Tour de France 2023: quelles sont les dernières techniques de dopage ?

12/07/2023 - liberation.fr - romain boulho.

Jonas Vingegaard a débarqué samedi 8 juillet dans la pipi-room ambulante du Tour de France comme un patron, les bras en l'air, et quand il en est ressorti, il a confirmé à Libé non pas une, mais deux fois que le pipi était bon. C'est une bonne nouvelle : la vessie du Danois, si ce n'est pas celle de son rival Tadej Pogacar, devrait opérer à fond après les étapes puisque le porteur du maillot jaune a l'obligation de se soumettre chaque soir à un test antidopage. Depuis plusieurs années, la lutte contre les tricheurs sur le Tour est en sous-régime : est-ce à dire que le vélo devient plus propre ? Que les coureurs dopés passent inaperçus ?

Il y a, bien sûr, ces records d'ascension, auparavant détenus par des coureurs au sang épaissi par l' EPO dans les années 90 et 2000 , désormais battus tous les ans ou presque par les carnivores du peloton. Ces impressions visuelles, de corps qui ne souffrent pas tous pareil. Surtout, les propos déconcertants dans Ouest- France de Jean-Jacques Menuet, docteur de l'équipe Arkéa-Samsic jusqu'en 2022, certes «persuadé que ce sport est beaucoup plus propre qu'avant» mais qui voit « des artistes, devant, qui ne [l'intéressent] pas. Des artistes qui [lui] paraissent suspects ». « On peut craindre, malheureusement, qu'il y ait deux vitesses », avertit le médecin . Libération fait le point sur le dopage et la lutte à son encontre dans le vélo, alors que le Tour s'achemine vers la haute montagne et les Alpes en fin de semaine.

Les contrôles sur le Tour : double ration pour les têtes d'affiche

Si le maillot jaune subit un contrôle dès l'étape terminée, il n'est pas le seul : le vainqueur et quelques coureurs tirés au sort doivent également se soumettre à des tests après avoir franchi la ligne. En plus de ces tests, des contrôles ciblés se déroulent le matin ou le soir, à l'hôtel ou au bus des équipes, urinaires ou sanguins, qui peuvent être liés à leurs performances, à l'évaluation des données de leurs passeports biologiques (le suivi au fil des ans des variations physiologiques) ou sur la base de renseignements de l'équipe chargée des investigations par l'Union cycliste internationale (UCI). Les tests peuvent être faits entre l'hôtel, le bus et l'arrivée. Avant le début du Tour, l'ensemble des coureurs est contrôlé, sans parler des contrôles inopinés réalisés hors compétition, beaucoup plus susceptibles de débusquer les tricheurs. Depuis 2021, l' UCI délègue son programme antidopage sur le Tour de France à l'International testing agency ( ITA ), soutenue par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui lui prête notamment son laboratoire de Châtenay-Malabry.

Les cétones , une vieille rengaine ?

Un produit agite les fantasmes et divise le peloton depuis presque dix ans désormais, les cétones . Les corps cétoniques existent naturellement dans notre corps. Ils sont fabriqués par le foie lorsque le corps commence à utiliser du gras au lieu des glucides pour créer de l'énergie. Pas interdites et disponibles sous forme de compléments alimentaires , les cétones sont utilisées par plusieurs équipes professionnelles, comme la Jumbo-Visma du maillot jaune Vingegaard, ou par l'actuel champion du monde, le Belge Remco Evenepoel . Ils permettraient, à l'occasion d'une utilisation hors compétition, une perte de poids rapide, le nerf de la guerre aujourd'hui, et, pendant les courses, de repousser le plus longtemps possible l'utilisation des glucides.

Aucune étude n'a certifié leur utilité absolue et les retours sont divisés. « Pendant l'effort, c'est très discutable, à tel point que ce n'est quasiment plus utilisé pendant les courses, juge Samuel Maraffi, le médecin de Total Energies, dans l' Equipe . Dorénavant, ce n'est vraiment utilisé qu'en récupération par certains. Il y a plus de data sur les effets positifs dans ce cadre-là. En mangeant des protéines et des glucides durant la collation et en ajoutant des cétones , ça peut maximiser la synthèse de glycogène [qui se réalise dans le foie lorsque le taux de glucose dans le sang est élevé]. Ça permettrait, en gros, de superbement récupérer. »

Dès 2017, dans Libé, Denis Riché, le nutritionniste de Romain Bardet , estimait de son côté que ce gel pourrait servir d'écran de fumée aux corticoïdes ou aux médicaments génétiques : « La rumeur des cétones permet peut-être de masquer d'autres pratiques. On se rappelle des marathoniens italiens qui ne mangeaient pas de glucides dans les années 90 mais qui compensaient en s'oxygénant [à l'aide d' EPO , ndlr]. Ou encore du laboratoire américain Balco qui prétextait une nutrition révolutionnaire mais qui en réalité dopait ses athlètes. »

Le Thyrax , la nouvelle mode ?

Jusqu'à un papier de Wielerflits en mars, on n'avait jamais entendu parler du Thyrax . Le site néerlandais spécialisé dans le vélo relaie l'inquiétude de certains coureurs au sujet de ce médicament utilisé normalement en raison d'un manque d' hormones thyroïdiennes . Le produit permettrait de résoudre la quadrature du cercle des cyclistes : comment perdre du poids tout en gardant de la puissance en pouvant continuer de manger. Lors d'un effort violent, les coureurs vont au au-delà d'eux-mêmes. La glande thyroïde a tendance alors à freiner sa production d' hormones thyroïdiennes , très importantes dans le métabolisme des lipides, des protéines et des glucides, comme un signe d'alerte pour dire stop au corps, « maintenant on s'arrête ». Pour Ralph Moorman, coach santé cité par le média flamand, « la booster un peu avec une substance comme le Thyrax aura immédiatement un effet positif ».

Les conséquences de la prise non adaptée de ce médoc inquiètent. Selon Ralph Moorman, « un excès d' hormones thyroïdiennes n'est certainement pas sans danger et a des effets secondaires tels qu'une fréquence cardiaque fortement augmentée [et le risque de mort subite ], une dégradation osseuse accélérée, une augmentation de la température corporelle et de la diarrhée ». « Que les instances de dopage n'interdisent pas ces hormones thyroïdiennes , c'est criminel !» s'insurge de son côté Jean-Jacques Menuet (...), toujours dans Ouest- France .

Le dopage génétique

La nouvelle menace ? Modifier son patrimoine génétique pour stimuler la production d'une substance, par exemple, au pif, l' érythropoïétine ( EPO , qui stimule la fabrication des globules rouges et favorise ainsi l'oxygénation) : voilà qui inquiète, depuis de nombreuses années, les agences de lutte contre le dopage, quand bien même aucun cas, dans le vélo comme ailleurs, n'a jamais été détecté. Ce détournement de la thérapie génique est « une menace avérée, un vrai sujet à surveiller, selon Jérémy Roubin, secrétaire général de l' AFLD , interrogé par l'AFP. Il y a eu un effet d'accélération ces dernières années avec des mises en oeuvre pratiques en thérapie génique [par exemple les vaccins à ARN messager pour lutter contre le Covid] qui ont rendu ces techniques plus accessibles. » Un constat partagé par Olivier Rabin, le directeur scientifique de l' agence mondiale antidopage . Lui dit, cité par l'AFP : « J'ai des éléments tangibles pour penser que ce n'est pas seulement de la théorie. »

En avril, les parlementaires français ont adopté le projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Son article 4 donne la possibilité à l' AFLD d'effectuer des tests génétiques pendant les prochains JO de Paris , afin de pouvoir déceler une éventuelle manipulation génétique.

Le dopage mécanique

Longtemps, la crainte d'un moteur caché dans le vélo fut un mirage, l'ultime perversion de l'équité sportive. Ce tabou a été mis à mal par des performances irréelles commises par certains coureurs, en premier lieu le Suisse Fabian Cancellara lors du Tour des Flandres 2010 et de Paris-Roubaix de la même année. Vainqueur des deux épreuves grâce à des accélérations décoiffantes, le Suisse avait été pris pour cible par ses adversaires.

Samedi, à l'arrivée à Limoges, près du camion menant les contrôles antidopage , une toile noire cache des vélos en train d'être pesés et passés aux rayons X. Un chaperon , alpagué par un gamin, convient que la fraude technologique a pu arriver dans le passé, mais se montre catégorique : ce n'est plus le cas. Pour preuve, il désigne le scan puissant et mobile qui met à nu les entrailles des vélos. De fait, si aucune preuve n'a été apportée pour le cas Cancellara , le tabou a été brisé en 2016, quand un moteur fut découvert dans le vélo de la Belge Femke Van den Driessche lors des mondiaux de cyclo-cross.

Quels sont les derniers cas avérés de dopage ?

Le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) a recensé 29 cas de dopage en 2022, le plus souvent chez les semipros. Sharry Bossuyt, jeune coureuse belge prometteuse de 22 ans, a été contrôlée positive au métabolite du Létrozole , un médicament interdit, lors d'une course en Normandie en mars. Depuis, elle crie son innocence et jure qu'elle n'avait jamais entendu parler de ce produit. Elle est persuadée qu'elle a été victime d'une contamination alimentaire, de viande ou de lait. Coïncidence troublante, elle a été contrôlée à quelques kilomètres de là où l'a été Toon Aerts en février 2022. Le cyclocrossman accuse également les produits normands.

Sur le Tour l'année dernière, le Colombien Nairo Quintana a été disqualifié de sa sixième place au général après deux contrôles positifs au tramadol , un puissant antalgique permettant d'oublier la douleur, un temps à la mode dans le peloton. Le produit est interdit en compétition depuis 2019. Le coureur est aujourd'hui sans équipe. Une autre star sud-américaine dans le collimateur est Miguel Angel Lopez , pour ses liens avec Marcos Maynar , un docteur suspecté d'être à la tête d'un trafic de produits dopants. « Superman », son surnom, s'est fait virer d' Astana . Il s'est exilé dans son pays, au Team Medellin, où il écrase la concurrence dans des courses nationales, peut-être moins regardantes en matière de lutte contre l'aide médicamenteuse.

