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Le Monument

Histoire, chiffres clés, illuminations, peintures : découvrez tous les secrets du monument le plus iconique du monde.

Dentelle de la tour Eiffel

La Tour en chiffres

Objet de discorde, de convoitise et de fascination, la tour Eiffel ne laisse personne indifférent. Riche d’une histoire pleine de rebondissements, elle vous révèle ici toutes ses informations clés.

Tour Eiffel en construction

La naissance de la tour Eiffel

C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889 , date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m.

Photo de Gustave Eiffel

Gustave Eiffel

Exposition universelle

La tour Eiffel pendant l'exposition universelle

Art chogall tour Eiffel

L'art et la tour Eiffel

Antenne de la tour Eiffel

La tour Eiffel et les sciences

La tour Eiffel devait être détruite 20 ans seulement après sa construction. Pour y remédier, Gustave Eiffel a eu l’ingénieuse idée de lui attribuer une vocation scientifique : la Tour était sauvée !

Ascenseur tour Eiffel

Les ascenseurs de la tour Eiffel

Peinture de la tour Eiffel

La peinture de la tour Eiffel

Le restaurant de la tour Eiffel en 1900

L'histoire des restaurants

Pour l’Exposition Universelle de 1889, quatre majestueux pavillons de bois réalisés par Stephen Sauvestre occupent la plateforme du premier étage. Chaque restaurant peut recevoir jusqu’à 500 personnes.

Feu d'artifice de la tour Eiffel 2017

Une grande tour du monde

La tour Eiffel éclairée le soir

Les illuminations

Tous les soirs, la tour Eiffel se pare de son habillage doré et scintille 5 minutes au début de chaque heure, tandis que son phare rayonne sur Paris. On vous explique tout sur l'éclairage et les lumières de la Tour.

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Bandeau tour Eiffel

  • Tour Eiffel

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  • Inauguration

Propriétaire

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Situation : Paris, France

GPS : 48° 51' 30.13'' Nord / 2° 17' 40.13'' Est

Description

Ses dimensions

  • Gustave Eiffel

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Autres monuments

Symbolisme de la tour Eiffel

De quoi la tour Eiffel est-elle le symbole ?

Sur une question aussi simple la réponse semble tout aussi simple : De Paris, ou de la France, ça semble évident. Mais il suffit de chercher un peu pour trouver qu'elle peut être associer à d'autres symboles, symboles que l'on a parfois complètement oubliés.

Symbole de la France et de Paris

C'est le plus évident, celui qui vient immédiatement à l'esprit. La tour Eiffel est le symbole de la ville de Paris et, par extension, de la France. Il y a plusieurs raisons pour déclarer ceci. Tout d'abord de façon empirique on constate que c'est le cas. Quand il faut symboliser la France, c'est avant tout la tour Eiffel qui est choisi, comme on le voit dans la quasi-totalité des parcs d'attraction qui montrent les monuments du Monde (Minimundus en Autriche, MiniEurope en Belgique, Parc Europe en Espagne, Mini Siam en Thaïlande, etc.). De même quand un centre commercial sur le thème de la France est construit au Brésil, il accueille les visiteurs par une énorme tour Eiffel. Ensuite par la communication des représentants de la France à l'étranger, qui se fait souvent en mettant la tour Eiffel au premier plan. C'est le cas sur le film présentant les Jeux Olympiques de Paris de 2012, par exemple. Une autre raison de penser celà se trouve dans la place que prends la tour à Paris. D'où qu'on soit on la voit bien, la nuit sa présence se manifeste par le faisceau lumineux qui balaie le ciel. Les parisiens eux-mêmes associent la tour à leur environnement familier bien plus que n'importe quel autre monument de la ville. Et si les parisiens sont dans cet esprit, que la tour Eiffel symbolise le mieux Paris, les touristes de passage reçoivent la même impression et rapportent dans leurs villes, leurs pays, l'idée que la tour Eiffel est centrale à Paris.

Mais être le symbole de Paris la rend-elle symbole de la France ? A priori non, il n'y a pas de raison pour que se soit le cas, et pourtant ça l'est. La raison est d'ordre organisationnelle à l'échelle du pays. En France, l'état est centralisé à Paris, qui est à la fois la capitale politique, économique et culturelle de la France (Encore que d'autres villes soient assez actives à ce sujet), du coup tout monument existant hors de la capitale passe à un niveau inférieur face aux monuments parisiens. Des sites comme le pont du Gard, la cité de Carcassonne ou la cathédrale de Strasbourg serait des bons candidats à la représentation internationale de la France, mais aucun de ces monuments, aussi connus soit-il, ne le sera plus que la tour Eiffel. Même dans Paris cette dernière n'a pas de concurrence : Le Louvre, l'arc de triomphe ou le Sacré Coeur sont tous moins connus, internationalement parlant, que la tour Eiffel.

A noter qu'au niveau européen, la concurrence serait plus rude car d'autres pays ont des monuments tout à fait représentatifs de l'Europe, par exemple le London Bridge, à Londres, ou la cathédrale Saint Pierre de Rome. Mais la question ne se pose pas car il est rare d'avoir à représenter un continent avec un seul monument. Michel Lyoneet du Moutier, dans son ouvrage "L'aventure de la tour Eiffel : Réalisation et financement" a indiqué que la tour Eiffel était le monument qui symbolisait le mieux l'Europe. Il se base sur un sondage réalisé auprès de plus de 4000 personnes en Allemagne, Italie, Espagne et Grande-Bretagne. La question était :

Parmi les monuments européens suivants, quels sont les deux qui symbolisent le mieux l'Europe ?

La réponse à cette question fut clairement en faveur de la tour Eiffel, comme l'indique les réponses données en pourcentage, ci-dessous :

Enfin une remarque sur le rayonnement de la tour Eiffel à l'étranger. Lorsqu'on demande à un étranger de citer un monument parisien, c'est la tour Eiffel qui est citée. Si on en demande un autre, leurs connaissances est directement liées à la culture de la personne ainsi qu'à sa proximité (Nos voisins italiens connaissent mieux la France que la Taïwanais, ça parait normal). Si on fait le même essai avec, par exemple, New-York, les personnes citeront de façon plus variées la statue de la Liberté , Central Park, l'Empire State Building ou le World Tade Center, mais la réponse ne sera jamais unique, preuve qu'il n'y a pas de bâtiment qui se dégage par rapport aux autres.

Symbole du génie français

Ce symbole n'est plus vraiment d'actualité, mais c'était, au moment de la construction de la tour et dans les années qui les ont suivies, l'argument le plus important des promoteurs de la tour. Le mot Génie est à entendre au sens Génie civil .

A la fin du XIXe siècle, à partir des années 1880, l'Europe entre dans l'ère industrielle. Les Etats-Unis y étaient entrés peu avant. Dans le Nord de la France les usines se multiplient, on découvre la force motrice de la vapeur puis, plus tard, de l'électricité. L'extraction des minerais bat son plein et chaque pays cherche à assoir sa puissance vis à vis de ses concurrents, à une époque où le nationalisme était important. Le Royaume-Uni utilisait sa flotte dominatrice, la France son empire colonial. Les ingénieurs découvrant le métal en tant que matériau de construction se lance dans des défis de plus en plus fou. Celui consistant à construire une tour de 1000 pieds devient un pari diffusé dans le monde entier. Le pays qui réalisera ce tour de force sera indéniablement considéré comme technologiquement avancé, et c'est la France qui y parvient en premier, grace à Gustave Eiffel.

Sa tour de 1000 pieds (300m) est un exploit technologique qui montre au Monde entier la puissance technologique de la France. Elle a été construite uniquement pour ça, pour servir de portail d'entrée à l'exposition universelle de 1889. Les techniques novatrices qui ont été utilisées l'ont été par la suite dans d'autres édifices, en particulier le principe de ne construire que des pièces qui, une fois assemblée, pouvaient être déplacée par deux hommes seulement. Il a aussi mis en application à grande échelle le suivi d'un projet sur plusieurs années, de la conception à la livraison.

De plus ses calculs ont été corroborés par les anglais qui ont tenté de construire une autre tour, plus grande, à peu près identique. Le projet ne fut pas achevé, il a été abandonné avant d'attendre le premier étage, mais les ingénieurs ont été jusqu'à modifier leur plan, initialement octogonal, en plan carré pour coller à la tour Eiffel, preuve de l'efficacité des calculs de la tour parisienne.

Symbole de la grandeur de la France

Ce symbole de la tour Eiffel est a relier aux symboles précédents : La tour Eiffel est représentative de la France, et elle magnifie le génie français. Par extension, elle en devient le symbole de la grandeur de la France. Ca se confirme par sa popularité, aussi bien en France que dans les pays étrangers, et par sa présence à Paris, très prégniante.

Symbole de victoires militaires

Hitler devant la tour Eiffel

Hitler devant la tour Eiffel

Hitler devant la tour Eiffel

C'est plus surprenant mais le fait que ça se soit passé il y a 60 ans ne signifie pas que ça a été oublié. La tour Eiffel est un symbole de la conquête de Paris par les troupes allemandes en 1940, puis de la libération de Paris en 1944.

Quand l'Allemagne a conquit Paris il y eut quelques symboles de cette prise, des photos que l'on a de cette époque : Les soldats allemands défilant sur les Champs Elysées, mais aussi Hitler devant la tour Eiffel. Cette photo ne semble pas être une entreprise de propagande, elle ressemble plus à une simple photo sans réelle signification. Elle est pourtant symbolique de la puissance allemande sur l'Europe en 1940.

De façon plus heureuse pour les Français, la tour Eiffel est aussi le symbole de la libération de Paris. En effet le 24 août 1944, alors que les combats font rage, les sergents Henri DURIAUX, Pierre NOEL, le caporal Charles ROUARD, les sapeurs Marcel CONVERSY, André TAILLEFER, du régiment de Sapeurs-Pompiers de PARIS ont hissé le drapeau tricolore dans la capitale encore occupée. Ils étaient sous les ordres du Capitaine SARNIGUET. Cet acte d'héroïsme a été salué par la pose, bien plus tard, d'une plaque commémorative au 3e étage de la tour Eiffel. Pour l'anecdote, il faut savoir que ce drapeau, qui devait être de grande taille, fut fabriqué à la hâte en cousant grossièrement trois draps de couleurs différentes.

Support de communication emblématique

La popularité de la tour Eiffel dans le Monde fait que ce monument est parfois utilisé pour faire plaisir à un pays hôte, le temps d'un traité, d'une réunion importante, ou pour une occasion particulière. On a ainsi vu la tour Eiffel se parer de nombreuses couleurs différentes pour tout un tas de raisons.

La tour Eiffel a été illuminée aux couleurs de différents pays. Ce fut le cas en 2004 à l'occasion du nouvel an chinois durant lequel les parisiens voyaient la tour rouge, à la couleur de la Chine. L'illumination eut lieu du 24 au 29 janvier et resta allumée toute les nuits de cette période. A noter la présence en France du ministre de la culture chinoise, qui participa aux festivités. En 2009 eut lieu la saison de la Turquieen France, de juin 2009 à mars 2010. A cette occasion la tour Eiffel s'est illuminée aux couleurs turques entre le 5 et 11 octobre. Elle arborait donc du rouge sur la partie basse et du blanc sur les hauteurs. En Octobre 2015 eut lieu la célébration du 130e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Corée du Sud. Là aussi pour faire plaisir à nos invités la tour Eiffel s'est illuminée aux couleurs de la Corée, durant un spectacle son et lumière sur de la musique pop. Peu après eut lieu les attentats de novembre, à Paris. A cette occasion la tour Eiffel s'est parée d'une couleur Bleu-Blanc-Rouge en guise d'hommage de la France aux 130 victimes. Ces attentats ont permis aux Français de se réapproprier leurs couleurs nationales, et leurs présences sur la tour Eiffel fut la bienvenue. Malheureusement en mars 2016 le terrorisme frappe à nouveau, en Belgique cette fois-ci. Dès le lendemain la tour Eiffel se pare des couleurs du pays en mémoire aux victimes.

Faire plaisir aux invités de la France, c'est bien, mais la tour Eiffel a aussi servit à mettre en avant des causes particulières. Ainsi elle est devenue un symbole de la lutte contre le cancer le temps d'une soirée. Illuminée entièrement en rose, pour faire connaître l'association "Le Cancer du sein, parlons-en", qui lancait sa campagne annuelle d'octobre ce jour-là. Elle a pour but de sensibiliser la population aux risques du cancer du sein, comme son nom l'indique. Chaque année c'est un monument parisien qui fait l'objet de l'attention de cette association, et en 2014 ce fut la tour Eiffel, après l'opéra Garnier ou la tour Montparnasse. En 2008 la tour Eiffel avait été illuminée en bleu, avec les 12 étoiles du drapeau européen plaquée sur sa face Nord. Cet effet visuel a été réalisé à l'occasion de la présidence française de l'Europe, du 30 juin au 31 décembre 2008. Il avait déjà été mis en oeuvre le 9 mai 2006, pour la journée de l'Europe. En 2007 c'est un évènement sportif qui a été à l'origine d'une illumination très spéciale : Pour la coupe du monde de rugby, organisée en France. Pour cette occasion la tour Eiffel projetta sur son flanc des poteaux de rugby au centre desquels passait un ballon de 13 m de long, simulant une pénalité. Là aussi l'effet était saisissant, et très temporaire, la compétition ne durant qu'un mois et demi (7 septembre au 30 octobre). La tour Eiffel est donc devenue pendant près de deux mois le symbole du rugby mondial.

Enfin en 2015 a eut lieu la COP21, le 21e sommet international pour l'écologie qui s'est tenu à Paris fin novembre et début décembre. A cette occasion la tour Eiffel a pris la couleur verte. Une application mobile permettaient aux visiteurs, moyennant une faible participation, de faire pousser une fleur sur le monument. A la validation du paiement des projecteurs faisait un jeu de lumières montrant une plante se développer jusqu'à la pousse de la fleur. C'était très original et une franche réussite.

Il est très fréquent que la tour Eiffel soit représentée sur les logos, la plupart du temps il s'agit d'organisme parisien, mais pas seulement. En voici une petite liste qui concerne des domaines très variés.

Logo de l'aéroport de Paris

Voir aussi :

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La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour est l’œuvre principale de M. Eiffel et apparaît comme un symbole de force et de difficultés vaincues. C’est ainsi que Gustave Eiffel lui-même présente, dans sa Biographie scientifique et industrielle (1920), le chapitre consacré à la Tour de 300 mètres. Triomphe de l’Exposition universelle de 1889, elle fut longtemps au centre de tous les débats architecturaux et artistiques.

L’idée d’une tour de grande hauteur était dans l’air depuis un moment déjà. Dès 1833, l’ingénieur anglais Trevithick propose d’élever une colonne en fonte ajourée de 1 000 pieds de hauteur (304,8 m), tandis que les ingénieurs américains Clarke et Reeves font le projet d’une tour de 304 m pour l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876. À Bruxelles, on songe à une tour en bois de 200 m, à Turin, Alessandro Antonelli dresse en 1863 une synagogue en maçonnerie de 163 m, la Mole Antonelliana, et à Paris, on suggère l’érection d’un phare monumental destiné à éclairer la capitale. C’est dans ce contexte que naît le dessein de construire une tour de 300 mètres qui serait le « clou » de l’Exposition de 1889 et célébrerait à la fois les vertus de l’Industrie et le centenaire de la Révolution française.

Une sorte de grand pylône

Dès 1884, deux ingénieurs de la maison Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier s’attachent à ce projet. Koechlin esquisse alors une sorte de «  grand pylône formé de quatre poutres en treillis, écartées à la base, se rejoignant au sommet et liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers  » (Bertrand Lemoine). Le premier dessin de Maurice Koechlin superpose les contours de Notre-Dame de Paris, la statue de la Liberté, trois colonnes Vendôme, l’Arc de Triomphe et un immeuble de six étages. Gustave Eiffel , qui se montre indifférent à l’avant-projet, donne toutefois l’autorisation à ses ingénieurs d’en poursuivre l’étude. Grâce à l’aide de l’architecte Stephen Sauvestre, la Tour abandonne peu à peu son aspect schématique et industriel pour adopter sa silhouette actuelle, avec ses arcs monumentaux ajourés qui confèrent de l’élégance à l’édifice.

