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Cyclisme Dopage : vainqueur d'étape sur le Tour de France, Miguel Angel Lopez suspendu 4 ans !

Suspendu de manière provisoire par l'UCI depuis juillet 2023, Miguel Angel Lopez (30 ans) a écopé de 4 ans d'interdiction de course. Il ne pourra pas revenir dans le peloton avant le 25 juillet 2027.

Miguel Angel Lopez lors du Tour de France 2020. Photo Le DL/Thierry Guillot

Lourde sanction pour Miguel Angel Lopez. Le coureur colombien âgé de 30 ans, surnommé ''Superman'', ne retrouvera pas les pelotons avant le 25 juillet 2027 ! Il a été reconnu coupable d'une violation des règles antidopages pour usage et possession d'une substance interdite (la ménotronine, un produit améliorant la force habituellement prescrit pour la fertilité) lors du Tour d'Italie 2022.

Suspendu à titre provisoire des courses UCI depuis juillet 2023  (il courait depuis le début de cette saison pour une équipe colombienne au troisième échelon mondial), il a écopé de quatre ans d'interdiction de course à compter du 25 juillet 2023. Il avait été licencié en décembre 2022 par la formation Astana à laquelle il appartenait. 

Pour rappel, Miguel angel Lopez avait abandonné dès la 4e étape de ce Tour d'Italie 2022. L’injection par intraveineuse de la substance, effectuée deux ou trois jours avant le départ du Giro, lui aurait provoqué des inflammations.

Un glissement de terrain entraîne un changement de parcours sur la 7e étape

« être neurodivergent est un avantage énorme pour moi » : un cycliste professionnel révèle être atteint d'une forme d'autisme.

Le communiqué de l’UCI

Le Tribunal a reconnu ce dernier coupable d’une violation des règles antidopage (VRAD) pour usage et possession d’une substance interdite (ménotropine)*, de façon concomitante au Giro d’Italia 2022, et lui a imposé une période de suspension de quatre ans.

Conformément au Code mondial antidopage et au Règlement Antidopage de l’UCI, la période de suspension a débuté le 25 juillet 2023 et restera en vigueur jusqu’au 24 juillet 2027.

Pour rappel, la procédure disciplinaire a été engagée à la suite d’une enquête menée par l’International Testing Agency (ITA), sur la base de preuves obtenues par la Guardia Civil espagnole et l’Organisation Nationale Antidopage espagnole (CELAD) dans le cadre de l’opération dite « Ilex » concernant le Dr Marcos Maynar . L’UCI salue cette précieuse collaboration.

En outre, conformément au Règlement de procédure du Tribunal, la décision sera publiée sur le site internet de l’UCI. La décision peut faire l’objet d’un appel devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans le délai d’un mois.

L’UCI ne fera aucun commentaire supplémentaire.

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DOSSIER. Dopage : comment fonctionne la lutte antidopage sur le Tour de France 2021

Très obscure pour le grand public, la lutte contre le dopage sur le Tour de France est de plus en plus organisée. Le dernier coureur déclaré positif sur la course remonte à 2015.

Passés au second plan derrière les péripéties de course, les soupçons de dopage ont ressurgi dans les conversations autour du Tour de France 2021. Dans la ligne de mire des plus sceptiques, la domination extrême de l'actuel maillot jaune et tenant du titre Tadej Pogacar . Avant la troisième et dernière semaine, le Slovène de 22 ans a déjà relégué son plus proche concurrent à plus de cinq minutes. Un écart considérable si l'on se réfère aux précédentes éditions. >>A LIRE AUSSI : Pourquoi les performances de Tadej Pogacar peuvent interpeller<<

Lors de la première journée de repos, Tadej Pogacar a assuré qu'il avait " été contrôlé trois fois " rien que le 4 juillet dernier, jour de la neuvième étape entre Cluses et Tignes. Aucune irrégularité n'a été révélée depuis le début de la course, ce qui ne suffira pas à faire disparaître les doutes. Mais ces débats éternels qui parasitent la Grande Boucle sont aussi l'occasion de se pencher sur la lutte antidopage, dont le fonctionnement reste très obscur pour le grand public.

Qui dirige la lutte antidopage sur le Tour ?

Pour l'édition 2021, l'International Testing Agency (ITA, ou l'Agence  de contrôles indépendante en français) s'est vu confier la responsabilité de diriger la lutte antidopage par l'Union cycliste internationale. C'est une première pour elle sur le Tour mais pas pour ses équipes. À l'image du responsable de son unité cyclisme Olivier Banuls, la plupart de ses membres faisaient partie de la CADF (Fondation antidopage du cyclisme), qui officiait avant elle sur le Tour.

Opérationnelle depuis 2018, l'ITA a beau être jeune,  elle revendique aujourd'hui travailler pour " presque 50 fédérations internationales et organisateurs d'événements sportifs majeurs ", dont les Jeux olympiques. C'est par exemple elle qui a dirigé le panel ayant permis de sélectionner les athlètes russes pouvant participer aux Jeux d'hiver de Pyeongchang en 2018.  "Il fallait un lieu d’expertise unique, où l’on évalue les risques de dopage correctement, de manière centralisée", expliquait en 2019 au journal Le Monde sa présidente Valérie Fourneyron, ex-ministre des Sports sous François Hollande entre 2012 et 2014.

Dans un milieu en perpétuelle adaptation, l'agence basée à Lausanne, en Suisse, a dû jouer des coudes pour se faire une place. Pour cela, elle bénéficie de l'appui de l'infuent Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO) dont le siège se situe à moins d'un kilomètre de celui de l'ITA. "Notre objectif principal est de proposer le meilleur programme antidopage possible, nécessaire pour avoir un sport propre. S'il existe encore un écart nous séparant des tricheurs, nous faisons tout pour qu'il soit le plus réduit possible", promet Olivier Banuls, pour qui l'indépendance affichée de l'agence est un atout primordial.

Qui sont les acteurs de la lutte antidopage sur le terrain ?

Deux équipes sont envoyées sur le Tour de France pour assurer l'organisation des contrôles antidopage, la deuxième prenant ses fonctions à la moitié du parcours. Chacune est composée de trois agents de contrôle de l'ITA et de deux préleveurs de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), prestataire de services pendant la course. L'AFLD lui prête également son laboratoire de Châtenay-Malabry. Au total, dix personnes sont chargées de réaliser des tests antidopage sur la totalité de la Grande Boucle, plus huit chaperons qui notifient les coureurs des prélèvements à venir.

Ce chiffre n'inclut pas les autres missions qui sont menés par les onze membres de l'unité cyclisme de l'ITA. Des informations sont également échangées avec l'Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), dont les pouvoirs judiciaires sont requis pour constater les infractions à la loi pénale en matière de dopage. La douane et les polices des pays étrangers traversés par le Tour sont aussi mobilisées. Sans oublier un réseau d'informateurs qui font remonter leurs observations quand ils estiment avoir assisté à quelque chose de louche.

Quand et comment sont contrôlés les coureurs ?

Comme dans toutes les autres disciplines sportives, les tests antidopage ne sont pas systématiques en compétition. Les coureurs cyclistes français sont régulièrement soumis à des tests tout au long de la saison, parfois inopinés, que ce soit par l'AFLD ou par d'autres agences sur les épreuves auxquelles ils participent. "Une intensification des tests" a été observée à mesure que le Tour de France approchait, explique Olivier Banuls, le responsable de l'unité cyclisme de l'ITA.

À l'automne dernier, 560 échantillons avaient été prélevés sur la Grande Boucle précédente (406 sanguins, 154 urinaires). " Les chiffres varient très peu entre les années. Ce qui compte vraiment, c'est la qualité des prélèvements ", explique Olivier Banuls. Comme l'explique le fondateur du département des contrôles de l'AFLD,  Jean-Pierre Verdy, dans son livre intitulé Dopage, ma guerre contre les tricheurs , un contrôle positif peut ne pas être sanctionné en cas de vice de procédure. Positif à la nandrolone le 30 avril 1999, le footballeur Christophe Dugarry avait été blanchi par la justice en raison d'un vice de forme.

>> Lire aussi : Enquête franceinfo. Pourquoi y a-t-il si peu de cas de dopage dans le football ?

