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3 février 1488

Bartolomeu dias contourne l'afrique.

Le 3 février 1488, Bartolomeu Dias fait escale avec ses deux caravelles dans l'océan Indien, à 370 km à l'est de la pointe de l'Afrique.

En rentrant à Lisbonne, auprès du roi Jean II, le navigateur portugais ramène la preuve qu'il est possible de contourner le continent africain par le sud pour gagner l'océan Indien et l'Asie des épices.

Pour le petit royaume du Portugal, c'est la promesse d'une gloire immense et de richesses infinies. Pour l'Europe tout entière, c'est le début d'une expansion qui va la conduire en quatre siècles à dominer le monde.

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L'exploit de Bartolomeu Dias de Novaes est le fruit d'un gigantesque effort collectif du Portugal, sous la conduite de l'infant Henri le Navigateur, qui rêvait de découvrir le royaume mythique du « prêtre Jean » (l'Éthiopie) et de conclure avec lui une alliance pour prendre en tenaille les Turcs ottomans !

Quand l'infant meurt en 1460, à 66 ans, les navigateurs portugais n'ont pas encore dépassé le golfe de Guinée, en Afrique. Ils reprennent leur progression sous le règne du roi Jean II.

En août 1487, Bartolomeu Dias (Barthélemy Diaz en écriture francisée) quitte Lisbonne avec mission de poursuivre l'exploration de la côte africaine. Ce capitaine émérite de 37 ans, inspecteur aux entrepôts royaux de Guinée à Lisbonne, part avec deux caravelles de 50 tonneaux et un navire ravitailleur. Il emmène avec lui six Africains. Lors des escales, ces Africains vêtus à l'européenne négocieront avec les indigènes des échanges commerciaux.

La flotille longe sagement le golfe de Guinée vers le sud et dépasse les derniers comptoirs portugais. Elle atteint le 25 décembre 1487 la baie d' Angra das Voltas , où est bâtie aujourd'hui la ville de Luderitz (Namibie), puis, laissant sur place le navire ravitailleur, trop lent, elle longe le littoral.

Survient une tempête d'une extrême violence. Pendant treize jours, les deux caravelles dérivent vers le sud. Une fois la tempête apaisée, Bartolomeu Dias tente pendant plusieurs jours de retrouver la côte en navigant vers l'est. Il ne voit rien et doit se rendre à l'évidence. Devant lui n'est plus l'Afrique.

Le navigateur comprend qu'il a dépassé la pointe du continent noir et qu'il a quitté l'océan Atlantique pour entrer à son insu dans l'océan Indien. Il remonte vers le nord et retrouve la terre conformément à ses prévisions.

C'est ainsi qu'il fait escale le 3 février 1488 en un lieu qu'il appelle Aguada de Saõ Bras (baie de Saint Blaise, d'après le saint du jour), , aussi appelée Angra dosVaqueiros (baie des Vaches) en raison du grand nombre de bovins qui paissent dans les environs. Ce lieu se dénomme aujourd'hui Mossel Bay . Quelques contacts ont lieu avec les habitants, des pasteurs aborigènes du groupe khoisan . Ils dégénèrent en affrontements.

Dias poursuit la remontée vers le nord en suivant la côte de l'océan Indien. Mais arrivé à l'embouchure de l'actuelle Fish River , l'équipage, épuisé, ne veut pas aller plus loin et Bartolomeu Dias se résigne à faire demi-tour. Avant cela, il fait ériger une colonne de pierre, un « padrao » , pour témoigner de son passage et prendre possession du territoire !... Le monument a été retrouvé en 1938 et est conservé à l'Université du Witwatersrand, en Afrique du Sud.

Sur le retour, il a l'amertume de constater que six des neuf hommes d'équipage du navire ravitailleur ont été massacrés par des Khoisan et il doit renoncer à ramener ce navire. À Lisbonne, Bartolomeu Dias est néanmoins accueilli en triomphe. Sur les quais du Tage, parmi les badauds qui l'acclament, figure un marin encore inconnu. Il a nom Christophe Colomb...

Habitants du Cap de Bonne Espérance, gravure, bibliothèque nationale des Pays-Bas.

Dias propose au roi de baptiser Cap des Tempêtes la pointe du continent africain dont il a gardé un si mauvais souvenir. Mais le roi Jean II, trop content de l'exploit, le rebaptise... « Cabo de Boa Esperança » ( Cap de Bonne Espérance ) car il y voit la certitude de pouvoir bientôt atteindre les Indes. Ce sera chose faite dix ans plus tard avec Vasco de Gama .

Dans le même temps, deux serviteurs de Jean II, Pedro de Covilham et Alfonso de Païva, arrivent non sans mal à contourner l'Afrique par l'Est et atteignent Aden. Covilham visite même la côte de l'Inde et revient par l'Abyssinie (l'Éthiopie) et l'Égypte.

Le triomphe des Portugais est néanmoins terni par le succès concomitant de Christophe Colomb . Parti vers l'ouest en quête de l'Asie, il a offert un Nouveau Monde aux souverains espagnols.

  • Objectif : la pointe de l'Afrique
  • Du cap des Tempêtes...
  • ... au cap de Bonne Espérance...

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Par fabienne maniã¨re.

Fabienne Manière

Fabienne Manière

Ancienne élève de l'École des Chartes, Fabienne Manière supervise un service d'archives historiques aux Archives nationales.

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Bartolomeu Dias

By: History.com Editors

Updated: June 6, 2023 | Original: November 9, 2009

Painting of Bartolomeu Dias (Portugal, 1457-Cape of Good Hope, 1500), cartographer and navigator

In 1488, Portuguese explorer Bartolomeu Dias (c. 1450-1500) became the first European mariner to round the southern tip of Africa, opening the way for a sea route from Europe to Asia. Dias’ ships rounded the perilous Cape of Good Hope and then sailed around Africa’s southernmost point, Cabo das Agulhas, to enter the waters of the Indian Ocean. 

Portugal and other European nations already had long-established trade ties to Asia, but the arduous overland route had been closed in the 1450s due to the Ottoman Empire’s conquest of the remnants of the Byzantine Empire. A major maritime victory for Portugal, Dias’ breakthrough opened the door to increased trade with India and other Asian powers. It also prompted Genoan explorer Christopher Columbus (1451-1506), then living in Portugal, to seek a new royal patron for a mission to establish his own sea route to the Far East.