🇫🇷 #IlétaituneTour 🗞️ Aujourd'hui, je vous propose un voyage dans le temps avec cette photo de mon sommet prise à deux époques différentes : l'une en 1900, l'autre en 2020 👇 #tourEiffel #EiffelTower pic.twitter.com/GQlueeEgK9 — La tour Eiffel (@LaTourEiffel) November 24, 2020

Finalement, Eiffel, «  revenant sur la décision qu’il avait prise de ne pas s’intéresser à l’affaire, mit son nom de constructeur sous celui de ses ingénieurs et passa avec eux un contrat  » (Maurice Koechlin,  Résumé historique de la Tour Eiffel , 1939). Le 18 septembre, Eiffel en dépose le brevet avec ses ingénieurs, puis le 12 décembre, il le rachète à Nouguier et Koechlin. Le projet est présenté dans l’exposition des Arts décoratifs à l’automne au palais de l’Industrie, et dès lors le débat devient public.

La Tour au cœur des débats

Des projets contradictoires se développent. Le seul susceptible d’être retenu est celui de Jules Bourdais, ingénieur et architecte, auteur avec Gabriel Davioud du palais du Trocadéro de l’Exposition universelle de 1878. Il propose un noyau en maçonnerie, entouré de galeries superposées et de colonnettes en fonte. La base triangulaire de cette «  colonne soleil  » de 370 m dépasserait la hauteur des tours de Notre-Dame et recevrait le musée de l’ Électricité . Cependant, Bourdais néglige totalement le poids énorme du monument, les gigantesques travaux de fondation nécessaires, son instabilité et sa résistance au vent ; le devis est démesuré. Les grandes revues d’architecture prennent rapidement position : Gustave Planat, directeur de «  La Construction moderne  » est farouchement contre la Tour, tandis que «  Le Génie civil  » se réjouit de la modernité de l’objet ; ainsi le débat ingénieur-architecte commence à se faire jour. En effet, avec les grands travaux d’ Haussmann , l’industrie symbolisée par les constructions métalliques est bannie de Paris, hormis les Halles de Baltard et les gares . Le fer est alors considéré comme vulgaire et, installé de façon si spectaculaire, ce matériau peut déconcerter plus d’un esprit.

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l'État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l’État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Le 30 mars 1885, Eiffel présente à la Société des ingénieurs civils un mémoire intitulé Tour en fer de 300 m de hauteur destinée à l’Exposition de 1889. Il en donne les caractéristiques principales : un prix estimé à 3 155 000 francs (il sera multiplié par deux fois et demie), un poids de 4 800 tonnes (ce sera 7 300 tonnes), des travaux d’une durée de 26 mois (absolument respectée). Il hésite encore entre le fer et l’acier, mais il a la certitude absolue que l’usage de la maçonnerie, comme le conçoit Jules Bourdais, rend l’exécution impossible. Son argumentation est renforcée par les difficultés rencontrées lors de l’érection de l’obélisque de Washington, tout en pierre, commencée en 1848 et culminant seulement à 169 mètres. Eiffel souligne également les applications scientifiques que la Tour apporterait aux sciences de l’aérodynamique, de la météorologie, de l’astronomie et des communications sans fil, dont les recherches débutent, sans compter l’avantage incomparable qu’elle donnerait aux armées, dans cette période encore marquée par la perte de l’Alsace et de la Lorraine. L’année 1886 est celle des décisions définitives. Après avoir longuement hésité sur le lieu de l’Exposition, le Champ-de-Mars est choisi, comme cela avait déjà été le cas en 1867 et 1878.

Cent sept concurrents

Le 1er mai, le «  Journal Officiel  » publie le règlement du concours d’architecture, dont l’article 9 impose la présence de la Tour. Cent sept concurrents y participent, et leurs projets sont exposés à l’Hôtel de Ville du 22 au 25 mai. La plupart ont traité la Tour comme un objet à part, en respectant la forme générale et le décor d’Eiffel, sans guère de rapport avec les palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux qui figurent au programme. Certains proposent de l’installer à cheval sur le pont des Invalides ou le pont d’Iéna, tel le Colosse de Rhodes, ou de la placer sur la butte du Trocadéro.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

En juillet 1886, les trois lauréats, Ferdinand Dutert, Jean Camille Formigé et Gustave Eiffel sont chargés d’élaborer le projet final. Le 5 août, le conseil des travaux décide de l’emplacement de la Tour, à l’extrémité du Champ-de-Mars, face au pont d’Iéna. Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, représentant de l’État, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, agissant en son nom propre et non pas en celui de son entreprise. La convention stipule que «  pour le prix des travaux, il est accordé en paiement à M. Eiffel une somme de quinze cent mille francs et la jouissance de l’exploitation de la Tour pendant l’année de l’Exposition et pendant les vingt années qui suivront à dater du premier janvier 1890  ». La Ville est alors propriétaire de la Tour. En 1910, cette jouissance est prolongée de soixante-dix ans, puis reprise en 1980 par la Société nouvelle d’exploitation de la Tour Eiffel (aujourd’hui Société d’exploitation de la Tour Eiffel), dans laquelle la Ville de Paris est majoritaire.

Un gigantesque meccano

Le 1er janvier 1887, Eiffel prend possession du grand carré de sable du Champ-de-Mars, d’où va s’élancer, face au Trocadéro, la vertigineuse construction. Les sondages font apparaître un terrain infiltré d’eau du côté de la Seine. Ceci nécessite la pose, en dessous du lit de la rivière, de caissons métalliques étanches, à air comprimé, dans lesquels travaillent les ouvriers pour réaliser la maçonnerie ; un procédé déjà utilisé en 1857 par Eiffel pour le pont de Bordeaux, son premier grand ouvrage d’art. «  Chacune des quatre arêtes de chaque pilier a son propre massif de maçonnerie, mesurant environ 5 mètres par 10 de côté, lié aux autres par des murs. Le sol n’a ainsi à supporter qu’un effort limité à 3 ou 4 kilos par centimètre carré, soit la pression exercée par un individu assis sur une chaise.  » (Bertrand Lemoine) Les travaux de fondation prennent fin le 30 juin.

Photographies d'archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Photographies d’archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Le montage de la partie métallique suscite l’admiration de la foule des badauds qui observe cette prodigieuse aventure. En effet, la Tour s’élève dans le ciel parisien quasi mathématiquement, tel un gigantesque meccano. Tous les éléments, venus des métallurgies de Lorraine, sont préparés dans les ateliers de Levallois-Perret, dont Maurice Koechlin dirige de main de maître le bureau d’études, qui élabore plus de 1 700 dessins d’ensemble pour le montage, tandis que le bureau de détail fournit 3 269 études et précise les formes de plus de 18 038 pièces différentes. Sur le chantier, l’intervention humaine est réduite : jamais plus de 250 ouvriers, parmi lesquels 189 permanents, en majorité des charpentiers et des riveurs, qui travaillent dans des conditions acrobatiques. Leurs noms sont inscrits sur la Tour. On déplore trois accidents, dont un seul mortel, celui d’Angelo Scagliotti, tombé du premier étage en 1889 après la fin des travaux. Pour monter les matériaux, des grues à vapeur sont installées dans les glissières prévues pour les ascenseurs à l’intérieur des piliers, et progressent en même temps que la Tour. Sur place, les poutrelles préalablement percées sont assemblées au moyen de rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes aux autres.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps, le 14 février 1887.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps , le 14 février 1887.

Divers pamphlets et articles sont publiés tout au long de l’année 1886. Les travaux ont à peine commencé que paraît le 14 février 1887 dans le journal «  Le Temps  » la fameuse «  Protestation des artistes  ». Les travaux se poursuivent malgré tout et en dépit des mouvements de grève sporadiques en septembre et en décembre 1888. En mars 1888, le premier étage est atteint, puis en juillet 1888, le deuxième. Le montage est terminé le 31 mars 1889, comme prévu.

Un monument reconnu

Du 15 mai au 6 novembre 1889, pendant l’Exposition universelle, la Tour reçoit 1 953 122 visiteurs, soit une moyenne de 11 800 par jour. Les recettes, s’élevant à 6 509 901 francs et 80 centimes, couvrent déjà presque le coût de la construction : 7 457 000 francs. La différence est vite comblée après la fin de l’Exposition. Ainsi, le succès est flagrant, mais en 1894, alors que se prépare l’Exposition universelle de 1900, le sort de la Tour n’est pas encore fixé. La commission supérieure indique dans le programme du concours que les architectes sont libres de la transformer, la détruire ou la conserver. Bien qu’une série de projets soit alors proposée, la Tour reste en l’état et s’impose finalement encore comme une grande attraction en 1900 puis, au fil du temps, elle devient le monument le plus visité de Paris.

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Cette éclatante reconnaissance par le public n’aurait pourtant pas suffi à la sauver sans la démonstration de son intérêt pratique et scientifique ; une exploitation qui suit les progrès technologiques de l’époque. Pour connaître les effets du vent sur la Tour, Eiffel étudie la météorologie et perfectionne les systèmes de relevé et d’acquisition de données sur la résistance de l’air. Désireux de participer aux recherches liées au développement de l’aviation, Gustave Eiffel élève en 1909 au Champ-de-Mars un laboratoire d’aérodynamique. Il fonctionne pendant deux ans, fournissant entre 4 000 et 5 000 résultats d’expériences, en particulier sur les ailes et les hélices d’avions.

En outre, la Tour Eiffel devient un précieux support d’antenne. En 1905, la télégraphie sans fil y est installée au sommet. À partir de 1908, c’est le premier poste de France, permettant de correspondre avec le Maroc, la Russie et plus tard l’Amérique. Enfin, elle rend de nombreux services durant la Première Guerre mondiale, comme l’explique Eiffel : «  Sans entrer dans les détails des services, au point de vue exclusivement militaire, que la Tour a rendu pendant ces années de guerre, on peut affirmer que son rôle a été considérable et notamment au cours de la première bataille de la Marne […]. Les cryptogrammes ennemis eux-mêmes, dont le chiffre était inconnu, ne lui ont pas échappé et tous ont été déchiffrés.  » Eiffel souligne également le rôle essentiel de la Tour , choisie en 1912 comme «  centre d’émission des signaux horaires de l’univers entier  », et son importance dans l’envoi des indications météorologiques pour les six stations les plus importantes dans le monde. Ainsi la Tour s’est-elle imposée pour ses fonctions scientifiques, non pour son statut d’œuvre d’art, reconnu plus tardivement.

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Grande et petites histoires de la tour Eiffel , une icône française

Monumentale et prestigieuse, la tour Eiffel possède une histoire qui fascine. Comment cette construction métallique, promise à la destruction, est-elle devenue l'icône de tout un pays ?

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Érigée en 1889 grâce à la volonté de Gustave Eiffel, ingénieur rêveur, celle que l’on surnomme la Dame de fer incarne depuis des décennies l’âme de Paris. Culminant à 330 mètres au-dessus du sol, sa pointe est visible depuis tout le Bassfin parisien. Entre prouesse architecturale et fierté nationale, la tour Eiffel possède une histoire singulière, jalonnée d’anecdotes insolites. Elle est le témoin silencieux de faits historiques marquants, et demeure un lieu d'émerveillement pour des millions de visiteurs du monde entier.

Laissez-vous conter l’histoire de la tour Eiffel. Une épopée fascinante, aux chiffres vertigineux et symboles d’une époque défiant les limites de l’ingénierie et les lois de la gravité. Une histoire qui se prolonge encore aujourd'hui, avec une intégration de la tour Eiffel à tous les grands événements culturels et sportifs que la France organise.

Les origines : la véritable histoire de la tour Eiffel

Avant la construction : le contexte historique.

Paris, début des années 1880. La France est à l'avant-garde d'une époque de grands bouleversements et d'innovations. C’est la fin du 19eme siècle, une ère marquée par l'essor de l'industrialisation et le progrès technique. La révolution industrielle transforme le paysage des grandes villes, avec l'émergence de nouvelles technologies et une croissance économique rapide. Dans ce contexte, Paris est au centre de la vie culturelle et intellectuelle internationale, attirant artistes, écrivains et penseurs du monde entier.

« Je vais être jaloux de cette Tour. Elle est plus célèbre que moi » Gustave Eiffel

L'exposition universelle de 1889, célébrant le centenaire de la Révolution française, offre à la France l'occasion de démontrer son leadership dans les domaines de la science, de l'industrie et de l'art. C'est dans ce climat d'optimisme et de confiance en l'avenir que Gustave Eiffel prépare son ambitieux projet de construction d'une tour en fer, destinée à devenir le symbole de la modernité et du progrès. Il ne savait pas encore à quel point cette structure métallique allait marquer l'histoire du pays.

Les coulisses du projet

En juin 1884, Maurice Koechlin et Émile Nouguier, deux ingénieurs des entreprises Eiffel, entreprennent l'étude du projet destiné à être le clou de l’exposition universelle de 1889. Ils esquissent alors les premiers traits de cette tour de 300 mètres de hauteur. Le croquis, représentant un pylône élancé relié par des plateformes tous les 50 mètres, ne séduit pas Gustave Eiffel. Stephen Sauvestre, architecte en chef des entreprises Eiffel, rejoint alors le projet et lui insuffle une nouvelle dimension. Il revisite entièrement le concept initial, ajoutant des éléments architecturaux pour le rendre plus esthétique, comme les arcs sous le premier étage, ou la coiffe surplombant son sommet, à l'image d'un phare.

La nouvelle version du projet emballe Gustave Eiffel, qui dépose rapidement un brevet et acquiert les droits exclusifs sur la tour, qui portera désormais son nom, scellant ainsi son engagement envers ce projet monumental.

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Résumé de l'histoire de la construction de la tour Eiffel : du rêve à la réalité

Un chantier record....

Le chantier de construction de la tour Eiffel, une fois validé, devient une entreprise titanesque.  Lancés en janvier 1887, les travaux sont achevés en un temps record de seulement deux ans, deux mois et cinq jours, grâce à l’implication et la dextérité d'environ 300 ouvriers.

En chiffres : reposant sur quatre piliers en maçonnerie de 1 300 tonnes chacun, l’ossature métallique de la tour Eiffel est composée de plus de 18 000 pièces, assemblés à l'aide de 7 millions de rivets. Elle est recouverte au total de près de 60 tonnes de peinture !

Malgré les défis techniques et logistiques, le chantier de la tour Eiffel est mené à son terme avec une précision impressionnante. Elle est inaugurée le 31 mars 1889, quelques semaines avant l’ouverture de l’exposition universelle de Paris.

... promis à la démolition

Fait surprenant dans l’histoire de la tour Eiffel, son contrat de construction prévoit, dès le début, sa destruction en 1910, après 20 ans de concession. Cette œuvre provisoire reçoit par ailleurs un accueil mitigé des Parisiens, qui voient en elle une aberration architecturale. Mais Gustave Eiffel, bien décidé à maintenir sa tour sur pied, y fait installer une antenne radio et un émetteur de télégraphe sans fil. Il y conduit également des expériences scientifiques. L’ingénieur reçoit ensuite le soutien de la population, finalement séduite par la Dame de fer. De quoi convaincre le gouvernement de sa précieuse utilité, et d’abandonner le projet de démantèlement.

L’histoire de la tour Eiffel aurait donc pu être beaucoup plus courte, et ne pas connaître le succès touristique qui la caractérise aujourd’hui !

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Le rôle de la tour Eiffel aujourd'hui pour Paris et pour la France

Un impact majeur sur l'identité de la ville.

Quelle est la signification de la tour Eiffel ? Au-delà de son histoire, la tour Eiffel joue depuis plus d’un siècle un rôle prépondérant dans la construction de l’identité parisienne. Son élégante silhouette, qui se dresse avec majesté au-dessus de la ville, est bien plus qu'une simple structure métallique : elle symbolise l'audace, le génie et l'ingéniosité française. Témoin de l'histoire mouvementée de la capitale lors des guerres mondiales, elle incarne à la fois la grandeur du passé et la promesse de l'avenir.

En érigeant la tour Eiffel, Paris a façonné son identité, affirmant son statut de capitale culturelle et artistique du monde. Les Parisiens la chérissent aujourd’hui comme un trésor national, un lien indéfectible avec leur histoire et leur héritage. Sa présence dans le paysage urbain fait d'elle bien plus qu'un simple monument de Paris : elle est le cœur de la capitale, le symbole de sa renommée et elle dégage une aura magnétique qui attire des millions de visiteurs chaque année.

Une attraction touristique de premier plan

L’histoire moderne de la tour Eiffel débute dans les années 1960, avec l’essor du tourisme international. Elle n’est plus uniquement liée à son utilité pour la science ou les télécommunications, mais devient un enjeu économique.

Depuis son inauguration en 1889, plus de 300 millions de visiteurs ont visité la tour Eiffel.