Un protocole très strict doit être appliqué à la lettre, du prélèvement à l'analyse, en passant par le transport. Et chaque test doit être anticipé, que ce soit dans le choix du coureur ou le timing du contrôle. Si les cibles étaient longtemps aléatoires, elles sont désormais clairement identifiées. Lors du Tour de France 2021, huit prélèvements sont effectués chaque jour, et deux concernent systématiquement le vainqueur de l'étape et le maillot jaune. Les autres coureurs sont ciblés sur la base de plusieurs critères, dont les performances, l’évaluation des passeports biologiques des athlètes, les éléments de ciblage transmis par l’équipe de renseignement et investigations. Les tests peuvent être fait entre l'hôtel, le bus et l'arrivée. Tadej Pogacar a par exemple raconté avoir été " contrôlé trois fois " le dimanche 4 juillet, jour de la neuvième étape.

Quelles sont les ressources pour faire tomber les tricheurs ?

Pour détecter la présence d'une substance illicite dans l'organisme d'un coureur du Tour de France, les agences antidopage peuvent analyser des échantillons de sang et d'urine. Les phanères (cheveux, poils et ongles) n'ont pas encore de validité légale. Depuis l'instauration du passeport biologique en 2008, le sang des coureurs est surveillé sur le long terme. Et sans que cela débouche sur un contrôle positif, le taux d'hématocrite (pourcentage de globules rouges dans le sang) peut connaître des variations suspectes.

Jérémy Roubin, le sécretaire général de l'AFLD, assure que les protocoles sont tellement minutieux et surveillés par l'Agence mondiale antipodage que "la chaîne du prélèvement est extrêmement robuste" . Pour  déclarer   un coureur positif, l'échantillon A doit être confimé par un échantillon B. Ces échantillons sont anonymisés et peuvent être conservés par congélation pendant dix ans, ce qui maintient une épée de Damoclès au-dessus de la tête des coupables. Certains pourraient donc connaître un destin à la Juan Cobo, vainqueur déchu du Tour d'Espagne  huit ans après l'avoir gagné (2011) à cause d'une anomalie dans son passeport biologique. >>A LIRE AUSSI : où en est la lutte antidopage dans son combat contre les tricheurs ?<<

Au-delà du strict protocole des tests, l'ITA possède "des ressources scientifiques, juridiques et informatiques que nous n'avions pas avant", note Olivier Banuls. Celle-ci peut solliciter un laboratoire externe et indépendant pour recevoir des recommandations. Financée par les parties prenantes du cyclisme (organisateurs, équipes et UCI), l'équipe cyclisme de l'ITA compte aussi sur le réseau d'informateurs bâti par ses membres avant qu'ils la rejoignent.

Mais le nerf de la guerre reste aussi financier : des rentrées d'argent indispensables pour répondre aux exigences de la lutte antidopage moderne. En 2019, Le Monde évoquait ainsi une enveloppe de 18 millions d'euros promise par le CIO pour soutenir le développement de l'ITA, dans le cyclisme et les autres sports.

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Dopage au Tour de France La domination de Jonas Vingegaard rallume les feux de la suspicion

PHOTO BENOIT TESSIER, REUTERS

Jonas Vingegaard

(Courchevel) Domination outrancière de Jonas Vingegaard, records de vitesse et écarts abyssaux rallument les feux de la suspicion sur le Tour de France, mais sans éléments tangibles permettant d’attester le recours au dopage.

« Je comprends que c’est difficile de faire confiance au cyclisme avec ce qui est arrivé dans le passé. Mais je peux vous le dire la main sur le cœur : je ne prends rien et je ne prendrais rien que je ne donnerais pas à ma fille » de deux ans, a assuré Vingegaard après voir définitivement assommé le Tour mercredi.

La veille, le Danois avait déjà surclassé tout le monde dans un contre-la-montre avalé à une telle vitesse – 41, 227 km/h de moyenne sur un parcours très accidenté – qu’il pensait que son capteur de puissance était cassé.

« Je ne me souviens d’aucun chrono dans lequel le vainqueur met 4,5 secondes par kilomètre au deuxième », s’est étonné son compatriote Michael Rasmussen, exclu du Tour en 2007, qui a reconnu s’être dopé pendant les années noires sous le règne de l’EPO.

« C’est un temps impressionnant et celui de Pogacar l’était déjà », note le coureur d’Arkéa-Samsic Simon Guglielmi qui ajoute : « tout le monde peut se poser des questions, tout le monde s’en est toujours posé, moi je reste concentré sur ma course ».

Au soir de la 17 e  étape, les écarts au classement général sont colossaux : deuxième, Pogacar, en perdition mercredi, pointe à 7 : 35 du maillot jaune et le troisième, Adam Yates, navigue à près de… onze minutes.

« Évidemment, les questions ne sont pas illégitimes sur les différents soupçons. On vit avec depuis longtemps », réagit le directeur du Tour Christian Prudhomme. Mais « le maillot jaune est testé tous les jours et son vélo aussi » et « les contrôles sont faits par une agence indépendante », l’International Testing Agency (ITA), « ce qui n’était pas le cas avant », ajoute-t-il.

« Tout a changé »

Mercredi, les équipes Jumbo-Visma et UAE ont d’ailleurs reçu une nouvelle visite des contrôleurs antidopage avant le départ, selon le site spécialisé Wielerflits. « J’applaudis cette initiative, a assuré le patron de Jumbo-Visma, Richard Plugge, au pied du bus. C’est un pas supplémentaire dans la lutte contre le dopage. Jonas Vingegaard s’est soumis à pas moins de quatre tests sanguins lors des 48 dernières heures. Nous sommes contents de pouvoir coopérer. »

Au-delà du chrono hors normes de Vingegaard, cette 110 e  édition a été marquée par des records d’ascension dans plusieurs cols escaladés plus vite par Vingegaard et Pogacar que par des tricheurs comme Lance Armstrong.

Pour Thibaut Pinot, qui a régulièrement exprimé des doutes sur la probité de certains adversaires, il est pourtant « difficile de comparer » les performances à cause de facteurs extérieurs qui peuvent diverger fortement, comme le placement du col dans l’étape, le revêtement de la route, les conditions météo ou la direction du vent.

« Dans le Grand Colombier par exemple, on avait un gros vent de dos », dit-il, avant d’ajouter : « mais oui, ça va très vite ».

Pour expliquer ces moyennes supersoniques, Vingegaard met en avant les progrès faits en matière de nutrition, d’entraînement et de matériel, surtout les vélos : « tout a changé », insiste le Danois.

« Ils enlèvent même la peinture »

Et son équipe est réputée pour pousser les curseurs très loin dans ces domaines. « Dans le chrono, ils enlèvent même la peinture sur les vélos pour gagner 150 grammes », souligne Tom Dumoulin, ancien équipier de Vingegaard, sur la chaîne flamande Sporza.

Mais est-ce suffisant pour expliquer la domination du maillot jaune et les étapes de Jumbo-Visma en mode rouleau-compresseur ?

Des acteurs du milieu se montrent circonspects, mais refusent de s’exprimer publiquement, faute de preuves sur lesquels s’appuyer.

« Je ne suis pas encore consultant ni commentateur ni spectateur. Ce n’est pas à moi de juger. Je n’ai aucun élément pour dire quoi que ce soit », a signifié Guillaume Martin, 11 e du général à près de… 23 minutes.  

Le recours controversé par certaines équipes comme Jumbo-Visma ou Soudal-Quick Step aux cétones, un carburant supplémentaire pour les muscles qui s’ingère sous forme de gel ou de boisson, dont la prise n’est pas interdite par le règlement, est aussi régulièrement épinglé.

Sans atteindre l’ampleur des années de plomb, plusieurs affaires de dopage ont secoué le cyclisme ces dernières années. L’équipe Bahrain a été ciblée par plusieurs perquisitions et son gérant général soupçonné dans le cadre de l’affaire de dopage sanguin Aderlass en 2020.

Les Colombiens Nairo Quintana et Miguel Angel Lopez ont été licenciés récemment par leurs équipes, le premier pour usage de tramadol, le deuxième à cause de ses liens présumés avec un médecin au centre d’un trafic de produits dopants.

Quant au dopage mécanique voire génétique, aucun cas n’a été détecté dans le peloton du Tour de France à ce jour.