Lire l'article en entier

Sur le même sujet

  • - Les vrais chiffres du dopage dans le Tour de France
  • 27/08/2023 - Benjamin Cohen : « On saura dans dix ans si Pogacar et Vingegaard sont exceptionnels »
  • 03/08/2023 - Le Tour de France 2023, complètement propre ?
  • 24/07/2023 - Tour de France 2023 : « Ce doit être génétique »... Vingegaard réagit à ses performances sur le Tour
  • 23/07/2023 - Tour de France. Richard Plugge défend Vingegaard : « Je n'ai pas le moindre doute sur Jonas »
  • 19/07/2023 - Les jumbo et les UAE ont été contrôlés avant le départ mercredi
  • 19/07/2023 - Le directeur du Tour de France Christian Prudhomme répond aux soupçons autour de Jonas Vingegaard
  • 17/07/2023 - Tour de France 2023 : "Je ne prends rien" assure le maillot jaune Jonas Vingegaard, en réponse aux soupçons de dopage
  • 12/07/2023 - Tour de France 2023: quelles sont les dernières techniques de dopage ?
  • 12/07/2023 - « Ils sont propres, mais des artistes sont suspects »
  • 01/07/2023 - Publication de notre Indice de Confiance saison 2023

Cette page a été mise en ligne le 01/01/2024

dopage mecanique tour de france 2023

dopage mecanique tour de france 2023

Dopage au Tour de France La domination de Jonas Vingegaard rallume les feux de la suspicion

PHOTO BENOIT TESSIER, REUTERS

Jonas Vingegaard

(Courchevel) Domination outrancière de Jonas Vingegaard, records de vitesse et écarts abyssaux rallument les feux de la suspicion sur le Tour de France, mais sans éléments tangibles permettant d’attester le recours au dopage.

Partager

« Je comprends que c’est difficile de faire confiance au cyclisme avec ce qui est arrivé dans le passé. Mais je peux vous le dire la main sur le cœur : je ne prends rien et je ne prendrais rien que je ne donnerais pas à ma fille » de deux ans, a assuré Vingegaard après voir définitivement assommé le Tour mercredi.

La veille, le Danois avait déjà surclassé tout le monde dans un contre-la-montre avalé à une telle vitesse – 41, 227 km/h de moyenne sur un parcours très accidenté – qu’il pensait que son capteur de puissance était cassé.

« Je ne me souviens d’aucun chrono dans lequel le vainqueur met 4,5 secondes par kilomètre au deuxième », s’est étonné son compatriote Michael Rasmussen, exclu du Tour en 2007, qui a reconnu s’être dopé pendant les années noires sous le règne de l’EPO.

« C’est un temps impressionnant et celui de Pogacar l’était déjà », note le coureur d’Arkéa-Samsic Simon Guglielmi qui ajoute : « tout le monde peut se poser des questions, tout le monde s’en est toujours posé, moi je reste concentré sur ma course ».

Au soir de la 17 e  étape, les écarts au classement général sont colossaux : deuxième, Pogacar, en perdition mercredi, pointe à 7 : 35 du maillot jaune et le troisième, Adam Yates, navigue à près de… onze minutes.

« Évidemment, les questions ne sont pas illégitimes sur les différents soupçons. On vit avec depuis longtemps », réagit le directeur du Tour Christian Prudhomme. Mais « le maillot jaune est testé tous les jours et son vélo aussi » et « les contrôles sont faits par une agence indépendante », l’International Testing Agency (ITA), « ce qui n’était pas le cas avant », ajoute-t-il.

« Tout a changé »

Mercredi, les équipes Jumbo-Visma et UAE ont d’ailleurs reçu une nouvelle visite des contrôleurs antidopage avant le départ, selon le site spécialisé Wielerflits. « J’applaudis cette initiative, a assuré le patron de Jumbo-Visma, Richard Plugge, au pied du bus. C’est un pas supplémentaire dans la lutte contre le dopage. Jonas Vingegaard s’est soumis à pas moins de quatre tests sanguins lors des 48 dernières heures. Nous sommes contents de pouvoir coopérer. »

Au-delà du chrono hors normes de Vingegaard, cette 110 e  édition a été marquée par des records d’ascension dans plusieurs cols escaladés plus vite par Vingegaard et Pogacar que par des tricheurs comme Lance Armstrong.

Pour Thibaut Pinot, qui a régulièrement exprimé des doutes sur la probité de certains adversaires, il est pourtant « difficile de comparer » les performances à cause de facteurs extérieurs qui peuvent diverger fortement, comme le placement du col dans l’étape, le revêtement de la route, les conditions météo ou la direction du vent.

« Dans le Grand Colombier par exemple, on avait un gros vent de dos », dit-il, avant d’ajouter : « mais oui, ça va très vite ».

Pour expliquer ces moyennes supersoniques, Vingegaard met en avant les progrès faits en matière de nutrition, d’entraînement et de matériel, surtout les vélos : « tout a changé », insiste le Danois.

« Ils enlèvent même la peinture »

Et son équipe est réputée pour pousser les curseurs très loin dans ces domaines. « Dans le chrono, ils enlèvent même la peinture sur les vélos pour gagner 150 grammes », souligne Tom Dumoulin, ancien équipier de Vingegaard, sur la chaîne flamande Sporza.

Mais est-ce suffisant pour expliquer la domination du maillot jaune et les étapes de Jumbo-Visma en mode rouleau-compresseur ?

Des acteurs du milieu se montrent circonspects, mais refusent de s’exprimer publiquement, faute de preuves sur lesquels s’appuyer.

« Je ne suis pas encore consultant ni commentateur ni spectateur. Ce n’est pas à moi de juger. Je n’ai aucun élément pour dire quoi que ce soit », a signifié Guillaume Martin, 11 e du général à près de… 23 minutes.  

Le recours controversé par certaines équipes comme Jumbo-Visma ou Soudal-Quick Step aux cétones, un carburant supplémentaire pour les muscles qui s’ingère sous forme de gel ou de boisson, dont la prise n’est pas interdite par le règlement, est aussi régulièrement épinglé.

Sans atteindre l’ampleur des années de plomb, plusieurs affaires de dopage ont secoué le cyclisme ces dernières années. L’équipe Bahrain a été ciblée par plusieurs perquisitions et son gérant général soupçonné dans le cadre de l’affaire de dopage sanguin Aderlass en 2020.

Les Colombiens Nairo Quintana et Miguel Angel Lopez ont été licenciés récemment par leurs équipes, le premier pour usage de tramadol, le deuxième à cause de ses liens présumés avec un médecin au centre d’un trafic de produits dopants.

Quant au dopage mécanique voire génétique, aucun cas n’a été détecté dans le peloton du Tour de France à ce jour.

  • Accueil sport
  • Résultats et classements
  • Tous les sports
  • Tour de France
  • Direct tv TV
  • Direct radio Radio
  • Le live Live
  • Mon franceinfo

Recevez l'essentiel de l'actualité et restez à jour avec nos newsletters

  • France 3 régions (nouvelle fenêtre) France 3 régions
  • Outremer la 1ère (nouvelle fenêtre) Outremer la 1ère
  • france TV france TV
  • radio france radio france
  • Newsletters (nouvelle fenêtre) Newsletters
  • Météo (nouvelle fenêtre) Météo
  • Jeux (nouvelle fenêtre) Jeux
  • Transparence
  • Nous contacter
  • Chargement...
  • Ligue 1 : résultats
  • Ligue 1 : classement
  • D1 : résultats
  • D1 : classement
  • Premier League: résultats
  • Premier League: classement
  • Liga : résultats
  • Liga : classement
  • Serie A : résultats
  • Serie A : classement
  • Bundesliga : résultats
  • Bundesliga : classement
  • Ligue des champions : résultats
  • Ligue des champions : classement
  • Ligue Europa : résultats
  • Ligue Europa : classement
  • Coupe du monde 2022 : résultats
  • Coupe du monde 2022 : classement
  • Open d'Australie : résultats
  • Roland-Garros : résultats
  • Wimbledon : résultats
  • US Open : résultats
  • Top 14 : résultats
  • Top 14 : classement
  • Pro D2 : résultats
  • Pro D2 : classement
  • Champions Cup : résultats
  • Champions Cup : classement
  • Challenge Cup : résultats
  • Challenge Cup : classement
  • 6 nations : résultats
  • 6 nations : classement
  • Formule 1 : classement
  • Formule 1 : calendrier
  • Moto : classement
  • Moto : calendrier
  • Rallye : classement
  • Rallye : calendrier
  • Elite : résultats
  • Elite : classement
  • Ligue des champions
  • Ligue Europa
  • Coupe de France
  • Coupe du monde
  • Ligue des nations
  • Copa America
  • Premier League
  • Equipe de France
  • Kylian Mbappé
  • Zinédine Zidane
  • Didier Deschamps
  • Hervé Renard
  • Wendie Renard
  • Eugénie Le Sommer
  • Open d'Australie
  • Roland-Garros
  • Coupe Davis
  • Masters 1000
  • Novak Djokovic
  • Rafael Nadal
  • Carlos Alcaraz
  • Gaël Monfils
  • Arthur Fils
  • Iga Swiatek
  • Caroline Garcia
  • Aryna Sabalenka
  • Champions Cup
  • Challenge Cup
  • Coupe d'automne des nations
  • XV de France
  • Fabien Galthié
  • Antoine Dupont
  • Grégory Alldritt
  • Charles Ollivon
  • Gaëlle Hermet
  • Emeline Gros
  • Tour de France femmes
  • Championnats du monde sur route
  • Championnats d'Europe sur route
  • Critérium du Dauphiné
  • Paris-Roubaix
  • UCI World Tour
  • Julian Alaphilippe
  • Pauline Ferrand-Prévot
  • Tadej Pogacar
  • Jonas Vingegaard
  • Primoz Roglic
  • Wout van Aert
  • Fabio Quartararo
  • Johann Zarco
  • Lewis Hamilton
  • Max Verstappen
  • Charles Leclerc
  • Esteban Ocon
  • Pierre Gasly
  • Canoë-Kayak
  • Gymnastique
  • Haltérophilie
  • Hockey sur gazon
  • Hockey sur glace
  • Sports d'hiver
  • Sports extrêmes
  • Tennis de Table
  • Tir à l'arc
  • Jeux olympiques
  • Jeux paralympiques
  • Championnats du monde d'athlétisme
  • Championnats d'Europe de natation
  • Championnats du monde de cyclisme
  • Championnat du monde de handball
  • Championnat du monde sur route
  • Coupe du monde de foot
  • Coupe du monde Rugby
  • Demain le Sport
  • Euro de basket
  • Euro de foot
  • Euro de handball
  • Mondial de basket
  • Tour de France Femmes
  • Tournois des 6 nations
  • France 2 (nouvelle fenêtre) France 2
  • France 3 (nouvelle fenêtre) France 3
  • France 4 (nouvelle fenêtre) France 4
  • France 5 (nouvelle fenêtre) France 5
  • Lumni (nouvelle fenêtre) Lumni
  • Okoo (nouvelle fenêtre) Okoo
  • France tv & vous (nouvelle fenêtre) France tv & vous
  • France tv le club (nouvelle fenêtre) France tv le club
  • France tv lab (nouvelle fenêtre) France tv lab
  • Les Médiateurs (nouvelle fenêtre) Les Médiateurs
  • France Inter (nouvelle fenêtre) France Inter
  • France Bleu (nouvelle fenêtre) France Bleu
  • France Culture (nouvelle fenêtre) France Culture
  • France Musique (nouvelle fenêtre) France Musique
  • Fip (nouvelle fenêtre) Fip
  • Mouv' (nouvelle fenêtre) Mouv'
  • Maison de la Radio et de la Musique (nouvelle fenêtre) Maison de la Radio et de la Musique
  • La Médiatrice (nouvelle fenêtre) La Médiatrice

Tour de France 2023 : les chiffres qui montrent pourquoi les performances de Vingegaard et Pogacar sont hors normes

dopage mecanique tour de france 2023

"D'une autre planète". Voilà le titre du quotidien L'Equipe , au lendemain de la performance supersonique de Jonas Vingegaard sur le contre-la-montre entre Passy et Combloux, mardi 18 juillet. Le maillot jaune danois a écrasé la concurrence, à commencer par son grand rival Tadej Pogacar, qu'il a bien failli rattraper sur les 22,4 km de l'effort chronométré (il lui reprend 1'38" en étant parti deux minutes après lui).