An Ambitious Plan

Almost nothing is known about the life of Bartolomeu de Novaes Dias before 1487, except that he was at the court of João II, or King John II of Portugal (1455-1495), and was a superintendent of the royal warehouses. He likely had much more sailing experience than his one recorded stint aboard the warship São Cristóvão. Dias was probably in his mid- to late-30s in 1486 when King João II appointed him to head an expedition in search of a sea route to India.

Did you know? According to Greek historian Herodotus of Halicarnassus (c. 484-c. 425 B.C.), Egyptian pharaoh Necho II (d. 595 B.C.) sent Phoenician sailors out from the Arabian Gulf to sail around the African continent. Their journey took three years.

King João II was entranced by the legend of Prester John, a mysterious and probably apocryphal 12th-century leader of a nation of Christians somewhere in Africa whose kingdom included the Fountain of Youth . King João II sent out a pair of explorers, Afonso de Paiva (c. 1460-c. 1490) and Pêro da Covilhã (c. 1450-c. 1526), to search overland for the Christian kingdom in Ethiopia. King João II also wanted to find a way around the southernmost point of Africa’s coastline, so just a few months after dispatching the overland explorers, he sponsored Dias in an African expedition.

In August 1487, Dias’ trio of ships departed from the port of Lisbon, Portugal. Dias followed the route of 15th-century Portuguese explorer Diogo Cão (c. 1450-c. 1486), who had followed the coast of Africa as far as present-day Cape Cross, Namibia. Dias’ cargo included the standard “padrões,” the limestone markers used to stake Portuguese claims on the continent. Padrões were planted at the shoreline and served as guideposts to previous Portuguese explorations of the coast.

Dias’ expedition party included six Africans who had been brought to Portugal by earlier explorers. Dias dropped off the Africans at different ports along the coastline of Africa with supplies of gold and silver and messages of goodwill from the Portuguese to the indigenous people. The last two Africans were left at a place the Portuguese sailors called Angra do Salto, probably in modern Angola, and the expedition’s supply ship was left there under guard of nine men.

Dias' Expedition Around South Africa

In early January 1488, as Dias’ two ships sailed off the coast of South Africa, storms blew them away from the coast. Dias is thought to have ordered a turn to the south of about 28 degrees, probably because he had prior knowledge of southeasterly winds that would take him around the tip of Africa and keep his ships from being dashed on the notoriously rocky shoreline. João and his predecessors had obtained navigational intelligence, including a 1460 map from Venice that showed the Indian Ocean on the other side of Africa.

Dias’ decision was risky, but it worked. The crew spotted landfall on February 3, 1488, about 300 miles east of present-day Cape of Good Hope. They found a bay they called São Bras (present-day Mossel Bay) and the much warmer waters of the Indian Ocean. From the shoreline, indigenous Khoikhoi pelted Dias’ ships with stones until an arrow fired by either Dias or one of his men felled a tribesman. 

Dias ventured further along the coastline, but his crew was nervous about the dwindling food supplies and urged him to turn back. As mutiny loomed, Dias appointed a council to decide the matter. The members came to the agreement that they would permit him to sail another three days, then turn back. At Kwaaihoek, in present-day Eastern Cape province, they planted a padrão on March 12, 1488, which marked the easternmost point of Portuguese exploration.

On the journey back, Dias observed the southernmost point of Africa, later called Cabo das Agulhas, or Cape of Needles. Dias named the rocky second cape Cabo das Tormentas (Cape of Storms) for the tempestuous storms and strong Atlantic-Antarctic currents that made ship travel so perilous.

Back in Angra do Salto, Dias and his crew were aghast to find that only three of the nine men left guarding the food ship had survived repeated attacks by locals; a seventh man died on the journey home. In Lisbon, after 15 months at sea and a journey of nearly 16,000 miles, the returning mariners were met by triumphant crowds. 

In a private meeting with the king, however, Dias was forced to explain his failure to meet up with Paiva and Covilhã. Despite his immense achievement, Dias was never again put in a position of authority. King João II ordered that henceforth, maps would show the new name for Cabo das Tormentas: Cabo da Boa Esperança, or Cape of Good Hope.

Dias was an Advisor to Vasco da Gama

Following his expedition, Dias settled for a time in Guinea in West Africa, where Portugal had established a gold-trading site. João’s successor, Manuel I (1469-1521), ordered Dias to serve as a shipbuilding consultant for the expedition of Vasco da Gama (c. 1460-1524). Dias sailed with the da Gama expedition as far as the Cape Verde Islands, and then returned to Guinea. Da Gama’s ships reached their goal of India in May 1498, nearly a decade after Dias’ historic trip around the tip of Africa. 

Afterward, Manuel sent out a massive fleet to India under Pedro Álvares Cabral (c. 1467-c. 1520), and Dias captained four of the ships. They reached Brazil in March 1500, then headed across the Atlantic toward South Africa and, further ahead, the Indian subcontinent. At the feared Cabo das Tormentas, storms struck the fleet of 13 ships. 

In May 1500, four of the ships were wrecked, including Dias’, with all crew lost at sea. Bartolomeu Dias died on May 29, 1500 off the Cape of Good Hope. He is remembered as a pioneering explorer during the Age of Exploration who opened the sea route to Asia via the Atlantic Ocean and Indian Ocean.

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The Ages of Exploration

Bartolomeu dias, age of discovery.

Quick Facts:

He was the first European explorer to sail around the tip of Africa, proving the Atlantic Ocean connects to the Indian Ocean, which opened opportunities for a new trade route to India.

Name : Bartolomeu Dias [bahr-too-loo-me-oo] [dee-ahs; (Portuguese) dee-uh sh]

Birth/Death : 1450 CE - 1500 CE

Nationality : Portuguese

Birthplace : Portugal

Statue of Bartolomeu Dias

Statue of Bartolomeu Dias at the High Commission of South Africa in London (Credit: en:User:RedCoat10)

Introduction Bartolomeu Dias was the first European explorer to sail around the southern coast of Africa successfully. In 1488, Dias proved that a sea trading route from Europe to Asia was possible. The coast of Africa often had terrible storms which often deterred explorers. But with some luck and skill, Dias navigated these waters to open a new way to reach India from Europe.

Biography Early Life Very little is known about Bartolomeu Dias’ (also spelled Bartholomew Diaz) early life. He was born in 1450 near Lisbon, Portugal. 1 He was raised in a noble family, so he may have received a good education. By his mid-thirties, Dias worked in the Portuguese royal court in charge of the crown’s warehouse goods. 2 Although he grew up in the mighty seafaring nation of Portugal, there is no detailed account of how Dias gained his sailing experience. He took a trip with a nobleman named Diogo de Azambuja in 1481. They traveled down to the Gold Coast in Africa to a Portuguese fort on the Gulf of Guinea. 3 During this time, Portugal was heavily exploring the African continent. They hoped to find a trade route from Europe to Asia by going around Africa. Despite many attempts, the Portuguese explorers had been unsuccessful.