Tour de France 2023 : face aux soupçons de dopage, Jonas Vingegaard tient sa ligne de défiance

Le Danois Jonas Vingegaard à son arrivée du contre-la-montre à Combloux (Haute-Savoie), mardi 18 juillet. (Papon Bernard /Reuters)

La question fut posée ainsi mercredi en conférence de presse post-étape : que dire de plus pour faire changer d’avis le suspicieux ? «Je comprends que c’est difficile de faire confiance au cyclisme avec ce qui est arrivé dans le passé», a introduit en se raclant la gorge Jonas Vingegaard, dans le viseur depuis sa performance hallucinante sur le contre-la-montre de la 16e étape du Tour de France, l’un des plus monumentaux de l’histoire du sport cycliste. Puis, le maillot jaune a enchaîné : «Je peux vous le dire la main sur le cœur, je ne prends rien et je ne prendrais rien que je ne donnerais pas à ma fille de deux ans.» Trois jours plus tôt, le Danois de la Jumbo-Visma avait encouragé le suspicieux à suspecter : «Je comprends tout à fait les questionnements [au sujet du dopage] à cause du passé de notre sport. C’est même bien d’être sceptique car sinon cela se reproduira.»

Le suspicieux, depuis le chrono de Combloux, dissèque. Cherche dans les pelures de discours de Vingegaard le faux pas, l’incongru. Ses conférences de presse recèlent toujours d’une question, voilée ou non, sur le dopage – le maill

Pour aller plus loin :

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Dopage: Les chiffres qui accusent Pogacar et Vingegaard

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Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard continuent inlassablement d’affoler les compteurs. Après avoir effacé des tablettes certains temps référence qui dataient de l’ère EPO ou des années Armstrong dans les Pyrénées, le duo infernal a remis le couvert ce week-end. La performance la plus hallucinante a été réalisée dès vendredi lorsque Tadej Pogacar a explosé son propre record signé en 2020 dans l’ascension du Grand Colombier de plus de deux minutes.

Et les deux extra-terrestres ont bien failli remettre ça, samedi, dans le Col de Joux-Plane. Mais c’était sans compter sur le scénario de la course et la séance de surplace des duettistes ainsi que de l’épisode de la moto. Au final, ils terminent à une minute de l’effroyable record signé par Marco Pantani en 1997 mais étaient en avance sur les temps de passage du Pirate jusqu’à l’improbable final.

Froome est battu à son tour

Ce n’était que partie remise et dimanche, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard ont cette fois fait tomber le record de Christopher Froome Dans la montée vers Saint-Gervais. En 18 minutes et 25 secondes, ils rabotent la marque réalisée par l’Anglais lors du Critérium du Dauphiné en 2015 de plus de 45 secondes. Et une fois encore, les deux hommes se sont regardés et n’ont pas forcé dans les derniers kilomètres. Un temps canon synonyme de 460 watts étalon dans la montée et qui laisse perplexe de nombreux observateurs.

La suspicion est telle que Jonas Vingegaard n’a pas échappé à des questions sur le sujet. « C’est vrai que nous allons vite, et même plus vite qu’eux . Le matériel, la nutrition, l’entraînement, tout a changé et cela explique que les performances s’améliorent. Mais c’est bien d’être sceptique… », a-t-il lancé, ajoutant: « Oui je comprends tout à fait les questionnements à ce sujet à cause du passé de notre sport. C’est pour cela que je pense qu’il est bien d’être sceptique car sinon cela se reproduira. Tout ce que je peux dire à ce sujet, c’est que personnellement je ne prends rien ! » 

• 1/10 1 – Jonas Vingegaard Le Danois remporte son deuxième Tour de France d'affilée.
• 2/10 2 – Tadej Pogacar à 7'29''
• 3/10 5 – Carlos Rodriguez à 13'17''
• 4/10 3 – Adam Yates à 10'56''
• 5/10 7 – Jay Hindley à 14'44''
• 6/10 12 – Sepp Kuss à 37'32''
• 7/10 6 – Pello Bilbao à 13'27''
• 8/10 4 – Simon Yates à 12'23''
• 9/10 9 – David Gaudu à 23'08''
• 10/10 10 – Guillaume Martin à 26'30''

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• Tour de France 2023

Tour de France 2023 : Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard répondent aux soupçons de dopage

Le Danois et le Slovène ont tous les deux été interrogés, dimanche et lundi, sur leurs performances et leur domination depuis le début de la Grande Boucle.

Par  Vincent Daheron   (Envoyé spécial à Saint-Gervais-les-Bains [Haute-Savoie]) et Aude Lasjaunias   (Envoyée spéciale à Saint-Gervais-les-Bains [Haute-Savoie])

Temps de Lecture 2 min.

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C’est une petite musique bien connue du peloton du Tour de France, que le duel entre Tadej Pogacar, double lauréat de l’épreuve, et Jonas Vingegaard, le vainqueur sortant, a remise au goût du jour. Depuis le grand départ de Bilbao (Espagne), le 1 er  juillet, les deux hommes se livrent une bataille féroce en tête du classement général, à coups de performances extraordinaires.

Lundi 17 juillet, après deux semaines de course, seules dix secondes les séparent. Le troisième homme, l’Espagnol Carlos Rodriguez (Ineos-Grenadiers) pointe, lui, à 5 minutes et 21 secondes du maillot jaune, quand le dixième du classement général, le Français Guillaume Martin (Cofidis), est déjà relégué à près d’un quart d’heure.

Forcément, cette ultradomination interroge. « On me pose la question chaque année » , a rappelé Tadej Pogacar, lors la conférence de presse organisée, lundi, par son équipe, UAE Emirates. « Nous roulons vite, nous y allons à fond à chaque étape. Les gens se questionnent à cause du passé [du cyclisme] . Ils s’en inquiètent, et c’est quelque chose que je peux complètement comprendre. » Dans ce sport, le spectre de l’affaire Festina en 1998 ou de Lance Armstrong, dont les sept titres sur la Grande Boucle ont été rayés du palmarès après qu’il a avoué s’être dopé une grande partie de sa carrière, n’est jamais loin.

Dimanche, c’est le leader de la Jumbo-Visma qui avait dû répondre aux journalistes sur ce sujet à l’arrivée à Saint-Gervais Mont-Blanc (Haute-Savoie). Ce jour-là, Pogacar et Vingegaard n’avaient mis que 18 minutes et 27 secondes pour venir à bout de la dernière difficulté, la montée du Bettex (7 kilomètres à 7,7 %, 1 re  catégorie). Un record de rapidité : c’est 42 secondes de moins que le précédent record, établi par Chris Froome, quadruple vainqueur du Tour.

« C’est bien d’être sceptique »

La veille déjà, les deux hommes avaient été plus rapides – de cinq secondes – que Marco Pantani, en 1997, sur les dix premiers kilomètres du col de Joux Plane (11,6 kilomètres à 8,5 %, hors catégorie). Mais le Slovène et le Danois s’étant jaugés sur les 1 600 derniers mètres de l’ascension, pour tenter d’obtenir de précieuses bonifications au sommet, l’Italien, impliqué dans de multiples affaires de dopage, a finalement conservé son record de la montée pour un peu moins d’une minute.

« C’est vrai que nous allons vite, même plus vite que [certains tricheurs avérés]  » , a reconnu Vingegaard, dimanche, ajoutant qu’il ne prenait aucun produit interdit. Avant de faire valoir : « Le matériel, la nutrition, l’entraînement, tout a changé, et cela explique que les performances s’améliorent. Mais c’est bien d’être sceptique, car sinon cela [les performances biaisées par le dopage] se reproduira. »

« C’est tellement difficile à calculer, entre les vélos qui vont plus vite, la nutrition qui a changé entre aujourd’hui et dix ans auparavant » , estime Thibaut Pinot, vainqueur de trois étapes sur la Grande Boucle. Si le profil des cols escaladés reste identique, il est impossible de mesurer l’influence des différences climatiques (vent et température), de la longueur des étapes et du placement desdits cols sur le tracé pour effectuer des comparaisons fiables entre les performances d’aujourd’hui et celles du passé. « Dans le Grand Colombier [dans l’Ain, arrivée de la 13 e  étape, le 14 juillet] , il y avait un fort vent de dos, c’est dur à analyser » , complète le grimpeur de la formation Groupama-FDJ.

Pour le reste, aucune preuve matérielle n’est, pour l’heure, venue étayer les doutes pesant sur les performances des leaders du Tour 2023.

