pour un vol à destination d’Armenia, aux portes de la légendaire région du café. Vous êtes ensuite transférés en véhicule privé vers le charmant village coloré de Salento. Dans l’après-midi, vous rejoignez à pied en compagnie de votre guide local hispanophone une authentique finca de café située en contrebas dans la vallée. Vous découvrez alors tout le processus de transformation artisanal de la cueillette jusqu’au produit final dont vous saisissez toutes les saveurs et l’intensité lors d’une dégustation finale. Si vous êtes amateurs, ne perdez alors pas l’occasion de vous approvisionnez en achetant quelques sachets de ce café d’éxception pour perdurer un peu votre voyage de retour à la maison. A la fin de la visite, vous remontez jusqu’au village de Salento à l’arrière d’une jeep Willys pour un trajet qui ravira petits et grands.

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Salento.

Salento et la Vallee de Cocora

La région du café se démarque par la gentillesse de ses habitants et la quiétude qui règne dans ces vallées verdoyantes. C’est dans ce cadre enchanteur que vous partez à bord d’une jeep Willys, le moyen de transport local, pour la vallée de Cocora. Suivant les pas de votre guide local hispanophone, vous partez pour une randonnée au cœur d’une vallée unique au monde. Des crêtes qui vous surplombent, les étonnants « Palmiers de cire » surgissent de leur tronc interminable et confèrent au lieu une atmosphère surréaliste. Au fil de votre randonnée, vous pénétrez une forêt à la végétation exubérante. Vous profitez d’un pique-nique en admirant la beauté de cette vallée avant de rentrer à Salento. L’après-midi, vous rejoignez une finca hotêl typique de la région qui saura charmer toute la famille par son agréable piscine et ses endroits dédiés à la détente.

Pension complète. Nuit dans une finca de café.

Découverte des villages du Quindio

Dans le centre-est de la Colombie, le département du Quindio est connu pour sa production de café, ses montagnes verdoyantes et la convivialité de ses habitants. Pour cette nouvelle journée de voyage en Colombie, vous partez en compagnie de votre guide local francophone à la découverte des villages du Quindio au charme méconnu. Au plus proche de la population locale toujours ouverte aux échanges, vous découvrez le long d’une route sublime les localités de Cordoba, Pijao, Buenavista et Filandia. Avec leur allure coloniale et leur atmosphère paisible, vous appréciez cette plongée dans le triangle du café où bat le cœur d’une Colombie rurale et authentique. Vous rentrez à votre finca en fin de journée et profitez d’une dernière soirée dans ce cadre enchanteur.

Petit déjeuner et déjeuner inclus. Dîner libre. Nuit dans une finca de café.

Région du café - Medellin

 Après un savoureux petit-déjeuner, vous êtes transférés dans la matinée vers Pereira où vous prenez un vol interne pour Medellin, la capitale économique de Colombie. A l’arrivée, un chauffeur vous accueille et vous dépose à votre hôtel. Vous profitez de la fin de journée libre de vous promener dans le quartier de Poblado où se situe votre hébergement.

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Medellin.

Visite de Medellin

Cette journée est consacrée à la découverte de la ville de Medellin « à la locale ». La ville aujourd’hui agréable et exaltante, s’est littéralement transformée ces vingt dernières années tournant ainsi le dos à son passé troublé. En transport public et en compagnie de votre guide local hispanophone (ou francophone avec supplément), vous rejoignez le quartier administratif « la Alpujarra » abritant les bâtiments officiels.  Votre chemin continue vers la gare de chemin de fer d’Antioquia puis par la rue commerçante de Carabobo pour enfin arriver au parc Botero. Le parc tire son nom des imposantes sculptures de Fernando Botero. Vous admirez les formes voluptueuses des nombreux personnages et animaux représentés par cet artiste mondialement connu, autant d’œuvres qu’il a fait don à sa ville natale. La journée se poursuit en prenant le « metro-cable », ce téléphérique qui permet de rejoindre le quartier en pleine renaissance de Santo Domingo d’où vous profitez d’un panorama unique sur la ville de « l’éternel printemps ». Une fois redescendu, votre guide vous emmène explorer le  jardin botanique puis la Plaza del minorista, célèbre pour son marché aux fruits. Enfin, c’est dans l’étonnant parc des « pieds-nus » que vous achevez cette visite de cette métropole surprenante.

Direction la côte Pacifique

Vous prenez ce matin le départ pour la côte Pacifique via un vol domestique Medellin / Nuqui. Cette région isolée est recouverte d’une dense forêt tropicale donnant sur de longues plages vierges et de vastes zones de mangroves. Cette nature exubérante abrite une biodiversité exceptionnelle à terre comme en mer. Ici, les communautés de descendance africaine vivent quelque peu isolées du reste du pays et ont développé une richesse culturelle qui leur est propre. A l’arrivée à Nuqui, vous rejoignez en bateau la plage de Guachalito et vous installez dans votre eco-lodge, perdu dans ce véritable paradis naturel. Bercés par le bruit des vagues de l’océan, vous déjeuner sur la plage puis suivez le pas de votre guide local hispanophone jusqu’à la « Cascada del amor » où toute votre tribu pourra se baigner avec bonheur. Vous rentrez au lodge en fin de journée et profitez du magnifique coucher du soleil sur le Pacifique.

Pension complète. Nuit en ecolodge.

Rencontre avec les baleines à bosses

Préparez-vous à vivre un temps fort de votre voyage en Colombie ! Après un petit-déjeuner composé de délicieux fruits exotiques de la région, vous sortez en mer à la recherche des baleines à bosses. Cet imposant cétacé est un habitué des eaux chaudes et abritées du golf de Tribuga. A bord de votre embarcation, vous bénéficiez d’un point de vue privilégié pour admirer la grâce incomparable du ballet de ces mammifères attachants. De retour sur terre, votre guide vous emmène faire une petite randonnée vers le village de Termales en longeant le rio Terco. Au cours de cette marche, vous avez l’occasion de vous baigner dans des eaux thermales naturelles où il fait bon se relaxer au milieu de la forêt tropicale.A la fin de cette journée inoubliable, vous rejoignez votre écolodge.

Retour à Medellin

Dernier réveil dans cette nature sauvage et luxuriante. Vous rejoignez ensuite en bateau Nuqui pour prendre un vol à destination de Medellin. Vous y êtes accueillis puis transféré à votre hôtel. Vous profitez alors d’une après-midi libre afin de vous reposer ou profiter de la ville.

Direction la côte Caraïbe - Santa Marta

D’une côte à l’autre, vous partez dans la matinée prendre un vol pour Santa Marta sur la côte Caraïbe. Vous êtes chaleureusement accueillis par votre chauffeur qui vous conduit jusqu’à votre hôtel, dans le centre de la ville. Vous profitez d’une après-midi libre pour découvrir son joli centre colonial, sa belle plage ou son « Parque de los novios » qui s’anime en fin de journée.

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Santa Marta.

Journée paradisiaque au Parc Tayrona

Vous partez ce matin en direction du Parc Tayrona qui abrite les plus belles plages de Colombie. Votre chauffeur vous dépose à l’entrée du Parc puis vous profitez de la journée en toute liberté. Après une petite marche au cœur de la forêt côtière, vous atteignez les plus beaux sites du parc. Sur la plage de « la piscina » vous pouvez vous adonner à la pratique du snorkelling. Sous les cocotiers, vous sillonnez le sentier qui longe les plages de sable blanc très biens préservées où d’imposants rochers, l’eau turquoise et les cocotiers dessinent un tableau idyllique. Le parc est également connu pour être le refuge de communautés indigènes comme la tribu Kogis. Ces descendants du groupe amérindien des Tayronas commencent à repeupler d’anciens sites comme le campement de Pueblito situé sur les hauteurs du Parc et accessible par une randonnée de près de 7h aller/retour  en pleine forêt. A la fin de journée, vous ressortez du Parc et retrouvez votre chauffeur qui vous ramènera à votre hôtel.

Dans la Sierra Nevada de Santa Marta, le plus haut massif côtier de la planète, le fleuve Don Diego prend sa source et se jette seulement quelques dizaines de kilomètres plus loin dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes. Le long du fleuve, Taironaka est un site privilégié pour découvrir la culture des communautés indigènes de la région. Au cœur d’une nature préservée, les terrasses d’un ancien village Tayrona se laissent visitées en compagnie de votre guide local hispanophone. Il vous enseignera l’histoire de la civilisation Tayrona dont vous découvrirez des pièces uniques dans un petit musée dédié. Les sommets enneigés de la Sierra Nevada en toile de fond, vous prenez un bateau pour rejoindre le site et profitez des nombreuses possibilités de baignades dans la rivière. L’après-midi, vous partez pour une petite randonnée d’1h30 dans la forêt afin de mieux connaitre la richesse de la faune et de la flore locale. Puis, vos enfants très sûrement enthousiasmés, il faudra vous lancer dans la descente du rio en grosse bouée pneumatique jusqu’à Taironaka. Au cœur de ces contrées à la végétation luxuriante, vous vous laissez emportés par le tranquille courant de la rivière et appréciez ce moment inoubliable que vous êtes en train de partager en famille. Vous rentrez à l’hôtel à Santa Marta en fin de journée.

La découverte de Tayronaka est une trouvaille Colombie autrement.

Santa Marta - Carthagène des Indes

Vous partez ce matin en direction de Carthagène en transport privé. Véritable bijoux colonial, la « Perle des Caraïbes » comme on la surnomme possède un centre historique classé au patrimoine mondial de l’Humanité par L’UNESCO. Vous disposez d’une après-midi libre pour déambuler au hasard des ruelles entre les façades colorées et les églises et monuments d’époque. Chaque demeure possède des balcons en bois d’un style baroque d’où descendent les fleurs aux couleurs vives des bougainvilliers…  Blottie entre ses fortifications, la vieille ville s’anime d’une ambiance typique des Caraïbes le soir venu.  Sur les charmantes petites places, touristes et colombiens de tous âges viennent y écouter de la musique, jouer au football ou simplement flâner et déguster les plats des commerçants ambulants.

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Carthagène.

Carthagène des Indes

Pour cette nouvelle journée de voyage en Colombie, nous vous proposons d’assister à un atelier culinaire qui ravira vous et vos enfants. Pourquoi ? parce qu’il se passe au Choco Museo ! Lors de ce délicieux moment, vous apprenez toutes les étapes de fabrication du chocolat à partir du fruit de cacao directement venu de la jungle colombienne jusqu’au produit final. En suivant les astuces des chefs pâtissiers, vous fabriquez votre propre chocolat personnalisé à votre goût mais aussi du chocolat chaud et même du thé de chocolat ! Pour cette activité en anglais ou en espagnol, vous rejoignez le Museo Choco situé en plein cœur historique par vos propres moyens. Vous profitez du reste de la journée en liberté pour profiter de cette ville unique au monde en allant par exemple visiter le château de San Felipe Barajas qui surplombe la ville de ses imposantes fortifications.

P etit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Carthagène.

Croisière jusqu'à l'Islas del Rosario

Après deux semaines d’aventure en Colombie riche en découverte et en activités, vous entamez aujourd’hui la dernière partie du voyage dans le cadre paradisiaque de l’archipel  « Islas del Rosario ». Vous êtes transférés ce matin à l’embarcadère de Carthagène où vous partez dans une petite embarcation pour Isla Grande, l’île principale de l’archipel. Après une heure de navigation, vous arrivez à destination et êtes accueillis avec un petit cocktail local à votre hébergement situé à quelques mètres de la plage. Vous profitez librement de votre journée en vous prélassant par exemple sur les plages de sables fins ou dans l’eau turquoise à 28° de la mer des Caraïbes.

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Isla Grande.

Detente sur l'Islas del Rosario

Vous vous réveillez dans la quiétude de cette ambiance insulaire et caribéenne et profitez d’un petit déjeuner en famille sans avoir à vous presser. En effet, aujourd’hui, vous remplissez vote journée comme bon vous semble selon les envies de chacun. Des activités nautiques types snorkelling, plongée ou kayak sont proposées par l’hôtel permettant de profiter au maximum de la clarté de l’eau et de la beauté de la faune marine. Pour cette dernière soirée sur l’île, vous ne manquez pas d’admirer les pieds dans le sable un dernier et magnifique coucher de soleil sur la mer des Caraïbes.

Islas del Rosario - Carthagène

C’est non sans peine que vous quittez « Isla Grande » en bateau pour Carthagène. A l’arrivée, vous rejoignez votre hôtel puis profiter d’une après-midi libre pour profiter une dernière fois de la beauté de cette ville unique au monde. Profitez-en par exemple par goûter les dernières spécialités caribéennes que vous n’aurez pas encore essayées ou vous procurer les souvenirs qu’il vous manque et qui vous feront penser pendant longtemps à cette magnifique aventure vécue en Famille.

Pet it-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres. Nuit à l’hôtel à Carthagène.

Carthagène - Bogota - Départ

Après un dernier petit déjeuner, vous êtes transférés à l’aéroport de Carthagène pour votre vol vers Bogota et la connexion avec votre vol international. C’est la fin de cet incroyable voyage en Colombie, un pays dont nous sommes certains que vous serez tombés amoureux. A bientôt !

Petit-déjeuner inclus, déjeuner et dîner libres.

Vos hébergements pour ce circuit en Colombie

Pour ce voyage en Colombie, nous avons sélectionné une liste d’hébergements typiques s’inscrivant idéalement dans l’environnement dans lequel ils sont implantés. Villas coloniales, finca, éco-lodge… Tous les hébergements sont choisis sur des critères d’authenticité, de convivialité et de confort pour toute la famille . Bien sûr, ces hôtels ne sont que des propositions faîtes grâce à notre expérience dans le domaine du voyage sur mesure en Colombie. Si jamais vous aviez d’autres attentes ou un autre choix d’hébergement en tête, nous nous ferions un plaisir de l’inclure à notre proposition de voyage.

Catégorie Standard

Votre budget pour ce circuit en colombie.

Sur la base de  4 voyageurs , à partir de  2290€  par personne Sur la base de  2 voyageurs , à partir de  2580€  par personne

Tarif définitif en fonction du nombre de personnes, des dates et des disponibilités pour votre voyage et des hébergements sélectionnés (se référer à la rubrique Hébergement de ce circuit en Colombie).

Inclus dans ce circuit

  • Les transferts aux villes et sites visités tels que figurant dans le détail de ce programme
  • Les services d’un véhicule privé avec chauffeur
  • Les services de guides professionnels locaux, spécialistes de chaque région visitée
  • Les activités décrites et entrées sur les sites figurant dans le détail de ce programme
  • L’hébergement tout au long de votre voyage en Colombie
  • Les repas tels que mentionnés dans le détail de ce programme
  • Notre assistance 7j/7

Non inclus dans ce circuit

  • Les vols internationaux et les taxes d’aéroport
  • Les vols intérieurs (6 vols - supplément à partir de 750€/personne)
  • L’ensemble des activités et visites non mentionnées dans le détail du programme
  • Les repas non mentionnés au programme
  • Les boissons, pourboires et dépenses personnelles pour votre voyage en Colombie
  • L’assurance complémentaire pour votre voyage en Colombie

Réservez vos vols avec notre partenaire

Notre statut d’agence de voyage locale ne nous permet malheureusement pas de réserver les vols internationaux pour nos voyageurs.

Cependant, grâce à notre partenariat avec bynativ, nous vous offrons la possibilité de réserver vos billets d’avion en quelques clics via leur  moteur de réservation de vols bynativ . En effectuant votre réservation via ce moteur, les  émissions CO2 de votre vol sont entièrement absorbées . bynativ s’engage à compenser l’équivalent de votre empreinte carbone en contribuant à des  projets de reforestation  partout dans le monde !

Nos conseils d’amis pour ce circuit en Colombie

– De la côte Pacifique à la côté Caraïbe, le soleil est omniprésent en Colombie et il le fait savoir. Que ce soit à pied, en bateau ou étendu sur les plages de sable fin, soyez vigilant et pensez à garder avec vous l’attirail complet pour vous protéger du soleil.

– Cet itinéraire exceptionnel vous emmènera au cœur de la jungle tropicale colombienne où les moustiques sont les plus heureux du monde. Pour être tranquille, prévoyez vêtements longs et légers, et sprays répulsifs. La nature exubérante que vous allez découvrir ne sera alors plus que source d’émerveillement !

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Séjour dans un lodge ecoresponsable en Amazonie

Immersion au cœur de la jungle amazonienne

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Séjour paradisiaque sur l’île de Providencia

Farniente et détente sur l'île paradisiaque de Providencia

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Séjour de rêve sur l’authentique île Mucura

Séjour paradisiaque, les pieds dans l'eau

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Séjour en cabane : déconnexion au cœur de la nature colombienne

Pour une expérience coupée du monde en Colombie !

  • Une découverte de la côte Pacifique, sauvage et reculée, où vous partirez à la rencontre des baleines à bosse
  • Une immersion au cœur du triangle du café en transport local, les typiques jeeps Willys
  • Une découverte de la culture Tayrona dans la forêt tropicale de la Sierra Nevada de Santa Marta avec une descente du fleuve Don Diego en bouées pneumatiques
  • Une visite de Carthagène, la perle des Caraïbes, et la fin du voyage en mode farniente sur la paradisiaque « Isla Grande »…

À partir de 1310€

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À partir de 2560€

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À partir de 1620€

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À partir de 1980€

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Ces 5 chiffres qui expliquent pourquoi Barcelone va interdire toutes les locations Airbnb d'ici 2029

Face à une envolée du tourisme, la ville de Barcelone peine à loger ses habitants. En réponse, le maire a pris une décision radicale. Dans son viseur: les locations de type Airbnb.