Much of Portuguese exploration began with Prince Henry the Navigator. Prince Henry, however, did not really do much sailing. He is responsible for Portugal’s age of exploration. He was born in 1394 and was the son of King John I and his English wife Philippa of Lancaster. Much of the trade routes to India during this time were held by Arab traders who often charged high taxes on incoming and outgoing goods. From about 1419 until his death in 1460, Prince Henry sent several sailing expeditions down the coast of Africa. 4 They were unsuccessful. In 1481, King John II of Portugal began sending expeditions to find a sea route around the southern shores of Africa. Diogo Cão was one of the first captains to attempt this voyage. He reached the Congo River, and sailed down along Angola’s coast where he planted a marker in King John’s name. He continued south down Namibia where another marker was left at Cape Cross. 5 After this, not much is known what happened to Cão. However, he did not reach the Indian Ocean. In October 1486 King John II appointed Dias as the head of an expedition to find a trade route to India. It took a year of preparation before Bartolomeu Dias began his journey.

Voyages Principal Voyage Bartolomeu Dias set sail from Lisbon, Portugal in August 1487. His fleet had three ships. Dias commanded the caravel São Cristóvão . The São Pantaleão was commanded by one of Dias’ associates, and the third vessel was a supply ship. He traveled down the West African coast. He passed Cão’s markers. Dias reached Walvis Bay, Namibia on December 8. He pressed on and reached the Elizabeth Bay on December 26. However,in 1488, fierce storms drove his fleet south. For Dias made his way to open waters away from the coast and sailed there for several days. Having lost sight of the land, Dias changed course and headed north. Finally, on February 3, 1488, Dias reached Mossel Bay, South Africa. He had passed Africa’s southern tip.

Dias rounded the cape and landed. Since it was the day of the Feast of St. Blaise, Dias named the spot Angra de São Brás – Portuguese for Bay of St. Blaise. Here, he encountered a group of African natives. At first, the natives fled from Dias and his men. But they returned and attacked the Portuguese crew. 6 Dias continued sailing on. He reached the farther point of his journey on March 12 when they reached Algoa Bay. They erected a large stone cross and claimed the land for Portugal. 7  Dias, was determined to make his way to India. He wanted to press on, but his crew tired and running low on supplies so they refused to go farther. Dias had no choice but to head back for Portugal.

Subsequent Voyages It was not until Dias’ return trip to Portugal that he saw the cape where the Atlantic Ocean meets the Indian Ocean. Dias named the spot the Cape of Storms after all the terrible storms that occurred there. However, it would later be renamed Cape of Good Hope by King John II to encourage travel and trade in the region. Dias returned home to Lisbon in December 1488, where he made reports of his journey to King John II. While plans may have been made for another voyage upon Dias’ return home, it would be another nine years before he set out on an expedition again. He spent these years building ships. He helped build two ships, including the São Gabriel , that were used by Vasco da Gama. Dias joined da Gama in 1497 for his expedition to circumnavigate Africa to reach India. Dias only went as far as the Cape Verde Islands, where he parted ways with da Gama. 8 Vasco da Gama went on to reach India in May 1498.

Later Years and Death Not much is known about Dias’ later life. He made two recorded voyages after his return to Portugal from Africa. His second voyage would be his last. In 1500 Dias commanded four ships in an expeditionary force led by Pedro Alvarez Cabral. During this voyage, they would be the first Europeans to spot Brazil. In May 1500, Dias was caught in a terrible storm off the Cape of Good Hope. He died when his ship sank, along with three other vessels.

Legacy Bartolomeu Dias never made it to India. But he did discover that a sea trade route to Asia was possible by going around Africa. His voyage changed the map of the known world at the time. By showing that the African continent ended and that there was a link between the Atlantic and the Indian Ocean, Dias opened a route for future explorers and merchants. Dias’ contributions are honored at the Bartolomeu Dias Museum Complex in Mossel Bay, the place where Dias first landed after rounding the cape during his voyage.

  • Encyclopaedia Britannica, Inc, Britannica Student Encyclopedia , (Chicago: Encyclopaedia Britannica, Inc., 2014), 44.
  • Emmanuel Akyeampong and Henry Louis Gates, Dictionary of African Biography (Oxford : Oxford University Press, 2012), 194.
  • Akyeampong and Gates, Dictionary of African Biography , 194.
  • Aileen Gallagher, Prince Henry, the Navigator: Pioneer of Modern Exploration (New York: The Rosen Publishing Group, Inc., 2003), 5.
  • Kenneth Pletcher, ed., The Britannica Guide to Explorers and Explorations That Changed the Modern World (New York: The Rosen Publishing Group, 2009), 51.
  • Pletcher, The Britannica Guide , 52.
  • Akyeampong and Gates, Dictionary of African Biography , 194

Bibliography

Akyeampong, Emmanuel, and Henry Louis Gates.  Dictionary of African Biography . Oxford: Oxford University Press, 2012.

Encyclopaedia Britannica, Inc. Britannica Student Encyclopedia . Chicago: Encyclopaedia Britannica, Inc., 2014.

Gallagher, Aileen. Prince Henry, the Navigator: Pioneer of Modern Exploration . New York: The Rosen Publishing Group, Inc., 2003.

Pletcher, Kenneth ed. The Britannica Guide to Explorers and Explorations That Changed the Modern World . New York: The Rosen Publishing Group, 2009.

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  • Vers de nouveaux horizons (15 e - 16 e siècles)