Vincent Daheron  (Envoyé spécial à Saint-Gervais-les-Bains [Haute-Savoie]) et Aude Lasjaunias  (Envoyée spéciale à Saint-Gervais-les-Bains [Haute-Savoie])

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Athlétisme : relaxe annulée pour le sprinteur français Fall, qui risque une nouvelle suspension pour dopage

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Ce mardi, le Conseil d'État a annulé la relaxe prononcée l'année dernière en faveur du sprinteur français Mouhamadou Fall.

Le Conseil d'État a annulé mardi la relaxe prononcée l'année dernière en faveur du sprinteur français Mouhamadou Fall accusé de manquements à ses obligations antidopage et a renvoyé l'affaire devant la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Les démêlés entre l'antidopage français et le sprinteur Mouhamadou Fall n'en finissent pas. Déjà suspendu neuf mois pour un contrôle positif à un stimulant interdit, Fall risque désormais une nouvelle suspension pouvant aller jusqu'à deux ans pour manquements à ses obligations de localisation.

Fall risque jusqu’à deux ans de suspension

L'AFLD reproche à l'athlète de 32 ans trois manquements de localisation en 2022 mais la commission des sanctions (instance indépendante) de l'AFLD avait relaxé le sprinteur l'été dernier en estimant que le troisième manquement n'était pas recevable.

L'AFLD avait alors fait appel de la décision devant le Conseil d'État qui, dans sa décision publiée mardi, a annulé la relaxe et a renvoyé l'affaire devant la Commission des sanctions. «La décision du 6 juillet 2023 (la relaxe, NDLR) de la commission des sanctions de l'AFLD est annulée» , écrit le Conseil d'État dans sa décision. «L'affaire est renvoyée à la commission des sanctions de l'AFLD.»

Mouhamadou Fall, quadruple champion de France du 100 mètres, risque jusqu'à deux années de suspension dans cette affaire. Fall est de toute façon déjà suspendu dans le cadre d'une autre affaire: en avril, la commission des sanctions de l'AFLD lui a notifié une suspension de neuf mois après un contrôle positif à l'heptaminol - un métabolite de l'octodrine qui est un stimulant interdit en compétition. Contrôlé positif lors des championnats de France en 2023, Fall, qui visait les Jeux olympiques cet été à Paris, avait plaidé la contamination accidentelle via des compléments alimentaires.

• Dopage : le sprinteur français Mouhamadou Fall suspendu neuf mois et privé des JO de Paris 2024
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• Natation: le nageur chinois Sun Yang veut reprendre «au plus vite» après sa suspension pour dopage

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Cbientriste

le 29/05/2024 à 07:44

Si vous cherchez un truc typiquement français pour tirer des balles dans les genoux des français, un seul machin : le conseil d'état et ses spadassins !

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Dopage et Tour de France : et si le peloton avait trouvé la potion magique ?

Publié le 19/07/2023 à 19:00

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Le spectre du dopage plane à nouveau sur le Tour de France après l'hallucinante démonstration de force du maillot jaune, Jonas Vingegaard, lors de la seizième étape, ce mardi 18 juillet. Certains suiveurs s'interrogent quant à l'apparition d'un nouveau produit miracle.

Ce mercredi 19 juillet, l'Autrichien Félix Gall s'est imposé à Courchevel, sur les routes du Tour de France. Mais on ignore la place que prendra cette étape dans les annales de l'épreuve tant la journée de mardi avait déjà sidéré les suiveurs du Tour de France. Ce 18 juillet, ils ont en effet assisté à l'une des plus stupéfiantes performances de l'histoire de la Grande Boucle. Le maillot jaune, le danois Jonas Vingegaard, a assommé son dauphin, le slovène Tadej Pogačar, pourtant auteur d'un effort majuscule sur les vingt-deux kilomètres d'un contre-la-montre tracé sur des routes bigrement pentues. Le second, considéré comme le meilleur coureur du monde, a été relégué à 1 minute et 38 secondes et le reste de la concurrence a été éparpillée. Signe que personne, ou presque, n'imaginait qu'un coureur puisse aller si vite, Jonas Vingegaard a dépassé de plus trois minutes la prévision la plus optimiste établie par les organisateurs de l'épreuve.

À LIRE AUSSI : Tour de France : le duel Pogačar-Vingegaard est-il le plus serré de l'Histoire ?

Cet hallucinant coup de force a renforcé les suspicions de dopage d'une partie du public. Certes, des éléments objectifs (perfectionnement du matériel, de l'entraînement, de la nutrition…) peuvent expliquer l'augmentation de la vitesse des coureurs et notamment des premiers, qui restent évidemment présumés propres et innocents. Mais, depuis le début du Tour, un écart de performance titanesque a séparé Vingegaard et Pogačar du reste de leurs concurrents. Le fossé est si grand que nombre de suiveurs peinent à y croire. Et si les deux ténors du Tour avaient trouvé le produit miracle, ayant remplacé l'EPO, les hormones de croissance et les transfusions sanguines dans la pharmacie des dopés ? C'est par exemple ce que laisse entendre l'ancien coureur professionnel (entre 2016 et 2017) Felix Pouilly. Dans la Voix du Nord , celui-ci confie penser que les deux larrons disposent d'un « truc, pas forcément illégal, que les autres ne connaissent pas » .

L'hypothèse du produit miracle

À intervalles réguliers, la presse et le public spéculent ainsi sur l'apparition dans le peloton d'un nouvel EPO, la substance qui a truqué le Tour de France entre 1990 et le début des années 2010, dont la détection a été un long chemin pavé d'embûches. Ces dernières années, l'attention s'est focalisée sur l'Aicar, une substance à la promesse miracle pour des cyclistes : brûler les graisses tout en renforçant les muscles sollicités pour l'endurance. Pour l'heure, son utilisation par les coureurs du Tour n'a jamais été prouvée même si certains, comme le médecin de l'équipe française Arkéa-Samsic avaient tiré la sonnette d'alarme, notamment lors de l'édition 2019 de la Grande Boucle. « J'ai un décodeur, et j'ai des antennes » glissait alors Jean-Jacques Menuet dans Ouest-France . De son côté, le Mouvement pour un cycliste crédible (MPCC), une association d'équipes, réclamait « l'ouverture d'une enquête au sujet de l'utilisation présumée d'une "poudre" (Aicar ?) qui serait potentiellement utilisée par certains coureurs ou équipes dans les bidons dans le final des courses » . Le MPCC disait notamment s'appuyer sur les renseignements d'un dopé repenti.

À LIRE AUSSI : Avant les JO de Pékin, toutes ces affaires de dopage qui ont secoué le monde du sport...

Ces dernières semaines, les spéculations se sont déplacées vers le Thyrax. Ce produit, qui ne figure pas sur la liste des produits interdits, permettrait aussi « de perdre facilement quelques kilos » tout en gagnant en puissance, selon le tuyau de coureurs anonymes au magazine néerlandais Wielerfliets . Sans donner de noms, ceux-ci soupçonnaient certains coureurs de premier plan d'utiliser ce produit qui « fait voler » à l'approche de compétitions importantes. Dans Le Canard Enchaîné , le journaliste Jean-Louis Le Touzet, grand connaisseur de vélo, rappelle aussi que des « hémoglobines semi-synthétiques humaines » ont été retrouvées dans les affaires de Mark Schmidt, un médecin arrêté lors des mondiaux de ski nordique en 2019. Ces substances, difficilement détectables, pourraient améliorer la circulation de l'oxygène dans le sang et donc booster les performances.

Les fausses potions magiques

Ce qui est certain, c'est que certaines équipes utilisent des compléments alimentaires controversés. Ainsi, la Jumbo-Visma, l'équipe du maillot jaune Jonas Vingegaard, assume la consommation de flacons de cétones synthétiques, similaires aux corps cétoniques, une substance naturellement générée par le corps humain pendant l'effort. Ce produit, dont l'usage n'est pas interdit mais seulement « déconseillé » par l'Union cycliste internationale (UCI), « permet au coureur d'avoir plus de force dans le final, plus de giclette en retardant le moment à partir duquel le muscle va avoir besoin de sucre » , expliquait Jean-Jacques Menuet, médecin de la formation Arkéa-Samsic dans Ouest-France .