>> Suivez la 17e étape du Tour de France dans notre direct

Le 3e de l'étape, le Belge Wout van Aert, spécialiste de l'exercice, a ironisé sur le fait qu'il était "le meilleur des gens normaux", à 2'51" du vainqueur. Des performances qui rappellent à beaucoup les années Lance Armstrong, et ce titre "Sur une autre planète" , du même quotidien sportif, après une démonstration de force de l'Américain, deux décennies plus tôt.

Faut-il pour autant crier au dopage ? Voici les éléments chiffrés du débat.

Le contre-la-montre de Vingegaard, du jamais vu depuis Jacques Anquetil

C'est l'ancien maillot jaune danois (mais exclu du Tour avant l'arrivée), Michael Rasmussen, qui le dit. "Je ne parviens pas à me souvenir d'un contre-la-montre où le vainqueur a mis 4,5 secondes par kilomètre au deuxième. Ni [Miguel]  Indurain. Ni Armstrong" , a-t-il tweeté.

Après avoir fouillé dans les archives, il a complété dans une interview au quotidien Ouest-France : "Je crois que le dernier maillot jaune à avoir autant dominé le deuxième sur un chrono était Jacques Anquetil en 1961. Il lui avait mis cinq secondes au kilomètre." 

La comparaison avec des performances récentes montre que, quand un coureur écrase un chrono, il met 2 secondes au kilomètre à son dauphin. Pas le double.

La répartition des coureurs selon leur vitesse moyenne montre clairement que Vingegaard a survolé les débats, mais que Pogacar a également réalisé un excellent chrono en surclassant la concurrence. Pour preuve, il a rattrapé le coureur parti deux minutes avant lui, l'Espagnol Carlos Rodriguez, 4e du classement général et ex-champion d'Espagne de la discipline, tout de même.

Cela dit, dans l'impression visuelle, le Danois paraît beaucoup plus véloce que le Slovène. Ce que confirment des spécialistes comme Frédéric Grappe, responsable de la performance au sein de l'équipe Groupama-FDJ de David Gaudu et Thibaut Pinot, sur RMC  : "Je ne m'imaginais pas un tel écart, surtout que ce n'est pas une contre-performance de Pogacar. Ce qui est intéressant, c'est que c'est essentiellement la force musculaire qui a fait la différence. Et Pogacar a vraiment fait un bon chrono. Je ne sais pas expliquer cet écart parce qu'on a rarement vu ça."

L'équipe de Jonas Vingegaard, la Jumbo-Visma, y est allée de son explication laconique pour expliquer un tel coup d'éclat, sur les réseaux sociaux : "Stratégie, matériel, staff, Jonas… Tout s'est mis en place aujourd'hui."

Des performances exceptionnelles pas vues lors des années Armstrong ou Sky

En montagne aussi, des records d'ascension sont battus jour après jour par les deux duettistes. Et ce, alors que les coureurs français, comme David Gaudu ou Romain Bardet (avant son abandon) expliquaient être à leur niveau maximal tout en étant largués par les cadors du peloton. Ainsi, lors de la montée finale de l'étape de dimanche vers Saint-Gervais, Jonas Vingegaard a amélioré de près d'une minute le précédent record, mesuré par l'application de performances Strava. C'était déjà le cas la veille, lors de l'étape du 14-Juillet au Grand-Colombier...

Des données qui interrogent l'ancien coureur Félix Pouilly, interrogé par La Voix du Nord : "En regardant les détails de l'étape sur Strava, dans les moments où ils se livrent à 100%, les données de vitesse sont hallucinantes. Sur une portion de 2,5 km, ils montent 4km/h plus vite qu'un coureur comme Felix Gall, et 5,5 km/h plus vite que Tom Pidcock ou David Gaudu."

Le responsable de la performance chez Cofidis, Samuel Bellenoue, ne cache pas sa surprise sur RMC : "Philosophiquement, il me paraît plutôt sage de douter et de s'interroger. (…) Quand on prend les temps d'ascension, les vitesses ascensionnelles [depuis le début de cette édition 2023] , on voit qu'on est sur des choses qui n'ont même pas existé du temps du dopage, donc ça interroge. Mais je ne suis pas capable d'aller plus loin que ce questionnement."

Dans Le Parisien , le manager recherche et performance de la Fédération française de cyclisme, Emmanuel Brunet, souligne les évolutions technologiques qui ont fait du chemin en vingt ans, comme les progrès réalisés sur les pneus qui permettent, à effort égal, de gagner des watts (la puissance dégagée par le coureur en appuyant sur les pédales) et donc des secondes sur chaque ascension. D'autres rappellent que les coureurs abordent les cols dans des états de fraîcheur différents selon les étapes et que la comparaison est donc biaisée. Enfin, que les équipes comme la Jumbo-Visma sont encore plus fortes que l'US Postal ou la Sky de la grande époque.

Des écarts exceptionnels au classement général

La domination du duo "Vingo-Pogi" est telle qu'ils relèguent la concurrence à des niveaux improbables. Prenez l'écart avec le 3e du général : il est pour le moment supérieur au record des 20 dernières années, observé lors de l'édition 2014. Au départ de la 17e étape, mercredi matin, le maillot jaune devançait Adam Yates, 3e, de 8'52".

Vous avez dit "stratosphérique" ? Quand on regarde où se situe le 20e du classement général, Valentin Madouas, on peut aussi avoir ce sentiment. Il pointait mercredi matin à plus d'une heure (1h06) du duo de leaders. En 2003, Didier Rous, qui occupait cette même place à l'issue une Grande Boucle dominée par le duo Lance Armstrong-Jan Ullrich était pointé à une demi-heure sur les Champs-Elysées. De tels écarts ne sont cependant pas inédits : en 1997, lors de la victoire d'Ullrich et de l'apogée de l'équipe Festina, le 20e du général, Stéphane Heulot, qui accusait un retard de 1h06 à l'issue des 21 étapes. Il s'agissait cependant du pire des années EPO. 

Partager : l’article sur les réseaux sociaux

les mots-clés associés à cet article

  • Tour de France Hommes 2024
  • Tour de France 2024

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.

Toute l’actu en direct et en continu, où et quand vous voulez.

  • Sauvegardez vos articles à lire plus tard
  • Recevez les alertes uniquement sur ce qui vous intéresse

Télécharger dans l'App Store

Tout France Info, et bien plus. Sauvegardez vos articles à lire plus tard et filtrer l’actualité qui vous intéresse

Activez les notifications franceinfo et ne manquez rien de l’actualité

Vous pouvez changer d’avis à tout moment dans les réglages de votre navigateur.

Anec'Sport

Comment fonctionnent les contrôles anti-dopage sur le Tour de France ?

Comment fonctionnent les contrôles anti-dopage sur le Tour de France ?

Crédit : CC BY-SA 2.0 by bram-souffreau

Victime des lourdes affaires de dopage qui ont entaché son passé, le cyclisme est devenu le sport le plus contrôlé. Et en tant que plus grande course du calendrier, le Tour de France ne peut échapper à la règle. Entre les tests effectués avant, pendant et après le Tour, voici comment la Grande Boucle lutte contre le dopage grâce à un contrôle de tous les instants. 

Qui contrôle les coureurs ?

Depuis 2021, l’Union Cycliste Internationale a confié la responsabilité de la lutte anti-dopage sur le Tour de France et l’ensemble des épreuves du World Tour à l’International Testing Agency (ITA). Une fondation à but non-lucratif, totalement indépendante, créée conjointement en 2018 par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et le Comité International Olympique (CIO). De nos jours, plus d’une quarantaine de fédérations internationales font confiance à l’ITA. Que ce soit la boxe, la gymnastique, le judo, l’haltérophilie ou encore le handball, toutes ont délégué leur programme de lutte anti-dopage à cette organisation. 

Sur les routes du Tour, l’ITA n’agit pas seule. Leur équipe missionnée sur place travaille en étroite collaboration avec l’Agence Française de Lutte anti-Dopage (AFLD), mais aussi l’Office Centrale de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLASEP), les forces de l’ordre et les douanes lorsque la Grande Boucle fait excursion en dehors des frontières françaises. Un vaste réseau auquel vient se greffer plusieurs dizaines d’informateurs anonymes, chargés de remonter certaines observations pouvant s’avérer capitales dans la lutte contre le dopage. 

Des contrôles effectués avant, pendant et après le Tour

Lutter contre le dopage sur la Grande Boucle débute bien avant le lancement de la première étape. C’est d’ailleurs une mission de tous les instants. 

Tout au long de l’année, les cyclistes du peloton international sont soumis à des contrôles inopinés dont les résultats sont renseignés dans leur passeport biologique. Un document électronique lancé en 2008, présentant le profil hématologique et endocrinologique de chaque cycliste et son évolution au fil du temps. Ainsi, l’International Testing Agency est en mesure de mieux cibler les coureurs à surveiller en étudiant les variations de leurs marqueurs biologiques au fil des mois et des années. Un moyen de se prémunir du dopage réalisé bien en amont de la Grande Boucle, lorsque les coureurs sont loin du feu des projecteurs. Une période de préparation durant laquelle les esprits malhonnêtes peuvent avoir recours à des substances illicites, sachant que les marqueurs auront le temps de baisser d’ici le départ du Tour sans en perdre la totalité des bénéfices. 

Plus le grand départ approche, et plus l’ITA multiplie ses contrôles anti-dopage. À l’occasion d’une course, d’un stage ou directement au domicile des coureurs, l’instance cible davantage les coureurs susceptibles de participer au Tour de France. En marge de l’édition 2021, plus de 500 échantillons avaient ainsi été collectés le mois précédent la Grande Boucle. 