Sur les deux dernières décennies, elle enregistre en moyenne plus de six millions d’entrées payantes à l’année, dont 75% de touristes étrangers. Son attrait est universel et sa notoriété intemporelle.

Outre son importance historique et architecturale, la tour Eiffel propose une expérience touristique complète, avec la possibilité de rejoindre ses trois niveaux pour admirer différentes vues panoramiques de Paris et ses alentours. Ses restaurants, ses boutiques de souvenirs et ses expositions temporaires en font un site qui fourmille à longueur d’année.

Un monument associé aux plus grands événements français et internationaux

L’ombre de la tour Eiffel plane depuis plusieurs dizaines d’années au-dessus de tous les grands événements parisiens d’envergure nationale et internationale. Tantôt théâtre de célébrations culturelles, tantôt décor de grandes manifestations sportives, elle donne une dimension élégante et prestigieuse aux festivités et célébrations.

Chaque année, lors de la fête nationale du 14 juillet, elle illumine le ciel parisien de feux d'artifice grandioses. Son parvis et le jardin du Champ de mars qui le prolonge sont régulièrement le cadre de nombreux concerts et spectacles comme lors de la fête de la musique. Des jeux de lumière lui permettent de se parer de différentes couleurs lors d’hommages ou de commémorations importantes. 

Les précieux métaux des médailles remises lors des Jeux Olympiques 2024 ont été sertis de 18 grammes de fer puddlé, issu d’un morceau de la tour Eiffel conservé après une rénovation.

L’aura de la tour Eiffel au-delà de nos frontières est telle que les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont souhaité en faire un symbole fort. Les rubans des médailles ont ainsi été ornés d’un dessin des croisillons de la structure métallique.

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5 petites anecdotes et histoires de la tour Eiffel : les connaissiez-vous ?

La tour bonickhausen.

C’est le nom qu’aurait pu porter la tour Eiffel. En effet, Gustave Eiffel est né sous ce nom avant de le changer. D'origine allemande, il a conservé son nom d'origine jusqu'à la guerre franco-allemande de 1870. À cette époque, le contexte politique rendait son nom encombrant pour ses affaires en France. C'est ainsi qu'il décide de franciser son nom en adoptant celui de "Eiffel".

Une tour qui en voit de toutes les couleurs

Au cours de son histoire, la tour Eiffel s’est parée de différentes teintes. Initialement recouverte d’une peinture rouge Venise, la structure métallique a connu plusieurs changements, allant du brun rouge au « brun tour Eiffel », en passant par l’ocre brun, le jaune-orange ou encore le rouge brun. Sa couleur actuelle date de 1968 et fait référence aux autres bâtiments du paysage parisien.

Tous les sept ans environ, la tour Eiffel est recouverte d'une nouvelle couche de peinture afin de garantir sa longévité et de prévenir la rouille.

Par ailleurs, il existe trois nuances de la couleur actuelle. La teinte la plus claire est apposée au sommet, tandis qu’un ton plus foncé recouvre le bas de la structure. Cette technique permet de conférer un aspect plus homogène à l'ensemble.

L'influence de la météo

Saviez-vous que les conditions climatiques et l’alternance des saisons exerçaient une influence sur la structure de la tour Eiffel ? Le fer de la tour se contracte en hiver et se dilate en été, entraînant des variations de taille impressionnantes tout au long de l'année.

Par ailleurs, aucun risque pour la tour en cas de tempête, car sa structure laisse passer le vent. Mais elle peut osciller en cas de fortes rafales. Moins, toutefois, qu’en raison des effets du soleil. C’est un fait surprenant, mais la chaleur qu’il produit sur le fer fait pencher la tour vers l'extérieur, car il ne frappe qu'une seule des quatre faces de la structure.

Par temps très dégagé, le sommet de la tour peut ainsi se déplacer dans un cercle de 15 centimètres de diamètre ! Et voilà une anecdote de Paris à partager lors d'une prochaine soirée entre amis.

Un appartement secret au sommet

Perché à 285 mètres de hauteur, voici probablement l’espace le plus secret de la tour Eiffel : l’appartement privé de Gustave Eiffel. Son histoire remonte à l’époque à laquelle le père de la Dame de fer souhaitait profiter d’un pied-à-terre privilégié, au sommet de son œuvre. La déco est typique de la fin du 19e siècle, avec un papier peint fleuri, des meubles en bois, et des dizaines d’inventions de l’ingénieur réunies dans un petit laboratoire personnel. Il servait à travailler ou et à accueillir des hôtes de marque.

Si l'histoire de la tour Eiffel abonde en légendes, celle de cet appartement secret est bien réelle. D’ailleurs, en montant au troisième étage, vous pouvez apprécier une reconstitution du bureau à travers une fenêtre. Des personnages en cire représentant Gustave Eiffel, sa fille Claire et le célèbre inventeur Thomas Edison y sont disposés.

Des répliques de la tour Eiffel dans le monde entier

Majestueuse, prestigieuse et… inspirante. La fascination pour la tour Eiffel est telle que de nombreux architectes internationaux se sont essayés à reproduire cette icône emblématique dans divers endroits du globe. Parmi les répliques les plus célèbres, figure celle de Las Vegas, aux États-Unis, où une tour de 165 mètres de hauteur trône majestueusement sur le célèbre Strip. En Chine, la ville de Hangzhou abrite une réplique de 108 mètres de hauteur, devenant ainsi l'une des attractions touristiques majeures de la région. De même, à Tokyo, au Japon, une tour de 333 mètres, la Tokyo Tower, s'élève dans le ciel de la capitale nippone, rappelant indéniablement la silhouette de la tour Eiffel made in France .

Simples attractions touristiques ou antennes de télécommunication, ces répliques plus ou moins fidèles continuent de perpétuer l’histoire de la tour Eiffel à travers le monde.

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Que voir aux différents étages de la tour Eiffel ?

Niveau le plus animé de la tour, le premier étage propose une longue coursive extérieure permettant d’admirer le panorama à 360° sur la capitale et ses sites emblématiques : l’Arc de triomphe, le dôme des Invalides, l’esplanade du Trocadéro… Cette promenade est ponctuée d’animations interactives pour en apprendre plus sur l’histoire de la tour Eiffel. Des espaces de détente et de restauration sont également à disposition.

À ne pas manquer : le plancher de verre, permettant de dominer le parvis, à 57 mètres au-dessus du vide !

Trois fois moins étendu que le premier niveau, le deuxième étage de la tour Eiffel culmine à 115 mètres de hauteur. En dehors de son restaurant étoilé, le Jules Verne, vous profitez ici d’un panorama grandiose sur le tout-Paris : le Louvre, le Grand Palais, Notre-Dame, les méandres de la Seine et ses ponts … Sublimes clichés garantis ! 

Vivez l'expérience du Paris romantique en dégustant une coupe de champagne au bar situé au troisième étage.

Pour avoir Paris à vos pieds, direction le troisième étage de la tour Eiffel. Après une ascension spectaculaire en ascenseur vitré, vous voilà à 276 mètres de hauteur, sur une plateforme de 250 m². De cette plus haute terrasse d’observation de Paris, contemplez l’ensemble de la capitale et au-delà ; avec des vues s'étendant jusqu'au Sacré-Cœur, la Défense ou le bois de Boulogne. Le panorama est complété par un rappel de l’histoire de la tour Eiffel, avec une maquette du sommet de la tour tel qu’il était en 1889 et la reconstitution du bureau de Gustave Eiffel.

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Quelles sont les meilleures vues sur la tour Eiffel ?

La vue sur la tour Eiffel de toute sa hauteur et sans obstacle est à couper le souffle depuis le parvis du Trocadéro. C'est ici que les plus belles photos de la tour Eiffel se prennent. De l’autre côté de l’édifice, appréciez de jolies vues sur la tour depuis le jardin du Champ de mars. La verdure en premier plan offre de magnifiques photos en contre-plongée.

Un peu plus loin, profitez de la tour Eiffel se reflétant dans la Seine depuis le pont Bir-Hakeim. La rue Saint Dominique, dans le 7e arrondissement, offre quant à elle un voyage dans l’histoire parisienne, avec une perspective unique sur la tour Eiffel au-dessus de la route, et de part et d’autre, des boutiques, cafés et restaurants typiques.

Si vous souhaitez séjourner à Paris dans un hôtel avec vue sur la tour Eiffel, le Pullman Paris Tour Eiffel est un des meilleurs choix avec son restaurant et plusieurs chambres donnant directement sur la Dame de fer. L’élégant Mercure Paris Tour Eiffel Grenelle , en plus de sa déco mettant en valeur l’histoire de Paris, propose également des chambres vue tour Eiffel. 

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Visiter la tour Eiffel : les informations pratiques

Comment s'y rendre .

Tous les modes de transport sont possibles pour vous rendre à la tour Eiffel :

  • En métro : station Trocadéro (ligne 9) à une vingtaine de minutes à pied, station École militaire (ligne 8) à 15 minutes à pied, et station Bir-Hakeim (ligne 6) à 10 minutes à pied
  • En RER : station Champ de mars - Tour Eiffel (ligne C) à 5 minutes à pied
  • En bus : arrêt Tour Eiffel (lignes 30, 42 et 82) à 2 minutes à pied, arrêt Champ de mars (lignes 69 et 86) à 10 minutes à pied
  • En Vélib' (vélos en libre-service) : station 2 Av. Octave Gréard à 1 minute à pied, station 2 Quai Branly à 5 minutes à pied, station 43 Av. Rapp à 10 minutes à pied, station 36 Av. de Suffren à 5 minutes à pied
  • En voiture : plusieurs parkings couverts sont situés à moins de 10 minutes de marche de la tour Eiffel (parking Quai-Branly-Tour Eiffel, parking Pullman Tour Eiffel, et le parking situé au 443 Av. Joseph Bouvard)
  • En bateau : batobus arrêt Tour Eiffel à 5 minutes à pied

Quand visiter la tour Eiffel ?

La tour Eiffel est ouverte tous les jours de l'année. Les fermetures sont exceptionnelles et indiquées sur son site officiel . L'accès aux étages est possible à partir de 9h15, et jusqu'à 22h45 (23h45 les week-ends, jours fériés et lors des vacances scolaires). Pour éviter la foule, préférez une visite dès l'ouverture. Depuis les étages, le panorama sur Paris illuminée est époustouflant. 

En soirée, le scintillement de la tour dure cinq minutes, au début de chaque heure, dès la tombée de la nuit. C'est un spectacle à ne pas manquer.

Escaliers ou ascenseur ?

Pour atteindre le premier et le deuxième étage de la tour Eiffel, vous avez le choix entre les escaliers et l’ascenseur. Le troisième étage est uniquement accessible par l'ascenseur.

Comptez 15 à 20 minutes pour atteindre le premier étage par les 327 marches, et environ 20 minutes supplémentaires pour les 347 marches qui mènent au deuxième étage.

Sachez que l’ascension des deux premiers étages de la tour Eiffel par les escaliers est déconseillée aux jeunes enfants, aux personnes âgées et à mobilité réduite.  Si vous choisissez l’ascenseur, sachez que le trajet vous mène d’abord au plus haut niveau correspondant au billet acheté (deuxième étage ou sommet). 

Billetterie et réservations de la tour Eiffel

Il existe de nombreuses formules pour visiter la tour Eiffel . Les plus populaires sont les suivantes :

  • Billet ascenseur deuxième étage : vous montez directement au deuxième étage par l’ascenseur. Après votre visite, redescendez par ascenseur ou escalier au premier étage, puis jusqu’au parvis.
  • Billet escalier deuxième étage : vous êtes libre d’organiser votre visite dans l’ordre souhaité. Vous pouvez faire une pause au premier étage, vous rafraîchir ou vous restaurer, avant de continuer votre ascension jusqu’au deuxième étage. Les plus pressés d’arriver au deuxième palier préfèrent quant à eux s’arrêter au premier étage sur le trajet retour.
  • Billet ascenseur sommet : le trajet s’effectue en deux tronçons, avec changement d’ascenseur au deuxième étage. La visite commence par le sommet (plateforme abritée et terrasse extérieure) avant de redescendre au deuxième étage. De là, libre à vous de rejoindre le premier étage puis le parvis par les marches ou par l’ascenseur.

D’autres formules sont possibles (visites guidées, montées combinées escaliers - ascenseur, etc.).

Notre conseil sérénité ? Prévoyez un achat de vos billets en ligne avant le jour de votre visite, afin d’éviter l’attente aux caisses, et de vous garantir l’accès à la tour Eiffel le jour souhaité. Des tarifs réduits s'appliquent aux jeunes (12-24 ans), aux enfants (4-11 ans) et aux PMR. Les moins de 4 ans bénéficient d'un accès gratuit aux différents étages.

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Maintenant que l’histoire de la tour Eiffel n’a plus de secret pour vous, partez à sa découverte lors de votre prochain séjour dans la capitale, entre monuments emblématiques, visites insolites et endroits secrets de Paris .

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L'Épopée de la Tour Eiffel : Un Symbole Incontournable de l'Histoire Française"

La Tour Eiffel, cette majestueuse structure de fer forgé qui orne l'horizon parisien, demeure un symbole indéfectible de l'ingéniosité humaine et de la grandeur culturelle de la France. Son histoire fascinante est le reflet d'une détermination sans faille. Nous nous plongeons au cœur de l'histoire captivante de la Tour Eiffel, depuis sa conception jusqu'à son statut d'un des monuments les plus emblématiques du monde.

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La Naissance d'une Vision : Le Chef d'Œuvre de Gustave Eiffel

L'histoire de la Tour Eiffel débute à la fin du XIXe siècle, alors que la France se préparait à accueillir l'Exposition Universelle de 1889 à Paris. Le gouvernement français souhaitait créer une pièce maîtresse monumentale pour l'événement, mettant en avant les compétences en ingénierie et en art du pays. L'ingénieur Gustave Eiffel, en collaboration avec les architectes Maurice Koechlin et Émile Nouguier, conçut l'idée d'une tour en fer qui dominerait la ville.

La Construction de la Tour : Un Triomphe de l'Ingénierie :

La construction de la Tour Eiffel débuta en 1887 et dura un peu plus de deux ans. La conception structurelle de la tour était révolutionnaire pour l'époque, utilisant plus de 18 000 pièces de fer individuelles et plus de 2,5 millions de rivets. Elle fut assemblée avec une précision remarquable et sans qu'aucune vie ne soit perdue au cours de la construction, un exploit remarquable compte tenu des limites technologiques de l'époque.

Controverses et Critiques : La Réaction du Public à la Tour Eiffel

Pendant sa construction, la Tour Eiffel fit l'objet de critiques de la part de certains des artistes et intellectuels les plus en vue de France, qui la considéraient comme une verrue qui défigurait l'esthétique de la ville. Le permis initial de la tour était pour une structure temporaire, et ce n'est que lorsque son potentiel pour des expériences scientifiques, telles que les observations météorologiques et les transmissions radio, devint évident qu'elle fut autorisée à rester debout.

Le Rôle de la Tour dans l'Ère de l'Innovation

Au fil des années, la Tour Eiffel est passée d'une structure controversée à un symbole du progrès et de l'innovation. Elle a joué un rôle significatif dans le développement des télécommunications, servant de tour de transmission radio vitale pendant la Première Guerre mondiale avant de devenir un centre de diffusion. Aujourd'hui, elle continue de héberger des antennes de radio et de télévision.

Une Icône Mondiale : La Tour Eiffel Aujourd'hui

La Tour Eiffel a parcouru un long chemin depuis sa construction. Aujourd'hui, elle est l'un des monuments les plus visités au monde, attirant des millions de touristes chaque année. Ses plates-formes d'observation offrent des vues panoramiques à couper le souffle de Paris, ce qui en fait une étape incontournable pour tous ceux qui visitent la Ville Lumière.

Une Tour à l'Attrait Intemporel

Le périple de la Tour Eiffel, depuis un projet de construction controversé jusqu'à un symbole emblématique de la grandeur française, témoigne de son attrait intemporel. Ce monument emblématique est le reflet de la réalisation humaine et de la créativité, et il continue de captiver le monde par sa beauté et sa signification historique. Que vous soyez un passionné d'architecture, un amateur d'histoire ou un simple touriste, la Tour Eiffel est une destination incontournable qui vous laissera émerveillé par son charme intemporel et l'histoire remarquable qu'elle incarne.