Ce dernier jugeait toutefois que le bénéfice apporté par les cétones devait être relativisé. « Ce n'est pas un produit miracle » juge de son côté Xavier Bigard, responsable médical de l'UCI, dans l' Equipe , alors qu'une étude doit être remise à l'Union cycliste internationale à l'automne pour définir précisément si les cétones permettent une amélioration notable de la performance. Autre petit coup de pouce assumé par la Jumbo-Visma : le bicarbonate de soude ! Alors qu'elle ne cessait d'empiler les victoires en début d'année, l'équipe néerlandaise vantait les mérites d'un gel avalé par ses cyclistes, le «Bicard System », dont l'effet positif serait bonifié en l'associant aux cétones. Mais difficile de croire qu'un remède de grand-mère soit le fameux produit miracle fantasmé.

Des contrôles négatifs

En attendant, les coureurs du Tour de France restent des athlètes très surveillés. Le maillot jaune fait l'objet d'un contrôle antidopage chaque jour, comme le vainqueur de l'étape. Selon le directeur de son équipe, Jonas Vingegaard, a ainsi subi pas moins de quatre tests sanguins lors des deux derniers jours, dont le dernier a eu lieu moins d'une heure avant le départ de l'étape ce mercredi. Tous les cyclistes ont été testés avant le départ de l'épreuve et peuvent l'être, de manière aléatoire, au fil de l'épreuve. Leurs données de santé sont consignées dans un « passeport biologique » pour déceler d'éventuelles irrégularités. Sur le Tour, des contrôles sont aussi menés pour dénicher un éventuel « dopage technologique » et notamment la présence d'un moteur dissimulé dans les vélos. Sur le papier, le risque est réel comme l'avait montré cette enquête de France Télévisions et un moteur avait été décelé dans le vélo d'une coureuse belge en 2016.

Toutefois, à ce jour, aucun dispositif de fraude n'a jamais été découvert sur le Tour de France ou une course de premier plan même si certaines images ont pu troubler le public ces dernières années. Sur le papier, tout semble aller pour le mieux. Les contrôles positifs se sont raréfiés. L'année dernière, celui du Colombien Nairo Quintana, faisait figure d'exception. Par deux fois, du tramadol, un puissant antidouleur interdit en course, avait été retrouvé dans son organisme.

De longues enquêtes

Mais il faut se souvenir qu'il a fallu attendre de très longues années pour que les pratiques de dopage de Lance Armstrong soient révélées au grand jour, en grande partie grâce à la ténacité du journaliste de l'Equipe Damien Ressiot, qui était parvenu à prouver l'utilisation d'EPO par Armstrong lors du Tour 1999 en 2005. Et l'Américain ne sera sanctionné par l'UCI qu'en 2012. De plus, de nombreux scandales de dopage ont éclatés à la suite d'enquêtes judiciaires, et non pas d'un contrôle positif. En 1998, la fameuse affaire Festina, point de bascule de la prise de conscience de l'ampleur du dopage en France, était en effet partie d'un contrôle douanier à la frontière belge, ayant permis la saisie d'un stocks affolants de produits dopants (centaines de doses d'EPO, d'amphétamines, d'hormones de croissance).

À LIRE AUSSI : La trimétazidine, ce dopant peu efficace au coeur de l’affaire Kamila Valnieva

Récemment, les gendarmes français se sont beaucoup intéressés à l'équipe Bahrain-Victorious, plutôt discrète sur ce Tour de France après avoir brillé ces dernières années. Leur hôtel a été perquisitionné deux fois, sur le Tour 2021 et le Tour 2022, dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Marseille. Pour l'heure, il n'y a pas eu de suite judiciaire ou de sanction sportive. Toutefois, des traces d'un curieux produit non interdit avaient été retrouvées dans les cheveux de certains coureurs. En l'occurence, il s'agissait de tizanidine : un relaxant musculaire utilisé en médecine contre la sclérose en plaques. Plus qu'étonnant pour des athlètes de très haut niveau...

Par Pierre Lann

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Tour de France 2023 | La performance de Jonas Vingegaard et les soupçons de dopage en question

Mis à jour 24/07/2023 à 10:09 GMT+2

Dimanche à Paris, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) a remporté son deuxième Tour de France consécutif. Durant la dernière semaine, et notamment après son contre-la-montre incroyable de Passy et Combloux, le maillot jaune a souvent dû répondre sur les soupçons de dopage. Frédéric Grappe, directeur de la performance de la Groupama-FDJ, aide à y voir clair.

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Dopage : le Colombien Miguel Angel Lopez suspendu 4 ans

Testé positif sur le Giro en 2022, le Colombien Miguel Angel Lopez a été suspendu pour une durée de quatre ans a annoncé, mercredi, l'Union Cycliste Internationale.

Interdit de compétition depuis juillet 2023 après des soupçons de dopage sur le Giro 2022, le Colombien Miguel Angel Lopez a été suspendu 4 ans par l'Union Cycliste Internationale . L'instance a reconnu coupable « d'une violation des règles antidopage (VRAD) pour usage et possession d'une substance interdite (ménotropine), de façon concomitante au Giro d'Italia 2022. »

Pour rappel, Lopez avait été licencié par Astana en décembre 2022 pour ses relations avec le médecin Marcos Maynar, impliqué dans plusieurs affaires de dopage. Sur le Tour d'Italie 2022, édition concernée par ses entraves aux règles antidopage, Lopez avait abandonné lors de la quatrième étape. Meilleur jeune sur la Vuelta en 2017 et deux fois sur le Tour d'Italie (2018 et 2019), le Colombien de 30 ans a remporté quatre victoires sur les Grands Tours et voit la suite de sa carrière très compromise.

Cyclisme : Lance Armstrong révèle s'être dopé dès le début de sa carrière

Dans un documentaire qui sera diffusé aux États-Unis fin mai, le cycliste américain Lance Armstrong reconnaît avoir commencé à se doper "probablement à 21 ans", un âge qui correspond au début de sa carrière professionnelle.

Publié le : 19/05/2020 - 16:51

C'est une révélation qui pourrait obscurcir un peu plus encore la carrière cycliste de Lance Armstrong . La star déchue a reconnu, dans un documentaire de la chaîne américaine ESPN, qu'il avait commencé à se doper "probablement à 21 ans", soit au début de sa carrière professionnelle.

💥 Dopage - Les révélations de Lance Armstrong dans un nouveau documentaire d'ESPN ! pic.twitter.com/vtHF3zuASF — beIN SPORTS (@beinsports_FR) May 19, 2020

"Ouah, cela commence fort, j'avais probablement 21 ans", répond Armstrong à la journaliste Marina Zenovich, qui lui demande à quand remonte sa première expérience de dopage.

Cet échange apparaît dans une bande-annonce de 90 secondes, rendue publique lundi, pour un documentaire en deux parties baptisé "Lance", qui sera diffusé par ESPN aux États-Unis les 24 et 31 mai.

Dans cette bande-annonce, où plusieurs anciens coéquipiers d'Armstrong chez US Postal, comme Tyler Hamilton et George Hincapie, répondent à la même question sur leur première expérience de dopage, le Texan, aujourd'hui âgé de 48 ans, précise qu'il y a "plusieurs façons de définir le dopage".

"C'était une démarche de ma part"

"La façon la plus facile, c'est de dire que c'est ne pas respecter les règles. Est-ce que nous recevions des injections de vitamines et d'autres choses comme ça avant [d'avoir 21 ans] ? Oui, mais ce n'était pas illégal, j'ai toujours demandé ce qu'on me donnait ? J'ai toujours su ce qu'il y avait dans les injections et c'est toujours moi qui ai pris la décision", a-t-il expliqué.

"Personne ne m'a jamais dit : 'Ne pose pas de question, on te donne ça et c'est tout'. Je n'aurais jamais accepté ça. Je me suis renseigné, c'était une démarche de ma part", a souligné Lance Armstrong.

L'Américain, qui a fait la loi sur le cyclisme professionnel dans les années 2000, a remporté sept éditions consécutives du Tour de France de 1999 à 2005.

Son titre mondial menacé ?

Mais l'ancien leader des équipes US Postal et Discovery Channel a été dépossédé de ses victoires, après avoir écopé d'une suspension à vie en 2012, à la suite d'une enquête ouverte par l'Agence américaine antidopage (Usada). Cette dernière a établi qu'il était à la tête du "système de dopage le plus sophistiqué, le plus professionnel et le plus efficace de l'histoire du sport".

