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Maurice Carême - La Tour Eiffel [Poésie][Élémentaire]

Publié le 13 mai 2024 par Hillslion

Une nouvelle poésie sur le thème un peu en vogue en ce moment : Paris ! Cette fois, c'est à travers le regard imagé de Maurice Carême que l'on observe la fameuse Dame de fer française. C'est un classique. Niveau CE2-CM1-CM2 Poésie " La Tour Eiffel " par Maurice Carême . Disponible en 3 versions. Texte :

Mais oui, je suis une girafe M’a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C’est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j’ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s’ennuie pas à Paris. Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les fous, les plus ingambes, Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons. La nuit, je lèche les étoiles. Et si l’on m’aperçoit de loin C’est que très souvent j’en avale Une sans avoir l’air de rien.

Poésie "La Tour Eiffel" par Maurice Carême à imprimer en PDF image

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Poésies 123

La Tour Eiffel

Poème par Maurice Carême Période : 20e siècle

Je suis une girafe, M’a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C’est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j’ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s’ennuie pas à Paris. Les femmes, comme des phalènes les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus injambes, Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons. La nuit, je lèche les étoiles, Et si l’on m’aperçoit de loin, C’est que, très souvent, j’en avale Une sans avoir l’air de rien.

Maurice Carême

la tour eiffel mais oui je suis une girafe

Éternels Éclairs

Florilège de Poèmes de Maurice Carême (1899-1978)

Maurice Carême

Poèmes choisis

A force d'aimer, étranges fleurs, il offrait du cœur, la fillette et le poème, la terre est ronde, la tour eiffel, le chat et le soleil, le jeu de cartes.

Par Stéphen Moysan

Attention des droits d'auteurs, que nous ne possèdons pas, protègent la majorité des oeuvres ici présentes.

A force d'aimer Les fleurs, les arbres, les oiseaux, A force d'aimer Les sources, les vals, les coteaux, A force d'aimer Les trains, les avions, les bateaux, A force d'aimer Les enfants, leurs dés, leurs cerceaux, A force d'aimer Les filles penchées aux rideaux, A force d'aimer Les hommes, leur rage de ciel, A force d'aimer Il devint, un jour, éternel

L'automne met dans les lilas D'étranges fleurs que nul ne voit, Des fleurs aux tons si transparents Qu'il faut avoir gardé longtemps Son âme de petit enfant Pour les voir le long des sentiers Et pour pouvoir les assembler En un seul bouquet de clarté Comme font, à l'aube, les anges Les mains pleines d'étoiles blanches...

Donc, il offrait du cœur Avec un tel sourire Qu'on s'empressait d'ailleurs En tous lieux de le dire. On en voulait partout, Mais on finit pourtant Par se demander où Il en trouvait autant. Et il riait dans l'ombre. C'était son propre cœur Vaste comme le monde Qu'il offrait à la ronde, Offrait pour un sourire Qui répondait au sien, Offrait rien que pour dire Aux gens : « Portez-vous bien »

Il voulut peindre une rivière ; Elle coula hors du tableau. Il peignit une pie grièche ; Elle s’envola aussitôt. Il dessina une dorade ; D’un bond, elle brisa le cadre. Il peignit ensuite une étoile ; Elle mit le feu à la toile. Alors, il peignit une porte Au milieu même du tableau. Elle s’ouvrit sur d’autres portes, Et il entra dans le château.

A quoi jouait-il cet enfant ? Personne n'en sut jamais rien On le laissait seul dans un coin Avec un peu de sable blanc On remarquait bien, certains jours, Qu'il arquait les bras tels des ailes Et qu'il regardait loin, très loin, Comme du sommet d'une tour. Mais où s'en allait-il ainsi Alors qu'on le croyait assis ? Lui-même le sut-il jamais ? Dès qu'il refermait les paupières, Il regagnait le grand palais D'où il voyait toute la mer.