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La Tour Eiffel : histoire, construction et symbole de la France

la tour Eiffel

La Tour Eiffel , symbole emblématique de la ville de Paris et de la France, est une œuvre architecturale qui fascine depuis plus d’un siècle. Découvrez l’histoire de sa construction, son importance au fil des ans et les secrets qui entourent ce monument mondialement connu.

Sommaire de l'article

L’origine du projet et l’Exposition universelle de 1889

L’idée de construire une tour gigantesque en plein cœur de Paris est née à la suite d’un concours organisé en 1886 par la mairie de Paris en vue de l’ Exposition universelle de 1889. Cette exposition, célébrant le centenaire de la Révolution française, avait pour objectif de mettre en avant la modernité et le savoir-faire technique français.

C’est l’ingénieur Gustave Eiffel , accompagné de ses collaborateurs Maurice Koechlin et Émile Nouguier , qui a proposé un projet de tour en fer puddlé de 300 mètres de hauteur. Bien que controversé à l’époque, le projet a finalement été retenu et la construction de la tour a été lancée en 1887.

La construction de la Tour Eiffel

La construction de la Tour Eiffel a duré un peu plus de deux ans, de 1887 à 1889. La structure en fer de la tour, qui pèse environ 7 300 tonnes, s’élève à 324 mètres de hauteur avec ses antennes. La construction a été un véritable défi technique pour l’époque, avec l’utilisation de 18 038 pièces de fer et 2,5 millions de rivets.

Lors de sa construction, la Tour Eiffel était le monument le plus haut du monde , dépassant de loin la hauteur des autres structures existantes. Ce titre a été conservé jusqu’en 1930, date à laquelle le Chrysler Building à New York a dépassé les 319 mètres.

Les étages de la Tour Eiffel et leurs attractions

La Tour Eiffel est composée de trois étages, accessibles par des escaliers ou des ascenseurs. Le premier étage offre une vue panoramique sur Paris et dispose d’un sol en verre permettant de voir le vide sous ses pieds. On y trouve également des espaces de restauration et d’exposition, ainsi qu’une boutique souvenir.

Le deuxième étage offre une vue encore plus spectaculaire sur la ville, à 115 mètres de hauteur. C’est également à cet étage que se trouve le célèbre restaurant gastronomique Jules Verne, étoilé au guide Michelin.

Enfin, le sommet de la Tour permet d’accéder au plus haut point accessible au public, à 276 mètres de hauteur. Une vue à couper le souffle s’offre alors aux visiteurs, avec un panorama à 360° sur Paris et ses environs.

La Tour Eiffel, un succès touristique et un symbole national

Depuis son inauguration en 1889, la Tour Eiffel est devenue l’un des monuments les plus visités au monde, avec près de 7 millions de visiteurs chaque année. Elle incarne aujourd’hui un symbole de la France à travers le monde et est souvent associée à l’image romantique de Paris.

Au fil des ans, la Tour Eiffel a traversé les épreuves de l’histoire, notamment les deux guerres mondiales. Elle a ainsi été sauvée de la destruction à plusieurs reprises et a servi de support aux premières expériences de télécommunication. Aujourd’hui, la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) veille à la préservation et à la valorisation du monument.

La Tour Eiffel et l’environnement

En tant que monument majeur et responsable, la Tour Eiffel s’engage également en faveur de l’environnement. Depuis plusieurs années, des dispositifs éco-responsables ont été mis en place, tels que l’éclairage LED pour réduire la consommation d’énergie, l’installation de panneaux solaires et d’éoliennes pour la production d’électricité, ou encore la mise en place d’un système de récupération des eaux de pluie.

La Tour Eiffel , véritable prouesse technique et architecturale, est devenue au fil du temps une icône incontournable de la France et de la ville de Paris. Ce monument, qui a su s’adapter aux évolutions de la société et de l’environnement, représente aujourd’hui un symbole d’innovation, de modernité et de durabilité. En visitant la Tour Eiffel, vous découvrirez non seulement l’histoire fascinante de sa construction, mais aussi l’esprit visionnaire de Gustave Eiffel et l’importance de ce lieu pour la France et le monde entier.

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Tour Eiffel

  • Monuments et attractions touristiques

Tour Eiffel

La Tour Eiffel est une construction en fer de plus de 300 mètres de haut , qui a été créée à l’occasion de l’Exposition Universelle à Paris de 1889 . Elle constitue aujourd’hui le symbole le plus emblématique de Paris.

La Tour Eiffel est une construction en fer d'une hauteur de 300 m crée pour l' Exposition Universelle de Paris de 1889 . Elle est actuellement l'un des grands symboles de Paris.

L’origine de la Tour

La Tour Eiffel est le chef-d'œuvre de Gustave Eiffel. Sa construction a duré un peu plus de deux ans et a requis une main-d’œuvre totale de 250 ouvriers.

Initialement, la tour a été sujette à controverse : les artistes de l’époque la considéraient monstrueuse, et au vu de sa faible rentabilité à la fin de l’exposition, il a été question de la démolir à plusieurs reprises.

Au début du XXᵉ siècle, avec l’éclatement des guerres mondiales, les autorités ont trouvé en elle une grande utilité puisqu’elle a servi d’antenne de radiodiffusion  permettant ainsi de capter des messages qui seront décisifs pour les alliés.

Depuis l’essor de Paris en tant que destination touristique internationale, la Tour Eiffel est devenue le monument le plus visité au monde avec plus de 7 millions de visiteurs par an .

Monter à la Tour Eiffel

Excepté pour les personnes qui ont le vertige, monter à la Tour Eiffel est une expérience unique et constitue un passage presque obligé pour tout visiteur qui se rend à Paris.

Il est possible de monter dans la tour en prenant l’ascenseur ou les escaliers , bien qu’avant de vous décider pour la seconde option, vous devez savoir que les escaliers sont composés de 1 665 marches .

En empruntant les escaliers, il est uniquement possible d’accéder aux deux premiers étages de la tour . Bien que le prix pour monter par les escaliers soit un peu moins élevé qu’en ascenseur, la différence n’en vaut pas la peine, à moins qu’il s’agisse de remporter un pari.

Les meilleures périodes pour monter à la tour sont : de très bonne heure, lorsque les queues interminables ne se sont pas encore formées ou bien à la tombée de la nuit, pour profiter des illuminations de Paris qui brillent de mille feux .

Restaurant de la Tour Eiffel

Si vous souhaitez vivre une expérience unique, vous pouvez déjeuner ou dîner à la Tour Eiffel pour profiter de la vue tout en dégustant de délicieuses spécialités françaises.

Au premier étage de la tour, à 57 m de hauteur, vous trouverez Madame Brasserie, l'un des restaurants les plus exclusifs de Paris .

Vous pouvez faire une réservation via leur site web en cliquant sur les liens suivants :

  • Déjeuner à Madame Brasserie, le restaurant de la Tour Eiffel

Dîner à Madame Brasserie, le restaurant de la Tour Eiffel

Acheter les billets

Si vous souhaitez éviter les interminables files d’attente aux guichets de la Tour Eiffel, mieux vaut acheter les billets en ligne . En les achetant directement sur le site de la Tour Eiffel, vous bénéficierez du meilleur prix, bien que la disponibilité soit plus importante sur notre site.

  • Billet pour le 3ᵉ étage de la Tour Eiffel

La Tour Eiffel vue depuis les hauteurs

Localisation

Champ-de-Mars.

Du 14 juin au 31 août  : de 09h00 à 00h45. Le reste de l'année : de 09h30 à 23h45.

Adultes : Monter au 2ᵉ étage en ascenseur : 18,10 € (19,70 US$ ). Monter au dernier étage en ascenseur : 28,30 € (30,70 US$ ). Monter jusqu'au 2ᵉ étage par les escaliers : 11,30 € (12,30 US$ ). Billet escaliers + ascenseur : 21,50 € (23,30 US$ ).

Jeunes de 12 à 24 ans  : Monter au 2ᵉ étage en ascenseur : 9 € (9,80 US$ ). Monter au dernier étage en ascenseur : 14,10 € (15,30 US$ ). Monter jusqu'au 2ᵉ étage par les escaliers : 5,60 € (6,10 US$ ). Billet escaliers + ascenseur : 10,70 € (11,60 US$ ).

Enfants de 4 à 11 ans  : Monter au 2ᵉ étage en ascenseur : 4,50 € (4,90 US$ ). Monter au dernier étage en ascenseur : 7,10 € (7,70 US$ ). Monter jusqu'au 2ᵉ étage par les escaliers : 2,80 € (3 US$ ). Billet escaliers + ascenseur : 5,40 € (5,90 US$ ).

Moins de 4 ans  : entrée gratuite.

Billet pour le 3ᵉ étage de la Tour Eiffel 89 € (96,60 US$ )

Métro : Trocadéro , lignes 6 et 9 ; École militaire , ligne 8. Bus : lignes 42, 69, 72, 82 et 87. RER : Champ-de-Mars – Tour Eiffel , ligne C.

Lieux à proximité

Musée du Quai Branly (298 m) Champ-de-Mars (482 m) Musée d'Art Moderne de Paris (725 m) Musée des Égouts de Paris (749 m) Musée Guimet (758 m)

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une tour symbole

Tour Eiffel

une tour symbole

  • Article in English Wikipedia: en:Eiffel Tower
  • Article dans le Wikipédia francophone: fr:Tour Eiffel
  • 1.1 La construction
  • 1.2 Pendant l'exposition universelle de 1889
  • 1.3 Pendant l'exposition universelle de 1900
  • 1.4 La tour Eiffel de nuit / Eiffel Tower by night
  • 1.5 Divers / Misc
  • 2.1 Eiffel Tower by point of view
  • 2.2.1 Vues depuis la tour / Views from the tower
  • 2.3 Vues de Paris depuis la tour Eiffel / Paris views from Eiffel Tower
  • 3 Ressources documentaires sur la tour Eiffel / Information resources

Photographies historiques / Historical images [ edit ]

La construction [ edit ].

18 juillet 1887: Commencement du montage métallique de la pile n°4.

Pendant l'exposition universelle de 1889 [ edit ]

Gravure présentant une vue générale de l'Exposition.

Pendant l'exposition universelle de 1900 [ edit ]

La Tour Eiffel et le Globe Céleste.

La tour Eiffel de nuit / Eiffel Tower by night [ edit ]

Photographie de William Herman Rau (1855-1920) pendant l'Exposition universelle de 1900.

Divers / Misc [ edit ]

une tour symbole

Photographies contemporaines / Contemporary Photographs [ edit ]

Eiffel tower by point of view [ edit ].

Views from NW (Trocadero)

Détails de l'édifice [ edit ]

Jumelle d’observation.

Vues depuis la tour / Views from the tower [ edit ]

English: View from the tower Deutsch: Ansicht vom Eiffelturm nach unten

Vues de Paris depuis la tour Eiffel / Paris views from Eiffel Tower [ edit ]

See also: Views from the Eiffel Tower

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Ressources documentaires sur la tour Eiffel / Information resources [ edit ]

Couverture de l'ouvrage La tour de 300 mètres de Gustave Eiffel, 1900.

Art [ edit ]

Georges Seurat, 1889

  • Eiffel Tower
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  • Steel buildings in France
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La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Il y a cent ans, le 27 décembre 1923, mourait Gustave Eiffel, ingénieur et père de la célèbre tour Eiffel. En 2024, son monument sera au cœur du panorama des Jeux olympiques de Paris. Depuis sa naissance en 1889, la tour Eiffel a observé de sa hauteur les transformations de la capitale et participé aux grands moments de l’histoire de France.

  • Élodie Maurot ,
  • le 27/12/2023 à 05:30 Modifié le 27/12/2023 à 05:30

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Lecture en 16 min.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Au deuxième étage de la tour Eiffel à Paris, le 3 janvier 2010.

Patrick Tourneboeuf/Tendance Floue / Patrick Tourneboeuf/Tendance Floue

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

En 1900, elle accueille 1 million de visiteurs, alors qu’à ses pieds, l’Exposition universelle prend ses quartiers. On reconnaît notamment l’ancien palais du Trocadéro, construit en 1878 et remplacé en 1935 par l’actuel palais de Chaillot.

BRIDGEMAN IMAGES

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Les promeneurs sont déjà nombreux à gravir la tour Eiffel au début du XXe siècle.

Neurdein / Roger-Viollet

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

La Tour vue depuis l’autre côté de la Seine, avec le pont de Passy (aujourd’hui pont de Bir-Hakeim) au premier plan, vers 1905.

ADOC PHOTOS

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Carte postale de 1913 montrant les appareils scientifiques ainsi que les premières antennes de la TSF au sommet de la tour Eiffel (à gauche).

La Collection

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

La Tour était l’un des sujets favoris du peintre Robert Delaunay (1885-1941), comme ici, dans Étude pour « Air, fer et eau », une oeuvre de 1937.

R. Delaunay / La Collection

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Au lendemain de la signature de l’armistice, le 23 juin 1940, Adolf Hitler passe deux heures à Paris en compagnie notamment de son architecte, Albert Speer (à gauche) et du sculpteur Arno Breker. Il ne manquera pas de prendre la pose devant la Tour, pour une photo et un film restés célèbres.

WORLD HISTORY ARCHIVE/AURIMAGES

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Dans les années 1950, la tour Eiffel devient un symbole de modernité. En 1953, à l’occasion du Salon de l’automobile, une berline Simca Aronde est installée au premier étage (en haut à gauche).

KEYSTONE-FRANCE/GAMMA/RAPHO

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

La tour Eiffel est aussi le témoin de nombreux travaux, sur elle-même ou sous son ombre, tel que le chantier de la Maison de la radio en 1959.

KEYSTONE-FRANCE

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Devenue une attraction pour les touristes du monde entier, la tour Eiffel s’habille de son habit scintillant à l’occasion du passage à l’an 2000 (ici, vue depuis la place du Trocadéro, en 2016).

Corentin FOHLEN / Divergence

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

L’été 2023, au pied de la Tour.

Au deuxième étage de la tour Eiffel à Paris, le 3 janvier 2010.

Mars 1889, tout Paris bruisse au sujet de la nouvelle attraction construite pour l’Exposition universelle qui se déploie au nord du Champ-de-Mars, sur la rive gauche de la Seine. Une tour gigantesque de 312 mètres, la plus haute du monde, assemblage savant de fer et de rivets. Une prouesse technique qui exalte le matériau phare de la Révolution industrielle et le talent de la France. Le défi de construire la première « tour de mille pieds » , qui faisait rêver architectes et ingénieurs de tous pays depuis plusieurs décennies, est enfin atteint.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

En 1900, elle accueille 1 million de visiteurs, alors qu’à ses pieds, l’Exposition universelle prend ses quartiers. On reconnaît notamment l’ancien palais du Trocadéro, construit en 1878 et remplacé en 1935 par l’actuel palais de Chaillot. / BRIDGEMAN IMAGES

Avec ce phare hors normes construit en un temps record, la jeune III République, installée au pouvoir en 1871 et récemment stabilisée, entend célébrer avec faste le centenaire de la Révolution française de 1789, fondement des valeurs du nouveau régime. Isolée dans une Europe très monarchique, la France républicaine veut exposer sa puissance technique et scientifique, montrer de quoi l’esprit de raison et de liberté est capable quand il est porté au pouvoir.

Plantée au milieu d’un foisonnement d’inventions et d’audaces, la tour Eiffel tend un miroir galvanisant au public. Le succès d’ailleurs est considérable. L’Exposition universelle comptabilise 25 millions d’entrées payantes en six mois, et 2 millions de visiteurs vont grimper sur la tour Eiffel. Paris se voit pour longtemps consacrée première puissance touristique mondiale.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Les promeneurs sont déjà nombreux à gravir la tour Eiffel au début du XXe siècle. / Neurdein / Roger-Viollet

1889-1914. Une capitale en pleine transformation

Mais que voit-on à cette époque du sommet de la tour Eiffel, qui embrasse la capitale jusqu’à 40 km à la ronde par temps clair ? « C’est une ville encore en pleine transformation, dans laquelle la construction des grandes places et des grandes artères, lancée par Haussmann sous le Second Empire, est poursuivie par la III République. Elle prend progressivement sa figure actuelle » , décrit Bertrand Lemoine, architecte et historien, spécialiste des constructions métalliques et de l’urbanisme. Du sommet du monument, on peut voir quantité de cheminées d’usines puisque la capitale reste une grande ville industrielle. Et partout des immeubles en gestation qui, peu à peu, grignotent l’espace des maisons particulières. « Avec la construction des immeubles haussmanniens, qui se poursuivra jusque dans les années 1910, Paris offre le panorama d’une ville presque neuve, poursuit Bertrand Lemoine. Elle prend la couleur blonde de la pierre, ses toits se couvrent de zinc, et elle acquiert sa silhouette singulière. »

Dans les années qui suivent son inauguration triomphale, l’intérêt pour la tour Eiffel s’émousse cependant. Au tournant du siècle, pour l’Exposition universelle de 1900, le monument est déjà un peu passé de mode, l’effet de surprise ne joue plus et il accueillera « seulement » un million de visiteurs. Mais qu’importe, il fait partie du paysage d’une capitale rayonnante, Ville lumière éclairée à l’électricité, qui s’est dotée pour l’événement de nouvelles constructions d’envergure : le Grand Palais avec ses gigantesques verrières, le Petit Palais et son décor de pierre sculptée, le pont Alexandre-III et sa riche ornementation. Deux gares ont spécialement été créées pour acheminer les flux de visiteurs : la gare d’Orsay, terminus de la ligne Paris-Orléans, et celle des Invalides, créée pour desservir la banlieue ouest. La première ligne de métro est mise en service entre Vincennes et la Porte Maillot, dans la foulée des festivités. Et, en 1905, la tour Eiffel peut voir le métro traverser la Seine sur le pont de Bir-Hakeim, aménagé en viaduc ferroviaire aérien.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

La Tour vue depuis l’autre côté de la Seine, avec le pont de Passy (aujourd’hui pont de Bir-Hakeim) au premier plan, vers 1905. / ADOC PHOTOS

Durant ces décennies de la Belle Époque, la tour Eiffel a-t-elle une rivale ? Elle n’a certes point d’équivalent, mais une autre construction gigantesque lui fait face : la basilique du Sacré-Cœur . Mêlant l’art roman et l’art byzantin, elle va s’élever sur la colline de Montmartre, point culminant de la capitale, au cours d’un chantier titanesque dont la première pierre est posée en 1875, et qui gardera ses échafaudages jusqu’à la veille du premier conflit mondial. Là, point d’ode au progrès technique et à la rationalité : l’édifice veut d’abord expier les fautes morales ayant conduit à la défaite contre la Prusse de 1871 ; s’y mêlent ensuite l’essor de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et une quête de visibilité catholique dans une France qui se laïcise. Si la tour Eiffel accueille un million de visiteurs en 1900, le pèlerinage sur la butte Montmartre draine chaque année une foule de même ampleur. Dans un pays zébré par le conflit des deux France, catholiques et républicains ont chacun leur totem architectural.

1914-1918. Un monument au service des armées alliées

Difficile aujourd’hui de l’imaginer, mais à ses débuts, le sort de la tour Eiffel est demeuré fragile. Louée, admirée, mais aussi critiquée et vilipendée dès sa naissance, la tour Eiffel n’est pas encore un monument consensuel. Son espérance de vie n’est que de vingt ans, son maintien au-delà est incertain. Gustave Eiffel s’emploie donc à rendre sa tour utile, en espérant lui offrir une postérité. Esprit affûté et curieux, il fait de la construction dont il est propriétaire la plate-forme d’expérimentations scientifiques les plus diverses : météorologie, astronomie, aérodynamique, gravité, propagation de la lumière et des ondes… La télégraphie sans fil (TSF) se révèle la plus porteuse et permet, en 1910, la prolongation de la concession de la Ville de Paris pour soixante-dix ans.

Si la Tour est préservée, ce n’est pas pour des raisons esthétiques, mais au nom d’arguments stratégiques. Et la Première Guerre mondiale donnera raison à ses défenseurs, car la Dame de fer va jouer un rôle militaire précieux. « Durant la Première Guerre mondiale, la tour Eiffel a tenu un rôle déterminant dans l’interception des messages radiotélégraphiques et plus particulièrement ceux émis par l’Allemagne et ses alliés , souligne le général Jean-Marc Degoulange, auteur de La Tour Eiffel en guerre (Éd. Pierre de Taillac, 128 p., 12,90 €). Leur exploitation a notamment permis la victoire de la Marne et a protégé Paris et sa banlieue des raids nocturnes des zeppelins. »

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Carte postale de 1913 montrant les appareils scientifiques ainsi que les premières antennes de la TSF au sommet de la tour Eiffel (à gauche). / La Collection

La guerre de 1914-1918 n’épargne en effet pas la capitale. De sa hauteur, la tour Eiffel peut observer les pluies de bombes larguées par voie aérienne, et les tirs d’obus lancés à partir de canons à très longue portée postés au nord de la ville. Des sirènes d’alerte sont installées sur la tour Eiffel et le Sacré-Cœur pour prévenir les Parisiens des dangers venus du ciel, mais ces attaques causent malgré tout 600 morts et des milliers de blessés. Le 15 juillet 1918, la construction manque de peu d’être touchée par un obus qui explose au pied du pilier Est… Principal agent de renseignements de la Grande Guerre, puis boussole de l’aviation alliée et enfin relais du message de l’armistice, la tour Eiffel sort légitimée du conflit.

Années 1918-1940. Les artistes s’approprient la Tour

Quand les hostilités cessent enfin, la France victorieuse a hâte de renouer avec le développement économique et la légèreté. La tour Eiffel participe de l’effervescence festive des Années folles. Les regards changent sur le monument, qui commence à être apprécié pour sa propre valeur esthétique. « Le temps a joué en sa faveur, et la tour Eiffel s’impose dans les années 1920 comme un signal de Paris et de sa modernité » , explique Juliette Singer, historienne de l’art et commissaire de l’exposition « Le Paris de la modernité (1905-1925) » , présentée jusqu’au 14 avril 2024 au Petit Palais.

Géométrique, abstraite, épurée, sa silhouette rencontre l’esthétique Art déco des années d’après-guerre. Elle est prise pour sujet par les peintres (Marc Chagall, Robert Delaunay…), photographiée (Brassaï), devient même le personnage du ballet Les Mariés de la tour Eiffel , présenté au Théâtre des Champs-Élysées en 1921… « La tour Eiffel parle alors à tout le monde. Au sens propre, puisqu’elle devient le centre d’émission radiophonique, et au sens figuré, parce qu’elle est immédiatement reconnaissable et devient un emblème de Paris , poursuit Juliette Singer. Célébrée par les artistes, elle incarne désormais une poésie très moderne du quotidien. »

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

La Tour était l’un des sujets favoris du peintre Robert Delaunay (1885-1941), comme ici, dans Étude pour « Air, fer et eau », une oeuvre de 1937. / R. Delaunay / La Collection

Dans le paysage de la nuit, sa silhouette se détache à l’occasion de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, pour laquelle elle s’habille d’une somptueuse parure de 250 000 ampoules dessinant neuf animations lumineuses aux motifs d’étoiles ou de comètes. « Magnifiée par la lumière de Fernando Jacopozzi, elle s’ancre encore plus dans l’imaginaire collectif, souligne Juliette Singer. Dans son sillage, l’éclairage des sites et monuments va se généraliser dans le monde entier. »

Financée par Citroën, dont les usines automobiles sont situées dans le 15 arrondissement voisin, cette illumination est aussi une célébration de la marque. Son nom et ses chevrons s’inscrivent en grand sur le monument. « La tour Eiffel appartient à ce paysage urbain moderne marqué par le renouveau de l’art publicitaire, où vont apparaître vitrines éclairées, néons et enseignes lumineuses, commente Juliette Singer. Elle n’a pas encore accédé à un statut de monument, qui la préserverait de tels usages commerciaux. »

Mais le mythe se construit peu à peu. Dans l’entre-deux-guerres, la tour Eiffel gagne un nouvel écrin, qui va la magnifier. À l’occasion de l’Exposition internationale de 1937, la colline du Trocadéro est entièrement réaménagée. L’ancien palais du Trocadéro, marqué par une esthétique orientale, avec ses deux tours minarets, cède la place au Palais de Chaillot actuel, aux lignes sobres et majestueuses. Ses deux grands bras en arc de cercle sont désormais séparés par le vide d’un grand parvis de 55 mètres, qui ouvre sur l’axe tour Eiffel-École militaire.

1940-1945. La tour Eiffel encodée dans la propagande nazie

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, tout est donc en place pour que l’image de la tour Eiffel soit utilisée. Hitler ne s’en privera pas. Juste après l’armistice, le 23 juin 1940, il réalise une Blitzbesucht (« visite éclair ») dans les hauts lieux de la capitale. Ses services de propagande en tirent un film le mettant en scène en admirateur de la culture française, dans un Paris désert. À cette occasion, Hitler ne monte pas sur la tour Eiffel – ses ascenseurs sont en panne – mais il choisit le parvis du Trocadéro pour prendre la pause, en se plaçant ostensiblement devant le monument. Dominer la tour Eiffel est ici la métaphore d’une conquête de Paris, de la France et de l’Europe tout entière, émanant d’un pouvoir qui se veut sans limites…

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Au lendemain de la signature de l’armistice, le 23 juin 1940, Adolf Hitler passe deux heures à Paris en compagnie notamment de son architecte, Albert Speer (à gauche) et du sculpteur Arno Breker. Il ne manquera pas de prendre la pose devant la Tour, pour une photo et un film restés célèbres. / WORLD HISTORY ARCHIVE/AURIMAGES

Durant les années d’occupation allemande, la tour Eiffel est aussi mobilisée pour diffuser sons et images. De premières émissions de télévision avaient déjà été réalisées depuis son sommet à partir de 1938, mais les autorités allemandes vont amplifier le dispositif en faisant diffuser, à partir de 1941, des programmes journaliers de divertissement à destination des soldats allemands hospitalisés. Des studios, les plus grands au monde, sont installés à proximité, rue Cognacq-Jay, dans un ensemble immobilier de 5 000 m, où s’installent entre autres une troupe de théâtre et un orchestre dédiés à la Fernsehsender Paris … À la Libération, ce dispositif ambitieux reprendra du service. Et lorsque le 8 mai 1945, à 15 heures, le général de Gaulle annonce à la radio la victoire des Alliés, la tour Eiffel sera sa messagère auprès de tous les Français.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Dans les années 1950, la tour Eiffel devient un symbole de modernité. En 1953, à l’occasion du Salon de l’automobile, une berline Simca Aronde est installée au premier étage (en haut à gauche). / KEYSTONE-FRANCE/GAMMA/RAPHO

1945-1980. L’épanouissement d’un mythe moderne

Dans la seconde moitié du XX siècle, la tour Eiffel va connaître un prestige croissant à mesure que les loisirs et le tourisme se développent en France et dans la capitale. À partir du début des années 1950, la fréquentation de la tour décolle et connaît une impressionnante courbe ascendante. Dès 1963, elle accueille plus de 2 millions de visiteurs. En 1974, le cap des 3 millions est franchi.

Emblème de sa consécration comme monument, l’édifice est inscrit en 1964 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, « signe que le regard sur le patrimoine industriel évolue » , note Juliette Singer. Dans cette France en pleine croissance, la tour Eiffel incarne la confiance dans le progrès économique et technique, et un avenir ouvert. En 1964, dans un très beau texte, le critique littéraire Roland Barthes la décrit comme la « forme en laquelle les hommes ne cessent de mettre du sens (…) , sans que ce sens soit pourtant jamais fini et fixé ». Elle active à ses yeux la « fonction imaginaire qui sert aux hommes à être proprement humain » .

Au diapason de ce symbole, la capitale se transforme pour prendre des atours modernistes. À proximité immédiate de la tour Eiffel, la Maison de la radio ouvre en 1963 sur le quai Kennedy, dans le 16 arrondissement. La voie rapide sur la berge droite de la Seine est inaugurée en 1967. Des quartiers entiers sont remodelés dans les années 1960, en particulier dans les 13, 15, 19 et 20 arrondissements.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

La tour Eiffel est aussi le témoin de nombreux travaux, sur elle-même ou sous son ombre, tel que le chantier de la Maison de la radio en 1959. / KEYSTONE-FRANCE

Si la tour Eiffel n’a rien à craindre des nouvelles tours qui surgissent de terre, elle n’est plus seule dans le ciel de Paris. À partir de 1967, le quartier du Front-de-Seine (Paris 15) accueille une vingtaine de gratte-ciel d’une moyenne de 120 mètres. En 1973, la reconversion du quartier de la gare Montparnasse conduit à l’inauguration de la tour Montparnasse , véritable gratte-ciel parisien de 210 mètres et comptant 59 étages. Si Valéry Giscard d’Estaing met fin à cet urbanisme vertical en 1974, les constructions hautes se concentreront en périphérie de Paris, notamment dans le quartier de La Défense, qui s’édifie à partir des années 1970.

1980-2015. Une star mondiale

Avec l’explosion du tourisme mondial dans la capitale à la fin des années 1980, la tour Eiffel s’installe définitivement dans un panorama international. Les années 1950-1960 avaient vu l’arrivée des Européens et Américains à Paris, les années 1970 celle des Japonais. À partir des années 1980, ce sont les classes moyennes et supérieures des pays émergents (Amérique latine, Chine, Asie du Sud-Est) qui accèdent au charme de Paris. La fréquentation de la tour Eiffel franchit de nouveaux sommets : 4 millions en 1984, 5 millions en 1989, 6 millions en 1998… Malgré la concurrence de nouvelles tours vertigineuses, bien plus hautes qu’elle désormais, elle reste le monument payant le plus visité au monde.

Pour ces visiteurs internationaux, qui ne font souvent qu’une brève escale à Paris, la tour Eiffel devient un monument incontournable. À elle seule, elle dit Paris et la France. « C’est un symbole paradoxal, car c’est une tour de fer, dans une ville de pierre horizontale. Et une référence à la technique et la science, dans un pays plutôt associé à la culture, au luxe et à l’art de vivre à la française, note Bertrand Lemoine. Cela en fait un symbole intéressant qui rappelle la dimension moderne et scientifique que garde malgré tout la puissance française. »

Monument consensuel et fédérateur, la tour Eiffel est indissociable de l’espace de loisirs et de fêtes que constitue désormais le Champ-de-Mars, où de grandes foules peuvent être rassemblées. Les événements marquants se multiplient près de ses piliers : le départ du Paris-Dakar en 1978, le concert organisé par la mairie de Paris pour le bicentenaire de la Révolution française en 1989, le concert de Jean-Michel Jarre en 1995, l’accueil du pape Jean-Paul II pour les Journées mondiales de la jeunesse en 1997… Chaque année, le feu d’artifice du 14-Juillet vient réactiver sa charge symbolique, devant un public où se mêlent les visiteurs du monde entier.

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

Devenue une attraction pour les touristes du monde entier, la tour Eiffel s’habille de son habit scintillant à l’occasion du passage à l’an 2000 (ici, vue depuis la place du Trocadéro, en 2016). / Corentin FOHLEN / Divergence

Autour de la tour Eiffel, les Français aiment à se rassembler. « La tour Eiffel est légèrement républicaine, mais elle n’a pas de connotation politique précise. Elle n’est ni de droite, ni de gauche, analyse Bertrand Lemoine. L’axe politique de la capitale est entre l’Arc de triomphe et le Louvre, Notre-Dame porte l’héritage de la royauté et du christianisme. La tour Eiffel, elle, incarne plutôt la rationalité et la modernité. Quelque chose de l’ordre de l’audace et du courage. Une forme de transcendance non religieuse et d’universalité. »

À l’extrémité du XX siècle, la Dame de fer est choisie pour afficher en 1999 le compte à rebours des jours avant le passage au XXI siècle. Le 31 décembre, elle affiche même le décompte des heures, minutes et secondes, avant que le système ne connaisse… une panne, à 18 h 45 ! Qu’importe, aux douze coups de minuit, son nouveau phare et son scintillement doré font oublier l’incident dans la fête. Le succès de ce décor dynamique est tel qu’il sera pérennisé en 2003.

2015-2024. La Tour face aux défis du XXIe siècle

C’est aussi dans les moments douloureux que la tour Eiffel se distingue. Quand la France pleure les victimes des attentats de 2015 au Bataclan, puis sur la Promenade des Anglais à Nice, on la pare aux couleurs du drapeau tricolore pour traduire l’émotion nationale. En mars 2016, elle prend les couleurs de la Belgique après les attentats de Bruxelles. En juin 2016, celles de la Turquie après l’attentat d’Istanbul. En février 2022, le jaune et bleu du drapeau ukrainien en réponse à l’agression russe. Encore récemment, deux jours après l’attaque du Hamas du 7 octobre, elle affiche le bleu et le blanc du drapeau israélien…

Dans la nuit de Paris, elle attire aussi l’attention sur des événements politiques ou sportifs : présidence européenne de la France, année culturelle franco-turque, Nouvel An chinois, Coupe du monde de rugby, Octobre rose… « Ces illuminations se décident sur l’initiative de la maire de Paris. Elles sont souvent liées à des événements mémoriels ou en résonance avec des hommages nationaux ou internationaux, en écho avec le positionnement de la France » , explique Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris.

La notoriété de la tour Eiffel a toutefois son revers. Dans le sillage des attentats de 2015, la mairie de Paris et la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete), qui gère le monument, propriété de la ville, prennent la mesure de l’exposition médiatique du monument à un attentat. En raison de sa renommée, tout incident, même minime, sur la tour Eiffel aurait immédiatement un impact mondial. En 2017, la décision est prise d’entourer la Dame de fer d’un mur vitré anti-attentat et le chantier réalisé dès l’année suivante.

Visuellement, l’impact est limité grâce à la transparence du matériau, qui n’interrompt pas la perspective entre la colline de Chaillot et l’École militaire, mais pour les badauds et les riverains, plus questions de déambuler librement sur son parvis « On peut le regretter, évidemment, reconnaît Bertrand Lemoine. Être enfermée dans une enceinte est le prix à payer face à la menace terroriste. »

La tour Eiffel, un monument témoin de son temps

L’été 2023, au pied de la Tour. / Corentin FOHLEN / Divergence

Au tempo de son temps, la tour Eiffel n’évite pas la question écologique. En 2015, elle s’était teinte en vert pour accompagner la COP21 et, l’année suivante, au moment de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, elle proclamait fièrement en lettres lumineuses « Accord de Paris, c’est fait » .

Proclamation d’intention plus que réalité pour l’heure. Intégré au Plan Climat de la capitale, le monument est certes alimenté depuis 2015 en énergie 100 % renouvelables. Deux éoliennes de 7 m de haut sur 3 m d’envergure sont installées au niveau du 2 étage, là où la prise au vent est optimale. La structure accueille aussi quelques panneaux solaires et un système de récupération des eaux de pluies, posés sur le pavillon Ferrié, au 1 étage. Mais ces efforts restent d’un impact très modeste, alors que la tour Eiffel consomme chaque année 6,7 GW, soit l’équivalent d’une ville de 3 000 habitants.

À défaut d’être vertueuse, la tour Eiffel entend montrer l’exemple. En septembre 2022, le monument attire l’attention médiatique sur la nécessaire sobriété énergétique en diminuant son éclairage nocturne . Si l’illumination nocturne de la Tour ne représente que 4 % de sa facture énergétique annuelle, l’extinction de ses feux à 23 h 45, au lieu de 1 heure du matin, se veut un symbole fort.

La tour Eiffel a aussi l’ambition de mieux respirer dans son environnement immédiat. En prévision des Jeux de Paris 2024, la mairie avait lancé le projet One, en 2019, pour verdir le quartier de la tour Eiffel , mais elle s’est heurtée à de vives oppositions du voisinage, des maires d’arrondissement et au blocage de la préfecture de police, contestant ses conséquences sur le trafic automobile. « Nous sommes pourtant bien décidés à poursuivre ce chantier » , souligne Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la maire de Paris, qui maintient les ambitions premières : transformer la place de Chaillot en amphithéâtre de verdure, piétonniser le pont d’Iéna, augmenter la végétalisation sur le Champ-de-Mars… La mairie a d’ailleurs décidé de profiter des Jeux olympiques pour permettre au public de tester une partie de ces nouveaux aménagements. En espérant que sous le soleil de l’été, les esprits puissent un peu verdir…

2024. Le sport en fête à ses pieds

L’année qui s’ouvre sera de toute façon une grande année pour le monument. Véritable hôtesse des Jeux, la tour Eiffel accueillera le final de la cérémonie d’ouverture qui, pour la première fois, ne sera pas célébrée dans un stade, mais sur la Seine. Évoluant d’est en ouest, du quai d’Austerlitz jusqu’au Trocadéro, le défilé prendra place sur des embarcations transportant les athlètes, aux couleurs des délégations nationales. Longue de six kilomètres, la traversée s’achèvera sous les caméras, au pied de la Tour…

La tour Eiffel surplombera aussi le « stade tour Eiffel », une structure éphémère à ciel ouvert de 12 800 places située sur le Champs-de-Mars, qui recevra les épreuves de volley de plage et de cécifoot (football sans la vue). Au sud du Champ-de-Mars, le Grand Palais éphémère , rebaptisé « Arena Champ-de-Mars », hébergera les épreuves de judo, de lutte libre, de lutte gréco-romaine et les épreuves paralympiques de parajudo et de rugby fauteuil.

La tour Eiffel encouragera aussi la pugnacité des marathoniens, qui passeront deux fois au pied du monument, à l’aller et au retour de leur boucle de 40 km passant par le Château de Versailles. Enfin, les compétitions du marathon de natation (11 km), de triathlon et de paratriathlon, organisées dans la Seine au niveau du pont de l’Alma, devraient offrir de belles perspectives vers la tour Eiffel.

Durant tout l’été 2024, médias et particuliers vont se faire les relais à travers le monde de milliards de nouvelles images reproduisant la tour Eiffel. Pour le monument, qui a déjà presque atteint sa fréquentation d’avant-Covid avec 5,849 millions de visiteurs en 2022, c’est la promesse de nouveaux records d’affluence après les Jeux.

Icône du tourisme mondialisée, symbole de l’hybris de la Révolution industrielle, la tour Eiffel pourrait-elle finir par pâtir d’être associée au mythe moderne d’un développement exponentiel, critiqué à l’heure de la transition écologique ? Pour le moment, sa beauté et son prestige la protègent des douloureuses remises en cause, et sa gestion n’est pas attaquée de front. Mais tout l’enjeu des prochaines années sera de réussir à la projeter dans un monde obligé à une plus grande sobriété.

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La tour Eiffel, un symbole en chiffres

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Photographie anonyme de la construction de la tour Eiffel en 1888, vue depuis le Trocadéro. • LEEMAGE

Haute de 312 m, cette tour de fer dit « puddlé », conçue par l’ingénieur Gustave Eiffel pour l’Exposition universelle de Paris en 1889, entendait célébrer le savoir-faire et l’avance technologique de l’industrie française.

Une prouesse technique

Défendu par le ministre du Commerce Édouard Lockroy, le projet

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Le 28 janvier 1887 débutait la construction de la Tour Eiffel, à Paris, qui prendra plus de deux ans. Depuis, elle est devenue un symbole de la France, toujours debout malgré les épreuves. Troisième site le plus visité en 2013, avec 6 740 000 entrées, la Tour Eiffel est devancée en nombre de visiteurs par le Musée du Louvre et le Château de Versailles, mais reste l'une des Tours les plus fréquentées au monde.

Paris Match vous propose des photographies d'archives de la Dame de Fer.

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La tour Eiffel, symbole triomphant de la République

  • Des lieux chargés d'histoire

Sophie Laurant

Par  Sophie Laurant

Publié le 14/03/2016 à 11h26 Mise à jour le 18/09/2023 à 14h40

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Dès sa première esquisse tracée en 1884, la Tour devait personnifier Paris et la France. Mission réussie : de son inauguration en 1889, comme édifice phare de l’Exposition universelle, à la suspension d’un globe terrestre peint par l’artiste américain Obey, lors de la COP21 en 2015, la tour Eiffel est de toutes les manifestations festives. Et de tous les moments graves et forts pour la Nation : « La Tour en bleu-blanc-rouge, après les attentats de novembre 2015, explique Jill Jonnes, auteure d'un palpitant récit sur la construction de la Tour*, rappelle ces résistants qui se sont précipités, le 25 août 1944, lors de la Libération de Paris, pour hisser, tout au sommet de la dame de fer, à 300 mètres d’altitude, le drapeau français, alors que les combats continuaient en bas. » ▶ Retrouvez notre dossier sur les attentats de Paris ici.

Modernité, frivolité, romance

Pour l’historienne, la charge symbolique du monument dépasse la fierté patriotique. « Cette “vieille dame”, comme les Français l’appellent affectueusement, explique-t-elle, renvoie l’image de tout ce que ces terroristes détestent. » Et d’énumérer : le triomphe de la société moderne, cosmopolite et laïque, la technologie (le fer, les ascenseurs, l’électricité), mais aussi la frivolité – puisqu’elle sert surtout à s’amuser ! – de la romance, avec ces amoureux de tous pays, qui s’y font prendre en photo…

Un art de vivre

La Tour a toujours porté cet art de vivre, depuis que l’ingénieur Gustave Eiffel, un génie de l’architecture métallique, a réussi à imposer ses plans à une opinion au départ inquiète et partagée sur cet édifice à nul autre pareil. N’allait-il pas attirer les orages sur Paris ? Défigurer la ville ? Or, à mesure que l’élégant colosse s’élève, les critiques s’apaisent. Il fait si bien l’unanimité que son démontage, prévu pour 1909, n’aura jamais lieu !

Signe du génie industriel

Jill Jonnes, spécialiste de l’histoire des villes de la Belle Époque, fait revivre l’incroyable chantier qui, de décembre 1887 à mai 1889, anima le Champ- de-Mars et les bords de Seine : en un temps record, bravant le froid et le vent, il fallut, aux ingénieurs et aux 200 ouvriers, assembler grâce à 2 millions de rivets, les 18 000 pièces métalliques taillées chacune au millimètre près : la plate-forme du premier étage devait être absolument à niveau pour éviter à la Tour de pencher… Eiffel devait montrer au monde entier que la France était une puissance au génie inégalé.

Un symbole de la République

On oublie qu’il s’agissait aussi de célébrer le centenaire de la Révolution au beau milieu de vieux royaumes hostiles – Grande-Bretagne, Autriche-Hongrie… –, dont les souverains bouderont l’Exposition universelle. « Aujourd’hui encore, conclut Jill Jonnes, c’est parce que la tour Eiffel est restée dans l’inconscient des Français, ce symbole hardi de la République, qu’elle doit traduire, aux yeux du monde, les sentiments profonds du pays. » *La Tour

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La Tour Eiffel, étendard de modernité

Par Alexis Consigny

Parant des clés autour du globe ou habillant les arrière-plans d'innombrables long-métrages, la Tour Eiffel est un des symboles les plus éclatants de la ville de Paris. Point culminant de près d’un siècle de Révolution Industrielle, ce monument est une prouesse scientifique, déchainant les passions au moment de sa construction. La Tour Eiffel, c'est l'histoire formidable d'un pari d'ingénieur venant effacer la limite ténue entre art et industrie.

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La course à la hauteur, autrefois l'apanage des édifices religieux, concerne également les bâtiments laïques à la fin du XIXe siècle. L’obélisque de Washington, s’élevant à 169 mètres, décroche en 1884 et après presque quarante ans de travaux le record du monde de hauteur tout en entraînant dans le même temps la fin des illusions en ce qui concerne la pierre. En effet, le monument devait à l’origine atteindre les 180 mètres, mais la base de l'obélisque peinait à supporter son propre poids, causant d'importants retards pour le chantier et une révision à la baisse de la taille du monument. Les ingénieurs et architectes étudient dès lors avec une attention grandissante les propriétés du fer, certains esprits allant jusqu’à imaginer des tours de 300 mètres de haut, sans que leurs projets aboutissent . C’est le cas d'une initiative américaine, la Tour Centenaire , conçue pour l'Exposition universelle de Philadelphie en 1876 par les ingénieurs Clarke et Reeves. Ce pylône cylindrique ne voit toutefois jamais le jour , faute de fonds.

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L’Exposition universelle de 1889, à Paris, est particulièrement importante en cela qu’elle coïncide avec le centenaire de la Révolution Française. Elle est annoncée en 1884 par le président Jules Grévy. La perspective de cet événement provoque une immense émulation créative. La première esquisse de ce qui deviendrait la Tour Eiffel est réalisée le 6 juin 1884 par deux ingénieurs de l’entreprise Eiffel : Maurice Koechlin et Emile Nouguier. Les deux hommes développent la forme caractéristique de la tour, d’abord pensée comme une solution technique pour répondre à la force du vent. Les quatre piles incurvées devaient à l'origine être reliées tous les 50 mètres. Cependant l'idée ne convainc pas Gustave Eiffel qui encourage toutefois les deux hommes à continuer leurs recherches. Ils font alors appel à Stephen Sauvestre, qui apporte au projet quelques modifications. L'architecte complexifie la tour, réduisant le nombre de plateformes, ajoutant ornements et salles vitrées, donnant une dimension esthétique au projet, bien que le monument tel que nous le connaissons soit une simplification de sa vision. Lorsque les plans sont à nouveau présentés à Gustave Eiffel, ce dernier déborde d'enthousiasme. Déposant dans un premier temps le brevet en leurs trois noms, il rachète peu après leurs parts à Maurice Koechlin et Emile Nouguier. C'est pourquoi seul son nom est accolé au monument. D’autres projets voient le jour à Paris, comme celui de Jules Bourdais, architecte à l’origine du palais du Trocadéro . Cependant, attaché à la pierre, ce dernier prépare une tour irréaliste, ne prenant pas en compte la résistance des matériaux.

Reste à obtenir une opportunité de construire. Le 1er mai 1886, le ministre du commerce Edouard Lockroy annonce l'ouverture d'un concours en vue de l'Exposition universelle visant à édifier sur le champ de Mars une tour à base carrée de 300 mètres de haut. Sur les 107 projets proposés, beaucoup semblent irréalisables. Il n’y eut en effet que 17 jours entre l’annonce du concours et la remise des projets. Jules Bourdais, qui avait abandonné l’idée de la pierre au profit du fer, est malgré tout vaincu par Gustave Eiffel, qui met en avant non seulement la structure de son édifice mais aussi tous les usages scientifiques qui pourraient en être fait. La tour est financée en partie par l'industriel, qui en conserve par conséquent la jouissance pendant vingt ans, durée au bout de laquelle l'édifice devient propriété de la ville de Paris.

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Le chantier commence le 1er juillet 1887, par la réalisation des fondations. Ces dernières sont achevées en cinq mois. Tout au long de la construction du monument, le nombre d’ouvriers n’a pas dépassé deux-cent-cinquante, ce qui peut sembler relativement peu pour un édifice de cette envergure. Cependant la plupart des travaux étaient réalisés en amont au siège de l'entreprise Eiffel : l'usine de Levallois-Perret. Les pièces parvenaient donc préfabriquées, et seul un tiers des 2 500 000 rivets sont réalisés sur place. Les travaux ont beau s’achever avec un retard de près d’un an, la tour est finie le 31 mars 1889, à temps pour l’ouverture de l’Exposition universelle. Elle rencontre un grand succès, charriant près de deux millions de visiteurs, mais la fréquentation retombe très rapidement. En effet, ce n'est que dans les années 1960, avec l’avènement du tourisme de masse, que le monument renoue avec la foule. Cet insuccès premier menace la tour de démantèlement à la fin des vingt ans alloués à Gustave Eiffel. Elle doit son salut à son intérêt scientifique, cultivé avec acharnement par l'industriel. Station de météorologie, antenne hertzienne, télégraphique ou encore soufflerie, le monument contribue particulièrement à la recherche expérimentale chère à son homonyme. Au premier étage de l'édifice, soixante-douze noms sont affichés en lettres dorées de 60 centimètres de hauteur autour de la Tour Eiffel : il s’agit d’autant de scientifiques importants ayant contribué à l’avancée de la science. C'est une décision de Gustave Eiffel, qui disait vouloir honorer la mémoire des scientifiques. La sélection n'est cependant pas basée uniquement sur le mérite, mais répond également à des considérations métriques : les noms étant contenus dans des caissons, il s'agit de ne pas dépasser une certaine longueur.

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Au moment de son édification, la Tour Eiffel est la cible de critiques récurrentes. Une lettre du 14 février 1887, la Protestation des artistes contre de la tour de M. Eiffel , rassemble entre autres Guy de Maupassant, Emile Zola ou encore Sully Prud'homme. Maupassant, parmi les plus virulents opposants de la tour, venait une fois la construction achevée y manger régulièrement, arguant : "C'est le seul endroit d'où je ne la vois pas". La virulence des critiques capitule pourtant face au succès public de la tour achevée, et certains signataires de la lettre font, quelques années plus tard, l'éloge du monument. Inspirant dès 1889 des artistes comme Georges Seurat, qui signe une Tour Eiffel pointilliste, aujourd'hui conservée au musée des Beaux Arts de San Francisco, la tour se mêle également à des médias naissants. Filmant leur ascension à l'aide d'un cinématographe en 1897 dans la vue Panorama pendant l'ascension de la Tour Eiffel , les frères Lumière sont les premiers à contribuer à l'immense tradition cinématographique du monument. A l'arrière - plan, le palais du Trocadéro va en diminuant, symbole de la pierre clouée au sol au moment où le fer s'élance vers le ciel.

Détrônée en 1930 par le Chrysler Building, la Tour Eiffel continue d'incarner l'histoire d'une ambition démesurée au service de la science et de la renommée.

  • Alexis Consigny

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StoryAp

  • European stories , My Europe
  • Written story
  • January 9, 2023

YoMem - Young Messengers of European Memory

  • Isabel Morin : Autrice

Quelle image m’évoque l’Europe ? La Tour Eiffel ! En effet, cette tour bâtie au 19 e siècle est devenue l’un des principaux sites touristiques de L’Europe. Elle est devenue le symbole de la capitale de la France, Paris, un des lieux les plus romantiques du monde !  

  • YoMem - Young Messengers of European Memory
  • Reproducing, distributing, communicating to the public, displaying in public, representing, carrying out and acting out the work.
  • Attribution : anyone who utilizes the work must indicate its origin in the ways indicated by the author or the person who released the work under the licence;
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Moscow Bike TOur

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Description

Highlights:.

  • Find adventure at every turn
  • Take pride in covering Moscow in record time
  • Enjoy the icons in style
  • Explore off the beaten path routes of Moscow
  • Expert commentary as you travel around the city
  • Test your nerve, driving on crazy Russian roads
  • Get an Endorphin Rush
  • Savour delicacies from different regions of Russia in a traditional restaurant

Only in Moscow for a short time and want to get the most out of the city and have fun? Then a 3-hour bike tour in Moscow is what you need! You won’t hear much about Russian history or become an expert on Russian art, but you will experience all the rest of Russian culture! This tour gives you a unique perspective of a little bit of everything in 3 or 5 hours: must-see tourist sights, local hangouts, Russian food, a glimpse of the modern Moscow life, amazing photo opportunities, a bit of Russian history, and a lot of fun!

This is a great opportunity to cut the usual all day tour down to only 3 or 5 hours and get the most out of the city while having fun and being fit in the greatest locations around Moscow!

A bike trip is sure to capture your heart. It enables you to see the heart of Moscow within the Boulevard Ring and to explore some non-touristic areas of the city, to get an image of the city centre and to work out at the same time.

Our tours differ and depend on whether you are interested in city scenery or nature-like landscape. A variety of places in Moscow are great for riding a bike: these are large parks, yards with old mansions, and historical streets in the centre.

Let’s see what’s waiting for you!

Here are 4 suggested itineraries for a 3-hour tour:.

Moscow Bike Route #1

St. Basil's Cathedral, GUM, Kazan Cathedral, State Historical Museum and Lenin's Mausoleum

Revolution Square and Theatrical Square

Bolshoy Theatre, Metropol Hotel, Chinese Wall, State Duma of Moscow

Alexander Garden

The Tomb of the Unknown Soldier, fountains, the Grotto, Central Exhibition center, Kutafya tower, Kremlin wall and towers

Historic City Center

Tverskaya street with its beautiful historical architecture, China town (Kitai-gorod), an old historical area of Moscow

Beautiful  City bridge  leading to  Gorky Park  with scenic views of  Christ the Savior  cathedral and the Moscow River. Explore all the beauties riding a bike along the riverside pathways.

Sculpture Park

Peaceful  Crimean embankment  is one of the quietest area of Moscow city with painters' works at the  Vernisage , close proximity to new  Tretyakov Gallery  and good views of  Christ the Savior Cathedral ,  Peter the Great  monument and the Crimean bridge.

Delicious lunch at a café/restaurant

Arbat street + Stalin Skyscraper

The  Arbat  has existed since at least the 15th century and is proud of being the oldest surviving street of the Russian capital. Nowadays, it is now an entertainment and event mecca for Muscovites and tourists alike.

Victory park

Get thrilled with 142 metres  Obelisk  and  Victory Park museum , which is an open-air museum dedicated to the Russian victory of 1945, built in 1995 to celebrate 50 years of victory

Moscow Bike Route #2

Pyatnitskaya street - the Tretyakov Gallery - Luzhkov Bridge - the Cathedral of Christ the Savior - the Gogolevsky Boulevard - the Nikitsky Boulevard - the Tverskoy boulevard - Teatralnaya street - the Bolshoi Theatre – the Kitai - Gorod - Red Square and GUM store - the Bolshoi Moskvoretsky Bridge

This route is the best one if you want to see the heart of Moscow. It goes right through the major places of interest and touches upon the most exciting and vibrant areas of Moscow such as part of the Boulevard Ring, which is absolutely loved by everyone.

Cozy streets of Zamoskvorechye will never leave you indifferent. This district has a long and vivid history and is full of old baroque houses along with Stalinist buildings. It includes three theatres, three museums and sixteen churches.

Back in the 18 th century Zamoskvorechye was known as a quiet, country-like land of single-storey houses and conservative businessmen. It remained country-like and is much more filled with business than before, as this area is just right in the city centre.

You’ll learn:

  • what was previously on the site of the Novokuznetskaya metro-station;
  • names of four abandoned metro stations and how to find these stations;
  • what is the oldest bridge among all the bridges in Moscow;
  • how old was Pavel Tretyakov when he decided to collect paintings, that are now exhibited in the Tretyakov gallery;
  • what does the real form of the Boulevard Ring in Moscow look like;
  • what tricks did the Russian government used to save the houses and buildings from bombing during the World War II;
  • what unofficial name the Bolshoi Moskvoretsky bridge has

Moscow Bike Route #3

View over the Kremlin - The Luzhkov Bridge –  The Strelka Institute –  The Muzeon Park –  The Gorky Park –  Neskuchny Garden –  Sparrow Hills –  The Luzhniki Stadium -  Novodevichy Convent – The Arbat Street – The Gogolevsky boulevard - The Cathedral of Christ the Savior –  The Bolotnaya Square

This route includes the most popular city-sights and goes along the Moskva-River. It starts with an observation point, from which you may enjoy the view over the Kremlin, and covers all the most beautiful green areas of Moscow. Historical sites are included into the route so you can feel the historical vibes of ancient Moscow.

  • where is hidden an island Moscow;
  • where in Moscow you can get printed music of the most sweet masterpieces like “Chocolate waltz” and “Cake-gallop” along with a box of chocolates of the 18 th century;
  • why the Luzhkov bridge is also called “the bridge of kisses”;
  • the place where the famous Olympic symbol – the Olympic Bear of the Olympics-1980 was flown from;
  • the stage where Rolling Stones and Madonna performed when they came to Moscow;
  • why the Krymsky bridge was Stalin’s favourite bridge and what musical instrument it represents;
  • where living statues in Moscow could be found in 1740s;
  • myths and legends about inhabitants of the main building of Moscow State University;
  • story about why Sparrow Hills were called that way;
  • how Napoleon was cheated when he was going to burn down the Novodevichy convent;
  • what was supposed to be on the site where the Cathedral of Christ the Savior is now;
  • why Moscow was nearly burnt down in the 15 th century and which role the Arbat street played in it.

Moscow Bike Route #4

Starting with wide area of the VDNKh, you are to learn interesting and fun facts about this spectacular part of Moscow.

  • where is a hidden the secret bunker under Moscow (and no, it’s not a famous Bunker 42 everybody knows about;
  • why the number of golden statues at the fountain is more than the number of Soviet republics, although it is said to correspond them;
  • why one of the Stalin statues was called “matryoshka” (Russian doll);
  • what was Picasso’s favourite statue at the exhibition in Paris in 1937.

You’ll see:

  • the world’s first light-music fountain that was built in 1950-1954;
  • pavilions that symbolize Soviet republics;
  • the Botanic garden which is twice as big as the Principality of Monaco;
  • the largest green-house in Europe (for the opening day in 1945);
  • English garden at the Ostankino mansion;
  • Ostankino Tower, one of the tallest structures in Europe;
  • the most beautiful flowers in hidden places of the parks.

Biking through VDNKh, Botanic garden and the territory of the Ostankino park will definitely be appreciated by nature-lovers and all those who are keen on speed, who knows no limits and want to explore off the beaten path of Moscow.

We can customize your bike adventure to meet your individual interests.

Our bicycle tour in Moscow gives you a chance to have a s pectacular ride  with  wonderful photo opportunities  and an  unforgettable cultural experience!

What you get:

  • + A friend in Moscow
  • + Private & customized tour
  • + An exciting tour, not just boring history lessons
  • + An authentic experience of local life
  • + Flexibility during the tour: changes can be made at any time to suit individual preferences
  • + Amazing deals for breakfast, lunch, and dinner in the very best cafes & restaurants. Discounts on weekdays (Mon-Fri)
  • + A photo session amongst spectacular Moscow scenery that can be treasured for a lifetime
  • + Good value for souvenirs, taxis, and hotels
  • + Expert advice on what to do, where to go, and how to make the most of your time in Moscow

*This tour can be modified to meet your preferences

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« Une prouesse technique » : la tour Eiffel va se parer des anneaux olympiques

Assemblés dans le plus grand secret, les emblèmes des JO d’un poids de 30 tonnes seront suspendus dans les prochains jours sur la tour Eiffel. Ils ont été façonnés par les salariés français d’ArcelorMittal.

Les anneaux olympiques seront apposés entre le 1er et le 2e étage du célèbre monument parisien. ArcelorMittal

Ils ont pris leurs quartiers d’été, très discrètement, au pied de la tour Eiffel . Les onze segments démontés et composant les anneaux olympiques ont été acheminés ces derniers jours des usines ArcelorMittal de l’est de la France jusqu’à Paris. Aux pieds de la Dame de fer, les cinq cercles entrelacés ― bleu, jaune, noir, vert et rouge ― qui symbolisent les cinq continents participants aux Jeux olympiques ont été assemblés en secret et sont désormais prêts à être montés et installés.

Ils prendront place à près de 100 m de haut, entre le premier et le deuxième étage de la tour Eiffel. Et si la date de leur installation n’est pas encore officielle, elle devrait, selon nos informations, intervenir juste après les commémorations du 80e anniversaire du 6 juin 1944 .

« Au départ, le comité d’organisation voulait les installer sous le premier étage, au niveau de la jupe de la Tour, raconte Pierre Engel, le responsable du projet chez ArcelorMittal. Mais les anneaux pèseront près de 30 tonnes et, à cet endroit les contraintes liées au vent sont très importantes. Ce n’était pas idéal. Il était ensuite impensable de les placer au niveau des restaurants et de cacher la vue des clients. Finalement, ils seront suspendus entre les deux premiers étages, légèrement en détaché de la structure de la tour Eiffel . »

Un projet préparé secrètement

Pour obtenir ces anneaux spectaculaires, de près de 29 m de large et 15 m de haut, les savoir-faire de nombreux sites ArcelorMittal ont été sollicités. À Châteauneuf (Loire) et au Creusot (Saône-et-Loire), les ouvriers ont forgé de la ferraille recyclée, fondue à l’aide d’énergie renouvelable, pour obtenir l’acier nécessaire à la fabrication de ces symboles.

Les pièces ont ensuite été laminées à Dunkerque (Nord) puis découpées à Denain (Nord) avant d’être soudées et peintes dans le Grand Est. Plusieurs dizaines de salariés du sidérurgiste ont mis la main à la pâte pour concrétiser ce projet confidentiel.

« Accrochés à la tour Eiffel jusqu’à début octobre »

« Installer une construction en acier sur la Dame de fer, c’est tout un symbole, glisse avec émotion Pierre Engel. Et c’est aussi une prouesse technique ! » Grâce à un système d’éclairage sophistiqué, à base de LED, les cinq anneaux apparaîtront en couleurs pendant la journée, puis dans un blanc éclatant le soir et la nuit.

« Ils resteront accrochés à la tour Eiffel jusqu’à début octobre », assure le chef de projet. Et après ? Ils seront recyclés ou bien installés dans un lieu encore non déterminé. Quant aux agitos ― les emblèmes des Jeux paralympiques ― ils sont actuellement peints dans les ateliers ArcelorMittal. Ils seront posés plus tard, pendant l’été sur un site « visible par les visiteurs » mais pas encore annoncé par le Comité d’organisation.

une tour symbole

une tour symbole

Trump makes sweeping promises to donors on audacious fundraising tour

When Donald Trump met some of the country’s top donors at a luxurious New York hotel earlier this month, he told the group that a businessman had recently offered $1 million to his presidential effort and wanted to have lunch.

“I’m not having lunch,” Trump said he responded, according to donors who attended. “You’ve got to make it $25 million.”

Another businessman, he said, had traditionally given $2 million to $3 million to Republicans. Instead, he said he told the donor that he wanted a $25 million or $50 million contribution or he would not be “very happy.”

As he closed his pitch at the Pierre Hotel, Trump explained to the group why it was in their interest to cut large checks. If he was not put back in office, taxes would go up for them under President Biden, who vows to let Trump-era tax cuts on the wealthy and corporations expire at the end of 2025.

“The tax cuts all expire for wealthy and poor and middle-income and everything else, but they expire in another seven months and he’s not going to renew them, which means taxes are going to go up by four times,” Trump said, exaggerating the size of the cuts. “You’re going to have the biggest tax increase in history.”

Seconds after promising the tax cuts, Trump made his pitch explicit. “So whatever you guys can do, I appreciate it,” he said.

The remarks are just one example of a series of audacious requests by Trump for big-money contributions in recent months, according to 11 donors, advisers and others close to the former president, who spoke on the condition of anonymity to describe his fundraising. The pleas for millions in donations come as the presumptive Republican nominee seeks to close a cash gap with Biden and to pay for costly legal bills in his four criminal indictments.

Trump sometimes makes requests higher than his team expects to receive, sometimes surprising his own advisers because he is asking for so much money. By frequently tying the fundraising requests within seconds of promises of tax cuts, oil project infrastructure approvals and other favorable policies and asking for sums more than his campaign and the GOP can legally accept from an individual, Trump is also testing the boundaries of federal campaign finance laws, according to legal experts.

In one recent meeting staged by his super PAC, Trump asked oil industry executives to raise $1 billion for his campaign and said raising such a sum would be a “deal” given how much money they would save if he were reelected as president.

In recent meetings with donors, he has repeatedly suggested they should give millions of dollars without saying where it should go.

Larry Noble, a longtime campaign finance lawyer, said Trump was technically allowed to ask only for contributions of $3,300 or less for his campaign, according to federal laws. But he can appear at events for his super PAC where the price of admission is far higher — as long as he doesn’t ask for the money directly.

“He can’t say, ‘I want you to give me $1 million,’” Noble said.

And after a 2016 Supreme Court decision overturning a public-corruption conviction of former Virginia governor Robert F. McDonnell, it would require an explicit quid pro quo for a specific government action in direct exchange for a contribution to be viewed as illegal, Noble said.

Also, even if presented with evidence Trump might have gone over the line, multiple prominent campaign finance lawyers said, the Federal Election Commission, which is gridlocked with three Republicans and three Democrats, is unlikely to investigate any of Trump’s fundraising in an election year.

Trump is certainly not the first candidate to seek large checks from moneyed interests. Advisers say that Trump regularly makes the same policy promises on the campaign trail that he does behind closed doors with wealthy donors, and evidence has not emerged that Trump has directly linked a specific policy outcome to a specific donation.

Oftentimes, his comments at the events are about foreign policy and topics he discusses at rallies, such as inflation and immigration.

For example, at one event, he suggested that he would have bombed Moscow and Beijing if Russia invaded Ukraine or China invaded Taiwan, surprising some of the donors.

The Trump campaign did not respond to detailed questions about his fundraising requests but issued a statement in support of his efforts.

“As Joe Biden’s backers in Hollywood and Silicon Valley are withholding their support for Biden’s failing campaign, donors across the country are maximizing their efforts to reelect President Trump because they realize we cannot afford another four years of Joe Biden’s terrible policies,” Trump spokeswoman Karoline Leavitt said in a statement.

The former president was once reluctant to call donors and decried the role of big money in politics. He also often railed about having to take pictures — berating advisers for scheduling too many “clicks” — and sought to cast himself as an outsider who was not beholden to the traditional moneyed interests that shape Washington.

“He didn’t want to make fundraising calls,” said Sam Nunberg, a former aide on Trump’s 2016 campaign. On the 2020 campaign, he would reluctantly participate in fundraisers, advisers said, seeing them as an unpleasant necessity.

Part of his opposition to making calls was that he liked the perception that he was an outsider who was going to “drain the swamp.”

“I will say this — [the] people [who] control special interests, lobbyists, donors, they make large contributions to politicians and they have total control over those politicians,” Trump said during a 2016 debate. “And frankly, I know the system better than anybody else, and I’m the only one up here that’s going to be able to fix that system, because that system is wrong.”

This time, campaign advisers say, Trump needs the money and he is taking an active role in raising it. The Trump campaign and RNC reported that they jointly raised $76 million in April , about $25 million more than the Biden campaign said it raised across all its committees in the same month. But the Biden operation still had about $60 million more cash on hand than the Trump campaign.

Trump has met with an assortment of real estate, legal, finance, oil and other business executives in recent months, according to people familiar with invitation lists. He has often promised agenda items they would like passed as part of his broader fundraising pitch, and sometimes has asked allies to bundle millions or more, according to people close to the former president. Some of the meetings have included tours of his Mar-a-Lago Club in Palm Beach, Fla., and his New York apartment.

Trump, four people close to him say, is closely tracking who gives what amount to his campaign and associated efforts — and which allies are bundling large checks for him. He has often told allies how much money he expects them to raise.

In the days following the recent meeting with oil industry donors, executives discussed whether it would even be possible to meet Trump’s $1 billion request, according to four people in the oil industry familiar with the discussions.

But they are trying. Trump has repeatedly pressured oil magnate Harold Hamm to raise significant money for him, telling Hamm that he is “behind” and “needs the money,” according to a person familiar with the outreach. Hamm had an event for Trump in Texas on Wednesday, where the price of admission was about $250,000 for oil executives, according to people familiar with the matter.

The meeting stretched for many hours, attendees said, and included photos with the top donors. At the fundraiser, he promised to cut taxes on corporations and give oil executives an array of policies they wanted and said he was being outraised by the Democrats and the unions, asking the crowd to “be generous, please.”

“So give me some of your money,” he said, drawing laughs. “True. I’m begging for your money.”

At another event, Trump told the group that if they wanted a picture with him and did not have one, then they needed to give more.

He also held a fundraiser at the home of Kentucky coal baron Joe Craft earlier in May, according to a person with knowledge of the event.

Trump has regularly joked with donors and advisers that he doesn’t spend more than 10 minutes with someone if the person doesn’t give $10 million, according to people who have heard the comments. He also has complained about some of his billionaire friends not giving enough.

In Florida earlier this month, the crowd seemed stunned after Trump offered the stage to anyone who would cut a $1 million check, according to people present. He kept asking people to come forward, according to audio of the event. Then two people took him up on the offer. The limit to contributing to the RNC and the campaign — the entities hosting the event — was less than $1 million.

At a meeting with financial titans in Palm Beach earlier this year, he asked the group what regulations they viewed as the most onerous, according to a person who attended. He then remarked at a larger fundraiser that donors were telling him they cared more about regulations than taxes, according to a donor who attended.

At the New York fundraiser, Trump told the crowd that he wanted to hear what was on their minds and heard their thoughts about former U.N. ambassador Nikki Haley — whose prospects as a potential vice-presidential pick he dismissed — and a range of issues related to Israel.

To end the roundtable, he told the room that it was time to go to another fundraiser, prompting laughter when he joked that the next crowd would be less wealthy than the current one.

Trump makes sweeping promises to donors on audacious fundraising tour

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Roland-Garros 2024 : revivez la journée du 31 mai !

Informations immanquables et résultats du troisième tour : revivez la sixième journée de Roland-Garros dans les conditions du direct grâce à notre fil info !

 Corentin Moutet, troisième tour, Roland-Garros 2024

Moutet et Alcaraz brillent dans la nuit

A une minute d'intervalle, Carlos Alcaraz - face à Sebastian Korda sur le court Philippe-Chatrier - et Corentin Moutet - contre Sebastian Ofner sur le court Suzanne-Lenglen - ont sécurisé leur place en huitièmes de finale. C'est une première pour le Français, qui affrontera le n°2 mondial Jannik Sinner dimanche !

➡️ Moutet régale et s'offre un premier huitième

➡️ Une bonne soirée pour Alcaraz

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Sur un court Suzanne-Lenglen en ébullition, Corentin Moutet continue de faire le show face à Sebastian Ofner ! Le Tricolore mène désormais deux manches à une pour le plus grand bonheur de ses très nombreux supporters.

Coco Moutet prend la troisième manche, 6-4 ! PLUS QU'UN SET À ALLER CHERCHER ! #RolandGarros pic.twitter.com/IGJY6fa3Cw — FFT (@FFTennis) May 31, 2024

Alcaraz s'envole !

Au terme d'un deuxième set très disputé, le Murcien a pu hurler sa joie en direction de son clan ! Grâce à ce tie-break bien négocié, il bascule très largement en tête désormais et mène deux manches à rien face à Sebastian Korda (6/4, 7/6(5)) après 1h57 de jeu !

Moutet recolle !

Dans une ambiance survoltée, le Français fait craquer Sebastian Ofner ! Mené 4-2, il a enchaîné quatre jeux d'affilée pour arracher la deuxième manche (6/4) . Tout est relancé !

Après la perte du premier set, Coco Moutet revient à une manche partout face à Ofner, 3-6 6-4 👊 #RolandGarros pic.twitter.com/u8GjeJ1htp — FFT (@FFTennis) May 31, 2024

Après s'être offert un très beau cadeau en ralliant aisément les huitièmes de finale de cette édition 2024 , Iga Swiatek a pu célébrer son anniversaire. Et elle a bien évidemment partagé son gâteau !

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Sur le court Philippe-Chatrier, Carlos Alcaraz a réalisé le break au meilleur des moments pour glaner la première manche face à Sebastian Korda (6/4). De son côté, Corentin Moutet a cédé le set inaugural face à Sebastian Ofner.

Les conditions climatiques difficiles ont eu raison des trois rencontres de simple messieurs encore en cours sur le Simonne-Mathieu et les annexes. Ainsi, les matchs Hurkacz - Shapovalov , Dimitrov - Bergs et Shelton - FAA se termineront samedi.

Retrouvez en images les temps forts de ce vendredi 31 mai, marqué notamment par les victoires de Jannik Sinner et Iga Swiatek et les sensations Made in Italy !

➡️ La J6 en images !

Et c'est parti pour la session de soirée entre Carlos Alcaraz (n°3) et Sebastian Korda (n°27) ! A noter également que le Français Corentin Moutet est entré sur le Lenglen pour y disputer son troisième tour contre Sebastian Ofner.

"Tsitsi" passe tranquille !

Opposé à Zhizhen Zhang, le Grec a déroulé son plus beau tennis sous le toit du Suzanne-Lenglen. Une victoire express en 1h31 (6/3, 6/3, 6/1) qui le propulse en huitièmes de finale pour la 6e année consécutive Porte d'Auteuil.

➡️ Tsitsipas était pressé

Made in USA ! A une demi-heure de son entrée sur le court Philippe-Chatrier pour y disputer la 5e session de soirée de cette édition 2024 contre Carlos Alcaraz, Sebastian Korda s'échauffe avec son ballon de football américain.

Les joueurs sont de retour sur les courts non-couverts de la Porte d'Auteuil. A surveiller notamment, deux alléchants duels dans le tableau simple messieurs : Zizou Bergs contre Grigor Dimitrov et Hubert Hurkacz face à Denis Shapovalov .

Alors que plusieurs matchs ont été stoppés quelques minutes pour laisser passer les gouttes, retrouvez la conférence de presse de Matteo Arnaldi, qui partage son bonheur de rallier les huitièmes de finale de cette édition 2024.

Le sourire d'Ons Jabeur après sa qualification pour les huitièmes de finale !

Poussée dans ses retranchements par Naomi Osaka au deuxième tour, Iga Swiatek a remis les pendules à l'heure sur son court fétiche ce vendredi. Opposée à Marie Bouzkova, la Polonaise s'est imposée 6/4, 6/2 en 1h33 pour signer sa 16e victoire consécutive.

" J'ai adoré jouer ici aujourd'hui. Je me sens bien physiquement, j'ai bien récupéré après mon deuxième tour et je suis contente d'avoir bouclé le match en deux sets ", a commenté Iga Swiatek au micro de Fabrice Santoro avant que le public lui souhaite un "joyeux anniversaire" en chanson.

La numéro un mondiale jouera sa place en quarts de finale contre Anastasia Potapova qui s'est défait de Xinyu Yang 7/5, 6/7(6), 6/4.

Victorieuse 6/4, 7/6(5) en 1h39 contre Leylah Fernandez, Ons Jabeur s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de Roland-Garros pour la quatrième fois en sept participations.

" Tout le monde connaît Leylah, c'est une joueuse agressive qui ne lâche rien, a commenté la Tunisienne au micro d'Alex Corretja . J'ai réussi les points quand il le fallait, je suis très contente d'avoir gagné aujourd'hui. Aujourd'hui j'avais un peu plus de mal à cacher mes amorties, j'en ai fait beaucoup mais moins que d'habitude. Je suis contente d'avoir réussi à adapter un peu mon jeu pour contrer le sien. "

Ça passe pour Vondrousova et Tauson !

Opposée à la Française Chloé Paquet, la Tchèque n'a eu besoin que d'1h32 et deux sets (6/1, 6/3) pour composter son billet en direction des huitièmes. La finaliste de l'édition 2019 affrontera la Serbe Olga Danilovic.

De son côté, la Danoise s'est débarrassée de la finaliste de l'édition 2020, Sofia Kenin (6/2, 7/5 en 1h39).

Au bord du précipice lors de son magnifique deuxième tour contre Naomi Osaka , Iga Swiatek va tenter de se rassurer sur le court Philippe-Chatrier. Elle affronte la Tchèque Marie Bouzkova et espère se faire un joli cadeau d'anniversaire, le jour de ses 23 ans.

Sinner en patron !

Opposé à Pavel Kotov en deuxième rotation sur le Central, Jannik Sinner (n°2) a parfaitement assumé son statut et n'a connu aucune frayeur pour rallier les huitièmes de finale (6/4, 6/4, 6/4 en 2h27). Impérial sur sa mise en jeu (79% de points gagnés derrière sa première et une seule balle de break à sauver), il a également réalisé 36 coups gagnants au cours de la rencontre. Au prochain tour, il affrontera le vainqueur du match entre Corentin Moutet et Sebastian Ofner.

➡️ Sinner sans forcer

Simples comme doubles, tous les matchs ont repris Porte d'Auteuil. L'occasion de faire un petit tour des scores des rencontres en cours ou terminées depuis peu !

➡️ Tous les scores en direct

➡️ Les matchs terminés

Arnaldi s'offre Rublev !

Sensation sur le Suzanne-Lenglen avec la victoire en trois sets (7/6(6), 6/2, 6/4) en 2h33 de Matteo Arnaldi (35e) contre Andrey Rublev (n°6) !

➡️ Arnaldi fait craquer Rublev

La programmation du 1er juin est connue !

En attendant la reprise des matchs sur tous les courts, nous vous proposons d'étudier attentivement la programmation des rencontres du samedi 1er juin ! A noter que la session de soirée sur le court Philippe-Chatrier opposera Novak Djokovic et Lorenzo Musetti.

➡️ Le programme complet du 1er juin (troisième tour)

Sur les autres courts de la Porte d'Auteuil, la reprise des matchs est désormais programmée pour 15h45 !

Si tout va bien pour Jannik Sinner qui a remporté la première manche 6/4, c'est en revanche beaucoup plus compliqué pour Andrey Rublev (tête de série n°6), complètement dos au mur face à Matteo Arnaldi (7/6(6), 6/2 après 1h51).

La pluie refait une apparition du côté de la Porte d'Auteuil. Si les rencontres peuvent évidemment se poursuivre sur les courts Philippe-Chatrier et Suzanne-Lenglen, elles sont interrompues sur le Simonne-Mathieu et les annexes. Reprise programmée à 15h15 !

Le n°2 mondial est lui aussi en piste face à Pavel Kotov, tombeur de Stan Wawrinka au tour précédent. Il vient de réussir le break et mène 3-2 dans la première manche. A noter que le toit du court Philippe-Chatrier a été déployé pour protéger les protagonistes d'éventuelles averses.

Danilovic renversante !

Incroyable scénario en ouverture sur le court Simonne-Mathieu ! Largement dominée lors de la première manche, la Serbe Olga Danilovic s'est remise à l'endroit pour enfin faire jeu égal avec Donna Vekic. Au bout du suspense et après de nombreux rebondissements, elle s'impose finalement 0/6, 7/5, 7/6(8) en 3h08 ! Dans deux jours, elle disputera son premier huitième de finale en Majeur contre Chloé Paquet ou Marketa Vondrousova.

Gauff rejoint Cocciaretto !

Pour la quatrième année consécutive, Coco Gauff sera bien au rendez-vous des huitièmes de finale. Bien qu'elle ait perdu une partie de son avance dans la deuxième manche, la championne de l'US Open est parvenue à conclure sur son engagement (6/2, 6/4 en 1h34) .

C'est parti également pour le troisième tour dans le tableau simple messieurs. Andrey Rublev (tête de série n°6) affronte le talentueux Matteo Arnaldi , qui tentera de s'inspirer de sa compatriote, qualifiée sur le même court quelques minutes plus tôt !

Cocciaretto, 1ère qualifiée pour les huitièmes !

Après un début de match canon, l'Italienne est parvenue à résister au retour de Liudmila Samsonova (tête de série n°17) en glanant le premier set au tie-break. Sur sa lancée, elle a dicté le jeu dans la deuxième manche pour finalement s'imposer 7/6(4), 6/2 en 1h39 . Qualifiée en huitièmes de finale pour la première fois de sa carrière en Grand Chelem, elle affrontera Coco Gauff ou Dayana Yastremska, actuellement aux prises sur le court Central.

Coco prend le premier set en 34 minutes face à Dayana Yastremska (6/2) ! A noter également, le retour aux affaires d'Olga Danilovic, qui a pris la deuxième manche 7/5 contre Donna Vekic, après un léger trou d'air en début de rencontre.

Naomi Osaka, Aryna Sabalenka, Andrey Rublev... les stars du circuit stimulent vos méridiens sensoriels avec les sons du tennis ! Ouvrez grand vos oreilles et laissez-vous entraîner par l'épisode 3 de l'ASMRG ⬇️

Première favorite de cette édition 2024 à disputer son troisième tour, Coco Gauff (tête de série n°3) ouvre le bal sur le court Philippe-Chatrier face à Dayana Yastremska (tête de série n°30) demi-finaliste à l'Open d'Australie en janvier.

Dans le 6e épisode de All Access, Tatiana Golovin s'est mise dans la peau d'un arbitre de chaise, avec le concours de Damien Dumusois, l'un des meilleurs arbitres du monde ! ⬇️

" On est ramasseurs de balles à Roland-Garros, bien évidemment qu’on… " En immersion avec les Ballos de Roland-Garros , indispensables au bon déroulement du tournoi ! ⬇️

Le troisième tour du simple a également officiellement débuté à 11h00 ! Sur le court Suzanne-Lenglen, Elisabetta Cocciaretto a pris un meilleur départ face à Liudmila Samsonova (4-1 en 21 minutes). Situation similaire sur le court Simonne-Mathieu, où Donna Vekic va servir pour le gain de la première manche contre Olga Danilovic (5-0).

Grégoire Barrère et Lucas Pouille n'ont pas traîné ! Dans un duel 100% français contre la paire Mpetshi Perricard/Droguet, ils se sont imposés 6/4, 6/2 en 59 minutes.

➡️ Suivez tous les matchs du double en direct

Alors que les matchs du premier tour en double ont d'ores et déjà débuté sur les courts annexes, découvrez l'intégralité du programme de ce vendredi 31 mai ci-dessous !

➡️ Le programme complet du 31 mai (troisième tour)

Suivez en live l'émission de Roland-Garros, présentée par Emilie Loit "Le 10h30 de Roland-Garros". Aujourd'hui, Emilie et Marion Bartoli reçoivent un invité exceptionnel : Gilles Cervara, coach de Daniil Medvedev ⬇️

Pour avoir toutes les informations sur ce vendredi 31 mai, asseyez-vous confortablement et prenez le temps de feuilleter le Quotidien du jour ! 📰⬇️

👋🎾☀️ Bonjour à tous et bienvenue dans notre fil d'actu pour ne rien manquer de cette sixième journée à Roland-Garros ! Avant de plonger dans le troisième tour, voici un condensé de ce qu'il s'est passé hier !

➡️ Le récap du jeudi 30 mai

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