Barcelone dit stop aux locations Airbnb. Après des années de régulation , la capitale catalane veut définitivement mettre un terme à la location d'appartements touristiques d'ici à 2029, a annoncé le maire socialiste Jaume Collboni vendredi.

Dans cette ville ultra-touristique du nord-est de l'Espagne, l'accès au logement pour la population locale est un sujet de discussion récurrent. Et les locations saisonnières, qui privent les habitants de logements de long terme, font l'objet de vives critiques. Voici cinq chiffres pour comprendre l'ampleur du phénomène.

• 15 millions de touristes

Rien qu’en 2023, Barcelone a accueilli 15 millions de visiteurs, selon les chiffres de l' Observatoire du tourisme de la ville. À noter que la ville compte 1,6 million d'habitants à l'année, selon l' Institut espanol des statistiques .

• 10.101 licenses

C'est le nombre de logements qui disposent d'une licence comme appartement touristique, selon le maire de Barcelone. Grâce à cette autorisation, les propriétaires peuvent proposer leur bien pour quelques jours sur des sites comme Airbnb. Les élus barcelonais veulent donc remettre ces plus de 10.000 logements - sur les plus de 800.000 que comptent la ville - sur le marché de la vente ou de la location classique à partir de 2029.

• + 68% sur les loyers

Les loyers ont augmenté de 68% au cours des dix dernières années dans la capitale catalane, toujours selon le maire Jaume Collboni.

• -41% de réservations par rapport à 2018

Malgré ces chiffres impressionnants, il faut se souvenir que le nombre d'annonces de meublés touristiques a chuté depuis 2018 sous les effets à la fois du Covid et des régulations mises en place par la mairie.

Les réservations reprennent depuis, mais restent en deçà des niveaux pré-pandémie. Durant les 12 derniers mois, les annonces réservées ont augmenté de 9% en moyenne mensuelle, avec 10.500 annonces réservées par mois, soit 41% de moins qu'en 2018, selon les données d'AirDNA communiquées à BFM Business.

• 2,4 millions de nuitées

Le nombre total de nuitées réservées au cours de l'année écoulée était de 2,4 millions, soit une baisse de 32% par rapport à 2019, toujours d'après la base de données d'AirDNA.

Un autocollant anti-tourisme à Barcelone, le 13 mai 2017.

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COMPTES RENDUS DE LA DELEGATION SENATORIALE AUX OUTRE-MER

Mardi 14 mai 2024.

- Présidence de Mme Micheline Jacques -

Étude sur l'adaptation des modes d'action de l'État dans les outre-mer - Audition d'Antoine Poussier, préfet de la Guyane, et de Joël Sollier, procureur général près la Cour d'appel de Cayenne

Mme Micheline Jacques , président . - Monsieur le préfet, monsieur le procureur général, mes chers collègues, dans le cadre de nos travaux sur l'adaptation des modes d'action de l'État dans les outre-mer, nous organisons cet après-midi deux tables rondes consacrées à la Guyane.

La première séquence réunit M. Antoine Poussier, préfet de Guyane, et M. Joël Sollier, procureur général près la Cour d'appel de Cayenne, sur les thèmes de l'organisation préfectorale, des pouvoirs du préfet et des enjeux de sécurité.

En Guyane, l'autorité de l'État est défiée directement par l'ampleur des atteintes en matière de sécurité, de respect des frontières et de justice. C'est le coeur régalien de l'État qui est attaqué.

Lors de son audition par la délégation, Me Patrick Lingibé a clairement posé la question de l'effectivité de la souveraineté de la France en Guyane, dont la remise en cause doit pousser à une profonde réflexion sur l'adaptation de l'action de l'État sur ce territoire.

La taille de la Guyane, sa forêt, son environnement régional, des organisations criminelles de plus en plus puissantes sont autant d'éléments qui mettent en difficulté notre système juridique et administratif. Les auditions de la commission d'enquête du Sénat sur les narcotrafics, qui doit rendre ses conclusions aujourd'hui, ont apporté un éclairage terrible sur cet aspect.

Je vous remercie, Monsieur le préfet et Monsieur le procurer général, de vous être rendu disponibles pour cette audition. Lors du déplacement de la mission dans les Antilles en avril, nous avons d'ailleurs eu l'occasion d'échanger une première fois avec vous, Monsieur le procureur général. C'est un plaisir de vous retrouver ce soir.

Un questionnaire indicatif vous a été transmis pour vous aider à cerner nos principales interrogations et attentes. Nos réflexions se concentrent avant tout sur la stratégie de l'État en Guyane, sur l'adaptation de ses modes d'action, moins que sur la question des moyens quantitatifs, humains ou financiers.

L'insuffisante prise en compte de la dimension régionale et diplomatique des enjeux est souvent pointée. Notre collègue Georges Patient, sénateur de la Guyane, mais aussi co-rapporteur de notre mission d'information en cours sur la coopération régionale dans le bassin Indien, peut en témoigner.

Les questions de l'emploi de l'armée, des outils de la chaîne pénale, du recours à la police administrative, sont aussi posées.

De manière plus générale, pour reprendre une expression répandue ces temps-ci, comment réarmer l'État pour lui permettre d'assumer ses missions essentielles en Guyane ?

Je laisserai les rapporteurs vous interroger après vos exposés liminaires d'une dizaine de minutes chacun, puis nos autres collègues interviendront s'ils le souhaitent.

Monsieur le préfet, vous avez la parole.

M Antoine Poussier, préfet de Guyane . - En plus des défis habituels des outre-mer liés à l'éloignement et parfois de l'inadaptation de certaines normes, l'État en Guyane est confronté à des défis particuliers, notamment en raison de ses frontières terrestres parmi les plus longues de notre pays. Nous nous inscrivons donc dans le cadre de missions régaliennes et sommes le réceptacle de tout un environnement régional sud-américain qui a nécessairement un impact sur les politiques de sécurité en Guyane.

Vous avez écarté les sujets quantitatifs de moyens. J'en profite simplement pour rappeler que depuis un an et demi, et même depuis 2017, les moyens ont été renforcés en termes d'effectifs de police, de gendarmerie et de douanes. Sous le contrôle de M. le procureur général, je crois que c'est également le cas pour les moyens judiciaires.

Sur la question du réarmement - terme très offensif de l'État -, je m'inscris en faux sur l'image d'un État affaibli et impuissant en Guyane. J'en veux pour preuve la question des stupéfiants que vous évoquez et qui fait l'objet d'un récent rapport sénatorial. L'État a su démontrer une capacité forte d'adaptation face à un défi hors du commun. En résumé, nous étions confrontés à un trafic parfois aérien, sur des vols entre Cayenne et Paris, sur lesquels les moyens judiciaires et policiers étaient insuffisants pour contenir le volume, à la fois au départ de Cayenne et à l'arrivée à Paris, et sur lesquels une forme d'agilité administrative a permis de trouver une réponse. Toutes les personnes liées au trafic font désormais l'objet d'un arrêté préfectoral d'interdiction d'embarquement pendant cinq jours. Il s'agit d'un exemple frappant de la complémentarité administrative et judiciaire face à de tels phénomènes.

Concernant la question de l'État impuissant ou désarmé, je voulais évoquer le sujet emblématique de la lutte contre le trafic de stupéfiants pour montrer la capacité de l'État local, de façon interministérielle, à trouver les voies et les moyens d'apporter une réponse que je décris comme efficace, notamment en étant dans la possibilité de mesurer les saisies réalisées en aval, à l'arrivée à Paris, dont le volume a été divisé entre 3 et 4. La coordination administrative et judiciaire s'est révélée efficace, et même dissuasive, puisque le nombre d'arrêtés préfectoraux d'interdiction d'embarquement connaît une baisse importante, ce qui semble indiquer que les trafiquants utilisent moins le mode de transport par mules. Cette situation nous incite à être très attentifs à ce qu'il se passe par contournement, notamment par les Antilles. J'ai demandé l'extension du contrôle à 100 % à l'ensemble des vols au départ de Cayenne alors qu'il était jusqu'à présent limité à la partie transatlantique. Nous sommes par ailleurs très attentifs à ce qu'il se passe sur les autres modes de transport. Nous avons récemment découvert 300 kilogrammes par fret aérien et 1,8 tonne par fret maritime sur un conteneur à destination du Havre sur un navire de la compagnie CMA CGM. En effet, dans la mesure où nous avons réellement resserré la contrainte sur le transport par mules, les trafiquants recherchent des voies de contournement.

En outre, l'État est confronté à d'autres défis en lien avec la souveraineté. Je pense notamment à la lutte contre l'orpaillage illégal. Depuis la mise en place en 2008 de l'opération Harpie, ce phénomène a été contenu, mais reste à un niveau jugé excessif. Entre 6 000 et 7 000 garimpeiros sont présents dans la forêt guyanaise. Nous avons le sentiment que les quantités d'or extraites sont en diminution, mais il est nécessaire d'appréhender ces chiffres avec précaution. Nous parlions jusqu'à présent de 10 tonnes d'or extraits illégalement. Nous sommes probablement descendus en dessous de 7 tonnes aujourd'hui. Selon l'estimation de la gendarmerie en 2023, la quantité serait supérieure à 5 tonnes.

La lutte contre la pêche illégale est de plus en plus active, avec de réels résultats s'agissant du Brésil. L'année dernière, 13 tapouilles brésiliennes ont été détruites. Il est parfois reproché à l'État de mener une action timorée. Je pense que nous faisons le maximum, puisque les tapouilles brésiliennes interceptées en action de pêche et en situation de réitération sont détruites. Nous sommes en train de faire évoluer notre doctrine.

Après la phase de pédagogie, nous sommes désormais en discussion avec l'autorité judiciaire puisque nous agissons sous le contrôle du juge des libertés et de la détention (JLD) pour la destruction des tapouilles. Nous souhaitons supprimer la condition de réitération dans la mesure où les pêcheurs brésiliens connaissent les risques de pêcher dans les eaux françaises. Nous pensons donc pouvoir amplifier notre action à destination des pêcheurs brésiliens.

Pour le Suriname, il s'agit d'autres types de bateaux. Nous parlons plutôt de pirogues qui restent très près du littoral, mais là encore, nous sommes en train de nous déployer. Nos moyens ont été renforcés dans l'ouest. En outre, lors de son déplacement, le président de la République nous a demandé d'avoir un site de destruction à l'ouest.

Nous devrions donc, dans l'année, procéder à des destructions d'embarcations surinamaises.

Le dernier sujet est d'ordre migratoire. Nous touchons en réalité à un sujet complexe avec des phénomènes qui ne sont pas intuitifs. Nos principaux sujets ne sont pas nécessairement en lien avec les ressortissants des États frontaliers, par exemple le Brésil ou le Suriname, mais avec ceux d'États un peu plus lointains.

Nous avons notamment un afflux, depuis 2019, de réfugiés proche-et-moyen orientaux, de nationalités syrienne, afghane et dans une moindre mesure marocaine qui bénéficient de visas humanitaires brésiliens leur permettant de s'approcher de la frontière franco-brésilienne à laquelle ils demandent l'asile. Ils séjournent ainsi en Guyane le temps de leur demande qui est d'ailleurs, je l'observe, très souvent acceptée par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) avec des taux de reconnaissance de la protection internationale qui, pour certaines nationalités, notamment les Afghans, dépassent 98 %.

Nous notons un autre phénomène migratoire en provenance d'Haïti qui se massifie. À peu près un tiers de la population étrangère est d'origine haïtienne avec là aussi une particularité actuelle. Compte tenu de l'évolution sécuritaire dégradée en Haïti, les conditions d'attribution de la protection internationale ont évolué. L'ensemble de la population haïtienne en situation irrégulière en Guyane est en train de demander l'asile. D'après l'expérience des trois premiers mois de 2024, nous pensons avoir une multiplication entre 6 et 10 du nombre de demandes, formées par des ressortissants haïtiens, parfois installés en Guyane depuis plusieurs années, ce qui est légal, mais crée une forte tension. Telle est la description de la situation dont je souhaitais vous faire part.

J'ai ainsi brièvement évoqué les principaux enjeux de souveraineté auxquels est confrontée la Guyane. À la différence des autres outre-mer, la Guyane est un département continental, de grande taille, ce qui rend le contrôle des flux d'entrées et de sorties infiniment plus compliqué et plus sensible que sur des territoires plus petits et insulaires

Mme Micheline Jacques , président . - Je vous remercie. La parole est donnée à M. le procureur général.

M Joël Sollier, procureur général près la Cour d'appel de Cayenne . - Je suis honoré de participer à cet échange, d'autant plus que le sujet n'est pas périphérique, mais constitue le thème central des questions soulevées en Guyane, à savoir l'action de l'État, son efficacité, son effectivité et ce qui peut éventuellement perturber son action. Je parle d'un sujet central puisque l'État a un rôle essentiel en Guyane. Il provient de l'Histoire, avec une tradition coloniale. L'État est acteur du développement du territoire. Il y joue un rôle manifeste. Il crée notamment les infrastructures et assure les services publics. Il représente en outre une part non négligeable de l'activité économique. Il s'agit, quelque part, d'une économie colbertiste. En Guyane, le poids de la dépense publique est effectivement considérable. Les dépenses sociales sont considérables. Le fonctionnariat a un poids majeur. L'État est véritablement un acteur majeur dans la vie de la Guyane. Si les Guyanais ont pu contester l'État sur certains aspects, ils lui sont dans l'ensemble favorables.

Or, nous constatons progressivement une contestation de l'action de l'État et de sa légitimité en raison d'une certaine inefficacité pointée, à tort ou à raison, par la classe politique ou la population, estimant que la Guyane endure une situation qui ne serait pas tolérée en métropole. L'exigence de sécurité, la défense des frontières et la dénonciation du laxisme migratoire sont au coeur des revendications politiques qui augmentent en fréquence comme en violence. Je prends pour exemple les événements de 2017 centrés sur les questions de sécurité.

Le coeur des revendications porte sur des problématiques régaliennes. Pourquoi ces questions de sécurité figurent parmi les premiers facteurs de contestation de l'État ? La réponse tient dans le fait que la sécurité est un enjeu majeur en Guyane car il s'agit d'un territoire en voie de développement. Sans sécurité, aucun développement n'est envisageable. Sans sécurité, il s'avère difficile d'attirer des investissements, des cadres et de maintenir le personnel formé sur le territoire. Je pense que c'est un des éléments qui souligne que la sécurité est, au-delà du confort quotidien, un élément structurant pour l'avenir du territoire.

On pourrait se demander si l'émergence de cette contestation ne serait pas due à une inactivité de l'État. Or, l'État n'est pas inactif, bien au contraire. Nous n'avons guère le temps, dans le cadre étroit de cet entretien, de mesurer les forces qui sont engagées en Guyane, mais elles sont tout à fait considérables. Des efforts financiers ont été réalisés et se sont accrus. Une vraie conscience politique est actée de la part des administrations centrales, des ministres et du président de la République qui a effectué un déplacement sur le territoire il y a environ un mois. Paris est donc informé et sensibilisé à ces questions.

Nous pourrons toujours affirmer que les moyens sont insuffisants, mais ceux-ci restent significatifs. En outre, la présence politique est tout à fait majeure. Les ministres se sont déplacés très régulièrement en Guyane. Le Premier ministre était présent il y a quelques mois. Comme je l'ai dit, le président de la République s'y est récemment déplacé. La situation reste toutefois paradoxale puisque, malgré ces efforts, des carences perdurent.

Nous n'avons effectivement pas éradiqué la délinquance du quotidien. Celle-ci est significative. C'est pourquoi la Guyane est un des premiers départements criminogènes de France. Par ailleurs, l'État, en dépit de tous ces efforts, n'arrive pas à contrer les phénomènes de criminalité organisée, puissants, qu'il parvient tout au plus à juguler. Ce sont les grands trafics : les stupéfiants, l'immigration illégale et les armes. Nous constatons une difficulté notable à délivrer la réponse que nous souhaiterions apporter.

Quelles sont les raisons de cette carence sécuritaire ? Tout d'abord, je rappelle que lorsque la Guyane n'était qu'une petite colonie pénitentiaire oubliée en Amazonie, elle n'était pas soumise aux vents puissants de l'Amérique latine en matière criminelle. Or, avec son développement, la Guyane a naturellement connu les maux de son environnement immédiat. C'est pourquoi nous constatons que les phénomènes de grande criminalité issus de l'Amérique latine gagnent ce territoire. En réalité, l'environnement géopolitique est assez hostile.

Par ailleurs, la doctrine d'emploi des forces serait aujourd'hui à repenser. Il faut sans doute réfléchir à la manière dont ces forces, assez nombreuses, sont exploitées. Nous fonctionnons comme si les phénomènes criminels qui nous atteignent étaient des phénomènes constitutifs d'une menace intérieure, alors que la plupart sont exogènes. J'ajoute que l'emploi des forces est fondé sur une doctrine purement métropolitaine alors que tout le monde convient que les outre-mer sont des extensions mondialisées de la France. Nous appliquons ainsi des schémas de pensée prévus pour l'Hexagone.

Enfin, la faiblesse de l'institution judiciaire est manifeste, non pas car celle-ci ne fait rien, mais parce qu'elle se trouve limitée à la gestion courante d'une criminalité débordante qui assèche ses capacités opérationnelles sans traiter les racines de la délinquance. Nous n'avons pas vu, actuellement, des affaires qui visent à mener des politiques de démantèlement pour arrêter les trafiquants. Nous ne démantelons pas la structure. La situation est similaire pour l'orpaillage et les armes.