L’homme et l’oiseau se regardèrent. – Pourquoi chantes-tu ? Lui dit l’homme. – Si, je le savais, dit l’oiseau, Je ne chanterais plus peut-être. L’homme et le chevreuil se croisèrent. – Pourquoi joue-tu ? Demanda l’homme ? – Si je le savais, dit la bête, Est-ce que je jouerais encore ? L’homme et l’enfant se rencontrèrent. – Pourquoi ries-tu ainsi ? dit l’homme – Si je le savais, dit l’enfant, Est-ce que je rirais encore ? Et l’homme s’en alla, pensif. Il passa près du cimetière. – Pourquoi penses-tu ? dit un if qui poussait dru dans la lumière. Et, pas plus que l’oiseau dans l’ombre, Que le chevreuil de la clairière Ou que l’enfant riant dans l’air, L’homme ne put rien lui répondre.

Il lui offrit un collier d'or. Elle voulut encor Des gants, des bas, des souliers d'or, Des robes et des manteaux d'or. A la fin, elle eut tout en or : Sa vaisselle, son lit, ses clés, Ses tapis et jusqu'à la corde A pendre son linge aux fils d'or. Mais dans son corps, Ne battit plus qu'un cœur en or Insensible à tout, même à l'or.

« Ce sont des feuilles mortes », Disaient les feuilles mortes Voyant des papillons S'envoler d'un buisson. « Ce sont des papillons », Disaient les papillons Voyant des feuilles mortes Errer de porte en porte. Mais la bise riait Qui déjà les chassait Ensemble vers la mer.

« Le poème, qu'est-ce que c'est ? M'a demandé une fillette : Des pluies lissant leurs longues tresses, Le ciel frappant à mes volets, Un pommier tout seul dans un champ Comme une cage de plein vent, Le visage triste et lassé D'une lune blanche et glacée, Un vol d'oiseaux en liberté, Une odeur, un cri, une clé ? » Et je ne savais que répondre Jeu de soleil ou ruse d'ombre ? - Comment aurais-je su mieux qu'elle Si la poésie a des ailes Ou court à pied les champs du monde ?

Il entendit la mort Derrière cette porte, Il entendit la mort Parler avec la morte. Il savait que la porte Était mal refermée Et que, seule, la mort En possédait la clé. Mais il aimait la morte Et quand il l’entendit, Il marcha vers la porte Et l’ouvrit. Il ne vit Ni la mort ni la morte ; Il entra dans la nuit Et doucement, la porte Se referma sur lui.

Comment évoquer l’amour ? Sans penser que la terre est ronde. Et, que fatalement, un jour, Comme un enfant pris dans la ronde, Il en fera le tour ! Oh ! Comment évoquer l’amour ? Sans penser que la terre est ronde. Et que c’est toujours la bonté Qui dans ses mains ensoleillées Tiens les cartes du monde.

Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus ingambes Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons La nuit, je lèche les étoiles. Et si l'on m'aperçoit de loin, C'est que très souvent, j'en avale Une sans avoir l'air de rien.

Le chat ouvrit les yeux, Le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, Le soleil y resta. Voilà pourquoi, le soir, Quand le chat se réveille, J’aperçois dans le noir Deux morceaux de soleil.

Quel étrange jeu de cartes ! Les rois n'aiment pas les reines, Les valets veulent combattre, Et les dix n'ont pas de veine. Les piques, plus pacifiques, Se comprennent assez bien; Ils adorent la musique Et vivent en bohémiens. Les trèfles sont si distraits Qu'ils tombent sur les carreaux. Quand un cinq rencontre un sept, Ils se traitent de nigauds. Quel étrange jeu de cartes ! Le diable même en a peur Car il s'est brûlé la patte En retournant l'as de cœur.

Prenez du soleil Dans le creux des mains, Un peu de soleil Et partez au loin ! Partez dans le vent, Suivez votre rêve ; Partez à l'instant, la jeunesse est brève ! Il est des chemins Inconnus des hommes, Il est des chemins Si aériens ! Ne regrettez pas Ce que vous quittez. Regardez, là-bas, L'horizon briller. Loin, toujours plus loin, Partez en chantant ! Le monde appartient A ceux qui n'ont rien.