À quelques jours du grand départ, tous les cyclistes sont soumis à un contrôle sanguin. Puis, durant les trois semaines de course, la lutte anti-dopage se poursuit et cible en priorité les acteurs majeurs de la course. Le maillot jaune et la vainqueur d’étape sont ainsi contrôlés au soir de chaque étape, et parfois plusieurs fois par jour comme le révélait Tadej Pogacar en 2021 . Quotidiennement, entre huit à dix test anti-dopage sont effectués. Les cyclistes concernés ne sont pas choisis au hasard. Bien au contraire. Pour dresser la liste quotidienne des coureurs ciblés, l’ITA et leurs collaborateurs s’appuient sur leurs récentes performances, leur passeport biologique et toutes les observations transmises par le réseau d’informateurs. 

Les contrôles peuvent alors avoir lieu à n’importe quel moment de la journée. Tôt le matin à l’hôtel, dans le bus avant le départ de l’étape, juste après l’arrivée où le soir dans les chambres. Ces tests peuvent être urinaires ou sanguins. Une fois les échantillons recueillis, ils sont envoyés et analysés au sein de laboratoires de l’AFLD accrédités par l’Agence Mondiale Antidopage. Environ 72h s’écoulent avant de connaitre les résultats, tenus secrets par l’ITA. 

Sur le Tour 2021, ce procédé répété quotidiennement permit de prélever 393 échantillons de sang et 162 d’urine. 60% des coureurs ont été contrôlé à au moins une reprise et aucun d’entre eux fut déclaré positif à une substance inscrite sur la liste des produits dopants de l’AMA.  

Le Tour de France achevé sur la plus belle avenue du monde, les coureurs font leurs valises et rentrent à leur domicile pour quelques jours de repos bien mérité. Du côté de l’ITA, leur mission n’est pas terminée. Au terme des trois semaines de course, ils sélectionnent de façon aléatoire plusieurs dizaines d’échantillons qu’ils conserveront durant les années à venir, afin qu’ils soient à nouveau testés lorsque de nouvelles technologies permettront d’identifier des substances dopantes passées inaperçues. Ainsi, les tricheurs ne peuvent jamais avoir l’esprit serein. En 2019, l’analyse de son passeport biologique avait permis aux instances luttant contre le dopage de retirer à l’espagnol Juan José Cobo sa victoire sur la Vuelta 2011, huit ans après les faits. À cause de résultats anormaux, la victoire revenait ainsi à son dauphin Christopher Froome. 

Et en matière de dopage technologique ?

Cette nouvelle forme de dopage révélée il y a une dizaine d’années ne peut plus exister sur les routes du Tour tant les contrôles sont drastiques. 

Avant chaque étape, tous les vélos sont vérifiés par des commissaires techniques de l’UCI qui, grâce à des tablettes magnétiques, s’assurent qu’aucun moteur, batterie ou tout dispositif suspect n’est dissimulé dans le cadre du vélo. 

Une fois l’arrivée franchie, les vélos du vainqueur de l’étape, des porteurs des maillots distinctifs ainsi que ceux de quatre coureurs tirés au hasard sont analysés de manière plus poussée grâce à des technologies de rétrodiffusion. Réquisitionnés et aussitôt étiquetés pour qu’ils ne puissent être échangés, ils passent dans une cabine à rayons X. En quelques minutes seulement, il en ressort une image haute résolution de l’intérieur du cadre. L’an dernier, ce dispositif colossal avait permis de contrôler 934 vélos. Tous étaient conformes aux règles de l’UCI.  

Publications similaires

Testez vos connaissances sur le trail

La Barkley, récit de l’une des courses les plus dures au monde

Quels circuits sont les plus dangereux en Formule 1 ?

Quels circuits sont les plus dangereux en Formule 1 ?

Laisser un commentaire annuler la réponse.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Site Internet

Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

Inside the anti-doping operation at the Tour de France

With the eyes of the world on the Tour each July, and the threat of doping still a hot topic, how is modern testing safeguarding the sport? Chris Marshall-Bell visited the anti-doping truck during the 2024 Tour de France

  • Sign up to our newsletter Newsletter

“EIGHT RIDERS PER STAGE ARE REQUIRED TO GIVE A URINE SAMPLE”

This feature originally appeared in Cycling Weekly magazine on 25th July. Subscribe now and never miss an issue.

Of the many thousands of vehicles at the Tour de France , the anti-doping truck is the most secretive, blocked off by high black fencing with a security guard permanently stationed outside. On the race’s first time trial, however, I’m waved through various checkpoints and allowed into the operations centre that is tasked with maintaining the integrity of cycling’s biggest event. Led up the steps of the long white truck, I’m shown into the first of two unremarkable, plain portable offices, featuring a desk, lots of anti-doping posters, and a bathroom with mirrors on all four sides.

On average, eight riders per stage are required to give a urine sample at the Tour (at the cost of just under €1,000 per test), including the stage winner and the yellow jersey, and they must follow a strict protocol: after a chaperone notifies them of their obligation to provide a sample and they’ve signed a disclaimer form, they then roll their bibshorts down to their knees and their jersey up to their chest, and urinate into a small plastic pot called the testing vessel, with a doping control officer (DCO) watching at all times to ensure that no third-party liquid is used instead. The urine is then poured into A and B vessels, and stored in a coolbox between 2°C and 8°C before being sent for analysis.

The 2024 Tour has passed off without any doping violations, and the sport appears to be light years away from the EPO and blood doping days of the 1990s and 2000s. But violations do still occur; EF Education-EasyPost terminated the contract of Andrea Piccolo just before the Tour after he was accused of importing human growth hormone into Italy. It was a timely reminder that the fight to ensure a clean Tour de France is a never-ending one.

The process

Test centres at Tour de France

Test centres at Tour de France

Of course anti-doping tests and protocols don’t start and finish at the races. Athletes can be tested by their national anti-doping organisation, such as UK Anti-Doping in Britain, and also by their international federation. Since 2021, the UCI has delegated all its testing to the International Testing Agency (ITA), a body that is independent from international governing bodies. The ITA is responsible for all anti-doping tests at the Tour de France and other WorldTour races.

In deciding which athletes ought to be tested on any given day, DCOs assess the following risks: the athlete’s performance; the level of testing in their country; intelligence and information; and any discrepancies in their athlete biological passport (ABP) – a record of blood test results over a period of time. “All tests are targeted – there are no random tests,” Olivier Banuls, the ITA’s head of testing and cycling unit tells me in late May from the organisation’s Swiss offices on the shores of Lake Geneva.

Once an athlete has been identified, they must provide a sample – refusing to do so would class as a missed test; three incomplete tests would result in a ban. The sample is then sent to a World Anti-Doping Agency (WADA)-accredited lab for analysis; there are 30 such labs worldwide, but only one in France, in Paris. All samples have to be tested within 20 days and the result is uploaded to WADA’s anti-doping administration and management system (ADAMS), a programme that stores an athlete’s testing history and results. At the Tour, however, the ITA rushes through the analysis within 72 hours; it’s even faster at the Olympics, with a 48-hour turnaround.

Get The Leadout Newsletter

The latest race content, interviews, features, reviews and expert buying guides, direct to your inbox!

All samples are mandatorily tested for the same undisclosed performance-enhancing drugs, but additional substances can and are also tested. “We want to make sure that we are testing the athletes for the potential substances that they might take,” says Banuls. According to a WADA report reviewing testing in 2022, EPO was only tested for in the samples of 45% of cyclists, while human growth hormone and synthetically derived steroids such as testosterone were only tested 8.5% and 2.5% of the time, respectively. The ITA says that “testing for EPO is not mandatory and rather expensive, so it would be neither smart nor cost-effective to perform this analysis on all samples.”

Along with the urine samples collected in the anti-doping truck, around 400 blood samples are taken during the Tour, mostly in hotels and occasionally on team buses. All these must be analysed within 48 hours.

Evading testing

It’s not just in the race that a Tour de France cyclist will be tested, of course: out-of-competition tests are just as crucial. The ITA tells me that, on average, each of the circa 1,000 professional cyclists are tested four times a year away from racing; higher-profile riders are tested more often, particularly in the run-up to major events. Teams also have an obligation, as per UCI regulations, to inform authorities several months out where their riders are scheduled to be training and competing.

Athletes have to provide information about where they’ll be sleeping, travelling and training for every 24-hour period, and also state a daily one-hour daytime slot when a DCO can test them. Even then, a sample can be taken outside of this window, Banuls stresses. What happens if a rider doesn’t answer the door when it’s outside of the hour they propose? “It’s not a missed test but classed as a filing failure and an unsuccessful attempt,” Banuls says. “The DCO will report to the testing authority who will decide whether or not to prosecute this potential whereabouts failure.” So it’s hard to avoid testing? “It’s very difficult,” he says. “The ratio of unsuccessful attempts outside of competition in cycling is extremely low – we’re talking about 5%.”

A practice that is worrisome to authorities is micro-dosing: doping with very small and hard-to-detect amounts of banned substances. “We’re aware of this potential risk,” Banuls says. “We may not be able to identify that the athlete is micro-dosing with direct direction, but we could do via the variations of biological passport markers.” Authorities also keep a selection of samples rated as high importance for 10 years, allowing later re-analysis. “Today, we might not be able to detect [a micro-dosed] substance, but we might be able to in eight years,” Banuls explains.

Testing

The biggest threats facing anti-doping

CHALLENGES TO THE ABP : the athlete biological passport, introduced in 2008, is still considered an important tool. Indeed, in June Australian rider Rob Stannard was given a four-year ban, backdated to 2018, for abnormalities in his ABP. However, the ABP does not enjoy universal support: Spanish rider Ibai Salas was banned for six years in 2018 for ABP irregularities, but he had the ban overturned last year and has claimed a six-figure compensation sum when Spain’s highest court ruled that the ABP was not a valid method in determining a doping offence. The case puts a question mark on the ABP’s resilience.

CONTAMINATION CONCERNS: in March, British rider Lizzy Banks had her suspension lifted by Ukad after arguing that her positive for chlorthalidone and formoterol was caused by contamination. Visma-Lease a Bike’s Michel Hessmann was given a four-month suspension in June for low levels of chlorthalidone, but like in Banks’s case, the German anti-doping agency found that the result probably resulted from contaminated medicine.

ROXADUSTAT : used legitimately for those with anaemia, it can boost the production of the body’s red blood cells. It’s been likened as similar in effect to EPO. Tennis player Simona Halep received a four-year suspension for roxadustat in 2022, but had it cut to nine months after proving a contaminated supplement. used legitimately for those with anaemia, it can boost the production of the body’s red blood cells. It’s been likened as similar in effect to EPO. Tennis player Simona Halep received a four-year suspension for roxadustat in 2022, but had it cut to nine months after proving a contaminated supplement.