Contourner l'Afrique

Des marchands sur le Fleuve Jaune

L’amiral de la mer océane

Voilier de commerce d’origine ibérique

La caravelle, vedette en haute mer

Manuel de navigation

De nouveaux instruments de navigation

Carte de la Nouvelle France

Le baptême de l’Amérique

Vasco de Gama

Le périple de Vasco de Gama

Vue du port de Lisbonne

Le règne du secret

Portraits de Magellan et de Schouten

La grande boucle de Magellan

L’exploitation des bois tropicaux au Brésil

Les partages du monde

Entrée de Cortès à Huitzillan

L’Amérique de la Conquista

Le rosmare et sa chasse

Visions du Nouveau monde

Port de la Haive

Le passage du Nord-Ouest

Des marchands sur le Fleuve Jaune

© Bibliothèque nationale de France

Des marchands sur le Fleuve Jaune

Le Huang He (Fleuve Jaune), rivière irrigant le nord de la Chine, est une importante voie de communication dans l’Empire de Kubilaï, qui permet d’irriguer tout l’arrière-pays et d’exporter les marchandises des fertiles plaines du nord vers l’Outre-mer. À propos du fleuve Caramoran et de la grande cité de Casiauf « Après avoir chevauché vingt milles vers l’ouest au départ du château du roi d’Or, on arrive au grand fleuve Caramoran. Il est si large et si profond qu’aucun pont ne peut le traverser. Il se jette dans la mer Océane qui fait le tour de la terre. Un bon nombre de cités et de châteaux commerçants le bordent. Il y a en effet abondance de gingembre et de soie dans la contrée, et aussi une merveilleuse multitude d’oiseaux de toutes sortes. On peut y acheter trois faisans pour un gros d’argent de Venise. À deux jours de là, vers l’ouest, on trouve la splendide cité de Casiauf. Les gens y sont tous idolâtres, comme d’ailleurs tous les habitants du Catay. La cité fait grand commerce d’étoffes d’or et de tissus de toutes sortes. Il n’y a rien d’autre à mentionner. Avançons donc, et parlons de la capitale du royaume, la belle cité de Quengianfu.» À propos de la cité de Quengianfu « Depuis la cité de Casiauf, l’on chevauche huit jours en direction de l’ouest, traversant des cités et des châteaux très commerçants et vivant d’artisanat. Il y a là nombre de jardins, de vergers et de champs magnifiques où poussent les mûriers, ces arbustes dont les feuilles nourrissent les vers à soie. Les gens sont tous idolâtres. On y chasse abondance de bêtes et d’oiseaux de toutes sortes. Après huit jours de route, l’on atteint donc la magnifique cité de Quengianfu. C’est la capitale du royaume de Quengianfu. C’était autrefois un grand et superbe royaume, sous l’autorité de rois vaillants et grandioses. Le Grand Khan l’a donné à son fils Manglay ; il en est maintenant roi et seigneur. La cité vit de commerce et d’artisanat. Les habitants y tissent avec la soie qu’ils ont en très grande abondance toutes sortes d’étoffes de soie et d’or. Ils y fabriquent également divers équipements pour les armées du Grand Khan. La ville dispose à bon marché de tout ce qui est nécessaire. Elle est orientée vers l’ouest. Ses habitants sont idolâtres. Le palais du seigneur Manglay, le fils du Grand Khan, est à l’extérieur de la ville. Il est splendide. Il est au centre d’une grande plaine où coulent nombre de rivières, de lacs et de fontaines, et entouré d’un solide et épais mur de cinq milles de long tout recouvert de marbre. Nul ne saurait ordonner un palais plus magnifique, avec toutes ses salles et ses chambres ornées de belles peintures et entièrement dorées. Ce Manglay gouverne très bien son royaume avec justice et grande sagesse ; il est adoré de son peuple. Les armées campent autour du palais et y chassent avec plaisir le gibier. Quittons cela et parlons maintenant de la province de Cuntim, très engagée à l’intérieur des montagnes, et dont la route recèle bien des dangers.»

À la recherche de nouvelles routes

À l’aube du 15 e siècle, les marines méditerranéennes ne se sentaient plus prisonnières d’une mer fermée. Des convois génois, vénitiens et catalans franchissaient régulièrement les colonnes d’Hercule pour longer la côte atlantique en direction des Flandres. Des échanges commerciaux intenses continuaient d’animer également la Méditerranée du côté de l’Orient. À Alexandrie et à Tripoli de Syrie, les bateaux vénitiens, mais aussi ceux de France, de Catalogne, de Raguse et d’Ancône venaient prendre livraison de précieuses cargaisons d’épices, de parfums et de tissus.

Un besoin économique

La folie des épices.

Éviter les intermédiaires levantins puis vénitiens – puisque Venise exerçait un monopole de fait sur le commerce du Levant – et échapper aux menaces turques pesant sur les voies commerciales du Proche-Orient, telles furent les motivations des Portugais pour la recherche d'une route nouvelle vers ces lieux de production. En corollaire, les voyages maritimes avaient aussi pour but d'acquérir à moindre frais les métaux précieux nécessaires à l'achat des épices. L'Europe souffrait d'un déficit chronique en or et en argent. Les Catalans faisaient d’ailleurs déjà du parcours de l'or d'Afrique le thème de leur cartographie. Malgré tout, les lieux de production leur restaient interdits et leur horizon se bornait au Rio de Oro, limite méridionale de leurs cartes. Les besoins en métaux précieux ne cesseront d'augmenter à la Renaissance : aux dépenses du poivre, des épices et des denrées de luxe viendront s'ajouter les frais de la guerre, de plus en plus coûteuse du fait des mercenaires et de l'artillerie.

Premières ouvertures vers l’Atlantique

Jusqu'au début du 15 e  siècle, les sorties dans l'Atlantique en direction de l'ouest et du sud furent des plus aventureuses en raison de l'hostilité des vents, des courants et de l'inhospitalité des côtes sahariennes. À plusieurs reprises, des audacieux tentèrent pourtant de retrouver les îles Fortunées dont parlaient les auteurs de l'Antiquité et, après eux, les Arabes. En 1291, les deux galères génoises des frères Vivaldi avaient eu l'intention de contourner le continent africain pour rejoindre les Indes. Mais on avait perdu leur trace dès l'escale de Majorque ! Il faut attendre une carte de 1339, œuvre d'un Génois émigré à Majorque, pour voir représenter six îles appartenant aux archipels de Madère et des Canaries. L'une de ces îles porte la croix rouge symbole de Gênes ; il s'agit de Lanzarotte dont on pense qu'elle fut nommée d'après son découvreur, le Génois Lanzaroto Malocello.

Des expéditions majorquines et espagnoles sont ensuite signalées ; mais dès 1345, le roi du Portugal réclama auprès du pape la souveraineté des îles Canaries. Afonso IV invoquait la proximité de ces îles et les voyages que ses navires y avaient déjà effectués, rapportant à Lisbonne des indigènes, des animaux et d'autres curiosités, preuves du succès de leur expédition.

Carte marine de la Méditerranée

Carte marine de la Méditerranée

Si les plus anciens portulans s’appuient uniquement sur l’usage de la boussole pour la direction et l’échelle de distance pour l’estime du trajet parcouru, les mesures de latitude, issues d’observations astronomiques, s’imposent au 16 e siècle, permettant aux marins de déterminer leur latitude sur le globe. La longitude, dont le calcul en mer reste très peu fiable jusqu’à la fin du 18 e siècle faute d’instruments satisfaisants, n’est intégrée que tardivement aux portulans.