C'est du soir en fruit, De la nuit en grappe Et le pain qui luit Au clair de la nappe. C'est la bonne lampe Qui met, sur les fronts Rapprochés en rond Sa joie de décembre. C'est la vie très simple Qui mange en sabots, C'est la vie des humbles : Sourire et repos.

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la tour eiffel mais oui je suis une girafe

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la tour eiffel mais oui je suis une girafe

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

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Littérature, histoire de l'art, inspiration qui file au vent, photographie, poésie de l'instant...

La Tour Eiffel en images et Maurice Carême...

10 Juin 2018

Rédigé par Cendrine et publié depuis Overblog

Paris en l'air par TinkerPrince

Paris en l'air par TinkerPrince

Il me plaît ce poème, on a tendance à le connaître, il papillonne sur nos lèvres quand on songe à la Dame de Fer, « l'épingle à chapeaux » comme autrefois on disait... Et quand je passe pas loin de la Tour, majestueuse et bienveillante envers la joyeuse cohue qui s'étire entre ses drôles de jambes, le vent chuchote à mon oreille les mots savoureux de Monsieur Carême (1899-1978).

La Tour Eiffel en images et Maurice Carême...

« Mais oui, je suis une girafe,

M’a raconté la tour Eiffel,

Et si ma tête est dans le ciel,

C’est pour mieux brouter les nuages,

Car ils me rendent éternelle.

Mais j’ai quatre pieds bien assis

Dans une courbe de la Seine.

On ne s’ennuie pas à Paris :

Les femmes, comme des phalènes,

Les hommes, comme des fourmis,

Glissent sans fin entre mes jambes

Et les plus fous, les plus ingambes

Montent et descendent le long

De mon cou comme des frelons

La nuit, je lèche les étoiles.

Et si l’on m’aperçoit de loin,

C’est que très souvent, j’en avale

Une sans avoir l’air de rien. »

Maurice Carême

Ce festin d'écriture, aux allures de comptine, célèbre celle qui a essuyé tant de mépris à ses débuts.

Construction de la Tour, juillet 1888

Construction de la Tour, juillet 1888

La Tour Eiffel en images et Maurice Carême...

Celle qui chevauche les modes fut taxée de monstre, de Tour de Babel, de gribouillis d'encre infâme sur le ciel de Paris. On voulut éclater « son corps de cheminée d'usine » alors que d'autres voyaient en elle une reine de puissance mathématique, un nouvel arbre de vie, une vigie des utopies...

Holly Hanley art

Holly Hanley art

Entre 1887 et 1889, son audacieuse ossature jaillit d'un magma de gravier, d'un lacis de poutrelles métalliques, d'une forêt de boulons d'ancrage et de puissants arbalétriers. Elle fut inaugurée par Gustave Eiffel, le 31 mars 1889, et ouverte au public le 15 mai 1889, pour l'Exposition Universelle.

Exposition Universelle de 1889

Exposition Universelle de 1889

Exposition Universelle de 1900, témoignage photographique réalisé par William Henry Goodyear (1846-1923), premier conservateur du Musée des Beaux-Arts à Brooklyn (1899-1923), voyageur passionné qui immortalisa différentes scènes de l'Exposition début de siècle.

Exposition Universelle de 1900, témoignage photographique réalisé par William Henry Goodyear (1846-1923), premier conservateur du Musée des Beaux-Arts à Brooklyn (1899-1923), voyageur passionné qui immortalisa différentes scènes de l'Exposition début de siècle.

Tour Eiffel par Colette Brunelière

Tour Eiffel par Colette Brunelière

Elle fut chantée, en 1893, par la facétieuse Yvette Guilbert (1865-1944) et j'apprécie ce texte tout autant que celui de Maurice Carême.