S'agissant des mesures préconisées pour prendre la main sur les faiblesses constatées, l'action diplomatique apparaît essentielle compte tenu de ce phénomène exogène. Cette action diplomatique doit se distinguer de la coopération technique que nous menons en matière militaire, judiciaire et policière avec nos voisins. Celle-ci est effectivement pertinente, mais ne s'avère pas suffisante. Une action diplomatique est nécessaire si nous souhaitons que les lignes bougent en Guyane. Il faut amener diplomatiquement nos pays voisins à faire évoluer la situation dans un certain nombre de domaines. Il s'agit d'un exercice que les diplomates savent faire, mais pratiquent finalement assez peu aujourd'hui. La Guyane est un petit territoire comparé au Brésil. Pour que ce dernier s'intéresse aux problématiques de la Guyane, l'action diplomatique me semble indispensable.

Pour ce faire, la Guyane doit être à la table des négociations franco-brésiliennes, ce qui n'était pas le cas jusqu'à récemment. Nous nous sommes réjouis lorsque le président de la République a réalisé un voyage en Guyane et au Brésil où les problèmes rencontrés par le territoire évoqué ont été abordés. Il a notamment été question de la façon de faire évoluer la situation. Un changement de ton est ainsi à noter de la part du Quai d'Orsay. Il faut développer cette dynamique.

Cette remarque est également valable à l'égard du Suriname et du Guyana où une action diplomatique doit être engagée. Sans celle-ci, nous serons condamnés à subir ces phénomènes sans jamais traiter les causes.

En outre, la révision de la doctrine d'emploi des forces est nécessaire. Les outre-mer justifieraient sans doute que nous votions, par exemple, le recours aux forces armées.

Si l'emploi des forces armées dans l'Hexagone peut prêter à discussion, la question est différente dans les territoires ultramarins, et notamment la Guyane. Il s'agit effectivement d'un territoire qui est hors norme. Il me semble important de nous demander s'il ne pourrait pas exister de nouvelles modalités pour recourir aux forces armées. Je rappelle que ce sont les seules à pouvoir intervenir, à la fois en termes de capacités logistiques et de savoir-faire pour endiguer des phénomènes extrêmement sérieux.

La justice doit développer des structures de lutte contre la criminalité organisée. Pour autant, la police doit également être concernée. La situation évolue, mais, jusqu'à présent, nous ne disposons pas de structures en capacité de lutter contre les phénomènes de criminalité organisée. Pour démanteler des réseaux, il faut effectivement une capacité d'enquête, de renseignement, de personnels spécialisés ainsi qu'une capacité de jugement qui, à ce jour, sont presque absentes en Guyane. Une évolution tout à fait positive s'amorce, mais il faut poursuivre les efforts.

Il est également nécessaire d'avoir recours à un meilleur usage du droit. La législation nationale appliquée en Guyane pose des difficultés liées aux particularités du territoire.

Des possibilités d'adaptation de la législation nationale par le biais des habilitations sont envisageables, mais assez peu utilisées. Des adaptations ont déjà été mises en oeuvre pour les territoires ultramarins par le passé. Ces actions ont été, à mon sens, insuffisamment réalisées. Un travail collectif est à mener. Il est possible d'adapter le code de procédure pénale ou le code minier, ce qui a été récemment réalisé, pour avoir des adaptations locales.

En outre, la déconcentration constituerait un moyen tout à fait intéressant et peu utilisé et donnerait au préfet la possibilité d'adapter les réglementations à la réalité locale.

Un meilleur usage du droit est essentiel pour faire en sorte que l'État gagne en efficacité et s'adapte à une nouvelle réalité en développant des outils qui paraîtraient de nature à renforcer son efficacité.

Mme Micheline Jacques , président . - Merci M. le procureur général. Je vais maintenant laisser la parole à nos rapporteurs, Philippe Bas et Victorin Lurel.

M.  Philippe Bas , rapporteur . - Je vous remercie pour vos exposés riches qui répondent à nos préoccupations puisque notre mission porte sur la manière dont l'État remplit ses fonctions régaliennes essentielles dans les outre-mer. Ils soulignent que nous avons sans doute besoin, au fond, d'autonomie, de compétences élargies pour les collectivités, notamment départementales, régionales ou spécifiques. Pour autant, cette perspective est loin d'épuiser le sujet, dans l'objectif d'apporter aux populations ultramarines le même niveau de protection de la part de l'État que partout ailleurs en France.

Il faut aujourd'hui se pencher, non plus sur les compétences à transférer, mais sur l'exercice par l'État de ses propres compétences.

Vous avez apporté nombre de témoignages d'expérimentations que vous mettez en oeuvre. Nous avons, comme vous, de nombreuses interrogations. Vous avez pour autant apporté des réponses à un certain nombre de nos préoccupations.

Sur l'immigration, j'entends bien l'existence de phénomènes, que vous avez qualifiés de surprenants, mais dont nous avions été informés au cours d'un déplacement de la commission des lois en 2019, à savoir l'arrivée de migrants venant du Proche-Orient, notamment de Syrie.

Vous citez l'Afghanistan, nous avons vu les effets d'une très forte migration haïtienne à l'époque sans espoir de déboucher sur l'asile. J'ignorais que l'évolution de la situation en Haïti permettait désormais aux Haïtiens présents sur le sol français en Guyane d'espérer obtenir des titres de séjour au titre de la protection spéciale.

M. le préfet, pouvez-vous préciser ces éléments pour réfléchir ensemble à la manière de lutter contre ces phénomènes ? L'immigration haïtienne porte-t-elle une responsabilité dans le climat de violence qui s'est développé, notamment autour de Cayenne ?

Je souhaiterais également vous demander si vous considérez que l'application de cette excellente pratique du « 100 % contrôle » et la publication des arrêtés préfectoraux qui permettent d'éloigner des personnes de l'aéroport ne posent pas de problèmes juridiques qui pourraient prendre de l'importance. Ne faudrait-il pas apporter par la loi une plus grande sécurité juridique ou la situation est-elle en l'état satisfaisante ?

Vous avez évoqué les problèmes de trafic de drogue dont je parlais à l'instant et vous avez montré que, dès lors que nous sommes plus efficaces sur des points de passage, le trafic se reporte sur d'autres modes d'acheminement. Vous avez évoqué la situation des porte-conteneurs qui comprennent parfois 3 000 conteneurs et dans lesquels des quantités importantes de drogue sont parfois introduites. Celles-ci sont très difficilement détectables dans les ports européens. La marine nationale est-elle suffisamment mobilisée pour effectuer des contrôles ?

Je souhaite également vous interroger sur les questions d'ordre public, de sécurité et de violence intrafamiliale ainsi que sur la question des violences urbaines. Ce phénomène vous paraît-il aujourd'hui faire l'objet d'une meilleure maîtrise de la part de l'État ? Nous parlons d'un sujet de la vie quotidienne qui préoccupe le plus nos compatriotes de Guyane.

Enfin, j'aimerais, M. le procureur général, que vous approfondissiez le point de votre intervention sur la doctrine d'emploi des forces hexagonales que vous avez qualifiée d'obsolète. Les moyens - dont vous avez admis qu'ils avaient été augmentés pour la justice, la police, la gendarmerie -, sont-ils réellement, non pas proportionnés au nombre d'habitants, mais proportionnés au nombre d'actes de délinquance et à la criminalité que vous constatez dans votre territoire ?

Certaines questions sont modestes, mais conservent tout de même leur importance, notamment l'interprétariat. Serait-il possible de simplifier la procédure ? Nous éprouvons parfois des difficultés à trouver des interprètes diplômés dans l'ensemble des langues que nous devons utiliser pour faire comprendre la loi aux prévenus. Certains locuteurs pourraient se présenter sans être titulaires d'un diplôme pour le bon fonctionnement de la justice.

Vous avez également évoqué l'emploi des forces armées. Une idée circule s'agissant des zones de défense et de sécurité en forêt amazonienne. Visez-vous ce type d'action ? En quoi consisterait-elle précisément si nous souhaitions être efficaces ?

Nous sommes preneurs de vos propositions pour adapter le code de procédure pénale, ne pas baisser la garde sur le niveau de protection des droits des délinquants et des prévenus, mais être plus efficaces dans la répression en simplifiant les règles et en les adaptant à nos territoires ultramarins et, en l'occurrence, à la Guyane.

M. Victorin Lurel , rapporteur . - Vous avez laissé entendre, M. le procureur général, qu'une prise de conscience de l'État central est manifeste. Un rapport sénatorial composé de 52 propositions reprend les éléments que vous venez d'évoquer en termes de déploiement de moyens d'adaptation des lois et de nécessité de repenser la doctrine d'emploi des forces. Nous avons reçu la visite de plusieurs ministres. Gérald Darmanin a affirmé, lors d'un déplacement en Guadeloupe, qu'il n'est pas tant question de moyens, mais de renforcement des moyens d'enquête, ce qui n'est pas faux dans l'absolu. Nous manquons effectivement d'officiers de police judiciaire, de greffiers, d'officiers de liaison et d'autres professions.

Une conférence internationale sur la coopération s'est tenue à Saint-Martin. Le contre-amiral des forces armées basé en de Martinique a affirmé que nous avions les moyens aéro-maritimes. Je lui ai répondu que je me permettais d'en douter. Nous ne disposons pas de bâtiments de transport léger, de bateaux amphibies, et n'avons pas suffisamment de drones, mais j'ai parfois l'impression que nous nous contentons de seulement quelques moyens déjà présents. Il semble qu'un retrait de la Grande-Bretagne, des États-Unis, de la France et de l'Europe soit manifeste dans la zone. Au-delà des moyens d'ajustement que nous pouvions ponctuellement octroyer, nous sommes en train de perdre une guerre.

Je ne suis pas excessivement pessimiste, mais j'ai l'impression que malgré ce qui a été dit, la prise de conscience n'est pas totale. Nous avons observé le démantèlement du renseignement territorial. Nous ne disposons pas encore des conventions judiciaires avec tous les pays.

La doctrine d'emploi des forces est un sujet évoqué depuis des années. Toutefois, ce sujet n'est évoqué qu'à travers les violences urbaines. Comment appliquer une nouvelle doctrine d'emploi des forces, par exemple pour l'opération administrative Harpie ? La dénomination, la nature même de cette opération administrative sont-elles une gêne ou un obstacle ? Comment le surmonter et être plus efficace à travers un nouvel emploi des forces et une nouvelle pensée plus stratégique et anticipatrice ?

Le préfet dispose de moyens renforcés par rapport à un préfet de l'Hexagone, notamment en matière de lutte contre l'immigration illégale. Personne n'évoque ce fait puisque nous, élus, sommes dans une situation délicate. Compte tenu de la pression migratoire, le préfet peut expulser et prendre des obligations de quitter le territoire français (OQTF) plus facilement qu'un préfet de l'Hexagone. En effet, il n'a pas à attendre la décision ou même la saisine du tribunal administratif. Nous parlons d'un moyen donné au préfet en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin, et également je crois à Mayotte.

Faudrait-il, selon vous, s'aligner sur la législation hexagonale ?

M Joël Sollier . - En Guyane, et peut-être dans nombre de territoires ultramarins, l'armée peut intervenir dans les territoires qui sont soit immenses, soit très complexes. Seule l'armée dispose des moyens d'intervention nécessaires.

À titre d'exemple, je souhaite évoquer la question de la protection de la frontière en Guyane. Celle-ci ne sera jamais totale, mais nous sommes aujourd'hui à un niveau minimal. Cette frontière n'est pas surveillée. Une solution intermédiaire est à trouver. L'armée dispose des moyens logistiques et de la capacité d'intervention. Or tant que ce territoire n'est pas mieux protégé qu'il ne l'est à l'heure actuelle, nous serons en permanence noyés par les vagues successives de phénomènes migratoires, criminels ou d'entrée illégale de marchandises.

Parler de régalien n'a pas de sens lorsque nous sommes dans l'incapacité d'assurer la protection du territoire sur lequel nous sommes souverains. Nous savons qu'il est possible de mener des actions en matière de surveillance de notre frontière. En effet, les migrants ne sont pas à tous les niveaux de cette frontière. Ils empruntent des zones de passage déterminées, qui sont d'ailleurs des zones traditionnelles et où la surveillance et le contrôle sont pourtant extrêmement faibles. Nous disposons aujourd'hui de moyens techniques tels que les drones.

Aujourd'hui, l'armée intervient, mais dans un cadre stratégique qui n'est pas bon.

Nous sommes considérés comme territoire national donc seule la gendarmerie peut théoriquement intervenir.

La situation est ainsi paradoxale puisque ceux qui ont les moyens n'ont pas le droit d'intervenir et inversement. Pouvons-nous trouver des mécanismes sans changer la Constitution ? Existera-t-il des moyens pour permettre à l'armée de retrouver une plus grande plénitude de ses compétences tout en agissant sur le territoire national ?

J'avais proposé des zones d'exclusion. Je précise que ce moyen est prévu par le code de la défense. Il s'agit de zones qui permettent à l'armée d'intervenir et de retrouver la plénitude de ses compétences sur le territoire national et de mettre en place des zones de blocage, que ce soit pour l'orpaillage ou pour le contrôle frontalier.

Il faut être prudent concernant la question des moyens. En effet, la question des moyens sans la question de la stratégie n'a pas de sens.

Beaucoup de drogue circule en Guyane. 2 500 tonnes de drogues sont produites par trois pays, la Colombie, le Pérou et la Bolivie. Elles viennent se déverser sur toute la zone Antilles-Guyane. Il s'agit d'une zone de rebond vers l'Europe, l'Amérique, voire l'Afrique et l'Asie. Si nous n'avons pas de stratégie pertinente, nous serons éternellement dans une logique de moyens.

Si nous n'adoptons pas de stratégie pour lutter contre l'orpaillage, nos efforts ne porteront pas leurs fruits. L'Histoire le montre, le phénomène ne régresse pas. Il a même tendance à s'accroître. Il nous sera impossible de bénéficier des moyens de façon permanente. Il ne faut pas que la question des moyens écarte celle de la stratégie.

Mme Micheline Jacques , président . - Merci M. le procureur général. Nous sommes preneurs des éléments que vous pourrez apporter par écrit.

M Antoine Poussier . - Je rappelle qu'en Guyane, plus d'un tiers de la population est étrangère. Nous voyons la traduction concrète de l'évolution de la doctrine de l'OFPRA. Elle semble désormais plus facilement reconnaître la protection internationale, la protection subsidiaire pour les ressortissants haïtiens - au moins ceux résidant dans le grand Port-au-Prince. Cette évolution de la pratique de l'OFPRA s'applique aux ressortissants haïtiens, quelle que soit la durée de leurs séjours en France. Ainsi, des ressortissants haïtiens en situation illégale depuis plusieurs années se font enregistrer comme demandeur d'asile en profitant de cette possibilité juridique qui leur est offerte. Nous sommes face à la perspective d'une forme de régularisation massive via l'asile d'une partie des Haïtiens qui résident en Guyane. Je pense que la situation est similaire en Guadeloupe et en Martinique, bien que les volumes soient moindres.

S'agissant du rapport entre la population haïtienne et la criminalité, il me paraît pertinent d'observer que la moitié de la population pénale est étrangère. Toutefois, au total, près d'un tiers de la population est étrangère, ce qui n'est donc pas surprenant.

J'observe également que trois fois plus de Brésiliens que d'Haïtiens sont en prison en Guyane.

Je vous remercie, Monsieur le sénateur, de votre proposition de mettre en place un contrôle à 100 %. Je constate que 12 000 arrêtés préfectoraux ont été pris, pour mémoire, l'année dernière, ce qui révèle l'ampleur des actes exceptionnels. Nous parlons de plusieurs dizaines d'actes par jour, même si ce chiffre a aujourd'hui diminué. Ceux-ci sont fondés de manière basique sur le pouvoir de police générale du préfet. Le juge n'a jamais remis en cause la faculté du préfet de mobiliser ce pouvoir de police générale pour interdire l'embarquement. Il a simplement considéré que, dans la moitié des cas ayant fait l'objet d'un recours, le faisceau de présomption qui avait fondé cette décision était insuffisant. Il a sanctionné l'acte en considérant qu'il n'existait pas de motifs suffisants pour interdire l'embarquement. En revanche, dès lors que les motifs étaient jugés suffisants, le juge local n'a pas remis en cause la possibilité pour le préfet d'interdire l'embarquement pour des raisons de prévention des crimes et des délits et d'ordre public. En l'état, nous n'avons pas dépassé le tribunal administratif.

Il existe, à ma connaissance, un appel formé devant la Cour d'appel de Bordeaux dont l'audience devrait avoir lieu l'année prochaine. Elle permettra de considérer le raisonnement du juge de première instance.

Parmi les différentes modes de trafic que vous avez évoqués, les porte-conteneurs sont connus. Il existe à ce sujet une série d'articles récents très bien documentés dans Le Monde qui montrent que les grands ports européens sont des points d'entrée, notamment pour le trafic de stupéfiants. Je ne pense pas que la Marine nationale puisse mener des actions véritablement efficaces. Il est effectivement difficile de réaliser des contrôles en mer sur les porte-conteneurs. En l'état, l'installation de scanners à l'arrivée et au départ est pertinente avec une limite des flux, sachant qu'en Guyane, les flux sont évidemment plus limités qu'à Rotterdam par exemple et que cette condition permet ainsi d'effectuer des pré-contrôles.

L'analyse des images est compliquée. La mise en oeuvre de ces dispositifs n'est pas simple, mais elle est prévue par la douane à compter de l'année prochaine. Nous le savons, en matière de lutte contre les stupéfiants, comme souvent en matière de lutte contre la criminalité organisée, le renseignement est central.

S'agissant des sujets de délinquance générale, d'ordre public et de violences urbaines, j'interviens avec le recul d'une expérience relativement limitée puisqu'en huit mois d'exercice de mes fonctions, je n'ai pas été confronté à de grands troubles à l'ordre public.

En revanche, les vols à main armée restent un fléau qui engendre de réelles perturbations sociales. Nous observons des vols à main armée de commerces, en particulier de libre-service, des vols à main armée de voie publique - arrachage, souvent de chaînes en or ou de vols de téléphone -, et les vols à main armée à domicile. Ce type de délinquance joue considérablement sur le sentiment d'insécurité. Sur ce point, les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées. Il s'agit d'identifier toutes les régularités, notamment sur les vols à main armée de commerces. S'agissant de la lutte contre le trafic, notamment celui lié à la circulation des armes, des contrôles réguliers sont effectués. Ils donnent heureusement des résultats, mais nous sommes confrontés à un phénomène d'une ampleur considérable. En effet, nous saisissons en Guyane plus d'une arme à feu par jour pour un département de 300 000 habitants.

Concernant l'opération Harpie, je constate également le paradoxe entre les forces disposant de la capacité juridique, mais pas matérielle, et inversement. À ma connaissance, la Guyane est le seul département où une opération de sécurité intérieure est menée par les forces armées.

Les forces armées apportent leur capacité d'aéromobilité, leur résilience et leur puissance de feu dissuasive et à ces militaires, est associé un tandem de gendarmes qui apporte le cadre juridique classique. Je rappelle que l'officier de police judiciaire (OPJ) est habilité à constater les infractions, notamment minières, et à procéder à des contrôles. Parfois, les compétences propres aux gendarmes sont données au personnel du Parc amazonien de Guyane grâce au code minier ou au code de l'environnement, voire au personnel de l'Office national des forêts (ONF) pour la réserve naturelle des Nouragues. J'espère que les agents de l'Office français de la biodiversité auront bientôt cette possibilité puisqu'ils en ont la compétence juridique.

Ce modèle, associant les capacités militaires adaptées à la forêt amazonienne aux compétences juridiques des OPJ conférées par les codes miniers et de l'environnement, est vertueux.

Les forces armées sont attachées à cette complémentarité et cet auto-contrôle. Ils ne sont pas nécessairement enthousiastes à l'idée de voir des sections d'infanterie - légion ou troupe de marine - réaliser des missions auxquelles elles ne sont pas préparées. Elles sont désireuses de la présence des OPJ qui permettent de disposer d'appréciations civilo-militaires.

Cette complémentarité est conceptualisée et mise en oeuvre depuis maintenant une quinzaine d'années. Toutefois, la stratégie Harpie doit être en évolution permanente. Nous disposons d'axes de progression et de réflexion pour essayer de rendre cette stratégie la plus performante possible.

Mme Micheline Jacques , président . - Merci Monsieur le préfet. Nous retenons de cette audition que la Guyane se situe dans un environnement géopolitique hostile. L'étendue du territoire, sa couverture végétale, le fleuve et ses longues frontières posent un certain nombre de problématiques de sécurité puisque la Guyane est très attractive de par sa richesse minérale, notamment l'or. Elle est aussi une terre d'immigration, notamment haïtienne compte tenu des difficultés que connaît ce pays. Une immigration arrive aussi de la Syrie et de l'Afghanistan. Les défis à relever sont donc énormes. La sécurité reste la base du développement de la Guyane. Pour lutter contre cette insécurité, le procureur général nous a apporté quelques pistes très intéressantes, notamment l'importance de travailler de l'extérieur, à savoir collaborer, développer plus de diplomatie avec les pays frontaliers et développer des moyens internes, innover encore.

L'opération Harpie est une forme d'innovation entre l'armée et les forces de gendarmerie, mais il faudrait peut-être entrevoir d'autres dispositifs qui seraient plus efficaces, notamment des zones d'exclusion. Ces innovations pourraient peut-être faire l'objet d'expérimentations dans d'autres territoires qui sont aussi confrontés à des phénomènes migratoires. Je pense notamment à Mayotte.

Étude sur l'adaptation des modes d'action de l'État dans les outre-mer - Audition de Béatrice Bugeon-Almendros, première présidente de la Cour d'appel de Cayenne, et de Philippe Dulbecco, recteur de l'académie de la Guyane

Mme Micheline Jacques , président . - À la suite de la première séquence consacrée principalement aux questions de sécurité, la seconde séquence portera plutôt sur les capacités d'adaptation des administrations et sur l'attractivité de certains emplois publics.

À cette fin, nous auditionnons Béatrice Bugeon-Almendros, première présidente de la Cour d'appel de Cayenne, et Philippe Dulbecco, recteur de l'académie de la Guyane. Je vous remercie pour votre disponibilité.

En Guyane, l'autorité et l'efficacité de l'État sont directement remises en cause. La justice et l'éducation nationale sont naturellement deux piliers indispensables et la réussite de leur action est déterminante pour que l'État reconquière le terrain perdu.

Un questionnaire vous a été transmis pour vous aider à cerner nos principales interrogations et attentes. Nos réflexions se concentrent avant tout sur la stratégie de l'État en Guyane, sur l'adaptation de ses modes d'action, moins que sur la question des moyens quantitatifs, humains ou financiers.

Dans le fonctionnement quotidien de vos administrations respectives, nous cherchons à savoir si vous disposez des marges de manoeuvre et de l'appui nécessaire de vos administrations centrales pour adapter les politiques publiques dont vous avez la charge aux réalités et défis de la Guyane.

Pour prendre l'exemple de la justice, une délégation outre-mer a été récemment créée auprès du secrétariat général. Quel bilan en tirez-vous de votre point de vue d'utilisateur de ce service ? Qu'en est-il du côté de l'Éducation nationale ? Une structure analogue existe-t-elle ?

La question de l'attractivité des emplois est aussi fondamentale en Guyane, comme à Mayotte d'ailleurs. Quels sont les outils à votre disposition pour pourvoir les emplois ouverts avec des agents compétents ? Comment faire mieux ?

Voici quelques exemples de nos nombreuses interrogations.

Mme Béatrice Bugeon-Almendros, première présidente de la Cour d'appel de Cayenne . - Je suis en poste en Guyane depuis mars 2023. Je dispose d'à peine plus d'une année de retours d'expérience sur les difficultés auxquelles est confronté ce territoire et qui, sur certains aspects, ne diffèrent pas de celles rencontrées dans l'Hexagone.

S'agissant des moyens, le ministère a réalisé les actions nécessaires. Nous disposons de moyens suffisants pour exercer. Nous sommes en nombre suffisant, bien que nous soyons une petite structure puisque la Cour d'appel, entre le siège et le parquet, compte 14 magistrats. Le tribunal judiciaire est quant à lui de taille moyenne avec 27 magistrats au siège et 15 au parquet, ce qui permet, dans le prolongement des échanges précédents, d'apprécier la pression de l'activité pénale sur le département puisque, si en métropole le ratio des magistrats du parquet et du siège est plutôt de un magistrat du parquet pour trois magistrats du siège, il se situe en Guyane à plus de un pour deux. Ainsi, l'activité pénale de la Guyane se situe environ entre 75 et 80 % de l'activité judiciaire globale sur ce territoire.

Nous disposons des marges de manoeuvre suffisantes pour adapter nos actions. Nous avons effectivement une marge de manoeuvre pour organiser nos services en les adaptant aux besoins du ressort, en ayant la possibilité de renforcer les effectifs en fonction de la pression judiciaire sur tel ou tel contentieux.

Nous dégageons les priorités en concertation avec le tribunal judiciaire s'agissant des modes d'action et des priorités. En termes de particularité territoriale, le contentieux pénal est très prégnant, accompagné d'une nécessité de répondre dans d'excellents délais aux différents points de contentieux auxquels nous sommes confrontés avec une proportion d'affaires criminelles particulièrement importante.

Les relations avec le ministère de la Justice sont régulières. Nous n'éprouvons aucune difficulté pour communiquer les besoins qui sont entendus. Nous bénéficions d'une écoute attentive de la part du ministère, des directions des services judiciaires, au même titre que Mayotte.

En termes d'accès au droit, nous bénéficions en Guyane d'un Conseil départemental de l'accès au droit, particulièrement novateur, depuis maintenant plus d'une dizaine d'années, avec le développement d'actions comme les « pirogues du droit » à destination des populations les plus isolées et les plus reculées du territoire - elles sont nombreuses.

La réforme de la carte judiciaire ne s'impose pas. Nous observons une montée en puissance de la présence judiciaire sur l'ouest de la Guyane, à Saint-Laurent-du-Maroni. L'objectif est effectivement d'ouvrir dans ce secteur un tribunal judiciaire, annoncé pour 2027.

Aujourd'hui, des démarches ont été faites pour rapprocher la juridiction des populations sous forme d'audiences foraines - audience du juge des enfants, audience du juge aux affaires familiales notamment.

Saint-Laurent-du-Maroni enregistre un manque d'attractivité manifeste. Effectivement, la question de l'insécurité est grandissante sur l'ouest guyanais. Ce secteur rencontre également un problème d'isolement géographique avec peu d'offres d'emplois et de logements.

Nous espérons que le tribunal judiciaire ouvre dans les cinq années à venir. Les conjoints des collègues rencontreront de grandes difficultés pour trouver un emploi. La question du logement est également complexe. La juridiction située à Saint-Laurent-du-Maroni sera très éloignée de celle de Cayenne avec un véritable problème d'attractivité. En effet, seuls deux avocats sont installés à Saint-Laurent-du-Maroni sur 84 avocats au total à l'échelle du Barreau. La présence n'est donc pas assurée sur ce secteur, notamment s'agissant du contentieux des mineurs. Ainsi, des enfants comparaissent au civil comme au pénal sans avocat. Nous devons donc faire face à un déficit et rendre justice en étant dans l'impossibilité de respecter les dispositions légales en termes de représentation par avocat.

J'ajoute que les brigades de soutien sont très bien perçues. S'agissant des greffiers, ce dispositif est venu pallier un absentéisme très important, proche des 50 %. Aujourd'hui, un greffier sur deux n'est pas présent à son poste de travail, ce qui impacte gravement le fonctionnement de l'institution judiciaire. Pour autant, un brigadiste est nommé ici pour six mois. Un greffier arrive pour trois mois renouvelables. Cette situation ne résout pas ce problème d'instabilité et ne permet pas de se projeter à long terme avec le dispositif des brigades. Pour autant, celui-ci a été bénéfique et nous nous félicitions du renouvellement de ce dispositif.

Les contrats de mobilité sont un dispositif dont bénéficient les magistrats qui n'est pas sans incidence sur le fait que certaines collègues acceptent de travailler trois ans en Guyane avec la possibilité d'être ensuite nommé sur les trois ou quatre postes souhaitées. Or, ce système de contrat de mobilité n'est pas valable pour les greffiers. Ce point est évoqué par les syndicats de greffiers. Pour augmenter l'attractivité du ressort, les greffiers devraient eux aussi bénéficier de contrat de mobilité.

Mme Micheline Jacques , président . - Merci. M. le recteur, vous avez la parole.

M. Philippe Dulbecco, recteur de l'académie de la Guyane . - Je vous remercie de m'avoir donné l'opportunité de parler devant vous de l'académie de Guyane. Le fait que vous vous intéressiez aux difficultés que nous pouvons connaître montre que nous ne sommes pas seuls pour conduire des politiques publiques.

Je voulais partager avec vous des éléments plus positifs au sujet de propos souvent négatifs sur la Guyane et son académie.

Il est normal que l'école focalise l'attention en Guyane puisqu'elle concerne environ 92 000 élèves et 9 000 professeurs. Près d'un tiers de la population est ainsi directement concerné par l'école. À peu près 700 millions d'euros de budget sont consacrés à l'école. 235 établissements sont répartis au total sur le territoire. Les attentes sont importantes. L'académie est singulière, notamment par sa géographie. Je vous mets au défi de trouver dans le monde une académie, un territoire, avec une telle densité d'écoles, notamment parmi les territoires les plus éloignés. Il s'agit d'une fierté que nous devons partager ensemble. L'école est présente partout sur le territoire guyanais avec une intensité exceptionnelle que je n'ai jamais rencontrée nulle part ailleurs.

Je crois que ce point mérite d'être souligné puisque, s'il est facile d'exercer sur le littoral, il est plus difficile de pratiquer sa profession au coeur du territoire. Nous parlons d'un réel défi que nous devons chaque jour relever.

En outre, le caractère multilingue et multiculturel est à souligner. En effet, 80 % des élèves qui rentrent à l'école n'ont pas le français pour langue maternelle. Ils utilisent les langues amérindiennes qui n'ont pas nécessairement de racines communes. Ainsi, lorsque vous allez dans une classe, vous constatez fréquemment l'existence de plusieurs langues maternelles. Il s'agit d'une richesse concernant l'enseignement. Pour autant, cette spécificité constitue une particularité que nous devons intégrer, en plus de la géographie, dans le déploiement de nos politiques éducatives.

Par ailleurs, les dimensions géographique, multiculturelle et socio-économique sont à prendre en compte. Près de 50 % de la population se situe sous le seuil de pauvreté et 30 % sous le seuil de grande pauvreté. Sur les bords de fleuve, 10 % de taux d'activité est enregistré. Si nous retirons l'Éducation nationale et les emplois de la commune, le taux d'activité est proche de zéro. Il faut faire l'école dans ces conditions, et il faut la réaliser de manière adaptée. En réalité, plusieurs secteurs sont à considérer au sein de l'académie de Guyane.

L'est de la Guyane comprend la frontière avec le Brésil. Nous accueillons nécessairement des élèves qui viennent de l'autre côté de fleuve. En effet, 80 % des élèves ont le portugais brésilien comme langue maternelle à Saint-Georges-de-l'Oyapock dans l'élémentaire. Dans ce secteur, la dynamique démographique n'est pas très forte. Les conditions de sécurité ne sont pas si dégradées. L'école doit pouvoir se développer dans de bonnes conditions. L'île de Cayenne est le lieu où tous les enseignants souhaitent travailler. Toutes les conditions sont réunies pour assurer une école de qualité honorable. Infirmières, psychologues et assistantes sociales sont présents sur le territoire. Cette académie est proche d'une académie de l'Hexagone qui connaît des difficultés sociales, mais qui reste armée.

À l'ouest, nous connaissons une véritable vague démographique. Nous créons des écoles, des classes. Nous sommes submergés par la demande. Madame le maire de Saint-Laurent-du-Maroni construit au moins une école par an, mais ce n'est pas suffisant au regard de la forte démographie. Les conditions de sécurité sont très dégradées. Nous connaissons dans ce secteur une succession d'évènements graves chaque jour de la semaine. Il s'agit d'un territoire peuplé de Bushinengués à la frontière avec le Brésil. Le personnel éducatif ne souhaite pas travailler là-bas. Des solutions doivent être trouvées pour que le personnel se rende dans cette zone, qui comprend le fleuve à partir de Saint-Laurent-du-Maroni - je pense à Maripasoula, Grand-Santi, Papaichton -, et les écarts. Il s'agit de zones habitées par les Bushinengués, à l'exception de Saint-Laurent-du-Maroni qui compte aussi des populations amérindiennes. L'enjeu est de rapprocher l'école de la population. Nous notons effectivement 20 fois plus de suicides chez les jeunes issus des écarts. Le passage de l'école au collège, avec l'enjeu de l'autonomie, est tout particulièrement difficile pour ces jeunes.

En outre, le secteur du fleuve Oyapock est essentiellement peuplé d'Amérindiens. Ce secteur est plus calme, mais connaît un contexte qui impacte indirectement l'école, notamment l'orpaillage illégal.

En réalité, la principale difficulté à laquelle nous sommes confrontés est le capital humain. Nous souffrons d'un double problème d'attractivité. Le premier est l'attractivité pour ceux qui souhaitent exercer en Guyane - enseignants et personnels académiques. Le second touche au fait qu'au sein du territoire, les Guyanais préfèrent travailler sur l'île de Cayenne. Devant ce phénomène, il est difficile d'inciter le personnel à travailler dans l'est, encore plus dans l'ouest et sur le fleuve.

Il s'agit de notre principale bataille.

S'agissant des titulaires, toutes les mesures pouvant rendre plus incitatif le travail sur les sites éloignés ou isolés seront bonnes. Une bonification d'ancienneté pourrait être envisagée aussi bien pour les jeunes diplômés que pour le personnel en cours de carrière. La possibilité de bénéficier d'une forme de garantie de retour à l'académie d'origine serait positive. Toute mesure qui pourrait favoriser l'activité en Guyane sera pertinente.

Il est également nécessaire de s'intéresser aux conditions de vie liées à l'exercice du métier - logement, transport et fret - afin de rendre plus attractive leur activité sur le fleuve.

Nous avons besoin d'innover pour ne pas travailler en mode dégradé sur ce territoire. Il faut innover sur la forme scolaire. Il faut trouver les modes de coordination adaptés avec les acteurs, de manière à garantir des conditions de sécurité optimales pour les élèves et les enseignants partout sur le territoire, et innover pour s'intéresser à des sujets qui ont trait aux conditions de vie et d'exercice du métier.

Je le répète, nous sommes condamnés à innover pour ne pas travailler en mode dégradé.

Mme Micheline Jacques , président . - Je vous remercie.

M.  Philippe Bas , rapporteur . - Deux domaines différents inhérents à l'action publique ont été évoqués, mais il est intéressant d'entendre que vous avez rencontré des problématiques communes, notamment celles qui tiennent à l'attractivité des emplois de fonctionnaires - magistrats ou greffiers -, ou de fonctionnaires de l'éducation nationale, notamment dans la région du fleuve. Il s'agit d'un sujet que nous avons déjà rencontré au sujet de la Guyane dans d'autres missions.

Il est intéressant pour la représentation nationale de constater la motivation de responsables de service public - de la justice et de l'Éducation nationale en l'occurrence.

J'ai noté l'existence d'un projet de création de cité judiciaire, bien avancé, et qui est tout à fait original puisqu'il comprend à la fois un tribunal et un centre pénitentiaire. J'ai également entendu que certains mineurs comparaissent sans avocat dans le cadre de contentieux. Des solutions doivent être trouvées.

Que faites-vous actuellement lorsque vous vous trouvez dans cette situation pour rendre justice ? M. le recteur évoquait le fait d'innover, mais peut-être pourriez-vous partager quelques suggestions ?

En Guyane, il y a près de cinq ans, une institutrice du fleuve avait accompagné un ancien élève, de l'école primaire jusqu'au baccalauréat qu'il avait obtenu avec succès. J'ai pensé qu'on avait dû lui donner une prime et la féliciter pour ce qu'elle avait fait et transposer cette expérience pour que d'autres élèves puissent disposer d'un tel accompagnement. Pourtant, il lui a été interdit de recommencer car elle n'avait pas les qualifications nécessaires pour préparer au baccalauréat. J'aimerais savoir quels types d'innovation on pourrait imaginer.

Il y a celles que vous pouvez mener avec votre liberté d'action qui permet d'explorer jusqu'aux limites du possible. Vous dites que vous êtes dans un cadre légal qui s'impose à tous. Toutefois, nous pourrions aussi éventuellement le faire évoluer. Ce serait notre rôle de le proposer, le débattre et le voter.

Pour cela, il est absolument nécessaire que vous soyez force de propositions pour inspirer les nôtres.

Mme Béatrice Bugeon-Almendros . - Le Bureau est informé des dates d'audience et de la nécessité pour un avocat d'assister les mineurs. Je précise que la question se pose également pour les audiences civiles avec représentation obligatoire. Le Barreau doit assurer ses missions dans le cadre d'une permanence. Quelques avocats ont exercé à Saint-Laurent-du-Maroni, mais ces derniers sont partis pour regagner la métropole ou se sont associés avec leurs confrères à Cayenne. Ainsi, les magistrats doivent tenir leur audience avec un sentiment d'insatisfaction. Ils font effectivement leur office, mais ces familles et ces jeunes sont privés de l'assistance d'un avocat. Le recours aux interprètes à Saint-Laurent-du-Maroni est compliqué puisque plus de 50 langues du fleuve existent. Les familles viennent avec un ami ou un voisin qui assure les fonctions d'interprète. Je vous laisse imaginer la tenue des audiences. Dans ce cadre, nous essayons d'obtenir l'adhésion des familles en leur expliquant le sens de la décision qui est prise. La population est très respectueuse de l'autorité judiciaire, mais cet exercice reste difficile.

Il faut envisager l'installation des avocats, des magistrats et plus largement du personnel pénitentiaire à Saint-Laurent-du-Maroni. 450 personnels devront être accompagnés et logés, mais rien n'est fait en raison du caractère aléatoire de l'effectivité du projet d'ouverture de la cité judiciaire et du centre pénitentiaire.

Sans aucune aide financière, je ne vois pas ce qui motiverait un avocat à s'installer à Saint-Laurent-du-Maroni alors qu'une demande existe déjà à Cayenne. J'ajoute que le Barreau de Cayenne est en nombre insuffisant.

M. Philippe Dulbecco . - Nous déployons l'école dans des conditions véritablement innovantes. Nous parvenons à réaliser des actions dans ces territoires que nous ne menons pas dans l'Hexagone avec la même qualité et le même niveau d'exigence.

Il est absolument essentiel d'innover sur le capital humain. Il faut, d'une manière ou d'une autre, mobiliser par tous les moyens possibles les viviers locaux. Il faut innover et peut-être créer des statuts comme cela a déjà pu être réalisé par le passé. Je pense par exemple aux intervenants en langue maternelle.

Les intervenants en langue maternelle n'ont pas les qualifications requises pour être professeur, mais on innove en leur donnant des équivalences qui leur permettent de se présenter au métier de professeur des écoles. Nous essayons d'aller aussi loin que possible dans un cadre légal.

Cette année, pour déployer l'école à Saint-Laurent-du-Maroni, nous avons créé un statut nouveau d'« accompagnateur pédagogique » pour de jeunes Wayanas qui ont à peine le baccalauréat. Par ailleurs, nous essayons également de valoriser au mieux l'alternance. Nous lançons une campagne pour expérimenter, dans les écarts, le passage du concours de professeur des écoles, avec 20 jeunes qui auraient juste le baccalauréat, à travers une formation très lourde sous forme de compagnonnage. S'ils ne passent pas le concours, mais qu'ils disposent manifestement des compétences adéquates, nous les recrutons comme contractuels. Nous ne dégradons pas, nous innovons.

Nous avons mis en place des partenariats, je l'espère très prometteurs, avec trois grandes universités de l'Hexagone, à savoir Aix-Marseille Université, l'Université Côte d'Azur et l'Université Clermont Auvergne. Les jeunes diplômés qui souhaitent une expérimentation professionnelle marquante peuvent être envoyés dès le mois de juin dans les outre-mer. L'objectif est de les former. À la suite de cette formation, ils sont libres de rester sur le territoire ou de rentrer en métropole. Nous les accompagnons en matière de santé et de logement.

S'agissant des contractuels, le système de rémunération s'avère très attractif. Notre principale difficulté consiste à ce que ce dernier ne devienne pas trop attractif pour éviter que l'écart entre les titulaires et les contractuels ne se creuse. Il sera bientôt plus facile d'assurer les enseignements grâce à des contractuels puisque, dans les académies très déficitaires comme les nôtres, les contractuels choisissent où et quand ils travaillent.

Nous avons des réunions avec les recteurs ultramarins toutes les six semaines ainsi qu'avec la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO), le secrétariat général du ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l'enseignement supérieur. J'ai le sentiment que nous sommes plutôt bien traités, écoutés et entendus, mais nous rencontrons des difficultés à faire accepter des mesures dérogatoires, s'agissant par exemple de l'accélération de carrière pour un jeune titulaire qui vient en Guyane ou de la possibilité de retourner ensuite dans son académie d'origine...

Nous avons mené des innovations institutionnelles. Je pense notamment à la mise en place d'un comité de pilotage qui rassemble l'Éducation nationale, les communes, les collectivités territoriales de Guyane, EDF et l'ensemble des parties prenantes qui concourent à faire que les conditions d'exercice du métier soient meilleures. On met en place ce que j'appelle des mesurettes : mise en place par la mairie de Grand-Santi d'une navette entre Grand-Santi et Mofina qui change la vie des enseignants, installation de dispositifs pour chasser les chauve-souris dans les écarts de Maripasoula, rénovation des logements pour les enseignants à Camopi, faciliter les procédures pour l'attribution des logements aux enseignants...

Ce sont des « mesurettes » qui vont améliorer les choses. Sur la sécurité, il existe une coordination très efficace entre l'Éducation nationale, les services de police et de gendarmerie, et les communes.

Ainsi, de petites innovations institutionnelles font que, malgré les difficultés, il est possible de faire avancer l'Éducation nationale en Guyane.

Mme Micheline Jacques , président . - Merci. Je pense à la prise en charge des enfants en situation de handicap. S'agissant des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), avez-vous pensé à un dispositif en collaboration avec la commune pour permettre à un AESH de pouvoir aussi assurer la pause méridienne de manière à permettre à cette personne de bénéficier d'un salaire plus conséquent ? En outre, l'Université de Guyane a été créée il y a 10 ans. Quel bilan faites-vous de la création de cette université spécifique à la Guyane ?

M. Philippe Dulbecco . - Les AESH sont l'un des sujets qui me posent le plus de difficultés avec la prévention des grossesses précoces. S'agissant de ce dernier point, nous savons ce qu'il faut faire. Des opérations lourdes seront lancées à partir de la rentrée prochaine.

En Guyane, une vraie difficulté consiste à identifier les jeunes en situation de handicap.

L'absence de compétences nous freine. Les psychologues de l'Éducation nationale sont devenus rares. Le titre de psychologue s'obtient après la validation d'un master en psychologie. Or nous n'avons pas de formation en psychologie à l'Université de Guyane.

J'ai une vision positive de l'université telle qu'elle se développe aujourd'hui, et qui est issue de la scission de l'Université Antilles-Guyane. Il a fallu démontrer que celle-ci faisait sens.

La logique quantitative qui prévalait jusque-là avait des effets pervers. Nous prenions tous les candidats. Nous incitions même les jeunes à s'inscrire. Ainsi, l'université pâtit d'une mauvaise image, loin de l'excellence. Les étudiants réussissent peu. Les bons élèves, qui avaient sans doute le choix d'aller dans l'Hexagone, se posent des questions. Je crois que cette période est révolue et que l'Université de Guyane a accepté une baisse de ses effectifs. Il s'agit d'un facteur important. La gouvernance de l'université est devenue plus exigeante. Nous avons également réussi à intégrer les organismes de recherche à l'université - notamment l'Institut Pasteur, l'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE). L'offre de masters de l'université est donc en train de se densifier.

Nous avons également créé un Institut de préparation à l'administration générale (IPAG) à mon arrivée. Une filière « sciences et techniques des activités physiques et sportives » (STAPS) a également été ouverte. Je rappelle que chaque année 260 élèves de Guyane postulent pour une formation en STAPS sur Parcoursup.

Je crois que cette université est née dans le contexte que nous connaissons et qui a sans doute connu un démarrage marqué par une logique davantage quantitative. Pour autant, je crois qu'aujourd'hui, l'université a entamé une démarche plus exigeante. Je suis confiant. L'université a été lauréate d'un appel à projets d'excellence. La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, a sélectionné un groupe restreint d'universités pour entrer dans un nouveau dialogue de gestion, ce qu'elle nomme les contrats d'objectifs de moyens et de performances pluriannuelles. Parmi elles, l'Université de Guyane a été sélectionnée de manière expérimentale dans ce groupe d'universités qui a fait l'expérience d'une forme de régulation - qui se généralise d'ailleurs à l'ensemble des universités.

Mme Micheline Jacques , président . - Je vous remercie. Nous disons souvent que nous manquons d'ingénierie dans les territoires ultramarins, notamment en Guyane sur le sujet du logement social. Il est plutôt encourageant de voir que nous avons une université qui se développe et s'avère de plus en plus performante. La Guyane présente des richesses extraordinaires avec sa végétation et sa faune qui peuvent être des sources de recherche et de solutions pour le futur, pour notre pays et toute la zone.

M.  Philippe Bas , rapporteur . - Vous avez fait allusion à un problème qui nous intéresse vivement puisque vous avez entrepris une démarche réfléchie sur la prévention de la grossesse des adolescentes en Guyane, grossesses qui sont, pour une grande partie d'entre elles, volontaires. Nous souhaiterions que vous nous communiquiez les éléments du dispositif que vous allez élaborer et mettre en place. Il s'agit d'un sujet majeur et très sensible. Le fait de vous être intéressé à ce problème relève d'une initiative excellente.

Mme Micheline Jacques , président . - Nous avons retenu de cette audition que l'attractivité fait particulièrement défaut, tant pour la justice que pour l'éducation nationale. En outre, cette situation est liée à un certain nombre de conditions d'accueil et à la réputation. Les problématiques de sécurité et de violence sont loin d'attirer le personnel. Vous nous avez proposé des pistes d'innovation et je vous en remercie.

Je plaide pour la différenciation territoriale et pour l'adaptation. L'exemple de la Guyane montre à quel point une adaptation est parfois nécessaire. Vous avez en effet souligné la spécificité des problèmes propres à chacun des espaces guyanais que vous nous avez présentés. J'espère que les pistes que nous trouverons pourront être dupliquées pour d'autres territoires. Je pense notamment à Saint-Barthélemy qui rencontre également un problème d'attractivité lié à d'autres facteurs.

Nous sommes à l'écoute des éléments que vous pourrez nous communiquer afin d'avancer sur ce sujet.

Mercredi 15 mai 2024

- Présidence de M. Olivier Rietmann, président de la délégation aux entreprises, et de Mme Micheline Jacques, président de la délégation aux outre-mer -

Réunion plénière avec la délégation aux entreprises - échange sur le déplacement aux Antilles de la mission « Entreprises et climat » de la délégation aux entreprises et sur les défis des entreprises en outre-mer

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - Je me réjouis de cette réunion organisée conjointement par nos deux délégations. Nous avons beaucoup de sujets communs tant les défis sont nombreux pour les entreprises dans les outre-mer. Nous avions d'ailleurs apprécié la dernière réunion commune de nos deux délégations, en mai 2023, sur le thème de l'emploi des jeunes et de l'entrepreneuriat dans les territoires ultramarins.

Nous sommes aujourd'hui réunis pour échanger sur la vie économique, et plus précisément les défis des entreprises, dans les outre-mer, en débutant par le compte rendu de nos trois collègues Lauriane Josende, Brigitte Devésa et Simon Uzenat, que j'ai accompagnés lors de leur déplacement en Martinique et Guadeloupe du 22 au 26 avril derniers.

Les visites de terrain dans ces territoires ont semblé particulièrement pertinentes pour leurs travaux dans le cadre de la mission d'information « Entreprises et climat ». Les enjeux sont multiples et les entreprises doivent s'adapter avec résilience et détermination à l'évolution des contraintes climatiques.

Mme Micheline Jacques , président de la délégation aux outre-mer . - Avant tout, je souhaiterais que nous ayons une pensée particulière pour nos amis de Nouvelle-Calédonie qui vivent des moments extrêmement difficiles. Nous sommes dans une situation très grave et nous déplorons malheureusement quatre morts.

Notre collègue Georges Naturel, qui devait participer à cette réunion, vous prie d'excuser son absence. Il se consacre sur place à la recherche de solutions allant vers l'apaisement et la sécurité de nos compatriotes.

Je tiens à remercier la délégation aux entreprises, et tout particulièrement son président Olivier Rietmann, pour cette réunion conjointe qui nous permet de partager nos réflexions sur une thématique pleinement d'actualité, le réchauffement climatique analysé sous l'angle des entreprises, en l'occurrence des entreprises ultramarines. En effet, les territoires ultramarins sont en première ligne face au dérèglement climatique.

Je tiens à saluer votre démarche puisque vous avez tenu à examiner la situation particulière des outre-mer, et à vous rendre personnellement aux Antilles. La mission de la délégation aux outre-mer que j'ai conduite aux Antilles avec les deux rapporteurs de notre étude sur l'adaptation des modes d'action de l'État, Philippe Bas et Victorin Lurel, en avril dernier, a précédé d'une semaine celle que vous avez vous-même menée en Martinique et en Guadeloupe.

Nous sommes donc impatients de recueillir votre diagnostic sur ce que vous avez vu et appris sur le terrain. Je note que nous sommes particulièrement nombreux pour vous entendre et partager nos points de vue.

Je me félicite de nos liens étroits et réguliers. Nous avons déjà pu travailler ensemble de manière fructueuse par le passé, sur les thèmes du recrutement pour les entreprises ultramarines et de l'attractivité des emplois dans nos territoires. Je rappelle que trois de nos collègues sont membres de nos deux délégations et sont en quelque sorte nos « référents » directs : Dominique Théophile, Catherine Conconne et Stéphane Fouassin.

Les économies ultramarines sont confrontées à des fragilités structurelles (insularité, éloignement, étroitesse des marchés, etc.), accentuées par certaines difficultés, comme une forte dépendance extérieure, des délais de paiement traditionnellement importants ou encore un tissu entrepreneurial composé essentiellement de petites, voire de très petites entreprises.

À la suite de la crise liée à la pandémie de Covid-19, sous l'impulsion du président Michel Magras, notre délégation s'était penchée sur « l'urgence économique outre-mer », en proposant que la sortie de crise soit l'opportunité de promouvoir un nouveau modèle de développement, plus résilient, davantage tourné vers l'économie verte et bleue, pour lequel les outre-mer pourraient faire figure de territoires pionniers.

Trois ans plus tard, cette rencontre est l'occasion de faire un point d'étape : le choix de cette thématique est opportun car chacun observe que la situation conjoncturelle se dégrade. Depuis quelques mois, les défaillances d'entreprises sont en augmentation et les tensions sont particulièrement fortes dans les secteurs comme la construction et le commerce.

Je suis convaincue que cette réunion commune nous permettra un échange et un enrichissement mutuel, mais aussi de tracer des perspectives pour nos chefs d'entreprise, qu'ils soient hexagonaux ou ultramarins.

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - La parole est aux rapporteurs de la mission « Entreprises et climat ».

Mme Lauriane Josende , rapporteure de la mission d'information « Entreprises et climat » . - Ce déplacement en Martinique et Guadeloupe du 22 au 26 avril nous a permis de rencontrer deux dizaines de dirigeants de PME, et de dialoguer, dans les deux départements, avec les diverses organisations d'employeurs, ainsi qu'en Guadeloupe, avec les représentants des filières du BTP et du secteur touristique.

Ce séjour s'est déroulé pendant un épisode de « brume de sable », pollution de l'air lié aux sables du Sahara, lesquels n'impactent pas uniquement l'Europe. C'est un exemple concret, visible, du caractère mondial de notre sujet ! Ce déplacement nous permettra d'illustrer, avec des cas pratiques, les interactions entre entreprises et climat, et d'évaluer les politiques publiques d'accompagnement des entreprises dans leur transition environnementale.