TAPENTADOL: an opiate-based painkiller described as “10 times” stronger than the now- banned tramadol, the UCI has asked WADA to add the substance to its monitoring programme with a view to eventually banning it.

GENE/CELL DOPING: the manipulation of genes, using gene or cell transfer, to alter their expression and function to enhance athlete performance. “It’s considered by WADA as a potential risk and threat so therefore we take it very seriously,” Banuls says. There has never been a confi rmed case.

A clean tour?

It might surprise you to know that the UCI is unable to intervene at any point in this process. “The ITA is absolutely independent and fully autonomous, with no space for interference,” Banuls states. “We collect samples on the UCI’s behalf, send them to labs, and the results are reported into ADAMS by obligation. Once it’s in ADAMS there is no way of hiding anything.”

So are the performances we have enjoyed watching at the Tour de France trustworthy? Will the results stand the test of time? Banuls refuses to answer directly, pointing only to an increase of 35% in the ITA’s budget in the past two years. “What people can trust are the eff orts taken by the ITA, UCI and all stakeholders to protect the sport,” he says. “We tested 15,200 samples in 2023, which is a huge number, and 10% more than 2022, and our intelligence and investigations team has doubled.”

Thank you for reading 20 articles this month* Join now for unlimited access

Enjoy your first month for just £1 / $1 / €1

*Read 5 free articles per month without a subscription

Join now for unlimited access

Try first month for just £1 / $1 / €1

A freelance sports journalist and podcaster, you'll mostly find Chris's byline attached to news scoops, profile interviews and long reads across a variety of different publications. He has been writing regularly for Cycling Weekly since 2013. In 2024 he released a seven-part podcast documentary, Ghost in the Machine , about motor doping in cycling.

Previously a ski, hiking and cycling guide in the Canadian Rockies and Spanish Pyrenees, he almost certainly holds the record for the most number of interviews conducted from snowy mountains. He lives in Valencia, Spain.

Continental Aero 111 tyre on DT Swiss wheels

With its unique vortex generators, the Aero 111 looks and performs like nothing else on the market

By Andy Turner Published 25 September 24

Team Australia in their rainbow jerseys after winning gold

The six riders of Australia beat Germany by .85 of a second in Zürich to win second elite race at this Worlds

By Adam Becket Published 25 September 24

Useful links

  • Tour de France
  • Giro d'Italia
  • Vuelta a España

buyers-guides

  • Best road bikes
  • Best gravel bikes
  • Best smart turbo trainers
  • Best cycling computers
  • Editor's Choice
  • Bike Reviews
  • Component Reviews
  • Clothing Reviews
  • Contact Future's experts
  • Terms and conditions
  • Privacy policy
  • Cookies policy
  • Advertise with us

Cycling Weekly is part of Future plc, an international media group and leading digital publisher. Visit our corporate site . © Future Publishing Limited Quay House, The Ambury, Bath BA1 1UA. All rights reserved. England and Wales company registration number 2008885.

  • Tour de France
  • Calendrier/Résultats
  • Classements
  • Scores en direct
  • Accueil Football
  • Ligue des champions
  • Premier League
  • Toutes les compétitions
  • Accueil Tennis
  • Calendrier ATP
  • Calendrier WTA
  • Accueil Cyclisme
  • Courses en direct
  • Tour d'Espagne
  • Dare to Dream
  • Accueil Sports d'hiver
  • Tous les sports
  • Accueil JO Paris 2024
  • Olympic Channel
  • Mon Paris Olympique
  • Accueil Rugby
  • Coupe du monde
  • Champions Cup
  • Accueil e-Sports
  • Esports World Cup
  • Accueil Athlétisme
  • Ligue de Diamant
  • Ch. Monde outdoor
  • Ch. Monde indoor
  • Accueil Auto-Moto
  • Goodyear Ready For Anything
  • Accueil Basketball
  • Betclic Élite
  • Toutes les Ligues
  • Accueil Boxe
  • Accueil Cyclisme sur piste
  • UCI Track Champions League
  • Accueil Cyclo-cross
  • Accueil Equitation
  • Accueil Formule 1
  • Accueil Golf
  • World Ranking
  • DP World Tour
  • Accueil Handball
  • Championnats du Monde
  • Championnat d'Europe
  • Accueil Judo
  • Accueil MotoGP
  • Classements Moto GP
  • Accueil Natation
  • Championnats du monde
  • Paris, la vie sportive
  • Accueil Snooker
  • Northern Ireland Open
  • Tous les championnats
  • Accueil Speedway
  • Accueil Sports universitaires
  • Accueil Triathlon
  • Accueil UCI TCL
  • Classement messieurs
  • Classement dames
  • Accueil Volleyball
  • Marmara SpikeLigue
  • Ligue des Champions
  • Ligue Mondiale

Tour de France 2023 | La performance de Jonas Vingegaard et les soupçons de dopage en question

Mis à jour 24/07/2023 à 10:09 GMT+2

Dimanche à Paris, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) a remporté son deuxième Tour de France consécutif. Durant la dernière semaine, et notamment après son contre-la-montre incroyable de Passy et Combloux, le maillot jaune a souvent dû répondre sur les soupçons de dopage. Frédéric Grappe, directeur de la performance de la Groupama-FDJ, aide à y voir clair.

Le discours de Vingegaard : "Je n'aurais jamais pu faire ça sans mon équipe"

  • Suivez le Tour de France Femmes sans pub en vous abonnant à Eurosport !

Virage Pinot, le pari fou : découvrez la bande-annonce du documentaire événement

picture

Pogacar distance Vingegaard... qui reste à 3" puis revient dans sa roue : leur duel dans Joux Plane

Perfectionnement du matériel

picture

Une attaque foudroyante : Pogacar a déposé Vingegaard

Le delta entre Vingegaard et le reste interpelle

picture

Vingegaard vs Pogacar : comment le Danois a survolé ce duel

Le parcours du Tour 2024 : Deux chronos et un final explosif

25/10/2023 à 13:21

Pinot sur sa blessure sur le Tour en 2020 : "J'en ai voulu beaucoup à certaines personnes"

Pinot et son rapport contrasté avec le tour : "je n'aimais pas l'attente qu'il y avait sur moi".

  • Football.fr
  • football365.fr
  • 🎧 Podcasts
  • Sport en France
  • Médias
  • tour de france

Dopage mécanique: Gros soupçons sur le Tour de France

Peloton Tour de France

  • 0 commenter

Le dopage n’a plus le droit de cité sur le Tour de France. Tout du moins si l’on s’en tient aux résultats des contrôles effectués depuis 2015 et le test positif à la cocaïne de Luca Paolini. Pour autant, de sérieux doutes entourent les derniers vainqueurs de la Grande Boucle. Depuis deux ans, les performances hallucinantes de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard sont marqués du sceau du soupçon.

Les chevauchées fantastiques des deux hommes en montagne suscitent de nombreuses réserves. Même celles d’un ancien secrétaire d’état aux sports. En atteste le message publié ce mardi par Thierry Braillard. « Je ne comprends pas pourquoi il n’y a plus de caméras thermiques sur les arrivées en montagne dans le tour. Moyen efficace de détecter toute tricherie motorisée. Et cela éviterait toute suspicion qui peut être légitime » , a-t-il ainsi écrit à destination d’ASO, l’organisateur du Tour de France.

Les vélos des coureurs sont contrôlés régulièrement par des techniciens de l’UCI équipés de tablettes à résonnance magnétique qu’ils passent au niveau des cadres et des roues afin de détecter d’éventuelles zones de chaleur. Les affaires de dopage mécanique sont encore plus rares que celles de dopage médical. Un seul cas a été détecté au plus haut niveau, celui de la Belge Femke Van den Driessche, dont le vélo était occupé d’un moteur lors de la course des moins de 23 ans des championnats du monde de cyclo-cross en 2016.

1 – Jonas Vingegaard

  • 1/11 1 – Jonas Vingegaard Le Danois remporte son deuxième Tour de France d'affilée.
  • 2/11 2 – Tadej Pogacar à 7'29''
  • 3/11 7 – Jay Hindley à 14'44''
  • 4/11 5 – Carlos Rodriguez à 13'17''
  • 5/11 6 – Pello Bilbao à 13'27''
  • 6/11 3 – Adam Yates à 10'56''
  • 7/11 4 – Simon Yates à 12'23''
  • 8/11 8 – Thomas Pidcock à 05'35''
  • 9/11 9 – David Gaudu à 23'08''
  • 10/11 11 – Thibaut Pinot à 09'08''
  • 11/11 12 – Romain Bardet à 09'33''

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

Adresse de messagerie

dopage mecanique tour de france 2023

Dopage: quand la justice met des bâtons dans les roues

Sur le Tour de France, la lutte contre les produits interdits et les éventuels moteurs cachés se heurte à des décisions de justice, à des législations incomplètes, voire à la peur des avocats. Passage en revue des problématiques

Chris Froome pendant le Tour de France, le 13 juillet 2017. — © POOL PAPON L'equipe / Imago / Belga

  • Partager un lien vers cet article Copier le lien
  • Partager cet article par email Email
  • Partager cet article sur Whatsapp Whatsapp
  • Partager cet article sur Linkedin Linkedin
  • Partager cet article sur Facebook Facebook
  • Partager cet article sur Twitter X

Offrir l'article

Faites plaisir à vos proches. En vous abonnant, vous pouvez offrir des articles .

Déjà abonné(e) ? Se connecter

Dans un Tour de France 2023 rattrapé par les rumeurs de dopage, chaque maillon de la chaîne craque. Les équipes et ASO, qui organise l’épreuve, rejettent la responsabilité de ce climat délétère sur l’Union cycliste internationale (UCI), dans des conversations en aparté. L’UCI, elle, se défausse sur l’Agence mondiale antidopage (AMA) ou certains gouvernements… Le cyclisme voit ses outils de détection démantelés un à un. Par des médecins dopeurs qui auraient un coup d’avance? Par manque de moyens? Pas uniquement.

La peur des procès représente un frein de plus en plus grand. Tour d’horizon des chicanes juridiques qui nuisent à la lutte antidopage avant l’arrivée finale dimanche à Paris. Le maillot jaune Jonas Vingegaard, qui fait figure de favori et concentre les soupçons, reste bien sûr présumé innocent.

Vous voulez lire l’intégralité de nos articles?