« Le bon Dieu, les saints et les saintes

Regardent par les trous du ciel

L'instrument que Monsieur Eiffel

Vient de dresser dans nos enceintes.

Ils discutent. Le Dieu des dieux,

Qui, vu son âge, est un peu myope,

Prononce : "C'est un télescope."

Jésus dit : "Papa devient vieux !"

Pierre, craignant pour sa ferrure,

Dit : "Nous sommes perdus, Seigneur,

C'est une pince-monseigneur

Pour crocheter notre serrure."

Jésus, depuis sa passion,

Redoutant toujours la souffrance,

Dit : "Ça, c'est un pal que la France

Élève à mon intention."

"Non, c'est une échelle hardie",

Dit Michel le conquérant.

"C'est un flambeau", dit saint Laurent

Qui craint toujours quelque incendie.

Alors la Vierge qui sourit

Dit à son tour, et toute rose :

"C'est un mystère, quelque chose

Dans le genre du Saint-Esprit ! »

(Paroles et musique de Léon Xanrof, 1867-1953).

Jean Béraud (1849-1935), Devant la Tour Eiffel en 1889.

Jean Béraud (1849-1935), Devant la Tour Eiffel en 1889.

Cette vigie de 300 mètres faillit disparaître au premier janvier 1910, date à laquelle se terminait la concession accordée à Gustave Eiffel! Mais elle survécut grâce au Réseau Télégraphique sans Fil (TSF) dont l'importance fut hautement stratégique pendant la Première Guerre Mondiale. Au fil du temps, elle se révéla indissociable des évolutions technologiques et de l'histoire « moderne » de Paris.

Tour Eiffel, Robe Rouge, aquarelle, (c) Trish Biddle, artiste américaine

Tour Eiffel, Robe Rouge, aquarelle, (c) Trish Biddle, artiste américaine

Souvenons-nous, au-delà de sa verticalité fascinante et de ses lignes uniques, qu'elle était rouge autrefois ! Je vous en avais parlé sur Ma Plume Fée dans Paris.

http://maplumefeedansparis.eklablog.com/tour-eiffel-et-chaise-bistro-a130753238

Embrasement de la Tour Eiffel pendant l'Exposition Universelle de 1889, gravure en couleur offerte à Gustave Eiffel par Georges Félix Garen (1854-après 1912). La Tour arbore un somptueux rouge dit de Venise...

Embrasement de la Tour Eiffel pendant l'Exposition Universelle de 1889, gravure en couleur offerte à Gustave Eiffel par Georges Félix Garen (1854-après 1912). La Tour arbore un somptueux rouge dit de Venise...

Et vous savourerez volontiers, je l'espère, la suite de ce florilège d'images inspirées par la Dame de Fer...

Icône de la France par Jean Cocteau (1889-1963)

Icône de la France par Jean Cocteau (1889-1963)

Bernard Buffet (1928-1999), Pont Alexandre III et Tour Eiffel, 1988

Bernard Buffet (1928-1999), Pont Alexandre III et Tour Eiffel, 1988

Guy Dessapt, artiste né en 1938

Guy Dessapt, artiste né en 1938

Maxwell Dickson, Rainy Night in Paris

Maxwell Dickson, Rainy Night in Paris

Marco Fabiano affiches sur AllPosters.fr

Marco Fabiano affiches sur AllPosters.fr

Poster réalisé par (c) lalanaarts

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(c) Alix aime

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(c) Angela Staehling

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Gros bisous, prenez bien soin de vous !

(c) Emmanuelle Teyras

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Poésie cm1: la tour eiffel.

La Tour Eiffel

Mais oui, je suis une girafe,

M'a raconté la tour Eiffel,

Et si ma tête est dans le ciel,

C'est pour mieux brouter les nuages,

Car ils me rendent éternelle.

Mais j'ai quatre pieds bien assis

Dans une courbe de la Seine.