La Martinique et la Guadeloupe sont exposées en première ligne aux impacts du changement climatique. Il s'agit principalement de la montée des eaux, qui provoque un fort recul du trait de côte, jusqu'à un mètre par an dans certains endroits, et de l'intensité croissante des pluies ou des cyclones. Ainsi, l'entreprise Klingele à Baillif, en Guadeloupe, première industrie du département et seule cartonnerie des Antilles, a subi la tempête tropicale Fiona en septembre 2022, avec une inondation qui a ravagé l'usine de 3 500 mètres carrés. Elle a pu maitenir 80 % de son chiffre d'affaires grâce à neuf mois d'importation de cartons, 40 % plus chers, afin de garder ses clients. Les pertes se sont élevées à 11 millions d'euros et l'entreprise attend un remboursement des assurances à hauteur de 5 ou 6 millions d'euros. Si elle n'était pas adossée à un groupe allemand, elle n'aurait pas survécu. Elle projette de déménager, car les assurances demandent de rehausser de 80 centimètres le sol du site actuel, ce qui est impossible, et de financer une digue de protection du littoral sur 1,5 kilomètre, ce qui est également hors de portée. On mesure les enjeux pour cette entreprise qui souhaite s'inscrire dans une démarche durable : le carton est fabriqué à partir de 70 % de matière recyclable, et est ensuite recyclé à 100 %, sans aucun produit chimique. Elle n'utilise pas de résine pour renforcer le carton mais de la colle à l'amidon de maïs ou de blé. Elle utilise par ailleurs de l'encre à l'eau.

D'autres zones à fort potentiel économique sont menacées : la zone industrielle du Jarry à Pointe-à-Pitre ou encore la plage de Sainte-Anne.

Nous évoquerons la question de l'assurabilité des entreprises lors d'une audition ultérieure de France Assurance. En effet, le coût des aléas climatiques pris en charge par les assurances pourrait doubler d'ici 2050, passant de 73 à 143 milliards d'euros. Le régime public des catastrophes naturelles, créé en 1982, est en déficit, alors que les dommages couverts vont augmenter de 40 à 60 % d'ici 2050. Si ces dommages ont une fréquence trop élevée, les biens seront inassurables, avec une franchise insupportable. Le rapport Langreney, remis le 2 avril dernier, préconise ainsi l'indexation automatique de la surprime «  cat-nat  » (catastrophes naturelles) pour suivre l'« inflation climatique ».

Cela rend d'autant plus critique la situation de ces départements. L'élévation du niveau des mers provoquée par le réchauffement climatique conduit à des intrusions salines rendant certaines nappes phréatiques impropres à la consommation. Nous avons été stupéfaits de l'ampleur de la crise de l'eau - et sans accès à l'eau, beaucoup d'entreprises ne peuvent simplement pas fonctionner. 98 % de la population locale boit de l'eau en bouteille, alors que le revenu moyen est de 500 euros par habitant. Ces deux départements bénéficient pourtant d'une pluviosité abondante. Les « tours d'eau », distribution intermittente ou alternée d'eau potable par zone géographique, les factures démesurées liées à des fuites ou à des « compteurs bloqués », l'absence de dialogue de la part des gestionnaires, provoquent un sentiment justifié de colère de la population comme des entreprises.

La question de l'accès à l'eau et à l'assainissement a été largement mise en avant lors des Assises des outre-mer, qui en ont fait une priorité des pouvoirs publics. Selon le président du MEDEF de Guadeloupe, « les coupures d'eau intempestives sont récurrentes » alors que le « plan eau Guadeloupe 2022 » avait pour objectif, dans « une première phase d'urgence », la suppression des « tours d'eau » dans un délai de 24 mois. L'État finance d'importants investissements, actuellement de l'ordre de 70 millions d'euros par an, mais cette somme est dispersée dans les différentes collectivités ultramarines et n'est pas à la hauteur des enjeux.

En Guadeloupe, le départ de Veolia, qui n'a pas suffisamment entretenu le réseau pendant vingt ans, sans que l'État ne s'en émeuve, a été catastrophique. Désemparées, les collectivités locales ont repris la gestion en régie, désormais unifiée. Elles doivent par ailleurs affronter la crise sanitaire de la chlordécone. Fuites des réseaux, stockage de l'eau de pluie en citernes abandonnées, impayés accumulés, branchements illégaux, absence de factures pour les entreprises qui les réclament : l'état des lieux est inquiétant.

Ni la création d'un syndicat mixte unifié dans les deux départements ni la subvention annuelle de l'État (20 millions d'euros en Guadeloupe) ne semblent suffisantes pour assumer les 800 millions d'euros de travaux à réaliser, d'autant que des embauches massives et excessives handicapent structurellement la gestion de ces syndicats.

La situation est pire encore pour l'assainissement. Sur 25 stations d'épuration financées par les aides européennes du fonds européen de développement régional (FEDER), seules 3 fonctionnent. Des stations neuves n'ont jamais fonctionné. Les eaux usées ne sont pas traitées et du corail meurt. La situation sanitaire se dégrade. Si l'écosystème et la biodiversité locale sont atteints, c'est l'attrait touristique qui sera menacé. Pour le MEDEF, « la situation est gravissime. Il faut en faire un chantier prioritaire et investir un milliard d'euros ». C'est le prix à payer pour atteindre le retour à une situation normale de l'eau en Guadeloupe, pour tous, sous 5 ans, avec un schéma quinquennal d'investissement, comme le promet le Livre bleu outre-mer de 2018. Mais, faute de financements appropriés, force est de reconnaître qu'en cinq ans, on ne constate aucun retour à la normale. Si ce financement était mobilisé, encore faudrait-il qu'il profite aux entreprises locales. Or, certains laissent entendre que les entreprises guadeloupéennes ou martiniquaises ne sont pas capables de répondre aux appels d'offres et qu'il faut faire appel à des multinationales du secteur du BTP.

J'ai longuement évoqué ce sujet de l'eau, sujet traité par ailleurs par le Conseil économique social et environnemental (CESE), car il résonne avec la situation de mon département, les Pyrénées-Orientales. Comme la délégation aux entreprises l'a constaté lors d'un déplacement le 1 er  février dernier, la sécheresse y sévit. Depuis deux ans, la pluviométrie y est comparable à celle enregistrée dans certains pays du Sahel. Il pleut davantage à Marrakech qu'à Perpignan, même si nous avons la chance d'avoir enfin eu un peu de pluie ces derniers jours. Un arrêté de crise et des restrictions d'usage de l'eau sont en vigueur depuis plus d'un an. Des filières économiques, notamment agri-viticoles sont menacées. Pourtant, des entreprises, comme nous l'avons vu lors de ce déplacement, font d'importants efforts pour recycler l'eau et diminuer drastiquement leur consommation. L'eau reste néanmoins indispensable à l'activité économique.

Mme Brigitte Devésa , rapporteure de la mission d'information « Entreprises et climat » . - Je remercie le Président qui nous a accordé sa confiance en nous nommant rapporteurs de cette mission d'information « Entreprises et climat ». La transition écologique et l'environnement étaient des sujets que je méconnaissais : nous apprenons énormément depuis le début de nos auditions.

Le réchauffement climatique provoque également le développement des algues sargasses, ce sont des algues brunes dites holopélagiques, qui s'échouent épisodiquement de façon plus ou moins massive sur les côtes antillaises et guyanaises depuis 2011. Elles présentent, au-delà d'un certain seuil, un risque sanitaire.

Nous avons visité l'entreprise martiniquaise Master Salad, dont le fondateur est un ancien militaire. Il lui a fallu deux ans pour trouver le foncier nécessaire à son activité, en l'occurrence un ancien entrepôt de bananes. Cela illustre les conclusions du récent rapport de nos collègues de la délégation aux outre-mer, Vivette Lopez Thani Mohamed Soilihi consacré au foncier agricole en outre-mer. Comme le chef d'entreprise percevait à l'époque le revenu de solidarité active (RSA), les banques locales lui ont refusé un prêt bancaire de 3,5 millions d'euros, qu'il a finalement obtenu d'une banque à Marseille. Il s'approvisionne localement en salades, mais il n'échappe pas aux actes de jalousie ou de malveillance. Mais les quantités produites localement ne suffisent pas : il importe donc depuis l'Espagne, s'étant diversifié dans les crudités, les sauces et le fromage, et travaille dans l'Hexagone avec la Laiterie Gilbert. L'entreprise emploie 15 salariés qui emballent 1 tonne de salade par jour.

Il nous a signalé deux difficultés majeures. La première est de trouver une main-d'oeuvre qui a le goût de l'effort. Dans un département où sévit le chômage, comment comprendre qu'il ne puisse trouver les salariés pour vendre du fromage à la coupe pour un salaire mensuel de 2 500 euros bruts ? Il n'a ainsi pas pu ouvrir un restaurant, avec 21 emplois à la clé, faute de trouver un gérant qu'il aurait pourtant payé 75 000 euros par an. Je rappelle que le coût de la vie dans ces départements est de 40 % supérieur à celui de l'Hexagone. La deuxième difficulté tient aux retards de paiement des collectivités publiques, qui peuvent atteindre huit mois, voire plus, et ont été évoqués par de multiples interlocuteurs. L'entreprise attend toujours le règlement d'une facture en date de septembre 2023. Sa décision, radicale, est de ne plus répondre aux appels d'offres des cantines communales, sauf à ceux de la seule cantine qui règle à temps.

La « déprise démographique » de ces départements a également été évoquée par le dirigeant du groupe Citadelle, opérateur de mobilités dans les Antilles, avec lequel nous avons eu un entretien. Il a fait part de ses vives inquiétudes sur le dépeuplement et le vieillissement accélérés. La Martinique et la Guadeloupe connaissent en effet le rythme de dépeuplement le plus rapide de France, selon l'Insee, supérieur à celui de la Meuse ou de la Haute-Marne, avec un solde migratoire et naturel négatif depuis 2020, et le vieillissement le plus rapide de France.

Les économies ultramarines ont une empreinte carbone élevée. Le mix électrique est très dépendant d'énergies fossiles, en raison de l'absence de production nucléaire et du retard de développement des énergies renouvelables. La dépendance aux importations pour un très grand nombre de fournitures ajoute à cette empreinte. Enfin, les sociétés ultramarines sont très dépendantes de transports émetteurs de CO 2  : la voiture, excessivement présente faute de transports en commun, le bateau pour les approvisionnements, l'avion tant pour l'activité touristique que pour les déplacements de la population.

Nous avons ensuite visité la seule raffinerie française des Antilles à la pointe du Jarry, la Société anonyme de raffinerie des Antilles (SARA). Première entreprise antillaise à mission depuis 2023, elle est un acteur majeur de l'économie des Antilles. Afin d'optimiser le raffinage en fonction de la structure du marché et de la consommation locale, l'entreprise s'approvisionne aux États-Unis, désormais premier producteur mondial de pétrole, et en mer du Nord. Son objectif de décarbonation est de passer de 123 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES) aujourd'hui à 86 000 tonnes en 2030, grâce à des procédés d'amélioration de l'efficacité énergétique. Plus grosse consommatrice d'eau de l'île, elle s'approvisionne désormais en mer, permettant ainsi d'alléger significativement ses prélèvements sur le réseau.

La décarbonation totale paraît hors d'atteinte. D'une part, la production d'hydrogène vert semble hors de portée, même avec des subventions importantes. D'autre part, la biomasse est convoitée pour d'autres usages, les procédés sont encore expérimentaux et la visibilité temporelle des investissements est trop incertaine.

La transition énergétique dans cette zone doit donc passer par le développement du mix énergétique. En Martinique, les énergies renouvelables ne représentaient que 6 % du mix énergétique en 2017, mais 27 % en 2022, notamment grâce au recours croissant à l'énergie solaire. Le photovoltaïque présente donc un large potentiel de développement, le taux d'ensoleillement moyen y étant de 2 400 heures par an, contre 1 850 heures à Paris.

Nous avons visité Systeko, en Martinique, qui intervient sur toute la chaîne de valeur- de la construction à la maintenance - des installations photovoltaïques, importées de Chine. De 15 millions d'euros en 2017, son chiffre d'affaires a cru à 22 millions d'euros en 2023. Cette hausse de 40 % s'explique par le développement de l'injection dans le réseau électrique de la production photovoltaïque Ce chiffre d'affaires est réalisé, soit par location de la toiture, soit par vente directe, laquelle représente 90 % de son activité contre 10 % seulement pour la location.

L'entreprise se heurte aux difficultés techniques du raccordement au réseau EDF. Alors qu'il suffit de trois semaines pour installer des panneaux, le raccordement peut prendre trois ans. Comme le modèle dominant est la location, c'est l'entreprise qui règle les loyers aux propriétaires à la place d'EDF. Les territoires antillo-guyanais constituent des zones non interconnectées (ZNI) au réseau électrique hexagonal, ils doivent donc produire et distribuer localement l'électricité nécessaire à leur consommation.

Nous avons ici l'illustration concrète des causes du retard de la France dans l'atteinte de ses objectifs d'énergies renouvelables (EnR) électriques. Avec 28 % de part des EnR dans sa consommation d'électricité en 2022, la France dépasse enfin le seuil des 27 %, qui était son objectif à fin 2020, mais ne suit toujours pas sur la trajectoire qui lui permettra d'atteindre les 40 % visés fin 2030.

Ce taux est désormais inaccessible. En Martinique, le schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) ambitionnait une production d'énergie renouvelable représentant 58 % de l'énergie produite à l'horizon 2023. Le retard est de plus de trente points. Or, seul « un développement massif des énergies vertes, localement, au niveau des territoires, reste la clé de la décarbonation et permet de sécuriser en partie notre approvisionnement énergétique » comme le clame la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). Autrement dit, le développement du photovoltaïque doit s'effectuer au même rythme que le développement du réseau électrique.

Les causes du retard sont connues. D'abord, les procédures et demandes d'autorisations pour les projets d'EnR étaient très longues même si elles ont été récemment accélérées. Ensuite, les politiques nationales à l'égard des énergies renouvelables manquent d'engagement. Enfin et surtout, les nouveaux projets - éoliens en particulier - provoquent localement des levées de boucliers. Nous avons appris le blocage d'éoliennes en mer en raison de conflits relatifs aux zones de pêche, en lien avec l'impact sur la biodiversité ou aux nuisances dues à leur acheminement en partie terrestre (comme à Grand'Rivière en Martinique). Pour les éoliennes terrestres, on rencontre les mêmes difficultés d'acceptabilité sociale que dans l'Hexagone. Malgré des retards importants, 10 000 foyers martiniquais sont alimentés depuis février 2020 en électricité grâce au vent.

La décarbonation conduit à l'électrification de nos filières économiques. Mais un important travail de synchronisation reste à réaliser, ce qui suppose une programmation mieux articulée pour développer la consommation électrique. Ainsi, si l'on impose aux loueurs de voitures de proposer 25 % de véhicules électriques, il faut proposer dans le même temps un nombre de bornes suffisant ainsi que la puissance électrique adaptée, ce qui n'est pas le cas actuellement.

M. Simon Uzenat , rapporteur de la mission d'information « Entreprises et climat » . - Je remercie le président Olivier Rietmann de nous avoir accompagné dans cette visite de terrain. C'était mon premier déplacement en Martinique et en Guadeloupe, et il a été riche d'enseignements. Nous sommes tous d'accord : ces territoires ont vocation à être les premiers en matière d'adaptation au changement climatique et d'innovation dans le secteur économique pour y faire face.

La première illustration est l'entreprise Top Caraïbes, qui importe de l'acier européen produit par Arcelor Mittal pour réaliser les toits en tôle qui couvrent 95 % des habitations aux Antilles. Le marché est cependant étroit et le retour sur investissement est long, d'autant que la durée de vie de ces toitures a été divisée par deux avec l'abandon de produits interdits comme le plomb. Par ailleurs, le coût de la matière première a augmenté de 85 %, alors que le prix facturé au client n'a augmenté que de 60 %, parce que le secteur est très concurrentiel. On recense six entreprises en Guadeloupe contre quatre à La Réunion, alors que le nombre d'habitants y est bien supérieur.

Je rappelle également l'importance des événements climatiques comme les cyclones, qui sont très fréquents. Nous en avons eu l'illustration avec Irma à Saint-Martin en 2017 qui a nécessité un renouvellement massif des toitures.

Dans la continuité des propos de ma collègue Brigitte Devésa, je pointe le retard d'un certain nombre d'opérateurs, notamment EDF, qui a conduit l'entreprise à attendre son raccordement en Guadeloupe, le poste d'alimentation étant considéré incompatible, alors qu'il avait pourtant été validé par EDF en Martinique. L'entreprise a dû utiliser un groupe électrogène pendant plusieurs mois !

Cette même entreprise a connu une coupure d'eau brutale en pleine journée, parce qu'elle avait mal rempli un formulaire administratif, sans que le gestionnaire d'eau ne la contacte pour régulariser la situation. Elle a dû batailler pour rétablir l'alimentation. L'entreprise cherche à augmenter son autonomie, avec la récupération de l'eau de pluie notamment, mais si celle-ci lui permet de faire face à des aléas momentanés, elle ne lui permet pas de compenser des ruptures d'alimentation durables.

Cette entreprise est innovante et propose notamment des toitures intégrant une isolation thermique. Toutefois, celles-ci ne bénéficient pas d'aides plus importantes que les toitures sans isolation. Les toitures foncées, qui concentrent les rayons du soleil, élèvent la chaleur dans les habitations et donc augmentent le recours à la climatisation très énergivore, sont aidées de la même façon que les toitures plus claires qui présentent pourtant des avantages pour lutter contre le réchauffement climatique : ce sont là pour nous des aberrations.

En termes de recyclage, l'entreprise est contrainte de réexpédier dans l'Hexagone les chutes d'acier issues de sa production, l'entreprise locale, la Société nouvelle de récupération de Guadeloupe, ne valorisant pas l'acier recyclé. Il nous semble que des solutions pourraient être mises en oeuvre assez simplement.

Le deuxième exemple emblématique est celui d'Emerwall, jeune start-up créée en 2021. Elle propose des isolants acoustiques et thermiques écoresponsables à base de bagasse, notamment son produit phare dénommé « Emerflex ». Elle valorise ainsi une petite partie du sous-produit de la distillerie martiniquaise. Ces isolants répondent aux obligations de la réglementation environnementale « RE2020 », même si cette réglementation n'est pas pour l'instant déclinée de manière spécifique pour les territoires ultramarins. La bagasse est également recherchée pour son potentiel énergétique, en tant que biomasse. Cette solution d'isolation permet de limiter le recours aux systèmes de climatisation, et substitue un produit local aux laines de verre ou aux laines de roche importées, certes à des prix inférieurs mais avec un impact carbone beaucoup plus important.

L'entreprise Gazdom a été créée en 2015 en Martinique. Elle est spécialisée dans la fabrication, le conditionnement et la distribution de gaz industriels et de fluides frigorigènes. Son activité est bien sûr très dynamique sur des territoires qui connaissent des températures élevées. Elle propose une gamme complète de produits pour l'automobile, l'agroalimentaire ou la plongée. L'utilisation de ces produits, notamment par les automobiles, appelle à une vigilance particulière pour éviter les fuites de gaz réfrigérants, très émetteurs de gaz à effet de serre. Ils sont 10 000 fois plus nocifs que le CO 2  ! On constate également des trafics illégaux de gaz réfrigérants qui ne sont pas aux normes et ne sont pas adaptés aux systèmes de réfrigération, ce qui augmente le risque de fuites préjudiciables pour le climat.

Nous avons enfin rencontré deux filières essentielles pour le développement économique des territoires antillais : celles du BTP et du tourisme.

Nos interlocuteurs du secteur du BTP ont déploré la baisse des investissements publics. Ils s'inquiètent de la diminution de la population et des nouvelles obligations liées à la « RE2020 ».

Un enjeu central est celui des problèmes de recrutement et de formation, qui nous ont souvent été signalés, notamment à cause d'un manque de soutien public local. Par exemple, les centres de formation ne disposent pas de plateaux techniques, ce qui conduit les jeunes à partir se former dans l'Hexagone. Les entreprises ont pris leurs responsabilités et ont créé un centre de formation d'apprentis (CFA). Mais dans certains cas, cela ne suffit pas : par exemple, Top Caraïbes nous signale qu'elle ne peut pas former localement des conducteurs d'engins à pilotage latéral, ce qui requiert un certificat d'aptitude à la conduite en sécurité (CACES) particulier.

Cependant, il y a des besoins d'infrastructures, notamment en matière de traitement des déchets. Nous déplorons que les délégations de service public pour les usines en projet aient été annulées.

La défiscalisation de la construction n'est pratiquement plus utilisée, parce que les services du ministère de l'Économie et des finances tardent trop à instruire les dossiers. Les délais administratifs sont régulièrement pointés du doigt. Les représentants de l'État dans les territoires sont de bonne volonté, mais ils n'ont pas les moyens d'agir à la hauteur des attentes des entreprises.

Par ailleurs, l'augmentation des délais de paiement est très préoccupante. C'est d'autant plus incompréhensible que les collectivités locales tardent plusieurs mois à régler leurs factures mais exigent des entreprises candidates aux marchés publics qu'elles soient à jour de leurs paiements ! On attend des entreprises qu'elles deviennent les banquiers des collectivités locales. C'est un problème qui semble pourtant assez facile à régler et qui permettrait aux entreprises de tenir le coup. Certaines craignent de devoir licencier une partie de leur personnel si elles ne sont pas payées rapidement.

Nous avons rencontré la Fédération du tourisme et des restaurateurs et l'Union des métiers de l'industrie hôtelière de Guadeloupe. Il me semble que nous avons contribué à créer des liens entre ces deux acteurs qui se parlaient peu. 75 % du tourisme de Guadeloupe est concentré dans la « Riviera du Levant » (la communauté d'agglomération regroupant les villes de la Désirade, du Gosier, de Sainte-Anne et de Saint-François), confrontée au recul du trait de côte. Ces acteurs s'inquiètent des impacts du surtourisme sur leur territoire.

Ils demandent une simplification du millefeuille administratif. L'empilement des échelons et des responsabilités ainsi que les moyens insuffisants des intercommunalités constituent des freins à leur activité.

Depuis 2000, la Guadeloupe a enregistré la fermeture de nombreux hôtels entraînant une diminution d'environ 40 % du nombre de chambres, soit un peu plus de 2 000 chambres au total. L'industrie touristique représente actuellement 30 % du PIB antillais et souhaiterait atteindre 60 %. Cependant, elle veut accueillir moins et accueillir mieux. Le tourisme de masse et le « tourisme sandwich », notamment sous la forme des escales des bateaux de croisière, amènent des flots de visiteurs qui consomment peu mais abîment les écosystèmes locaux.

Nous avons évoqué le «  slow tourism  ». L'un de nos interlocuteurs nous a indiqué souhaiter que le séjour des touristes soit zéro carbone dès lors qu'ils posent le pied sur l'île. Cela pourrait passer par le développement du vélo, mais on ne compte que 700 mètres de pistes cyclables en Guadeloupe.

La taxe touristique n'est aujourd'hui pas mutualisée : son affectation devrait être revue.

Nous n'avons pas pu visiter l'entreprise Myditek en raison d'un barrage routier des producteurs de canne à sucre. Elle propose aux exploitants agricoles des solutions numériques pour le pilotage de la production.

Ce barrage routier témoigne de la très forte conflictualité sociale qui existe dans les territoires antillais, nourrie par des inégalités ressenties comme insupportables, avec d'un côté les fonctionnaires et les cadres du secteur privé, plutôt bien rémunérés, ou ceux qui bénéficient de rentes de situation, et de l'autre de nombreuses personnes en situation de précarité qui subissent les affres de la vie chère.

La balance commerciale est très déficitaire. Le taux de couverture - c'est-à-dire le ratio entre la valeur des importations et celle des exportations - est seulement de 8,7 % en Martinique et de 11 % en Guadeloupe. Nous avons identifié des marges de progression, notamment sur l'alimentation et les monocultures. Sur les 232,9 millions d'euros de produits exportés par la Martinique, 70 millions d'euros proviennent des ventes de banane.

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - Je remercie les trois rapporteurs pour leur implication dans les travaux de la mission d'information et cet excellent compte-rendu de notre déplacement.

Les retards de paiement des collectivités territoriales sont tels que les entreprises qui travaillent pour elles ne paient plus leurs charges, afin de conserver leur trésorerie et de continuer à investir. Lorsqu'elles reçoivent les rappels de charges et les pénalités correspondantes, elles répondent en envoyant les factures impayées des collectivités et en invitant leurs créanciers à se tourner vers ces collectivités.

Nous avons également rencontré le patron du RAID à Fort-de-France et qui nous a fait part d'un certain nombre de dysfonctionnements.

Le RAID n'intervient pas seulement, comme dans l'Hexagone, sur des situations terroristes ou très dangereuses. Il intervient sur toutes les interpellations. Celles-ci sont beaucoup plus dangereuses que dans l'Hexagone, parce que de nombreuses armes circulent sur le territoire. Ces interventions se déroulent aussi bien sur terre qu'en mer, en lien étroit avec les douanes.

Le bâtiment dans lequel il est installé ne correspond pas aux besoins. Plus de 600 000 euros ont été investis dans sa rénovation sans que les équipes soient interrogées sur leurs attentes. Ainsi, si le bâtiment compte plusieurs portes métalliques blindées, ce n'est pas le cas dans l'armurerie qui contient pourtant un arsenal très important !

Les visites de terrain sont « l'ADN » de la délégation aux entreprises. En conclusion de ce déplacement, après ces riches discussions avec les acteurs locaux et les dirigeants d'entreprises, nous avons la conviction que la transition énergétique ne concerne pas uniquement les producteurs d'énergie et les gros consommateurs. Elle doit se traduire par la mobilisation des PME, TPE, entreprises individuelles des territoires, tant en matière de consommation que de production. Le rôle des organisations d'employeurs pour la sensibilisation, la formation, l'accompagnement, est ici essentiel. Les collectivités locales doivent avoir un effet d'entraînement dans la transition énergétique, en développant l'équipement de leurs bâtiments en matériel de production photovoltaïque, en constituant des flottes de véhicules électriques et en proposant une offre de mobilités collectives plus conséquente. Elles doivent pouvoir aider davantage les entreprises locales grâce à la commande publique, en renforçant les clauses de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

L'impact climatique est plus fort dans les territoires ultramarins que dans l'Hexagone, ce qui exacerbe les enjeux que nous connaissons dans nos départements : disponibilité du foncier économique, formation de la main-d'oeuvre, adaptation des normes aux spécificités de chaque territoire, etc. Les handicaps structurels doivent être compensés par une fiscalité adaptée.

Je donne un exemple de la nécessité d'adaptation des normes, : dans l'Hexagone, les interpellations à domicile ne peuvent pas avoir lieu avant 6 heures du matin. Cet horaire permet aux équipes d'intervention de pouvoir bénéficier de l'obscurité de la nuit. Or en Martinique, il fait déjà grand jour à 6 heures du matin et l'effet de surprise n'existe plus. Il faudrait autoriser les interpellations à domicile dès 5 heures du matin sur ce territoire.

La Martinique et la Guadeloupe disposent de tous les atouts pour devenir des territoires décarbonés, avec un développement durable et responsable. Il appartient à l'État de mobiliser les moyens suffisants, et aux collectivités locales de faire preuve de responsabilité et d'exemplarité afin de montrer la voie de la transition environnementale.

Mme Micheline Jacques , président de la délégation aux outre-mer . - Les outre-mer sont au coeur des enjeux de différenciation territoriale et d'adaptation normative. Je vous remercie de les avoir appréhendés in situ . De nombreuses règles ne sont en effet pas adaptées aux territoires ultramarins, nous l'avons vu dans le secteur du logement. Il y a des aberrations. L'une de mes premières interventions au cours des débats sur le projet de loi de finances (PLF) concernait la révision des contrats des producteurs d'énergies renouvelables.

Le taux d'ensoleillement de nos territoires est important et l'énergie photovoltaïque devrait y être valorisée. À Saint-Barthélemy, malgré la violence des vents de l'ouragan Irma, nous n'avons perdu que 40 % des panneaux photovoltaïques installés, ce qui montre qu'ils peuvent résister à des vents importants s'ils sont correctement fixés.

En matière de formation, les régiments du service militaire adapté (RSMA) réalisent un travail extraordinaire tant en Martinique qu'en Guadeloupe. Ils proposent 70 formations gratifiantes et 82 % des diplômés sont embauchés rapidement par des entreprises. Malheureusement le SMA n'est accessible qu'à partir de 18 ans, alors que l'école n'est obligatoire que jusqu'à 16 ans. Il y a donc une « zone floue » pour les jeunes de 16 à 18 ans qui aboutit à des situations de rupture, certains étant livrés à eux-mêmes dans la rue. Il est ensuite difficile de les réintégrer à 18 ans dans une structure de formation. Dès le collège, il faudrait identifier les jeunes intéressés par des métiers manuels.

Nos territoires sont des riches en innovations, qui peuvent servir de modèle pour résoudre les problèmes que rencontre l'Hexagone, par exemple sur la problématique de l'eau. Certains territoires ont par exemple mis en place des dispositifs de récupération de l'eau de pluie.

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - Tout n'est pas perdu, nous arrivons à faire avancer certains dossiers. Avec le président Micheline Jacques, nous avions échangé sur l'application de certaines normes en matière de bois de construction. Pour bénéficier de certaines subventions, les entreprises doivent utiliser du bois de construction avec la norme CE. Or, pour que le bois acheté en Guyane bénéficie de cette norme, il fallait qu'il transite par l'Hexagone avant de repartir en Guadeloupe ou en Martinique. Nous avions fait part de ce problème aux autorités compétentes : les constructeurs que nous avons rencontrés au cours de notre déplacement nous ont dit qu'il était résolu et que le bois guyanais bénéficiait désormais de la norme CE sans devoir passer par l'Hexagone.

Mme Brigitte Devésa , rapporteure de la mission d'information « Entreprises et climat » . - En Guadeloupe et en Martinique, nous avons rencontré des entreprises très attachées à la transition écologique et au développement durable. Elles font face à des difficultés, mais avec un travail commun, nous pourrions améliorer leurs conditions d'activité. Elles sont très réactives. Ainsi, l'entreprise Klingele, qui avait été inondée, a réussi à reprendre rapidement son activité.

En tant que parlementaires, nous devons interpeller le Gouvernement sur les problèmes spécifiques rencontrés par les territoires ultramarins. Il est regrettable que sur des territoires qui bénéficient d'un ensoleillement aussi important, le développement de l'énergie de source photovoltaïque soit parfois entravé.

En raison d'un manque de solutions de formation, certains jeunes sont désoeuvrés. Cette situation est un creuset pour le développement de la violence.

Ces problèmes ne sont pas insurmontables. C'est à travers des comptes-rendus comme celui que nous venons de vous présenter que nous pouvons alerter les autorités compétentes de l'État. Vous avez tout notre soutien !

M. Michel Masset . - Je vous remercie pour cette « photographie » de la réalité ultramarine. Je ne l'imaginais pas aussi difficile.

Quelles doivent être les priorités des parlementaires pour anticiper l'avenir, pour accompagner ces territoires ? Quelles sont les perspectives d'espoir ?

M. Jean-Gérard Paumier . - Je suis sidéré par ce que j'ai entendu sur le manque d'eau et sur les obstacles au développement de l'énergie de source photovoltaïque, dans des îles pourtant ensoleillées.

Les collectivités territoriales de l'Hexagone sont contraintes de payer leurs factures sous vingt jours, sous peine d'astreintes et de pénalités. Les collectivités ultramarines sont-elles soumises à des règles particulières, y-a-t-il moins de contrôles ? Comment est-il acceptable de laisser persister de tels retards de paiement qui pénalisent l'économie locale ?

M. Akli Mellouli . - Vous avez évoqué un besoin d'investissement de l'ordre d'un milliard d'euros pour le secteur de l'eau. Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2024, j'ai porté un amendement modeste de 100 millions d'euros qui a été rejeté. Nous serions bien inspirés de déposer un amendement transpartisan, mobilisant 200 millions d'euros par an pendant cinq ans pour financer la réparation du réseau et régler enfin le problème de l'approvisionnement en eau, qui constitue une catastrophe écologique.

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - Il semble que Veolia soit parti en laissant derrière-lui un réseau dégradé. Celui-ci a été construit il y a des années et fuit à plus de 50 %. Aucun chantier d'entretien n'a été réalisé.

Parallèlement, sur vingt-cinq stations d'assainissement financées en grande partie par des fonds européens, seules trois ont été mises en service, malgré les sommes très importantes investies.

Je pense qu'il faudra rectifier la situation en fixant un certain nombre de conditions à l'utilisation des sommes investies. Il faudra veiller à ce que les marchés soient attribués à des entreprises locales, mais aussi à ce que l'argent soit bien utilisé pour réaliser des travaux sur le réseau d'eau ou sur le réseau d'assainissement, et non pour payer des salaires supérieurs de 40 % à ceux versés dans l'Hexagone.

La vie dans les territoires ultramarins étant plus chère que dans l'Hexagone, et les fonctionnaires bénéficiant d'une majoration de leur traitement de 40 %, beaucoup d'habitants veulent devenir fonctionnaires plutôt que de travailler pour le privé.

Le rôle d'un syndicat ou d'une collectivité n'est pas uniquement d'embaucher et d'utiliser tous les fonds dont ils disposent pour payer des salaires. Ils doivent les utiliser pour investir et maintenir les infrastructures.

Nous devrons inévitablement mobiliser de nouveaux investissements, mais il faudra être attentifs à l'affectation de ces sommes.

M. Akli Mellouli . - S'il y a de la corruption, il appartient à l'État de prendre ses responsabilités. On ne peut pas prendre en otage toute une population parce que certains feraient une mauvaise utilisation des fonds. L'égalité territoriale doit s'appliquer.

M. Olivier Rietmann , président . - Je vous rejoins, c'est à l'État de prendre ses responsabilités, de poser des conditions et de contrôler.

Comme vient de le dire Jean-Gérard Paumier, il n'est pas normal que les collectivités de la Somme ou de Haute-Saône soient contraintes de payer leurs factures sous 20 jours, alors que certaines collectivités des outre-mer attendent huit, dix, douze mois ou même dix-huit mois pour les régler. Un chef d'entreprise nous a dit qu'une collectivité lui devait 600 000 euros pour des travaux. Il s'apprête à renoncer à être payé après avoir attendu dix-huit mois, et ne travaillera plus jamais pour elle.

M. Jean-Gérard Paumier . - Il y a pourtant des préfets et des directions générales des Finances publiques (DGFiP) dans tous les territoires.

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - On nous a dit que les services de l'État faisaient tout ce qu'ils pouvaient.