L’utilisation de ces cartes en mer n’a pas favorisé leur conservation : abîmées ou obsolètes, elles étaient systématiquement éliminées. Parées d’ornements et d’illustrations, les cartes portulans qui nous sont parvenues sont essentiellement des documents de prestige ; affirmant le pouvoir de leurs commanditaires, elles servirent de présents et ornèrent les bibliothèques des rois, des princes et des riches marchands. Mariant habilement le réel et l’imaginaire, ces atlas font rêver leurs lecteurs qui suivent la progression géographique des toponymes côtiers et abordent dans des pays riches de promesses et parsemés de dangers, tels que les évoquent les illustrations.

Ainsi sur cette carte fastueuse de la Méditerranée, abondamment rehaussée d’or, Jacopo Maggiolo, cartographe officiel de la République de Gênes, a réuni une très riche iconographie : vignettes de villes, figures de souverains – assis sur un trône en Europe, à l’entrée d’une tente en Afrique –, navires aux voiles déployées dans l’Atlantique et Vierge à l’Enfant dans le «   cou   » du parchemin.

Bibliothèque nationale de France / Société de géographie

Les Portugais à la manœuvre

Ainsi se manifesta très tôt la fortune maritime du Portugal qui est moins inattendue qu'il ne paraît. En effet, le Portugal constituait déjà une puissance autonome, au système monétaire développé, notamment au contact des États musulmans. En outre, il possédait des villes et des villages ouverts sur la mer qu'animaient pêcheurs et marins. Des colonies de marchands italiens, génois pour la plupart, étaient également venues renforcer ce potentiel. Se sentant de plus en plus rejetés des trafics du Levant, tant par la primauté vénitienne qui tournait au monopole, que par la menace des Turcs, ces Italiens pressentaient que l'avenir n'était plus pour eux du côté de l'Orient mais à l'Ouest, dans la péninsule ibérique. Ainsi trouvait-on alors au Portugal le moteur indispensable à une expansion maritime de grande envergure.

Techniquement, il semble que les Portugais aient découvert assez tôt, après de multiples essais infructueux, la technique de navigation permettant de descendre à la voile le long de la côte africaine. Bien que le cabotage soit resté de règle pour la majorité, certains marins adroits auraient appris assez vite à surmonter le handicap des vents debout et des courants contraires. Ils auraient alors imaginé la manœuvre célèbre de la « volte ». Portés à l'aller par les vents de nord-est, il leur fallait au retour obliquer vers l'ouest dans la zone des vents variables et rejoindre au nord la latitude des Açores d'où les vents d'ouest les pousseraient jusqu'aux côtes portugaises.

Carte marine de la Méditerranée

La plus ancienne carte réalisée à Majorque s’étend des îles Canaries au golfe Persique et de la Scandinavie au royaume du Mali. Vignettes et pavillons où l’on reconnaît les armes de Gênes, de Venise, d’Aragon, de Byzance, le croissant islamique ou l’emblème rouge et blanc de l’Empire mongol en Europe orientale, signalent villes et royaumes. On y voit les cités marchandes qui jalonnent les pistes commerciales transsahariennes, Sidjilmassa au Maroc, Bouda et Tabelbalat en Algérie, par lesquelles l’or soudanais parvenait dans les ports d’Afrique du Nord. La forme donnée au relief, l’hydrographie, les villes et les souverains sont typiques du style catalan jusqu’à la fin du XV e siècle.

Ainsi, dès le deuxième quart du 14 e  siècle, sous le règne d'Afonso IV (1325-1357), avec l'aide de marins génois et catalans dont ils payaient les services, les Portugais prirent-ils l'initiative des expéditions maritimes dans l'Atlantique. Cet intérêt pour les choses de la mer fut partagé par le souverain suivant, Ferdinand I er . Malgré une gestion malheureuse des finances publiques et trois guerres contre la Castille, ce monarque favorisa la marine marchande en prenant un certain nombre de mesures qui devaient se révéler d'excellents investissements. Il contribua aux constructions de navires de gros tonnage en offrant gratuitement le bois des forêts royales ; il exempta de service militaire les propriétaires de navires et diminua les taxes pesant sur les marchandises importées. À l'extérieur, il entreprit un rapprochement avec l'Angleterre qui porta ses fruits à la fin du siècle, en 1387. Son successeur, Jean I er de Portugal épousa en effet Philippa de Lancastre qui, en 1394, donna naissance à son troisième fils, l'infant Enrique. Ce dernier devint dans l'histoire Henri le Navigateur mais il resta, pour les Portugais, tout simplement « l'Infant », tant sa gloire fut immense.

Henri le Navigateur

L'infant Henri consacra sa vie à deux idéaux : l'aventure géographique et la sainteté. Ce prince porteur d'un cilice fut aussi celui qui suscita les plus grandes découvertes.

Portrait d’Henri le Navigateur

Portrait d’Henri le Navigateur

Bibliothécaire et archiviste du roi sous le règne d’Alphonse V du Portugal, Gomes Eanes de Zurara nous livre ici la chronique des années 1433-1448 et décrit l’exploration de la côte occidentale africaine sous l’impulsion de l’infant Henri le Navigateur, dont il nous offre un des rares portraits. Cette effigie est le seul portrait d’Henri le Navigateur exécuté de son vivant. Le prince a le visage émacié, les yeux rêveurs mais la bouche volontaire. Grâce à lui, son petit pays connut un destin d’exception.

On considère que la prise de Ceuta, par le jeune prince, âgé de 21 ans, le 21 août 1415, marque le début de l'expansion portugaise outre-mer. Ceuta était, non seulement, la clé du détroit de Gibraltar, mais aussi le port musulman le plus important d'Afrique où abondaient les produits orientaux. Le trésorier du royaume aurait soufflé au jeune homme qu'on y trouvait aussi le point d'arrivée de l'or africain. Enfin le prince et ses frères brûlaient du désir de faire leurs preuves et d'accomplir des actions dignes de chevaliers chrétiens. L'esprit de croisade soufflait alors plus que jamais. Depuis 1413, l'Infant s'était fixé à Sagres, sur un plateau sauvage dominant une baie près du cap Saint-Vincent, non loin de Lagos, à l'extrémité sud du Portugal. Il devait transformer ce lieu austère en arsenal et y attirer tous ceux qui, astronomes, capitaines et cartographes, pouvaient concourir à la réussite de ses projets. Là se forgea, très tôt semble-t-il, sa conviction de la nécessité de gagner l'Orient par la mer. On pressent aussi dans le choix de cette retraite, bientôt légendaire, la répercussion d'un drame privé, car si le prince resta sa vie durant célibataire, on lui connaît au moins une fille naturelle.