En 2013, il a reconnu s'être dopé à partir de 1996 dans un entretien très suivi accordé à la star de la télévision américaine Oprah Winfrey. S'il a commencé à se doper à 21 ans, donc en 1992 ou 1993, cela pourrait jeter une ombre sur son titre mondial conquis en 1993 à Oslo.

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Soupçons de dopage mécanique sur les Routes de l’Oise : le coureur incriminé clame son innocence

Huit jours après sa fuite du départ de la dernière étape des Routes de l’Oise, le coureur cycliste amateur Giovambattista Iera affirme être innocent des faits de dopage mécanique et avoir été blanchi dans cette affaire. Le procureur précise de son côté que les investigations se poursuivent.

Son passage sur la course des Routes de l’Oise , le lundi 20 mai, a défrayé la chronique. Giovambattista Iera, dit Gio, un coureur de l’équipe l’AC Bellaingeoise, avait été accusé de prendre la fuite quelques minutes avant le départ de la dernière étape de cette course cycliste amateur. La raison ? Suspectant un dopage mécanique, les organisateurs avaient décidé de procéder au contrôle technique de son vélo. Lors de cette fuite, le directeur de course avait été renversé par la voiture du cycliste. Dans un monde du cyclisme, où toutes les suspicions de dopage restent des sujets très sensibles, l’affaire Iera a eu un retentissement considérable.

Huit jours après les faits, Giovambattista Iera, qui avait gardé le silence jusque-là, a tenu à donner sa version des faits en clamant « son innocence » et en affirmant avoir été lavé de tout soupçon. Dans un courrier de son avocat adressé à la rédaction du « Parisien », il livre sa version des faits se disant « abasourdi par l’ampleur des publications sur les réseaux sociaux et dans la presse » dans une affaire qu’il juge rocambolesque.

« Je n’ai commis aucune infraction »

D’après le coureur de 53 ans, « le contrôle s’est fait en dehors des règles applicables ». Il assure avoir été « agressé et menacé par un groupe de personnes », avant d’être « déstabilisé », et de n’avoir pas eu « d’autre choix que de décider de quitter la course. » Il explique être entré « très rapidement en contact avec les gendarmes » et s’être « présenté spontanément pour collaborer immédiatement à leur enquête. »

Concernant le prétendu dopage mécanique, il assure que « tous les vélos ont été saisis et contrôlés notamment par rayons X par les enquêteurs et des techniciens. » « J’ai répondu à toutes les questions des enquêteurs pour démontrer ma bonne foi, assure-t-il. L’enquête a établi que je n’ai commis aucune infraction, aucune tricherie. »

Dans les faits, la réalité semble différente. Si Gio Iera s’est en effet présenté devant les services de gendarmerie, de manière, donc, spontanée, il ne l’a fait que 24 heures après les faits. Le 21 mai, lui et son chauffeur ont été placés en garde à vue pour des faits « de tentative d’escroquerie et de violence volontaire aggravée. »

« À l’issue de cette garde à vue, le conducteur du véhicule, est poursuivi et convoqué en janvier 2025 devant le tribunal correctionnel de Beauvais pour les faits de violences volontaires aggravées sur le directeur de la course », indiquait Frédéric Tinh, procureur de la République de Beauvais, le 22 mai. Si le cycliste a bien été mis hors de cause concernant ces faits de violences, le procureur soulignait ce jour-là que « la procédure relative à la tentative d’escroquerie liée à l’utilisation d’un vélo litigieux se poursuivra afin notamment de récupérer ce matériel, d’en réaliser l’expertise et de caractériser l’implication de chacun dans la commission de l’infraction. »

Ce qui signifie que 48 heures après les faits, contrairement aux affirmations de Gio Iera, les services de gendarmerie n’avaient pas récupéré l’intégralité du matériel incriminé. « À cette date, nous avions seulement deux vélos sur trois, confirme ce mercredi Frédéric Trinh. Le troisième a été récupéré ultérieurement à l’étranger. Les investigations sur cette affaire se poursuivent toujours. »

Giovambattista Iera est bien ressorti libre, comme il le dit, mais l’enquête n’est pas terminée concernant l’éventuelle tricherie mécanique même si le coureur amateur reste présumé innocent.

« On avait juste deux questions à lui poser »

Le lendemain des faits, Guillaume Robert, spécialiste en matériel de cyclisme et fondateur du site Matos Vélo, avait évoqué l’affaire dans un article sur son site . « On voyait nettement que le cadre carbone a été modifié avec une boîte de pédalier beaucoup plus massive, assure-t-il. Cela avait mis la puce à l’oreille à d’autres coureurs qui ont également évoqué un bruit suspect sur le vélo. »

Pour ce spécialiste, le vélo suspect aurait pu être remodifié avant d’être livré aux analyses. « S’il y avait un moteur, ce qui n’est pas établi, il est tout à fait possible de l’enlever en une journée, assure Guillaume Robert. C’est plus compliqué de remodifier le cadre en carbone mais il a pu démonter tous les éléments classiques de son vélo suspect pour les remonter sur un cadre d’origine. C’est réalisable en 4 heures. »

Mis en cause par Giovambattista Iera, Frédéric Lenormand, directeur des Routes de l’Oise, nie toute forme d’agression. « De nombreuses personnes, notamment des coureurs, peuvent témoigner que tout s’est passé dans le calme, souligne-t-il. À la base, on avait juste deux questions à lui poser au sujet de son vélo. S’il avait répondu, il n’y aurait jamais eu cette affaire. »

Mise à jour le 09/05/2024 - cyclisme-dopage.com

Les contrôles positifs sont légion dans l'histoire du Tour de France . En 2020, ce devrait être pire mais c'est moins le dopage que la Covid-19 qui menace cette édition qui s'élance de Nice à la fin du mois d'août. Le vainqueur de l'édition précédente, Egan Bernal, fait figure de grand favori.

Sur la ligne de départ, 8 coureurs seulement (4,55%) ont déjà été épinglés dans notre annuaire du dopage . C'est le plus faible pourcentage depuis que nous tenons ces statistiques. Dans ce contexte, l'équipe CCC réussit la performance d'alignés 3 coureurs épinglés. Autant dire, près de la moitié !

A l'issue d'une course menée à un train d'enfer, Tadej Pogacar s'impose devant Primoz Roglic qu'il dépossède du maillot jaune à la Planche des Belles Filles. Tout au long de ce Tour, les performances ont interrogé. La lecture des chroniques d'Antoine Vayer soulève moult questions.

Statistiques

Le tableau ci-dessous établit, équipe par équipe, le décompte des coureurs qui ont été ou seront ultérieurement "épinglés" dans des affaires de dopage.

Epinglés : nombre de coureurs ayant contrevenu au règlement antidopage. Entrent dans cette catégorie : les coureurs ayant été contrôlés positifs (y-compris par constat de carence ou hématocrite > 50%), ayant reconnu s'être dopé, ayant été sanctionnés (par la justice, leur fédération ou leur équipe) dans le cadre d'affaires liées au dopage. N'y entrent pas, par exemple, ceux dont l'échantillon B s'est révélé négatif. Top 10 : nombre de coureurs présents dans les 10 premiers du classement général final. Podium : nombre de coureurs présents dans les 3 premiers du classement général final.