M. Guillaume Gontard . - Je ne reviens pas sur l'enjeu de l'eau qui est primordial. La situation est dramatique : il faudra agir et trouver des financements. Sur les actions passées, il existe des rapports éclairants de la Cour des comptes. Il faut passer à la vitesse supérieure pour l'avenir.

Certains éléments présentés par les rapporteurs de la délégation aux Entreprises recoupent le rapport que j'avais présenté au nom de la délégation aux outre-mer, avec le président Micheline Jacques et notre collègue Victorin Lurel, concernant la politique du logement dans les outre-mer. Ces territoires subissent de plein fouet le dérèglement climatique et ses conséquences sont beaucoup plus importantes que dans l'Hexagone. Toutes les problématiques auxquelles sont confrontées la Guadeloupe ou la Martinique se retrouvent sur chacun de nos territoires, qu'il s'agisse de la relocalisation, de la réindustrialisation ou de l'utilisation des ressources.

Nous avons tout intérêt à nous y intéresser, parce que nous aurons aussi à y réfléchir dans nos territoires. Nous devons faire de ces territoires ultramarins des territoires pilotes et réfléchir au droit à l'expérimentation, pour leur permettre de « sortir des lignes », peut-être dans le cadre d'une contractualisation avec l'État.

Vous avez parlé du sujet des normes. Certaines réglementations aboutissent à des situations aberrantes, par exemple dans le cas de la certification du bois que vous avez cité. Il va falloir y remédier.

J'ai visité, à La Réunion, le Centre d'innovation et de recherche du bâti tropical (CIRBAT) qui travaille sur des normes spécifiques pour les territoires tropicaux. C'est la bonne manière d'avancer, en mobilisation des moyens pour la recherche.

Le droit à l'expérimentation peut aussi permettre d'avancer en matière de formation.

Enfin, en matière de délais de paiement, je suis intervenu dans mon département, en Isère, pour des problématiques similaires. Les délais de paiement ont un impact sur l'économie. Les entreprises ne sont pas payées suffisamment rapidement en raison de dysfonctionnements de la DGFiP, notamment de la réorganisation des centres de trésorerie sur les départements. Je note d'ailleurs de grandes inquiétudes sur l'avancée de cette réorganisation, puisque nous allons compter deux centres de trésorerie par département. Nous parlons en ce moment de simplification : celle-ci passe aussi par un meilleur service public.

Mme Micheline Jacques , président de la délégation aux outre-mer . - La problématique de l'eau rejoint celle de l'adaptation normative. Les canalisations posées dans les territoires ultramarins ont été conçues pour l'Hexagone. Les concepteurs des réseaux n'ont pas tenu compte des spécificités des milieux alcalins. Ces canalisations auraient dû durer 70 ans, mais se sont abîmées beaucoup plus vite que prévu en raison de la composition physico-chimique des sols, ce que les élus n'ont pas pu anticiper. Ils sont donc confrontés à la casse de ces réseaux.

En matière de masse salariale, il ne faut pas oublier que le contexte est particulier. Après le déclin de la culture de la canne à sucre, les communes ont dû composer avec un fort taux de chômage et une grande pauvreté. Pour sortir de cette situation, elles ont embauché des agents qui ont ainsi pu faire vivre leur famille. Ces embauches produisent des effets de long-terme, parfois sur 30 ans. C'est la volonté des communes de conduire une politique sociale qui a gonflé leur masse salariale, qui pèse aujourd'hui lourdement sur leur budget de fonctionnement et obère leurs capacités d'investissement.

Il y a peu, les fonds européens n'étaient pas orientés vers l'eau et l'assainissement. Cela a changé. Cependant, les collectivités doivent financer sur leurs fonds propres une partie des projets mais au regard des sommes en jeu, elles ne disposent pas de ressources suffisantes. Il faudrait trouver des solutions avec le Gouvernement ou Bpifrance, pour permettre à ces collectivités de lancer des chantiers de déploiement des réseaux d'eau ou de mener des travaux d'enfouissement des lignes aériennes. En effet, les ouragans endommagent voire détruisent fréquemment les réseaux. À Saint-Barthélemy, qui est un petit territoire, nous avons entrepris l'enfouissement de tous les réseaux depuis 1995.

Je fais confiance aux territoires ultramarins et lorsque je me déplace, je découvre de nombreuses initiatives extraordinaires que nous devons soutenir.

Enfin, en écho à Guillaume Gontard, avec lequel j'ai eu plaisir à travailler dans le cadre du rapport sur la politique du logement outre-mer, j'aimerais dire que des solutions existent. Les Assises de la construction durable en outre-mer ont été lancées. Il appartient au législateur de veiller à ne plus enfermer nos territoires dans un carcan normatif, mais plutôt de leur laisser la possibilité de montrer ce qu'ils savent faire.

Mme Audrey Bélim . -Je suis ravie des nombreuses missions et déplacements conduits dans les outre-mer au sein de notre assemblée, ce que je constate depuis le début de mon mandat. J'ai moi-même fait partie d'une délégation de sénateurs en déplacement à La Réunion et à Mayotte pendant huit jours.

Ce qui ressort de nos territoires ultramarins, c'est que lorsque l'on n'a pas de soutien de l'État, on se débrouille. Au-delà des questions liées au dérèglement climatique et à la transition écologique, les territoires ont besoin de soutien. Il en va de la protection physique des populations.

Ce qui est important, c'est soutien et le projet de l'État pour les outre-mer. En Guyane, l'État a installé les activités du groupe Ariane. Ariane c'est l'aérospatial, le savoir-faire français, la recherche, etc. Pourtant, les Guyanais sont coupés d'Ariane.

La Réunion dispose d'une forte expertise volcanologique puisque l'un des volcans les plus actifs du monde est situé sur l'île. L'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise a été installé à La Réunion. De même, une station de référence mondiale sur le changement climatique y est située, l'Observatoire de physique de l'atmosphère de La Réunion. Or, nos populations en sont coupées.

Les missions conduites par le Sénat en outre-mer sont pour nous un relais important, puisque les sénateurs des outre-mer ne sont pas très nombreux.

Nous avons besoin de savoir quel est le projet de l'État pour ses outre-mer. Nous savons ce que nous voulons à La Réunion, nos problématiques sont structurelles. Nous savons que notre tissu économique est petit et fragile. Les élus des Antilles et de Guyane connaissant aussi leurs problèmes. Nous savons où nous voulons aller, nous savons que nous sommes ingénieux, mais nous ne savons pas jusqu'où l'État est prêt à nous accompagner en termes de financements, de compétences, d'ingénierie, etc.

Si nous avions donné aux Français de Guyane la possibilité de faire de ce territoire l'un des plus grands centres de savoir-faire sur l'aérospatial, la Guyane aurait peut-être eu un autre destin.

Aujourd'hui, trois millions de Français vivent dans des régions éloignées. L'un des territoires le plus en danger est Mayotte : nous devons en parler.

J'aime découvrir l'Hexagone, j'ai adoré participer à une réunion « hors les murs » à Marseille car parce que j'ai besoin de mieux connaître les territoires hexagonaux qui sont aussi les miens car je suis française. À La Réunion, nous avons besoin que ce désir d'outre-mer se diffuse grâce à vous tous, qu'il soit partagé. Continuez à vous déplacer dans les outre-mer, à prendre nos bonnes idées et à défendre nos besoins.

M. Frédéric Buval . - Votre perception de la situation aux Antilles est très sombre. Je ne m'y suis pas retrouvé. Vous vous êtes peut-être adressés aux mauvaises entreprises.

La Martinique couvre 1 100 km 2 . Sa population diminue chaque année, nous avons perdu plus de 30 000 habitants en moins de six ans, avec le plus fort vieillissement de France. Alors que l'on comptait dans chaque commune une sucrerie et une distillerie, quand la betterave cultivée dans l'Hexagone est venue concurrencer le sucre antillais, le sort de milliers d'ouvriers agricoles a été compromis. Beaucoup se sont installés à Fort-de-France, et les communes ont joué un rôle de « soupape sociale ». La culture de la canne a été remplacée au moins pour moitié par la culture de la banane. Il ne reste qu'une seule sucrerie, qui est chaque année déficitaire. Sans le soutien des collectivités locales, elle aurait disparu. Nous importons aujourd'hui du sucre, ce qui est difficile à accepter pour la population.

L'industrie est dans les mains de grands groupes qui installent des satellites en Martinique. En matière d'appels d'offres du secteur du BTP, seuls les grands groupes soumissionnent. Aucun petit entrepreneur local ne peut répondre à ces appels d'offres. Dès qu'un grand groupe a remporté un marché, il le sous-traite. Les petites entreprises locales n'ont pas les reins suffisamment solides, mais elles acceptent ces marchés de sous-traitance pour survivre.

Vous savez que les communes de la Martinique et de la Guadeloupe sont endettées. Si je ne suis sénateur que depuis septembre 2023, je suis élu local depuis 1983. Je connais donc parfaitement la situation des collectivités en Martinique. Chaque année, celles-ci s'endettent pour investir ou pour entretenir leurs équipements. Ces travaux sont réalisés par de petites entreprises qui n'ont pas les reins assez solides. Dans ma commune, nous investissons depuis 6 ans dans une école aux caractéristiques parasismiques pour un montant cinq millions d'euros. Dans ce cas, il n'y a aucun problème de paiement : les entreprises sont payées parce que l'Agence française de développement (AFD) a préfinancé les travaux. Mais les petites entreprises martiniquaises ne suivent pas et cela risque de mettre certaines collectivités en difficulté.

Je reconnais que certains délais de paiement ne sont pas raisonnables. C'est vrai pour les collectivités territoriales, mais aussi pour l'hôpital qui doit des millions d'euros à des entreprises locales.

Comment l'État vient-il au secours des 34 communes de Martinique ? Seules 4 ou 5 communes bénéficient d'un soutien financier, alors qu'elles en ont toutes besoin. Quand nous en bénéficions, nous devons montrer à l'État que nous faisons des efforts pour réduire la masse salariale. L'endettement de Fort-de-France est ainsi passé de 6 à 1 million d'euros, car elle a pu bénéficier du dispositif COROM (contrats de redressement outre-mer).

Vous avez présenté les communes comme de mauvais payeurs mais c'est vrai partout, y compris dans l'Hexagone. Il n'y a pas à en rougir, car nous avons hérité d'un système qui conduit à endetter les communes. C'est ce système qui a été dénoncé par Serge Letchimy, le président du Conseil exécutif, dans l'Appel de Fort-de-France de 2022. Il a demandé à l'État d'arrêter d'appliquer dans les Antilles les mêmes textes votées à Paris. Cela ne fonctionne plus. Nous voulons que certaines compétences soient dévolues aux collectivités.

Nous restons européens, français, martiniquais mais nous voulons intégrer la Caraïbe. L'État français nous a permis d'être représentés dans tous les organismes caribéens. Nous avons besoin de développer nos relations commerciales avec les États de la Caraïbe, ce qui est aujourd'hui du ressort unique de l'État français. Nous demandons à la diplomatie française de nous permettre d'avoir des relations normales avec les États caribéens.

Vous avez dressé un tableau assez sombre de la situation, je veux apporter un peu de blanc pour l'éclaircir ! Je ne veux pas que vous laissiez entendre que nous n'aimons pas travailler. Il y a peu de temps que l'État a compris que le problème est la formation des jeunes et qu'il faut l'améliorer.

Mme Evelyne Corbière Naminzo . - Je partage votre analyse sur les énergies renouvelables. En tant que sénatrice de La Réunion, je tenais à vous signaler que pour produire une électricité plus verte, nous avons fait le choix d'utiliser des copeaux de bois qui viennent du Canada. Je ne sais pas si l'on peut considérer cela comme plus « vert », mais voilà où les choix réalisés dans l'Hexagone nous ont conduits.

Notre collègue Audrey Bélim a parlé de vulcanologie, le Piton de la Fournaise étant l'un des volcans les plus actifs dans le monde. Nous pourrions étudier les opportunités offertes par la géothermie, mais nous devons auparavant lever des freins réglementaires. On ne peut pas s'appuyer uniquement sur les compétences hexagonales : l'expertise française en géothermie doit se construire depuis les territoires ultramarins et notamment La Réunion.

Vous avez souligné le manque de main-d'oeuvre dans des territoires pourtant fortement impactés par le chômage. Il faut relier cette situation au coût de la vie. La vie est très chère, la mobilité compliquée et il est difficile de s'en sortir pour les personnes ayant de très petits salaires. Les bases salariales de l'Hexagone ne suffisent pas chez nous.

Pour inciter les citoyens à aller travailler, il faut qu'ils soient gagnants. Or, il est excessivement cher de se déplacer. Le prix du carburant est très élevé et les réseaux de transport en commun sont insuffisants, en lien là encore avec la réglementation. Nous avons besoin d'aides pour développer des réseaux de transport durable.

Pour lever ces freins et enclencher de grands travaux sur nos territoires, il faut revenir à la base : inciter les gens à se lancer par des salaires attractifs.

M. Simon Uzenat , rapporteur de la mission d'information « Entreprises et climat » . - Nous avons dessiné un certain nombre de pistes d'actions qui peuvent être utiles aux territoires ultramarins mais aussi à l'Hexagone et à l'Europe.

J'insiste sur le rôle de la puissance publique et son devoir d'exemplarité à tous points de vue, en matière de délais de paiement mais aussi dans le choix des aides accordées.

Revenons à l'exemple des toitures. Dans ces territoires confrontés à la hausse des températures, à l'utilisation massive des systèmes de climatisation, l'enjeu est de limiter au maximum la consommation d'énergie en favorisant les toitures qui limitent la pénétration de la chaleur. La puissance publique ne devrait plus investir un euro dans des toitures qui contribuent à réchauffer les habitations. Des entreprises proposent des toitures permettant de diminuer la température de quelques degrés, ce qui se traduirait par un moindre recours à la climatisation et donc à la moindre sollicitation du réseau électrique.

Enfin, il est possible de développer la production d'énergie de source photovoltaïque, mais le réseau n'est aujourd'hui pas dimensionné pour accueillir de nouvelles capacités, y compris des panneaux implantés sur des habitations et utilisés partiellement en autoconsommation. L'énergie produite ne pourrait pas être injectée dans le réseau. Or, aucun investissement n'est prévu pour accroître la capacité du réseau, alors même que Systeko dispose de solutions éprouvées.

En mettant tous les opérateurs autour de la table, en abordant chaque étape dans le bon ordre, des solutions devraient être trouvées rapidement.

Mme Brigitte Devésa , rapporteure de la mission d'information « Entreprises et climat » . - Je connais bien la Martinique, y ayant vécu pendant quelques années. Je suis très attachée à ces territoires français.

Des améliorations doivent intervenir, mais notre constat n'est pas aussi sombre que vous l'évoquez.

Il nous a semblé important de vous présenter les entreprises que nous avons visitées et leurs témoignages. Nous aurions pu en voir bien d'autres, mais le temps nous était compté.

Il y a des actions à mener en matière d'énergie de source photovoltaïque, concernant l'eau, etc. Ces difficultés peuvent avoir des impacts sur le secteur du tourisme.

Nous avons voulu mettre l'accent sur des difficultés particulières, mais je reste très positive au regard du potentiel de ces territoires, avec l'ensoleillement, la volonté des entreprises, l'implication de la jeunesse, etc. Il y a urgence à travailler en commun et à demander au Gouvernement de témoigner de son désir d'outre-mer. Nous ne pouvons pas voter des dispositions qui ne sont pas adaptées à ces territoires. Beaucoup reste à faire, par exemple concernant l'enjeu du recul du trait de côte.

Notre rôle en tant que rapporteurs de cette mission d'information est de faire remonter ce qui ne va pas, de vous accompagner et de mettre le Gouvernement face à ses responsabilités.

Mme Lauriane Josende , rapporteure de la mission d'information « Entreprises et climat » . -

Il s'agissait de mon premier déplacement dans les outre-mer et j'ai été « saisie » par ces territoires.

Je suis sénatrice d'un département hexagonal mais très méridional, les Pyrénées-Orientales. Il est touché par de fortes difficultés sociales et politiques, mais aussi climatiques.

Nous aussi demandons à être un territoire d'expérimentation. Que l'État souhaite-t-il faire de nos territoires ? Nous avons des solutions, acteurs publics comme privés ont été innovants face à la sécheresse que nous subissons.

Il existe encore en France cette forme de schizophrénie qui consiste à dire : « on sait, on veut faire, et on peut faire tout seul », mais en même temps, dès que l'on a une idée, on se tourne vers l'État pour qu'il fasse. Il n'en va pas autrement parmi les entreprises : même les acteurs qui contestent souvent l'efficience de l'action publique en appellent à la responsabilité publique et à l'État.

Nous avons besoin d'un État qui s'implique, qui vient au contact de ces territoires et qui s'appuie sur les acteurs locaux, privés et publics, qui connaissant le territoire mieux que personne.

On ne peut plus traiter les problèmes économiques ou climatiques uniformément depuis Paris. Il faut savoir s'adapter aux territoires, qui sont force de proposition. L'État doit aussi se remettre en question s'il veut mieux accompagner ces populations et éviter certaines contestations. Au Sénat, nous avons une parole à porter à cet égard.

Nous avons effectivement été surpris de l'absence d'avancées sur certains dossiers, comme les cahiers des charges des aides ou les normes de construction. J'espère que nous serons de bons porte-paroles de ces difficultés qui vous touchent.

M. Olivier Rietmann , président la délégation aux entreprises . - Je vous remercie et donne rendez-vous aux membres de la délégation aux entreprises demain matin 16 mai à 8h30 pour une audition plénière dans le cadre de la mission « Entreprises et climat », sur le thème « Transition écologique : quelle stratégie pour l'entreprise ? ».

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