Pour CHF 29.- par mois, profitez de l'accès illimité à nos articles, sans engagement!

dopage mecanique tour de france 2023

Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:

  • Accès illimité à tous les contenus disponibles sur le site web.
  • Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l'application mobile
  • Forfait de partage de 5 articles par mois
  • Consultation de la version digitale du journal dès 22h la veille
  • Accès aux suppléments et à T, le magazine du Temps, au format e-paper
  • Accès à un ensemble d'avantages exclusifs réservés aux abonnés

Connectez-vous ou créez un compte

Pour pouvoir enregistrer un article, un compte est nécessaire.

  • Annecy / Rumilly / Les Aravis
  • Annonay / Nord Ardèche
  • Aubenas / Privas / Vallée du Rhône
  • Bourgoin-Jallieu / Nord-Dauphiné
  • Chambéry / Aix-les-Bains
  • Edition Provençale
  • Grand Genève / Chablais / Ain
  • Grenoble / Agglomération
  • Grésivaudan / Oisans
  • Hautes-Alpes / Alpes de Haute-Provence
  • La Tour-du-Pin / Nord-Dauphiné
  • Mont-Blanc / Arve
  • Montélimar / Drôme Provençale
  • Romans / Nord Drôme
  • Tarentaise / Maurienne
  • Valence / Rhône Crussol / Vallée de la Drôme
  • Vienne / Roussillon
  • Voiron / Saint-Marcellin
  • Newsletters
  • Libra Memoria

Grenoble et son agglomération

Grenoble et son agglomération

ven. 27/09/2024

  • Activer JavaScript dans votre navigateur pour accéder à l'inscription sur notre site

Si vous voyez ce champ, ne le remplissez pas

Le Dauphiné Libéré, en tant que responsable de traitement, recueille dans ce formulaire des informations qui sont enregistrées dans un fichier informatisé par son Service Relations Clients, la finalité étant d’assurer la création et la gestion de votre compte, ainsi que des abonnements et autres services souscrits. Si vous y avez consenti, ces données peuvent également être utilisées pour l’envoi de newsletters et/ou d’offres promotionnelles par Le Dauphiné Libéré, les sociétés qui lui sont affiliées et/ou ses partenaires commerciaux. Vous pouvez exercer en permanence vos droits d’accès, rectification, effacement, limitation, opposition, retirer votre consentement et/ou pour toute question relative au traitement de vos données à caractère personnel en contactant [email protected] ou consulter les liens suivants : Protection des données , CGU du site et Contact . Le Délégué à la Protection des Données personnelles ( [email protected] ) est en copie de toute demande relative à vos informations personnelles.

  • Dans un article
  • Dans ma ville
  • Dopage : plus rapide que Armstrong ou Pantani, Vingegaard assure qu'il "ne prend rien"
  • Résultats et classements
  • Hockey sur glace

Tour de France 2023 Dopage : plus rapide que Armstrong ou Pantani, Vingegaard assure qu'il "ne prend rien"

Jonas Vingegaard, interrogé sur le dopage, a assuré dimanche qu'il ne prenait « rien », tout en estimant « bien » de se montrer sceptique face aux performances des meilleurs dans le Tour de France.

Jonas Vingegaard au départ de la 15e étape ce dimanche. Photo Agence ZOOM / James Startt

Jonas Vingegaard au départ de la 15e étape ce dimanche. Photo Agence ZOOM / James Startt

La grande première de Poels, la hargne de Alaphilippe, le courage de Petit...revivez la 15e étape en images

Jt du tour #3 : l’étape sur la moto, les cofidis en extase, un speaker de la grande boucle… immersion dans les coulisses, « les meilleurs sont sortis à la pédale », pas de regrets pour burgaudeau, 3e à saint-gervais.

« Oui je comprends tout à fait les questionnements à ce sujet à cause du passé de notre sport. C'est même bien d'être sceptique car sinon cela se reproduira », a déclaré le Danois, vainqueur sortant de la Grande Boucle, en conférence de presse.

>> Tour de France 2023. Wout Poels remporte la 15e étape à Saint-Gervais, Vingegaard toujours en jaune

« Tout ce que je peux dire, c'est que je ne prends rien », a assuré le maillot jaune qui écrase la course en compagnie de Tadej Pogacar . « C'est vrai que nous allons vite, plus vite même qu'eux », a-t-il ajouté en référence à des champions du passé convaincus de dopage. il a été plus rapide sur la montée du col de Joux Plane que Armstrong ou Pantani par exemple.

« Le matériel, la nutrition, l'entraînement, tout a changé et cela explique que les performances s'améliorent. Mais c'est bien d'être sceptique », a-t-il encore déclaré. Le Danois ne possède que dix secondes d'avance au classement général sur Pogacar mais le troisième, l'Espagnol Carlos Rodriguez, pointe à plus de cinq minutes des deux inaccessibles favoris.

>> Jonas Vingegaard-Tadej Pogacar, un duo toujours au coude à coude

Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur « J’accepte » , les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus ( plus d'informations ).

En cliquant sur « J’accepte tous les cookies » , vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données . Gérer mes choix

  • Haute-Savoie
  • Sport national
  • Tour de France
  • Edition Mont-Blanc / Arve
  • Edition Grand Genève / Chablais / Ain
  • Edition Annecy / Rumilly / Les Aravis
  • Jonas Vingegaard
  • Tadej Pogacar

La grande première de Poels, la hargne de Alaphilippe, le courage de Petit...revivez la 15e étape en images

Recevez dans votre boîte mail l'essentiel de l'actualité sportive, des grands clubs de notre région aux événements internationaux.

Tour de France - Le dopage mécanique fait tourner les pédales et les têtes

  • Télé en direct
  • Webdiffusion
  • Coupe du monde
  • March Madness
  • Mondial Junior
  • Jeux du Quebec
  • Sportsquebec
  • Sports Divers
  • Universitaires
  • Sports Extremes
  • Horaire RDS
  • Tour Abitibi

Le dopage mécanique, vous connaissez?

Vélo

Fantasme ou réalité, le spectre du dopage mécanique et des vélos truqués a fait irruption dans le Tour de France après la performance du maillot jaune britannique Chris Froome, mardi dans La Pierre-Saint-Martin, un numéro dont la probité a été parfois mise en doute.

Par dopage mécanique, on entend généralement une aide illicite à la performance via un moteur (ou batterie) miniaturisé placé dans les tubes du vélo ou un système d'entraînement au niveau des roues.

Le rapport de la commission d'enquête sur le cyclisme (CIRC) a réactualisé le sujet en début d'année. Sans que les soupçons de plusieurs intervenants soient étayés par des preuves.

« Diverses tentatives d'infraction au règlement technique ont été rapportées à la commission, y compris l'utilisation de moteurs cachés dans les cadres. Ce problème en particulier est pris au sérieux, surtout par les meilleurs coureurs, et n'a pas été décrit comme un phénomène isolé », écrit la CIRC.

Le danger, cependant, a été jugé assez crédible par l'Union cycliste internationale (UCI) pour qu'elle diligente des contrôles techniques de vélos. Entre autres, à Paris-Nice, à Milan-Sanremo et au Giro, mais en nombre très limité.

Avant le départ du Tour, le directeur de l'épreuve Christian Prudhomme avait déclaré à l'AFP « ne pas être préoccupé ». Mais il avait ajouté aussitôt : « J'ai vu avec plaisir arriver les contrôles sur les vélos. Il y aura (sur le Tour) des contrôles aléatoires et, je l'espère, fréquents ».

Pour l'heure, ces vérifications ont été menées seulement à trois reprises (2e, 8e et 9e étapes) et ont porté sur 19 vélos de huit équipes différentes.

Aucun contrôle n'a été effectué mardi à La Pierre-Saint-Martin et l'ex-maillot jaune Cédric Vasseur l'a ouvertement regretté.

  Les impressions

« On a l'impression que le vélo pédale tout seul », a relevé le lendemain l'ancien coureur, idéalement placé sur le siège de la moto TV à l'avant de la course. « C'est surprenant et même déroutant pour ses adversaires. On a l'impression qu'il (Froome) est en difficulté et, subitement, il s'envole. »

Laurent Jalabert, autre ancien maillot jaune français, a renchéri : « On s'est senti un peu mal à l'aise devant cette facilité qui contrastait avec la détresse vécue par les trois premiers du Tour de l'année dernière ».

Jeudi soir, après l'arrivée de la 12e étape au Plateau de Beille, Froome a contre-attaqué. « C'est assez culotté venant de Vasseur et Jalabert ». Jalabert avait été mis en cause en 2013 par une enquête sénatoriale sur le dopage dans le Tour 1998.

En 2010, Fabian Cancellara avait provoqué semblable perplexité dans le Tour des Flandres. Le Suisse, qui avait rejeté ensuite toute accusation, avait récidivé sur les pavés de Paris-Roubaix.

Quelques semaines plus tard, un inventeur hongrois du nom d'Istvan Varjas dévoilait son engin à la TV italienne. "Les gens ont mis dix ans à croire à l'EPO, pareil pour ces moteurs, personne n'y croit et cela fait dix-sept ans que ça dure", assurait Vargas en avril dernier au journal L'Equipe.

Le problème, entre tricherie mécanique et optimisation du matériel, a été évoqué aussi dans les vélodromes au vu de l'écrasante supériorité des pistards britanniques, notamment dans la vitesse individuelle. Les soupçons, exprimés par le camp français aux JO de Londres 2012, portaient sur les roues. Là encore, avait appris l'AFP auprès de l'UCI, aucun contrôle approfondi n'avait été effectué aux JO sur ce matériel.

 Les solutions

Soucieuse de ne pas dévoiler ses cartes, l'UCI, qui a interdit un changement de vélos non répertorié en course, communique peu sur ses actions pour contrer les possibles apprentis sorciers et leurs technologies, notamment le déclenchement à distance.

Pendant le Giro, une brigade italienne spécialisée dans la recherche des champs magnétiques, tel qu'un moteur caché pourrait en produire, était intervenue à Gênes. Sans résultat.

Pendant ce même Tour d'Italie, l'ancien champion américain Greg LeMond avait prôné l'utilisation d'un pistolet thermique pour détecter la source de chaleur la plus minime.

Une solution possible, par-delà les contrôles techniques (scanner en 2010, caméra miniaturisée plus récemment), pourrait être aussi et surtout le passeport de la performance, le profil de puissance évaluant le potentiel d'un coureur. Sa mise en place a été demandée mercredi par Dave Brailsford, l'influent patron de l'équipe de Froome (Sky), afin de prévenir la tempête médiatique sur le sujet hyper-sensible de la performance de haut niveau.