On ne s'ennuie pas à Paris :

Les femmes, comme des phalènes,

Les hommes, comme des fourmis,

Glissent sans fin entre mes jambes

Et les plus fous, les plus ingambes

Montent et descendent le long

De mon cou comme des frelons

La nuit, je lèche les étoiles.

Et si l'on m'aperçoit de loin,

C'est que très souvent,

Une sans avoir l'air de rien.

Maurice Carême

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La tour Eiffel (Maurice Carême)

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La tour Eiffel

Mais oui, je suis une girafe, M’a raconté la tour Eiffel . Et si ma tête est dans le ciel, C’est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j’ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s’ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus ingambes Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons. La nuit, je lèche les étoiles. Et si l’on m’aperçoit de loin C’est que très souvent, j’en avale Une sans avoir l’air de rien.

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La Tour Eiffel de Maurice Carême (1963 ?)

Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis , Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus ingambes Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons La nuit, je lèche les étoiles. Et si l'on m'aperçoit de loin, C'est que très souvent, j'en avale Une sans avoir l'air de rien

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La Tour Eiffel

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Poésie de Maurice Carême

Mais oui, je suis une girafe, M’a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C’est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j’ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s’ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus ingambes Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons La nuit, je lèche les étoiles. Et si l’on m’aperçoit de loin, C’est que très souvent, j’en avale Une sans avoir l’air de rien.

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  1. PDF Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel C'est pour

    Poésie. Apprends et illustre cette poésie. Tu peux nous envoyer une vidéo de toi et ton dessin par mail. La Tour Eiffel de Maurice Carême. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle.

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  4. "La Tour Eiffel" poème de Maurice Careme

    La Tour Eiffel. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis,

  5. La Tour Eiffel

    La Tour Eiffel - Poésies 123. Poème par Maurice Carême. Période : 20e siècle. Je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris. Les femmes, comme des phalènes.

  6. Florilège de poèmes de Maurice Carême

    La Tour Eiffel . Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent ...

  7. Poésies Françaises au cours des siècles

    Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris. Les femmes, comme des phalènes.

  8. Maurice Carême

    Original lyrics. 2 translations. La Tour Eiffel lyrics. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes,

  9. Les plus beaux poèmes de Maurice Carême

    13 octobre 2019. La Tour Eiffel de Maurice Carême. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine.

  10. La Tour Eiffel en images et Maurice Carême...

    « Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes.

  11. Poésie CM1: La tour Eiffel

    La Tour Eiffel. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis,

  12. PDF Maurice CARËME

    tour Eiffel Mais oui, je suis une girafe, Wa la Eiffe ma tête ciel. r Car ils me rendent éternelle. al quatre pieds Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus ingambes Montent et descendent le long

  13. La tour Eiffel (Maurice Carême)

    Poésie. La tour Eiffel Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle.

  14. "La Tour Eiffel" de Maurice Carême

    Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine.

  15. La Tour Eiffel de Maurice Carême

    La Tour Eiffel de Maurice Carême (1963 ?) Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes,

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    La Tour Eiffel. Tour Eiffel, Paris. on Jan 3, 2019 • 47s. Episode description. Poésie de Maurice Carême. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine.

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    La Tour Eiffel. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis,

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    La nuit, je lèche les étoiles. Et si l'on m'aperçoit de loin C'est que très souvent j'en avale Une sans avoir l'air de rien. Maurice Carême LA TOUR EIFFEL Mais oui, je suis une girafe M'a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ...

  19. PDF La tour Eiffel

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  20. Maurice Carême

    2 traductions. Paroles originales. La Tour Eiffel. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis. Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes,

  21. PDF PARIS en poésies

    Mais oui, je suis une girafe M'a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris.

  22. PDF La Tour Eiffel (Maurice Carême) La Tour Eiffel (Maurice Carême) Mais

    Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine.

  23. PDF La tour Eiffel

    La tour Eiffel. Mais oui, je suis une girafe, M'a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C'est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine.