Fable : Le voyage
Titre : le voyage, poète : jean-pierre claris de florian (1755-1794).
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ; Détrempé vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite !
Le voyage | Fable de Jean-Pierre Claris de Florian
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Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu’à près de midi ; Voir sur sa tête alors s’amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l’on n’arrive pas ; Détrempé vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s’endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite !
Fables, 1792
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Jean-Pierre Claris de Florian
Fables (1792)
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Jean-Pierre Claris de FLORIAN 1755 - 1794
Jean-Pierre Claris de Florian (1755- 1794) : Le Voyage
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte,
Sans songer seulement à demander sa route ;
Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi,
Faire un tiers du chemin jusqu’à près de midi ;
Voir sur sa tête alors s’amasser les nuages,
Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Courir, en essuyant orages sur orages,
Vers un but incertain où l’on n’arrive pas ;
Détrempé vers le soir, chercher une retraite,
Arriver haletant, se coucher, s’endormir :
On appelle cela naître, vivre, et mourir.
La volonté de Dieu soit faite !
Fables de Monsieur de Florian.
Impr. de P. Didot l’aîné, 1792
Du même auteur :
Le grillon (07/02/2015)
La carpe et les carpillons (23/07/2018)
La guenon, le singe et la noix (24/07/2019)
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Jean-Pierre CLARIS de FLORIAN Élu en 1788 au fauteuil 29
Né dans les Cévennes, le 6 mars 1755.
Officier de dragons, il était un des familiers du château de Sceaux et le protégé de Voltaire qui était allié de sa famille. Auteur dramatique, romancier, poète, fabuliste, il fut lauréat de l'Académie. Il y remplaça, le 6 mars 1788, le cardinal de Luynes et fut reçu le 14 mai 1788 par Michel-Jean Sedaine. Banni de Paris pendant la Révolution, il fut emprisonné sous la Terreur et relâché au 9 thermidor ; il mourut des souffrances endurées pendant sa détention, une année après, âgé de trente-neuf ans. Il a laissé des Fables , les meilleures après celles de La Fontaine, quelques pièces de théâtre et des pastorales, plus une traduction un peu trop libre de Cervantès.
Mort le 12 septembre 1794.
Discours et travaux académiques
Discours de réception de Jean-Pierre Claris de Florian , le 14 mai 1788
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Les Plus Beaux Poèmes et Fables de Jean-Pierre Claris de Florian
Jean-Pierre Claris de Florian , Meilleur par Auteur
Si vous souhaitez lire ou relire les fables les plus célèbres et les poèmes plus beaux de Jean-Pierre Claris de Florian , vous êtes au bon endroit. Bien que l’art soit subjectif, j’ai tenté de sélectionner des œuvres incontournables de ce poète en me basant sur mes préférences personnelles et leur présence dans plusieurs anthologies de la poésie française que j’ai pu lire.
Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) est un célèbre romancier, poète et fabuliste français. Protégé de Voltaire, ce fabuliste contemporain des Lumières est souvent considéré comme l'égal La Fontaine. Certaines de ses morales comme "pour vivre heureux, vivons caché" sont passées à l'histoire.
Bien qu'étant célèbre pour ses fables, l'oeuvre la plus connue et la plus belle de Jean-Pierre Claris de Florian est probablement Plaisir d'amour. Ce poème romantique composé de deux couplets et deux quatrains est extrait de la nouvelle Célestine, de son recueil Les Nouvelles de M. de Florian (1784).
Voici le meilleur de la poésie de Jean-Pierre Claris de Florian.
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Plaisir d'amour - Jean-Pierre Claris de Florian
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, Chagrin d'amour dure toute la vie.
J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie, Elle me quitte et prend un autre amant. Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, Chagrin d'amour dure toute la vie.
Tant que cette eau coulera doucement Vers ce ruisseau qui borde la prairie, Je t'aimerai, me répétait Sylvie ; L'eau coule encore, elle a changé pourtant !
Le grillon - Jean-Pierre Claris de Florian
Un pauvre petit grillon Caché dans l'herbe fleurie Regardait un papillon Voltigeant dans la prairie. L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ; L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ; Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs, Prenant et quittant les plus belles. Ah! disait le grillon, que son sort et le mien Sont différents ! Dame nature Pour lui fit tout, et pour moi rien. je n'ai point de talent, encor moins de figure. Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas : Autant vaudrait n'exister pas. Comme il parlait, dans la prairie Arrive une troupe d'enfants : Aussitôt les voilà courants Après ce papillon dont ils ont tous envie. Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper ; L'insecte vainement cherche à leur échapper, Il devient bientôt leur conquête. L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ; Un troisième survient, et le prend par la tête : Il ne fallait pas tant d'efforts Pour déchirer la pauvre bête. Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ; Il en coûte trop cher pour briller dans le monde. Combien je vais aimer ma retraite profonde ! Pour vivre heureux, vivons caché.
La guenon, le singe et la noix - Jean-Pierre Claris de Florian
Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grimace… « Ah ! Certes, Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m'assura que les noix étaient bonnes. Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit ! » Elle jette la noix. Un singe la ramasse, Vite entre deux cailloux la casse, L'épluche, la mange, et lui dit : « Votre mère eut raison, ma mie : Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir. Souvenez-vous que, dans la vie, Sans un peu de travail on n'a point de plaisir ».
Le voyage - Jean-Pierre Claris de Florian
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ; Détrempé vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite !
La Carpe et les Carpillons - Jean-Pierre Claris de Florian
Prenez garde, mes fils, côtoyez moins le bord, Suivez le fond de la rivière ; Craignez la ligne meurtrière, Ou l'épervier plus dangereux encor. C'est ainsi que parlait une carpe de Seine A de jeunes poissons qui l'écoutaient à peine. C'était au mois d'avril : les neiges, les glaçons, Fondus par les zéphyrs, descendaient des montagnes. Le fleuve, enflé par eux, s'élève à gros bouillons, Et déborde dans les campagnes. Ah ! ah ! criaient les carpillons, Qu'en dis-tu, carpe radoteuse ? Crains-tu pour nous les hameçons ? Nous voilà citoyens de la mer orageuse ; Regarde : on ne voit plus que les eaux et le ciel, Les arbres sont cachés sous l'onde, Nous sommes les maîtres du monde, C'est le déluge universel. Ne croyez pas cela, répond la vieille mère ; Pour que l'eau se retire il ne faut qu'un instant : Ne vous éloignez point, et, de peur d'accident, Suivez, suivez toujours le fond de la rivière. Bah ! disent les poissons, tu répètes toujours Mêmes discours. Adieu, nous allons voir notre nouveau domaine. Parlant ainsi, nos étourdis Sortent tous du lit de la Seine, Et s'en vont dans les eaux qui couvrent le pays. Qu'arriva-t-il ? Les eaux se retirèrent, Et les carpillons demeurèrent ; Bientôt ils furent pris, Et frits. Pourquoi quittaient-ils la rivière ? Pourquoi ? je le sais trop, hélas ! C'est qu'on se croit toujours plus sage que sa mère C'est qu'on veut sortir de sa sphère, C'est, que... c'est que... je ne finirai pas.
Pandore - Jean-Pierre Claris de Florian
Quand Pandore eut reçu la vie, Chaque dieu de ses dons s'empressa de l'orner. Vénus, malgré sa jalousie, Détacha sa ceinture et vint la lui donner. Jupiter, admirant cette jeune merveille, Craignait pour les humains ses attraits enchanteurs ; Vénus rit de sa crainte, et lui dit à l’oreille : Elle blessera bien des cœurs ; Mais j'ai caché dans ma ceinture Les caprices pour affaiblir Le mal que fera sa blessure, Et les faveurs pour en guérir.
La Taupe et le Lapin - Jean-Pierre Claris de Florian
Chacun de nous souvent connaît bien ses défauts ; En convenir, c'est autre chose : On aime mieux souffrir de véritables maux Que d'avouer qu'ils en sont cause. Je me souviens, à ce sujet, D'avoir été témoin d'un fait Fort étonnant et difficile à croire ; Mais je l'ai vu : voici l'histoire.
Près d'un bois, le soir, à l'écart, Dans une superbe prairie, Des lapins s'amusaient, sur l'herbette fleurie, A jouer au colin-maillard. Des lapins ! direz-vous, la chose est impossible. Rien n'est plus vrai pourtant : une feuille flexible Sur les yeux de l'un d'eux en bandeau s'appliquait, Et puis sous le cou se nouait : Un instant en faisait l'affaire. Celui que ce ruban privait de la lumière Se plaçait au milieu ; les autres alentour Sautaient, dansaient, faisaient merveilles, S'éloignaient, venaient tour à tour Tirer sa queue ou ses oreilles. Le pauvre aveugle alors, se retournant soudain, Sans craindre pot au noir, jette au hasard la patte, Mais la troupe échappe à la hâte, Il ne prend que du vent, il se tourmente en vain, IL y sera jusqu'à demain. Une taupe assez étourdie, Qui sous terre entendit ce bruit, Sort aussitôt de son réduit Et se mêle dans la partie. Vous jugez que, n'y voyant pas, Elle fut prise au premier pas. Messieurs, dit un lapin, ce serait conscience, Et la justice veut qu'à notre pauvre sœur Nous fassions un peu de faveur : Elle est sans yeux et sans défense. Ainsi je suis d'avis...--Non, répond avec feu La taupe, je suis prise, et prise de bon jeu ; Mettez moi le bandeau.--Très volontiers, ma chère ; Le voici ; mais je crois qu'il n'est pas nécessaire Que nous serions le nœud bien fort. --Pardonnez-moi, Monsieur, reprit-elle en colère, Serrez bien, car j'y vois... Serrez, j'y vois encor.
J’espère de cette sélection des fables et poèmes les plus beaux et les plus connus de Jean-Pierre Claris de Florian vous a plu. Pour découvrir plus d’œuvres de ce poète sur Poetica Mundi, n’hésitez pas à utiliser le lien ci-dessous.
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des critiques et des créations littéraires d'élèves
"LE VOYAGE" Jean-Pierre Claris de Florian
Publié par les élèves du lycée Baudelaire sur 7 Janvier 2015, 09:48am
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ; Détrempé vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite !
Jean-Pierre Claris de FLORIAN, fables
Dans un premier temps, j'ai choisi ce poème pour son thème du voyage (qui est celui de mon anthologie); source de découvertes et de bonheur. Le voyage est important pour développer sa culture et l'apprentissage riches qu'il peut nous apporter. Le personnage découvre une autre facette de lui-même durant ce voyage. J'aime la simplicité de ce poème, et c'est cela qui me le fait comprendre.
La deuxième raison de mon choix est la comparaison du voyage au déroulement de la vie. Je remarque que le premier tiers du poème de ce voyage se fait sans but précis, sans cheminement préalable. Cette face détermine la jeunesse : lorsqu'on est jeune, on se cherche. Ensuite le voyage devient alors plus difficile, agrémenté de nuages, de sables mouvants et d'orages. C'est le moment où on prend nos responsabilités. Le fin de la journée est marquée par la recherche d'un toit pour dormir, soit une fin de vie moins tumultueuse.
Line Decharel
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- Les deux voyageurs
Le compère Thomas et son ami Lubin Allaient à pied tous deux à la ville prochaine. Thomas trouve sur son chemin Une bourse de louis pleine ; Il l’empoche aussitôt. Lubin, d’un air content, Lui dit : « Pour nous la bonne aubaine ! - Non, répond Thomas froidement, Pour nous n’est pas bien dit ; pour moi : c’est différent. » Lubin ne souffle mot ; mais en quittant la plaine, Ils trouvent des voleurs cachés au bois voisin. Thomas tremblant, et non sans cause, Dit : « Nous sommes perdus ! – Non, lui répond Lubin, Nous n’est pas le vrai mot ; mais toi c’est autre chose. » Cela dit, il s’échappe à travers le taillis. Immobile de peur, Thomas est bientôt pris ; Il tire la bourse et la donne. Qui ne songe qu’à soi quand la fortune est bonne, Dans le malheur n’a point d’amis.
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Jean-Pierre Claris de FLORIAN
Jean-Pierre Claris de Florian, né près de Sauve à Logrian, le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français. Issu d’une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le... [Lire la suite]
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Titre : Le voyage. Poète : Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) Recueil : Fables (1792). Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages,
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Jean-Pierre Claris de Florian, né près de Sauve à Logrian, le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français. Issu d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le...
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Éditions. Édition en français : Le Voyage (1793) Catégories : Œuvres sans date de création. Œuvres de langue originale en français. Fables de Jean-Pierre Claris de Florian.
Le voyage, par Jean-Pierre Claris de Florian | poèmes, essais et nouvelles sur Poeticous. Jean-Pierre Claris de Florian. Le voyage. Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ;
Poème: Le voyage, Jean-Pierre Claris de FLORIAN. Poésie Française est à la fois une anthologie de la poésie classique, du moyen-âge au début du XXème siècle, et également un espace de visibilité pour l'internaute, amateur éclairé ou professionnel qui désire y publier ses oeuvres à titre gratuit.
Œuvres principales. Fables (d) modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Jean-Pierre Claris de Florian, né le 6 mars 1755 à Sauve 1 et mort le 13 septembre 1794 à Sceaux 2, est un dramaturge, romancier, poète et fabuliste français .
Le VoyageFables, Livre Quatrième, Fable XXJean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)Lecture : ABPortrait de couverture : Peintre inconnuIllustration de fond :...
Jean-Pierre Claris de Florian (1755- 1794) : Le Voyage. Le voyage. Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Officier de dragons, il était un des familiers du château de Sceaux et le protégé de Voltaire qui était allié de sa famille. Auteur dramatique, romancier, poète, fabuliste, il fut lauréat de l'Académie. Il y remplaça, le 6 mars 1788, le cardinal de Luynes et fut reçu le 14 mai 1788 par Michel-Jean Sedaine. Banni de Paris pendant la ...
Le voyage - Jean-Pierre Claris de Florian. Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Jean-Pierre Claris de Florian, né près de Sauve à Logrian, le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français.
Jean-Pierre Claris de FLORIAN, fables. Dans un premier temps, j'ai choisi ce poème pour son thème du voyage (qui est celui de mon anthologie); source de découvertes et de bonheur. Le voyage est important pour développer sa culture et l'apprentissage riches qu'il peut nous apporter.
Jean-Pierre Claris de Florian, né près de Sauve à Logrian, le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français. Issu d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le...
Le voyage. Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ; Détrempé vers ...
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A A. 18. VIEWS. Partager sur Facebook. Jean-Pierre Claris de Florian. Poète, romancier et Fabuliste XVIII° - fables. Analyses : Morales Chrétiennes par Théodore de Hallwyl - 1865. fable : les deux Voyageurs. Les deux voyageurs. Le compère Thomas et son ami Lubin. Allaient à pied tous deux à la ville prochaine. Le compère.
Avant-propos de la section Théâtre des Œuvres de Florian. Les Deux Billets (1779) Jeannot et Colin (1780) Le Baiser (1781) Le Bon Ménage ou La Suite Des Deux Billets. Les Jumeaux de Bergame (1782) Chansons. Plaisir d'amour. Les Regrets ♫.