Pogacar vole la vedette à Montréal

Pogacar vole la vedette à Montréal

Les GPC de Québec et Montréal sont des dates prisées

Les GPC de Québec et Montréal sont des dates prisées

Hugo Houle arrive au Québec en pleine forme

Hugo Houle arrive au Québec en pleine forme

Vollering perd son maillot jaune après une chute

Vollering perd son maillot jaune après une chute

Kool s'offre la 1re étape du Tour de France à la maison

Kool s'offre la 1re étape du Tour de France à la maison

Ellande Larronde gagne la 1re étape en Abitibi

Ellande Larronde gagne la 1re étape en Abitibi

Sur le même thème, à lire également.

Muriel Furrer

Une cycliste blessée à la tête après une chute

Pier-André Côté

Un exploit personnel pour Pier-André Côté

Remco Evemepoel

Evenepoel survole encore le contre-la-montre au CDM

Guillaume Boivin

Guillaume Boivin, le loyal équipier

Sympatico recommande.

dopage mecanique tour de france 2023

RDS sur facebook

dopage mecanique tour de france 2023

  • Ligue des Champions
  • Europa League
  • Europa Conference League
  • Premier League
  • Sports de combat
  • Coupe de France
  • Trophées des Champions
  • Barrages Ligue 1 - Ligue 2
  • Barrages Ligue 2 - National
  • Championship
  • Community Shield
  • Carabao Cup
  • Supercoupe d'Espagne
  • Copa del Rey
  • Supercoupe d'Italie
  • Coupe d'Italie
  • Supercoupe d'Allemagne
  • Coupe d'Allemagne
  • Liga Portugal
  • Supercoupe Portugal
  • Coupe du Portugal
  • Coupe de la Ligue du Portugal
  • Ligue des Champions (F)
  • Coupe du Monde (F)
  • Coupe du Monde 2022
  • Supercoupe d'Europe
  • Équipe de France
  • Qualifs Coupe du Monde
  • Qualifs Euro
  • Ligue des Nations
  • Copa America
  • Matchs amicaux internationaux
  • Youth League
  • Mondial des Clubs
  • Championnat des Pays-Bas
  • Scottish Premiership
  • Super Lig Turquie
  • Jupiler Pro League
  • Super League Suisse
  • Copa Libertadores
  • Copa Sudamericana
  • Chinese Super League
  • Gallagher Premiership
  • Champions Cup
  • Challenge Cup
  • VI Nations (H)
  • VI Nations (F)
  • Tests matchs
  • Coupe du monde (H/F)
  • XV de France
  • Super Rugby
  • Betclic Elite
  • FIBA Ligue des champions
  • FIBA Eurocoupe
  • Championnats du monde (H/F)
  • Championnats d'Europe (H/F)
  • Open d'Australie
  • Roland Garros
  • Coupe Davis
  • Rolex Paris Masters
  • Masters Indian Wells
  • Masters Miami
  • Masters Monte-Carlo
  • Masters Madrid
  • Masters Rome
  • Masters Montréal
  • Masters Cincinnati
  • Masters Shanghai
  • Tennis de table
  • Tour de France
  • Championnats du Monde
  • UCI World Tour
  • Championnats d'Europe
  • Liqui Moly StarLigue
  • D1 Féminine
  • Championnats de France
  • Ligue de diamant
  • CEV Ligue des Champions
  • Ligue des nations
  • Jeux Olympiques
  • Sports Extrêmes
  • Super Moscato Show
  • Rothen s'enflamme
  • Intégrale Foot
  • RMC Football Show
  • RMC Sport Show
  • Intégrale Sport
  • Les Grandes Gueules du Sport
  • Les courses RMC
  • Les Paris RMC
  • RMC Poker Show
  • Double contact
  • Story RMC Sport
  • Les Courses RMC
  • Comparateur
  • Chaîne RMC Sport
  • Newsletters
  • Sport et société
  • Devenez annonceur

RMC BFM Play

Tour de France: "Il faut arrêter de parler de dopage", les spectateurs au soutien de Vingegaard et Pogacar

dopage mecanique tour de france 2023

"J’ai toujours des frissons, c’était complètement fou!" Vingt-quatre heures après, Paul n’est pas redescendu de son petit nuage. Des étoiles plein les yeux, cet étudiant libournais de 22 ans se revoit dans les pentes du Tourmalet, où il était aux premières loges jeudi pour assister au bras de fer fantastique entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard . Avec sa petite-amie Eva, "capable de réciter de tête toute la biographie de Julian Alaphilippe" mais "nostalgique d’Alberto Contador", ils se sont décidés à suivre le Tour de France pour la première fois en caravane. "Au moins les deux premières semaines, on verra si on se supporte jusqu’à Paris", plaisante Paul, rencontré ce vendredi au départ de la septième étape, sous le soleil de Mont-de-Marsan.

>> Le Tour de France est à suivre avec la radio digitale RMC

Casquette du maillot jaune vissée sur sa crinière blonde, et pancarte en mains à la gloire de Thibaut Pinot , il n’a que des compliments pour les deux monstres de cette 110e édition. "Il faut le dire, ils sont bluffants. Je me posais des questions sur la forme de Pogacar depuis sa blessure au poignet sur Liège-Bastogne-Liège. Mais ça fait plaisir de le voir à un tel niveau. Avec Vingegaard, ils font le spectacle, on ne s’ennuie jamais", savoure-t-il. Avant d’ajouter spontanément : "Et en plus, ils sont propres ! J’en suis persuadé. Ils font partie de la nouvelle génération, qui ne doit pas être associée au dopage. Ils sont juste meilleurs que les autres. Bien sûr, je n’oublie pas que le cyclisme a un lourd passé mais c’est aujourd’hui l’un des sports plus contrôlés au monde. Je pense qu’il est quasiment impossible de se doper sans que ce soit repéré."

"Il faut arrêter de parler de dopage"

Un avis globalement partagé autour de lui. Campé quelques mètres plus loin au pied du podium protocolaire, en quête d’autographes pour ses deux adolescentes, Romain, 38 ans, ne veut pas non plus rejoindre le clan des sceptiques, ceux qui émettent automatiquement des soupçons devant chaque performance maousse de Pogacar ou Vingegaard, ceux qui hurlent à la triche sans la moindre preuve, ceux qui ne peuvent s'empêcher de comparer les records battus dans les cols du Tour à ceux de la furia des années EPO. "Oui, ils sont tous les deux au-dessus du lot, confie-t-il, caché sous ses lunettes de soleil aux couleurs d’AG2R Citroën. Oui, ils sont incroyables. J’étais dans le dernier kilomètre du Tourmalet quand ils sont montés comme des mobylettes. Ce sont des mutants, des extraterrestres. Il y a eux et le reste du monde. Mais on ne pense surtout pas aux questions de dopage, surtout pas. Avec tous les contrôles qu’il y a maintenant, il faut arrêter de parler de ça."

Sur les réseaux sociaux, le moindre coup d’éclat de Pogacar et Vingegaard, qui n'ont jamais été contrôlés positifs, charrie pourtant son lot de suspicions. Ce fut aussi le cas l’an dernier lorsque le Danois avait bouclé les 3343,8 kilomètres du Tour 2022 à une vitesse moyenne de 42 km/h, la plus élevée de l’histoire. Plus rapide que celle du Tour 2005 remporté par un certain Lance Armstrong (41,654 km/h), avant l’annulation de son titre. Une accélération justifiée par une multitude de facteurs : meilleur matériel, qualité du bitume, professionnalisation accrue des coureurs, conditions météorologiques favorables, stratégies de course... Invariablement, les Jumbo-Visma n’avaient pourtant pas échappé au poids du soupçon.

"Voir Pogacar craquer, ça rassure"

"Nous sommes propres à 100%", s’était défendu Vingegaard, alors que Wout van Aert s’était agacé face à ces "questions de merde". Puisqu'il s'agit ici de cyclisme, sport marqué il y a quelques semaines encore par les contrôles positifs au tramadol de Nairo Quintana, synonyme pour le Colombien de disqualification du Tour 2022, ces questions risquent de se reposer à l'avenir, forcément ou malheureusement. "Dans le vélo on restera toujours suspicieux, on continuera de s’interroger sur le dopage ou la triche mécanique, reconnaît Aldric, 40 ans, présent au bord de la route sur la septième étape menant à Bordeaux. C’est triste à dire, mais le mal a été fait. Parfois quand on regarde des courses on se dit : ‘Ah c’est vrai que là c’est bizarre…’ Mais je n’ai pas de doute sur Pogacar et Vingegaard. Voir Pogacar craquer dans le col de Marie Blanque, ça rassure."

Même ressenti du côté de Bernard, 60 ans et maillot de la mythique formation espagnole Kelme sur le dos : "Je peux comprendre ceux qui ont des doutes et je crois qu’il y en aura toujours dans le vélo... Mais je veux croire que Pogacar et Vingegaard sont propres. Je préfère faire abstraction de tout ce qui peut se dire pour profiter de ces étapes merveilleuses." "C’est vrai que c’était dingue de voir Pogacar laisser sur place Vingegaard jeudi à Cauterets-Cambasque. Mais il ne faut pas penser aux affaires qui ont pu toucher le Tour dans le passé, sinon ça gâche le plaisir. On fait confiance aux contrôles et aux coureurs", complète Martine, 63 ans, séduite par "le panache" et "les prises de risques" de "Pogi". "Je peux vous dire que j'en ai connu des éditions du Tour gâchées par le dopage... Mais je crois en ces deux petits jeunes. Ils attaquent et ils s'attaquent en permanance, ils me plaisent beaucoup", renchérit Emile, 81 ans, alors que Jacqueline, 61 ans, se dit "impressionnée par la simplicité" du duo Pogacar-Vingegaard. "Moi je vibre devant ce Tour, dit-elle. On n’est jamais à l’abri d’une sale affaire, mais il y a tellement de contrôles… Je ne pense pas au dopage. Pas cette année."

Tadej Pogacar

Accélération létale, célébration d'un kilomètre... le show canadien de tadej pogacar à deux semaines du mondial, vuelta: sept coureurs sanctionnés pour un maillot célébrant pogacar, cyclisme: "je ne me sens pas à l'aise avec cet argent", pogacar crée sa fondation, jonas vingegaard, top articles.

Tim Howard

"Il a ruiné le football": l'improbable pique de Tim Howard contre Guardiola

Luis enrique assure "qu’il n’aurait pas entraîné le psg de messi, neymar et mbappé", real madrid-alavés: le joli but de mbappé après un une-deux délicieux avec bellingham, ufc paris 2024: matelas à la salle, bourse étudiante... les combattants français racontent leurs galères financières en début de carrière, enzo zidane, fils aîné de zinedine, prend sa retraite à 29 ans.

OL-Olympiacos: Matic annonce vouloir "remporter la Ligue Europa" cette saison avec Lyon

Jonas Vingegaard soupçonné de dopage sur le Tour de France ? Le maillot jaune s’en défend

Jonas Vingegaard a certifié « ne rien prendre », alors que le coureur danois écrase le Tour de France 2023.