Autres données :

• Parcours : Nice - Paris
• Etapes : 21
• Participants : 176
• Classés : 146
• Kilométrage : 3470 km
• Temps du vainqueur : 87h 20'5"
• Moyenne du vainqueur : 40,22 km/h
• Ecart entre le premier et le deuxième : 59" soit 0,02 %
• Ecart entre le premier et le dernier : 6:7'2" soit 7 %
• Nombre d'affaires de dopage : 2

Le classement officiel

Source du classement : www.procyclingstats.com (04/10/2020)

• Pogacar Tadej en 87h20'05''
• Roglic Primoz à 0h00'59''
• Porte Richard Julian à 0h03'30''
• Landa Meana Mikel à 0h05'58''
• Mas Nicolau Enric à 0h06'07''

• Dumoulin Tom à 0h07'48''
• Uran Rigoberto à 0h08'02''
• Yates Adam à 0h09'25''

• Martin Guillaume à 0h16'58''

• Carapaz Montenegro Richard Anton à 0h25'53''
• Barguil Warren à 0h31'04''
• Kuss Sepp à 0h42'20''
• Bilbao Lopez De Armentia Pello à 0h55'56''

• Rolland Pierre à 1h08'26''
• Verona Quintanilla Carlos à 1h19'54''
• Van Aert Wout à 1h20'31''
• Soler Gimenez Marc à 1h31'53''
• Izagirre Insausti Gorka à 1h36'12''
• Chaves Rubio Johan Esteban à 1h38'45''
• Reichenbach Sébastien à 1h39'27''
• Elissonde Kenny à 1h40'06''
• Cherel Mickaël à 1h40'51''
• Madouas Valentin à 1h42'43''
• Martínez Poveda Daniel Felipe à 1h55'12''
• Pinot Thibaut à 1h59'54''
• Kwiatkowski Michal à 2h06'32''
• Sicard Romain à 2h13'02''

• Kämna Lennard à 2h15'39''
• Bennett George à 2h15'49''
• Vuillermoz Alexis à 2h16'19''
• Alaphilippe Julian à 2h19'11''
• Carthy Hugh à 2h20'31''
• Buchmann Emanuel à 2h21'57''
• Molard Rudy à 2h26'53''
• Polanc Jan à 2h29'54''
• Martin Daniel à 2h30'25''
• Gesink Robert à 2h30'35''
• Jungels Bob à 2h33'30''
• Herrada Lopez Jesús à 2h34'50''

• Lutsenko Alexey à 2h39'37''
• Houle Hugo à 2h39'54''
• Geschke Simon à 2h44'27''
• Edet Nicolas à 2h48'44''
• Van Avermaet Greg à 2h49'50''
• Eg Niklas à 2h50'04''
• De Gendt Thomas à 2h51'56''
• Pacher Quentin à 2h54'17''
• Hirschi Marc à 2h54'34''
• Santos Simoes Oliveira Nelson Filipe à 3h01'41''
• Powless Neilson à 3h03'09''
• Schachmann Maximilian à 3h03'28''
• Kragh Andersen Soren à 3h06'26''
• Van Baarle Dylan à 3h07'42''
• Fraile Matarranz Omar à 3h13'41''
• Naesen Oliver à 3h22'04''
• Bettiol Alberto à 3h24'55''
• Grossschartner Felix à 3h25'17''
• Roche Nicolas à 3h27'13''
• Peters Nans à 3h27'46''
• Anacona Gomez Andrew Winner à 3h32'40''
• Hirt Jan à 3h34'58''
• Hermans Ben à 3h37'12''
• Schär Michael à 3h38'55''
• Rojas Gil Jose Joaquin à 3h40'49''
• Stuyven Jasper à 3h40'52''
• De La Cruz Melgarejo David à 3h41'20''
• Valgren Hundahl Michael à 3h41'45''
• Erviti Ollo Imanol à 3h48'00''
• Benoot Tiesj à 3h48'50''
• Mohoric Matej à 3h49'02''
• Amador Bipkazakova Andrei à 3h49'04''
• Gautier Cyril à 3h51'57''

• Cataldo Dario à 3h52'51''
• Skujins Toms à 3h53'09''
• Stake Laengen Vegard à 3h53'17''
• Bauer Hans Jacob à 4h00'34''
• Sagan Peter à 4h04'15''
• Neilands Krists à 4h11'03''
• Perichon Pierre-luc à 4h14'28''
• Sivakov Pavel à 4h15'38''
• Mezgec Luka à 4h17'07''
• Keukeleire Jens à 4h18'47''
• Devenyns Dries à 4h20'41''
• Van Garderen Tejay à 4h22'20''
• Pedersen Casper Phillip à 4h24'13''
• Colbrelli Sonny à 4h24'42''
• Ladagnous Matthieu à 4h24'52''

• Barthe Cyril à 4h27'07''
• Impey Daryl à 4h28'39''
• Van Asbroeck Tom à 4h33'17''
• Juul Jensen Christopher à 4h34'03''
• De Marchi Alessandro à 4h34'06''
• Boasson Hagen Edvald à 4h34'19''
• Ledanois Kévin à 4h35'48''
• Nieuwenhuis Joris à 4h38'50''
• Venturini Clément à 4h39'08''
• Oss Daniel à 4h40'46''
• Swift Connor à 4h41'59''
• Laporte Christophe à 4h44'30''
• Turgis Anthony à 4h44'57''

• Poels Wouter à 4h47'23''
• Marcato Marco à 4h48'47''
• Consonni Simone à 4h53'50''
• Cavagna Rémi à 4h58'46''
• Asgreen Kasper à 5h00'04''
• Hofstetter Hugo à 5h00'14''
• Cosnefroy Benoît à 5h00'43''
• Grellier Fabien à 5h01'32''
• Martin Tony à 5h05'28''
• Theuns Edward à 5h08'10''
• Politt Nils à 5h09'02''
• Gibbons Ryan à 5h09'32''
• Coquard Bryan à 5h10'32''
• Soupe Geoffrey à 5h10'40''
• Pedersen Mads à 5h11'03''
• Koch Jonas à 5h12'04''
• Arndt Nikias à 5h13'11''
• Declercq Tim à 5h14'52''
• Groendahl Jansen Amund à 5h17'28''
• Rowe Luke à 5h17'50''
• Morkov Christiansen Michael à 5h26'21''
• Burgaudeau Mathieu à 5h27'38''
• Kristoff Alexander à 5h28'28''
• Russo Clément à 5h28'45''
• Walscheid Max à 5h29'38''
• Viviani Elia à 5h30'01''
• Chevalier Maxime à 5h31'30''
• Reza Kévin à 5h31'37''
• Bennett Sam à 5h32'33''
• Niv Guy à 5h34'43''
• Bol Cees à 5h38'16''
• Bonifazio Niccolò à 5h42'13''
• De Buyst Jasper à 5h43'07''
• Haller Marco à 5h46'27''
• Ewan Caleb à 5h50'25''
• Frison Frederik à 6h01'48''

L'autre classement

Le classement tel qu'il serait si on excluait tous les coureurs "épinglés" dans des affaires de dopage au cours de leur carrière.

• Pogacar Tadej
• Roglic Primoz
• Porte Richard Julian
• Landa Meana Mikel
• Mas Nicolau Enric
• Dumoulin Tom
• Uran Rigoberto
• Martin Guillaume
• Carapaz Montenegro Richard Anton
• Barguil Warren
• Bilbao Lopez De Armentia Pello
• Rolland Pierre
• Verona Quintanilla Carlos
• Van Aert Wout
• Soler Gimenez Marc
• Izagirre Insausti Gorka
• Chaves Rubio Johan Esteban
• Reichenbach Sébastien
• Elissonde Kenny
• Cherel Mickaël
• Madouas Valentin
• Martínez Poveda Daniel Felipe
• Pinot Thibaut
• Kwiatkowski Michal
• Sicard Romain
• Kämna Lennard
• Bennett George
• Vuillermoz Alexis
• Alaphilippe Julian
• Carthy Hugh
• Buchmann Emanuel
• Molard Rudy
• Martin Daniel
• Gesink Robert
• Jungels Bob
• Herrada Lopez Jesús
• Lutsenko Alexey
• Geschke Simon
• Edet Nicolas
• Van Avermaet Greg
• De Gendt Thomas
• Pacher Quentin
• Hirschi Marc
• Santos Simoes Oliveira Nelson Filipe
• Powless Neilson
• Schachmann Maximilian
• Kragh Andersen Soren
• Van Baarle Dylan
• Fraile Matarranz Omar
• Naesen Oliver
• Bettiol Alberto
• Grossschartner Felix
• Roche Nicolas
• Peters Nans
• Anacona Gomez Andrew Winner
• Hermans Ben
• Schär Michael
• Rojas Gil Jose Joaquin
• Stuyven Jasper
• De La Cruz Melgarejo David
• Valgren Hundahl Michael
• Erviti Ollo Imanol
• Benoot Tiesj
• Mohoric Matej
• Amador Bipkazakova Andrei
• Gautier Cyril
• Cataldo Dario
• Skujins Toms
• Stake Laengen Vegard
• Bauer Hans Jacob
• Sagan Peter
• Neilands Krists
• Perichon Pierre-luc
• Sivakov Pavel
• Mezgec Luka
• Keukeleire Jens
• Devenyns Dries
• Van Garderen Tejay
• Pedersen Casper Phillip
• Colbrelli Sonny
• Ladagnous Matthieu
• Barthe Cyril
• Impey Daryl
• Van Asbroeck Tom
• Juul Jensen Christopher
• De Marchi Alessandro
• Boasson Hagen Edvald
• Ledanois Kévin
• Nieuwenhuis Joris
• Venturini Clément
• Swift Connor
• Laporte Christophe
• Turgis Anthony
• Poels Wouter
• Marcato Marco
• Consonni Simone
• Asgreen Kasper
• Hofstetter Hugo
• Cosnefroy Benoît
• Grellier Fabien
• Martin Tony
• Theuns Edward
• Politt Nils
• Gibbons Ryan
• Coquard Bryan
• Soupe Geoffrey
• Pedersen Mads
• Arndt Nikias
• Declercq Tim
• Groendahl Jansen Amund
• Morkov Christiansen Michael
• Burgaudeau Mathieu
• Kristoff Alexander
• Russo Clément
• Walscheid Max
• Viviani Elia
• Chevalier Maxime
• Bennett Sam
• Bonifazio Niccolò
• De Buyst Jasper
• Haller Marco
• Frison Frederik

Liste des affaires pendant la course

* Sanction non connue

La liste des engagés

Liste des participants classée par équipe.

15 années d'existence, 5 affaires, soit 0,33 par an

1. Bernal Gomez Egan Arley 2. Amador Bipkazakova Andrei 3. Carapaz Montenegro Richard Anton 4. Castroviejo Nicolas Jonathan 5. Kwiatkowski Michal 6. Rowe Luke 7. Sivakov Pavel 8. Van Baarle Dylan

Team Jumbo - Visma

41 années d'existence, 25 affaires, soit 0,61 par an

11. Roglic Primoz 12. Bennett George 13. Groendahl Jansen Amund 14. Dumoulin Tom 15. Gesink Robert 16. Kuss Sepp 17. Martin Tony 18. Van Aert Wout

BORA - hansgrohe

15 années d'existence, 1 affaire, soit 0,07 par an

21. Sagan Peter 22. Buchmann Emanuel 23. Grossschartner Felix 24. Kämna Lennard 25. Muhlberger Gregor 26. Oss Daniel 27. Pöstlberger Lukas 28. Schachmann Maximilian

AG2R La Mondiale

33 années d'existence, 18 affaires, soit 0,55 par an

31. Bardet Romain 32. Cherel Mickaël 33. Cosnefroy Benoît 34. Latour Pierre-roger 35. Naesen Oliver 36. Peters Nans 37. Venturini Clément 38. Vuillermoz Alexis

Deceuninck - Quick - Step

32 années d'existence, 26 affaires, soit 0,81 par an

41. Alaphilippe Julian 42. Asgreen Kasper 43. Bennett Sam 44. Cavagna Rémi 45. Declercq Tim 46. Devenyns Dries 47. Jungels Bob 48. Morkov Christiansen Michael

Groupama - FDJ

28 années d'existence, 14 affaires, soit 0,5 par an

51. Pinot Thibaut 52. Bonnet William 53. Gaudu David 54. Küng Stefan 55. Ladagnous Matthieu 56. Madouas Valentin 57. Molard Rudy 58. Reichenbach Sébastien

Bahrain - McLaren

8 années d'existence, 2 affaires, soit 0,25 par an

EF Pro Cycling

20 années d'existence, 3 affaires, soit 0,15 par an

71. Uran Rigoberto 72. Bettiol Alberto 73. Carthy Hugh 74. Higuita Garcia Sergio Andres 75. Keukeleire Jens 76. Martínez Poveda Daniel Felipe 77. Powless Neilson 78. Van Garderen Tejay

Team Arkea - Samsic

29 années d'existence, 4 affaires, soit 0,14 par an

Movistar Team

45 années d'existence, 29 affaires, soit 0,64 par an

Trek - Segafredo

14 années d'existence, 5 affaires, soit 0,36 par an

101. Porte Richard Julian 102. Eg Niklas 103. Elissonde Kenny 104. Mollema Bauke 105. Pedersen Mads 106. Skujins Toms 107. Stuyven Jasper 108. Theuns Edward

21 années d'existence, 18 affaires, soit 0,86 par an

29 années d'existence, 23 affaires, soit 0,79 par an

121. Martin Guillaume 122. Consonni Simone 123. Edet Nicolas 124. Herrada Lopez Jesús 125. Laporte Christophe 126. Perez Anthony 127. Perichon Pierre-luc 128. Viviani Elia

UAE Team Emirates

26 années d'existence, 34 affaires, soit 1,31 par an

131. Pogacar Tadej 132. Aru Fabio 133. De La Cruz Melgarejo David 134. Formolo Davide 135. Kristoff Alexander 136. Stake Laengen Vegard 137. Marcato Marco 138. Polanc Jan

Astana Pro Team

18 années d'existence, 20 affaires, soit 1,11 par an

Lotto Soudal

41 années d'existence, 14 affaires, soit 0,34 par an

Mitchelton - Scott

13 années d'existence, 4 affaires, soit 0,31 par an

161. Yates Adam 162. Bauer Hans Jacob 163. Bewley Samuel 164. Chaves Rubio Johan Esteban 165. Impey Daryl 166. Juul Jensen Christopher 167. Mezgec Luka 168. Nieve Iturralde Mikel

Israel Cycling Academy

10 années d'existence, 1 affaire, soit 0,1 par an

171. Martin Daniel 172. Greipel André 173. Hermans Ben 174. Hofstetter Hugo 175. Neilands Krists 176. Niv Guy 177. Politt Nils 178. Van Asbroeck Tom

Total Direct Energie

25 années d'existence, 6 affaires, soit 0,24 par an

181. Bonifazio Niccolò 182. Burgaudeau Mathieu 183. Calméjane Lilian 184. Cousin Jérôme 185. Grellier Fabien 186. Sicard Romain 187. Soupe Geoffrey 188. Turgis Anthony

NTT Pro Cycling Team

Team sunweb.

201. Benoot Tiesj 202. Arndt Nikias 203. Bol Cees 204. Hirschi Marc 205. Kragh Andersen Soren 206. Nieuwenhuis Joris 207. Pedersen Casper Phillip 208. Roche Nicolas

B&B HOTELS - VITAL CONCEPT

5 années d'existence, 1 affaire, soit 0,2 par an

211. Coquard Bryan 212. Barthe Cyril 213. Chevalier Maxime 214. Debusschere Jens 215. Gautier Cyril 216. Pacher Quentin 217. Reza Kévin 218. Rolland Pierre

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Athlétisme: le perchiste et champion olympique, Thiago Braz, suspendu pour dopage et privé des JO de Paris 2024

La sanction est tombée pour Thiago Braz. Après plusieurs mois d’investigations, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a décidé d’infliger une suspension de seize mois pour dopage au perchiste de 30 ans. Le Brésilien avait été contrôlé positif à l’ostérine lors du meeting de Stockholm le 2 juillet 2023 en Suède. L’ostérine est un anabolisant non stéroïde généralement utilisé pour accroître sa masse musculaire. Son utilisation est prohibée par l’Agence mondiale antidopage.

Sacré champion olympique à Rio 2016, devant Renaud Lavillenie , Thiago Braz était suspendu à titre provisoire depuis le 28 juillet dernier. Lors de ses auditions, il a clamé son innocence, en évoquant la contamination de ses compléments alimentaires. Une défense prise en compte par le tribunal disciplinaire de l’AIU (une instance indépendante), alors que l’AIU avait requis une suspension de quatre ans. Le tribunal disciplinaire s’est montré plus clément en considérant que le Brésilien avait suivi les recommandations de son staff médical.

Thiago Braz a fait appel devant le TAS

Après avoir purgé une grande partie de sa suspension, le natif de Marilia, dans l’état de Sao Paulo (au sud du Brésil), pourra reprendre ses activités à partir du 27 novembre prochain. Il manquerait alors les Jeux olympiques de Paris 2024 cet été (du 26 juillet au 11 août).

Mais le médaillé de bronze des JO de Tokyo en 2021 (derrière le Suédois Armand Duplantis et l’Américain Chris Nilsen) espère faire son retour avant. Thiago Braz a fait appel de sa suspension devant le Tribunal arbitral du sport en espérant alléger sa sanction. L’AIU n’exclut pas d’en faire de même afin d’obtenir une suspension plus longue.

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