Jonas Vingegaard s’est une nouvelle fois défendu des soupçons de dopage sur le Tour de France 2023.

CYCLISME - Il marche sur le Tour. À tel point que Jonas Vingegaard n’a pas pu échapper à une nouvelle question sur le dopage, à la fin de la 17e étape du Tour de France , ce mercredi 19 juillet.

Ce à quoi il a répondu à sa manière : « Je comprends que c’est difficile de faire confiance au cyclisme avec ce qui est arrivé dans le passé. Mais je peux vous le dire la main sur le cœur : je ne prends rien et je ne prendrais rien que je ne donnerais pas à ma fille de deux ans. »

Dimanche dernier, selon un article de BFM , le coureur Danois et tenant du titre avait déclaré : « Je comprends tout à fait les questionnements à ce sujet à cause du passé de notre sport . C’est même bien d’être sceptique car sinon cela se reproduira. »

S’il reconnaît que les coureurs d’aujourd’hui vont plus vite que les champions du passé convaincus de dopage, il justifie cet écart par l’amélioration du matériel, de la nutrition ou encore de l’entraînement.

« Le maillot jaune est testé tous les jours »

Le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, est également revenu sur ces soupçons au micro de France info , ce mercredi 19 juillet, rapporte L’Équipe  : « Évidemment, les questions ne sont pas illégitimes. (...) Les contrôles sont faits par une agence indépendante, ce qui n’était peut-être pas le cas avant. »

« L’ITA [International testing agency, ndlr] teste non seulement dans le cyclisme mais aussi dans une cinquantaine de disciplines. C’est ce que nous souhaitions autrefois lorsqu’on était englué dans les affaires, avec une agence qui teste mais pas seulement une qui s’occupe uniquement du cyclisme. Le maillot jaune est testé tous les jours, comme les vélos sont contrôlés tous les jours » , a-t-il poursuivi.

Ce jeudi 20 juillet, c’est également la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra qui a été interrogée sur le sujet au micro de France Info  : « Les contrôles sont extrêmement intenses, notamment pour ces deux coureurs [Vingegaard et Pogacar, ndlr]. Il y a des contrôles urinaires et des contrôles sanguins. Les vélos sont passés au rayon X pour vérifier s’il n’y a pas d’éléments de mécanique ou de moteur à l’intérieur. Tout est fait pour que la question du dopage dans le cyclisme reste très loin de nous. (...) Maintenant, les résultats seront le verdict. »

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Deux coureurs qui écrasent le Tour

À ce propos, les équipes respectives de Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, la Jumbo-Visma et UAE Team Emirates, ont reçu la visite d’inspecteurs antidopage avant le départ de la 17e étape, mercredi 19 juillet. Les coureurs ont dû se soumettre à des tests sanguins, selon un article de RMC , qui cite le site néerlandais WielerFlits .

Jonas Vingegaard, maillot jaune incontesté de cette édition 2023, possède 7’35 minutes d’avance sur Tadej Pogacar , son plus proche poursuivant. Cet écart n’était que de 10 secondes il y a deux jours.

Mais le tenant du titre a livré une performance venue d’ailleurs lors du contre-la-montre de la 16e étape. Il a ensuite accru son avance, lors de la journée du 19 juillet, profitant d’une défaillance de Pogacar. Il ne reste que 4 étapes, et le tour semble plus que jamais joué.

À voir également sur Le HuffPost :

Le HuffPost

Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles

En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous concernant, que vous pouvez exercer auprès de [email protected] . Pour toute information complémentaire ou réclamation: CNIL

COMMENTS

  1. Tour de France 2023 : quelles sont les dernières techniques de dopage

    Si l'édition 2023 échappe à toute révélation, la performance de Jonas Vingegaard sur le contre-la-montre relance les suspicions. Recours aux cétones, dopage génétique, fraude ...

  2. Tour de France 2023 : les vrais chiffres du dopage

    Un duel Jonas Vingegaard - Tadej Pogacar est annoncé. Les deux coureurs ont tout défoncé depuis le début de l'année et semblent trois jambes au-dessus des autres prétendants au maillot jaune. Sur la ligne de départ, cinq coureurs seulement (3%) ont déjà été épinglés dans notre annuaire du dopage. C'est un de plus qu'en 2022.

  3. Les performances folles du Tour de France sont-elles dues au dopage

    En tout cas on se la pose, à la rédaction, depuis la fin de la 16 e étape du Tour de France, un contre-la-montre individuel entre Passy et Combloux (Haute-Savoie). Avec 1'38'' d'avance sur son rival, le Slovène Tadej Pogačar (UAE Team Emirates), le leader de la Team Jumbo-Visma a relancé les soupçons de dopage: biologique, bien sûr ...

  4. Tour de France 2023: quelles sont les dernières techniques de dopage

    12/07/2023 - liberation.fr - Romain Boulho. Dominé par le duo Vingegaard-Pogacar, l'édition 2023, comme ces dernières années, échappe pour l'instant à tout scandale. Recours aux cétones, dopage génétique, fraude technologique... «Libé» fait le point sur l'état de la lutte contre la triche dans le cyclisme. Jonas Vingegaard a ...

  5. Dopage au Tour de France

    Quant au dopage mécanique voire génétique, aucun cas n'a été détecté dans le peloton du Tour de France à ce jour. Proposés par notre algorithme Articles similaires 00:32

  6. Dopage mécanique: Des images très troublantes sur le Tour

    Dopage mécanique: Des images très troublantes sur le Tour. 0. Alors que l'heure est à la suspicion face aux performances des cadors du Tour de France, certaines séquences observées lors de ...

  7. Tour de France 2023 : les chiffres qui montrent pourquoi les

    Ce n'est pas dans cet article que vous saurez si les deux coureurs qui survolent le Tour de France sont dopés. Mais vous aurez les éléments pour vous faire une opinion.

  8. Dopage mécanique: Grosse confirmation pour Voeckler

    L'Union Cycliste Internationale a annoncé, lundi, que pas moins de 712 contrôles avaient été effectués depuis le début du Tour de France pour détecter une éventuelle fraude technologique.

  9. Tour de France 2023 : Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard répondent aux

    Tour de France 2023 : Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard répondent aux soupçons de dopage. Le Danois et le Slovène ont tous les deux été interrogés, dimanche et lundi, sur leurs performances ...

  10. Soupçon de dopage sur le Tour de France : «Inhaler du monoxyde de

    2023. 2022. 2021. Offrir Libé ... Soupçon de dopage sur le Tour de France : «Inhaler du monoxyde de carbone n'a aucun effet positif sur la performance» ... Tour de France femmes : la ...

  11. Comment fonctionnent les contrôles anti-dopage sur le Tour de France

    19 juillet 2023 / Articles. 0. Crédit : CC BY-SA 2.0 by bram-souffreau ... Depuis 2021, l'Union Cycliste Internationale a confié la responsabilité de la lutte anti-dopage sur le Tour de France et l'ensemble des épreuves du World Tour à l'International Testing Agency (ITA). Une fondation à but non-lucratif, totalement indépendante ...

  12. Tour de France 2023 : pourquoi les vélos sont au moins aussi contrôlés

    Les organisateurs veulent lutter contre le dopage mécanique. Comme les coureurs, les vélos aussi ont le droit à des tests presque quotidiens sur le Tour de France. ... Tour de France 2023 ...

  13. Tour de France 2023 : Vingegaard, extra-terrestre ou dopage ? Son

    Il en a été le premier surpris. Jonas Vingegaard a réalisé l'exploit, mardi 18 février, en réalisant un contre-la-montre d'exception, à quelques jours de l'arrivée du Tour de France à Paris.

  14. Tour de France 2023 : face aux soupçons de dopage, Jonas Vingegaard

    Tour de France 2023 : face aux soupçons de dopage, Jonas Vingegaard tient sa ligne de défiance. ... Le Danois, en passe de remporter son deuxième Tour de France ce dimanche 23 juillet, fait ...

  15. « Il y a un bruit étrange » : au Tour de France, des coureurs

    Le retour de la suspicion… même au cœur du peloton. Alors que l'arrivée du 108e Tour de France aura lieu dimanche 18 juillet sur les Champs-Élysées, trois cy...

  16. Inside the anti-doping operation at the Tour de France

    The ITA is responsible for all anti-doping tests at the Tour de France and other WorldTour races. ... "We tested 15,200 samples in 2023, which is a huge number, and 10% more than 2022, and our ...

  17. Tour de France 2023

    Tour de France 2023 | La performance de Jonas Vingegaard et les soupçons de dopage en question. Par AFP. ... Le matériel joue énormément sur le rendement mécanique.

  18. Dopage mécanique: Gros soupçons sur le Tour de France

    De l'aveu même d'un ancien secrétaire d'état aux sports, une tricherie motorisée est à craindre sur le Tour de France. Le dopage n'a plus le droit de cité sur le Tour de France. Tout ...

  19. Tour de France 2023. Tadej Pogacar comprend que

    Les soupçons de dopage refont surface alors que Pogacar et Vingegaard sont intouchables depuis le départ du Tour 2023. Le coureur d'UAE Team Emirates comprend les questions que peuvent ...

  20. Dopage: quand la justice met des bâtons dans les roues

    Dans un Tour de France 2023 rattrapé par les rumeurs de dopage, chaque maillon de la chaîne craque. Les équipes et ASO, qui organise l'épreuve, rejettent la responsabilité de ce climat délétère sur l'Union cycliste internationale (UCI), dans des conversations en aparté. ... Dopage mécanique: pas de base légale. Les gendarmes ...

  21. Tour de France 2023. Dopage : plus rapide que Armstrong ou Pantani

    Tour de France 2023 JT du Tour #3 : l'étape sur la moto, les Cofidis en ... 16 juil. 2023 Tour de France 2023 « Les meilleurs sont sortis à la pédale », pas de ...

  22. Tour de France

    Fantasme ou réalité, le spectre du dopage mécanique et des vélos truqués a fait irruption dans le Tour de France après la performance du maillot jaune britannique Chris Froome, mardi dans La ...

  23. Tour de France: "Il faut arrêter de parler de dopage", les spectateurs

    Le 07/07/2023 à 16:37. Partager; ... ils se sont décidés à suivre le Tour de France pour la première fois en caravane. ... on continuera de s'interroger sur le dopage ou la triche ...

  24. Jonas Vingegaard soupçonné de dopage sur le Tour de France ? Le maillot

    Jonas Vingegaard s'est une nouvelle fois défendu des soupçons de dopage sur le Tour de France 2023. CYCLISME - Il marche sur le Tour. À tel point que Jonas Vingegaard n'a pas pu échapper ...