La prise de Ceuta

L'expédition de Ceuta constituait en réalité un pari qui n'était pas gagné d'avance. L'inexpérience de la flotte portugaise aux prises avec le brouillard, les vents contraires et les courants du détroit de Gibraltar faillit tourner au désastre. Alors qu'il n'aurait fallu qu'une petite journée de mer pour joindre les deux côtes distantes d'une quinzaine de milles, la plupart des navires péniblement réunis par le prince sombrèrent avant d'arriver à bon port. Comme le nota sobrement le chroniqueur de Barros, les Portugais n'avaient pas l'expérience de la haute mer. Un seul des 200 vaisseaux termina le voyage, accompagné d'une trentaine de galères, de flûtes et de petits navires. Les princes ne manquant pas d'ardeur au combat, la ville et la forteresse se rendirent néanmoins à la tombée de la nuit et, le lendemain, les trois infants étaient solennellement adoubés chevaliers ; pendant que leurs soldats pillaient la ville. Positive, parce qu'elle supprima la menace des pirates turcs qui pesait sur le détroit de Gibraltar, la prise de Ceuta devait se révéler, les années passant, décevante du point de vue économique. Les marchands arabes, détournés vers d'autres ports, n'approvisionnaient plus la ville en épices et autres denrées. Il fallait continuer de la défendre contre les assauts périodiques des infidèles et elle coûtait plus en hommes, en armes et en argent qu'elle ne rapportait.

C'est après une deuxième expédition à Ceuta que l'Infant lança ses navires vers la haute mer. Des îles furent alors découvertes ou redécouvertes : Madère en 1420 et les Açores en 1427, ainsi nommées d'après les nuées d'oiseaux de proie qui les hantaient. On sait par des textes que l'Infant se posait déjà la question de l'existence d'autres îles du côté de l'ouest ou même d'un éventuel continent. Les premières cartes portugaises qui pourraient nous permettre de retracer cette progression ont malheureusement disparu. La plus ancienne connue, de 1483, a pour auteur Pedro Reinel, mais on trouve des mentions cartographiques dans des textes antérieurs. La politique du secret peut expliquer la rareté de ces cartes, mais la cause principale en est surtout le dramatique tremblement de terre de Lisbonne en 1755 qui entraîna l'incendie du palais royal, de la Casa de India et de l'Armazem da Guiné e India. En conséquence, les cartes portugaises encore conservées sont celles qui avaient été emportées ou réalisées hors du pays.

Le cap de la peur

Il fallut douze années de persuasion et de patience pour que les marins lusitaniens osent doubler le cap Bojador (« renflement » en portugais), situé sur la côte africaine, légèrement au sud des îles Canaries. Douze années pendant lesquelles, de 1421 à 1433, l'Infant lança vainement navire sur navire vers le sud-ouest, en direction de ce cap aux abords dangereux qui terrorisait les navigateurs.

Bien des dangers et des obstacles étaient alors associés à ces eaux côtières faisant face aux îles Canaries : bancs de sable apparaissant à grande distance de la terre, forts courants de sud qui empêchaient les navires de revenir en arrière, sols arides où aucune forme de vie ne pouvait exister, sans parler des monstres marins qui, dans l’imagination des pilotes, peuplaient la mer des Ténèbres. Selon un adage rapporté par Alvise Cadamosto, un navigateur vénitien au service du prince Henri, « celui qui franchira le cap Non [cap Noun, ou cap Chaunar, dans la partie sud de la côte marocaine.] en reviendra ou non ». Aussi les capitaines de Sagres, ayant fait la course ou trafiqué sur la côte revenaient-ils les cales pleines, mais sans avoir accompli leur mission essentielle.

Pourtant, la plupart de ces craintes n’étaient pas fondées et il finit par devenir clair que le franchissement du cap Bojador ne présentait aucune difficulté extraordinaire. Au contraire, l’avancée des navires vers le sud était facilitée par les alizés, soufflant du nord-est et par le courant des Canaries, parallèle à la côte africaine. Le vrai problème était de revenir, en naviguant contre ces mêmes éléments.

Gil Eannes, écuyer de l'Infant, osa enfin tenter l'aventure. Il avait reculé l'année précédente, mais un entretien en tête à tête avec son prince l'avait finalement décidé. Il constata que rien, mis à part les brisants et les bancs de sable, ne mettait sa vie en danger. Sur la côte, des empreintes de pieds humains et de pattes de chameaux achevèrent de le rassurer et de banaliser sa découverte. Ayant brisé la barrière de la peur, d'autres capitaines lui succédèrent. En 1441 était enfin atteinte l'embouchure du Rio de Oro, limite de la science des cartographes et voie d'accès à la poudre d'or tant désirée. L'année suivante, dépassant le cap Blanc, dans l'île d'Arguin, on capturait les premiers esclaves noirs.

Le début du commerce européen des esclaves

Le Cap-Vert – site actuel de Gorée – fut atteint en 1445, ainsi que l'embouchure du Sénégal. L'Infant organisait son avance avec prudence et méthode. À Lagos, les chantiers navals se multipliaient. Avec une noble insouciance, il s'endettait auprès des juifs et des religieux et ne se montrait pas très pointilleux avec ses capitaines qui faisaient de bonnes affaires par le troc et la capture des esclaves, parfois au prix d'une volée de flèches empoisonnées.

Rivalités entre le Portugal et l’Espagne

Dix années plus tard, les îles du Cap-Vert étaient atteintes et le cours du Sénégal reconnu. La disparition de l'Infant dans l'hiver 1460 ralentit alors pendant dix ans le rythme de ces grandes entreprises. À partir de 1462-1463, le nouveau roi s'employa à rattacher directement à la Couronne l'héritage d'Henri le Navigateur et prit à son tour en charge toutes les entreprises de découverte. Lagos se trouva dépossédée au profit de Lisbonne et les avantages consentis aux marins aventuriers diminuèrent.

La consolidation des positions portugaises

Dès 1460, avait cependant été touchée la côte dite de la Malaguette, appelée du nom du « faux poivre », dont le commerce s'avéra fort lucratif. En 1470, furent atteintes et dépassées la côte de l'Ivoire et la côte de l'Or, offertes en concession par la Couronne à des marchands portugais ou étrangers. Mais la côte africaine paraissait interminable. Elle s'infléchissait à nouveau vers le sud et l'espoir d'atteindre les Indes reculait à mesure. Jusqu'au traité d'Alcobaça (1479-1480), le Portugal dut en outre supporter l'hostilité de la Castille et assister à une véritable offensive des Andalous vers la côte de Guinée. À point nommé ce traité accorda aux Portugais le monopole du commerce avec l'Afrique. La construction en vingt jours du fort de Sâo Jorge da Mina (Saint-Georges-de-la-Mine), en 1482, dont tous les éléments (pierre, brique, bois, fer) furent apportés de Lisbonne fut la confirmation et la garantie de ce monopole. Ce comptoir commercial fortifié devait être l'une des principales sources de revenu pour la Couronne sous le règne de Jean II, commencé en 1481. Le pape avait de son côté confirmé par une bulle les droits des Portugais. L'avancée des découvertes pouvait continuer. Elle se faisait désormais sous l'égide de l'État, avec une préparation minutieuse, des investissements et des équipages importants. Le but était proche et les enjeux considérables.

Afrique occidentale

Afrique occidentale

Ce grand planisphère constitué de dix feuilles de parchemin assemblées est l’œuvre d’un cartographe génois, Nicolò de Caverio. Comme plusieurs cartes du monde du début du 16 e siècle, il est très proche d’une copie du padrón real portugais connue sous le nom de carte de Cantino et datée de 1501. Caverio compléta cependant son planisphère des découvertes réalisées jusqu’en 1505 et son œuvre servit sans doute à son tour de source à la célèbre mappemonde de Martin Waldseemüller de 1507.

Fondé sur un système de rhumbs de 90 cm de diamètre centré en Afrique, avec seize centres secondaires, son réseau de lignes est complété par un autre système, concentrique, de 180 cm de diamètre, dont n’apparaissent de chaque côté que trois centres. Au cœur de ce réseau est figurée une mappemonde entourée des sphères célestes et une échelle de latitudes apparaît dans sa bordure gauche. Sous des dehors assez frustes, l’œuvre de Caverio offre une décoration soignée : vignettes de villes, tentes, dont celle du « Magnus Tartarus », nombreux pavillons (portugais, espagnols, avec un croissant), oiseaux et animaux sauvages, personnages, forêts et ébauches de paysages… Le littoral africain y est représenté avec une remarquable précision, une riche toponymie indiquant les escales de la route des Indes. Sur les côtes de l’Afrique australe, découvertes entre 1484 et 1499, figurent dix colonnes de pierre, appelées padraos , frappées aux armes du Portugal et plantées chaque fois qu’un navigateur abordait une terre nouvelle, du cap Lopez jusqu’à Malindi. Deux comptoirs portugais – Arguin, fondé en 1445 face au Sénégal, et Elmina, fondé en 1471 sur la côte ghanéenne – se distinguent nettement grâce à la représentation symbolique de leur forteresse.

À l’intérieur du continent, le vide géographique est comblé par trois grandes bêtes sauvages, un lion, une girafe et un éléphant tiré par un Maure, et par un imposant massif dénommé Montes Lune, que Ptolémée et d’autres géographes plaçaient traditionnellement aux sources du Nil. Cette représentation des contours de l’Afrique, sur laquelle l’auteur a transcrit les toponymes en portugais, a durablement influencé la cartographie de la Renaissance. On note aussi la présence de Madagascar, découverte en 1500 par un compagnon de Cabral, ici située trop au sud du continent.

En un voyage célèbre, en 1483, Diogo Cao découvrit l'estuaire du Congo où il inaugura l'usage d'élever, sur les lieux de découvertes importantes, une colonne de pierre aux armes du Portugal, surmontée d'une croix, spécialement apportée de la métropole et appelée padrão. En 1484 et 1485, il devait reconnaître la côte jusqu'à 22° de latitude sud, continuant de baliser ses découvertes de colonnes gravées, symboles de la propriété du royaume sur les terres et les âmes.

L’expédition de Bartolomeu Dias

En 1487, en même temps qu'ils envoyaient deux expéditions vers les Indes, l'une terrestre à travers le Proche-Orient, l'autre maritime vers l'ouest à partir des Açores – direction qui sera celle de Colomb – Jean II et ses conseillers organisaient aussi le départ de Bartolomeu Dias, chargé de contourner l'Afrique. La perte du journal du navigateur et de la carte qu'il avait tracée à son retour nous font cruellement défaut pour revivre cet événement. L'expédition, méthodiquement préparée, comprenait deux caravelles ainsi que, pour la première fois dans une telle aventure, un vaisseau de conserve, porteur de ravitaillement et donc garant d'une plus grande autonomie. Dias emmenait avec lui six Africains bien nourris et vêtus à l'européenne, destinés à être déposés en divers points de la côte avec des échantillons d'or, d'argent, d'épices, d'ivoire et d'autres produits africains, afin de faire comprendre aux indigènes, à la manière du « commerce muet », quelles étaient les marchandises recherchées par les Portugais.

Madagascar et Zanzibar

Madagascar et Zanzibar

Cartographe à Nuremberg, Martin Behaim partage avec Christophe Colomb la même conviction de l’existence d’une voie océane permettant de gagner l’Asie. Entre 1484 et 1490, il séjourne à Lisbonne et navigue pour le compte du roi du Portugal. L’année même où Colomb s’élance vers le Nouveau Monde, Behaim compose ce globe terrestre qui est la plus ancienne sphère occidentale conservée. Toute la nomenclature provient de Marco Polo à qui Colomb fera lui aussi une confiance exagérée. Avec ses inexactitudes, ce globe traduit les certitudes et les espérances des milieux maritimes portugais.

Mais à peine eurent-ils débarqué le dernier Africain que les vaisseaux de Dias furent pris dans la tempête. Déroutés, ils perdirent la côte de vue pendant treize jours, restant heureusement toujours cap à l'est. L'ouragan passé, la température fraîchit terriblement tandis que la houle grossissante annonçait un océan nouveau. La tempête providentielle leur avait en réalité permis de franchir le sud de l'Afrique sans s'en apercevoir. Dias vira de bord vers le nord, et jeta l'ancre, le 3 février 1488, à quelque 370 kilomètres de l'actuelle ville du Cap où il dressa un padrão. Il remonta ensuite dans la direction du nord-est, longeant la côte sur 500 kilomètres mais c'est alors que ses hommes prirent peur. Ils allaient manifestement atteindre les eaux où croisaient les navires arabes et toutes les angoisses liées à ces navigateurs inconnus resurgissaient. Dias se résigna à rebrousser chemin. Sur la route du retour, il retrouva sa conserve laissée neuf mois plus tôt avec neuf hommes à bord. Trois seulement étaient encore en vie et l'un d'eux mourut brusquement de joie lorsqu'il les vit. Après avoir franchi difficilement en sens inverse le cap qu'il nomma « des Tempêtes », il rentra au Portugal en décembre 1488. Dans le port de Lisbonne, un jeune inconnu se montra fort désappointé. Il avait nom Christophe Colomb et le succès de l'expédition ôtait beaucoup d'intérêt à son projet d'atteindre les Indes par une autre voie.

Jean II changea le nom du cap fatidique en cap de Bonne-Espérance, car il avait désormais l'heureuse certitude de la liaison maritime entre l'Atlantique et l'océan Indien. La route des Indes était donc ouverte, au bout de douze mille kilomètres de côtes reconnues en deux générations. Dias fut néanmoins confiné dans un commandement en métropole. Comme l'écrit Jean Amsler, « c'était une doctrine officielle : ne pas accumuler sur la même tête une trop lourde dette de reconnaissance. La méthode avait fait ses preuves ». Débarqué à l'escale des îles du Cap-Vert, il ne suivra pas jusqu'au bout le voyage historique de Vasco de Gama dont il avait pourtant supervisé la construction des navires. Il trouvera la mort en 1500, capitaine d'un navire de Cabral, dans l'expédition du Brésil. Une pause de dix années fit suite au succès de Dias, pendant laquelle le spectateur désenchanté du port de Lisbonne devait prendre sa revanche.

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Bartolomeu Dias

Navigateur portugais (en Algarve vers 1450-au large du cap de Bonne-Espérance 1500).

Élève, à Lisbonne, du cosmographe allemand Martin Behaim, il est chargé par Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão sur les côtes d'Afrique, au sud du Congo, afin de découvrir une voie maritime vers le royaume du Prêtre Jean Il affronte de fortes tempêtes, ce qui l'amène à doubler, sans la voir, la pointe extrême de l'Afrique (1487). Il atteint ainsi la côte orientale de l'Afrique en plusieurs points et dresse un padrão (« pierre de possession ») sur le rivage de la baie d'Algoa. Il parvient ensuite à l'embouchure du Rio do Infante (Great Fish River). Mais, son équipage l'ayant obligé à faire demi-tour, il revient en longeant les côtes et découvre le Cabo Tormentoso (le cap des Tempêtes), auquel le roi Jean II préféra plus tard le nom de Cabo de Boa Esperança (le cap de Bonne-Espérance). Rentré à Lisbonne à la fin de 1488, Dias accompagne Vasco de Gama au début de son voyage, jusqu'à l'établissement africain de Mina. En 1500, il commande l'un des navires de la flotte de Cabral, mais trouve la mort dans un naufrage entre la côte du Brésil et le cap de Bonne-Espérance.

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Chronologie

  • 1487 Le Portugais Bartolomeu Dias passe le cap de Bonne-Espérance.

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Bartolomeu Dias fut un navigateur et explorateur portugais de la seconde moitié du 15 e siècle.

Né vers 1450, Bartolomeu Dias, dont on connaît peu de chose sur les premières années, commande en 1482 un des navires d’une expédition vers la Côte-de-l’Or (région qui correspond au Ghana actuel).

En 1487, le roi Jean II du Portugal donne à Dias le commandement de 3 navires, avec la mission expresse de doubler la pointe extrême de l’Afrique. Peu de temps après qu’ils ont atteint l’embouchure du fleuve Orange, un orage éclate, repoussant les navires au large, d’où le rivage est invisible, et ses équipages ne voient plus la terre pendant 13 jours d’affilée. Après avoir viré à bâbord, aucun signe du continent ne leur apparaît tout d’abord. Ils ont en fait doublé la pointe extrême de l’Afrique [...]

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Bartolomeu Dias

Portuguese explorer Bartolomeu Dias led the first European expedition round the Cape of Good Hope in 1488.

bartolomeu dias

(1450-1500)

Who Was Bartolomeu Dias?

Born in 1450, Portuguese explorer Bartolomeu Dias was sent by Portuguese King John II to explore the coast of Africa and find a way to the Indian Ocean. Dias departed circa August 1487, rounding the southernmost tip of Africa in January 1488. The Portuguese (possibly Dias himself) named this point of land the Cape of Good Hope. Dias was lost at sea during another expedition around the Cape in 1500.

Early Life and African Expedition

Almost nothing is known about the life of Bartolomeu de Novaes Dias before 1487, except that he was at the court of João II, king of Portugal (1455-1495), and was a superintendent of the royal warehouses. He likely had much more sailing experience than his one recorded stint aboard the warship São Cristóvão. Dias was probably in his mid- to late 30s in 1486 when João appointed him to head an expedition in search of a sea route to India.

João was entranced by the legend of Prester John, a mysterious and probably apocryphal 12th-century leader of a nation of Christians somewhere in Africa. João sent out a pair of explorers, Afonso de Paiva and Pêro da Covilhã, to search overland for the Christian kingdom in Ethiopia. João also wanted to find a way around the southernmost point of Africa's coastline, so just a few months after dispatching the overland explorers, he sponsored Dias in an African expedition.

In August 1487, Dias' trio of ships departed from the port of Lisbon, Portugal. Dias followed the route of 15th-century Portuguese explorer Diogo Cão, who had followed the coast of Africa as far as present-day Cape Cross, Namibia. Dias' cargo included the standard "padrões," the limestone markers used to stake Portuguese claims on the continent. Padrões were planted at the shoreline and served as guideposts to previous Portuguese explorations of the coast.

Dias' expedition party included six Africans who had been brought to Portugal by earlier explorers. Dias dropped off the Africans at different ports along the coastline of Africa with supplies of gold and silver and messages of goodwill from the Portuguese to the Indigenous peoples. The last two Africans were left at a place the Portuguese sailors called Angra do Salto, probably in modern Angola, and the expedition's supply ship was left there under the guard of nine men.

Routes, Voyages and Expedition Around South Africa

In January 1488, as Dias' two ships sailed off the coast of South Africa, storms blew them away from the coast. Dias is thought to have ordered a turn to the south of about 28 degrees, probably because he had prior knowledge of southeasterly winds that would take him around the tip of Africa and keep his ships from being dashed on the notoriously rocky shoreline. João and his predecessors had obtained navigational intelligence, including a 1460 map from Venice that showed the Indian Ocean on the other side of Africa.

Dias' decision was risky, but it worked. The crew spotted landfall on February 3, 1488, about 300 miles east of present-day Cape of Good Hope. They found a bay they called São Bras (present-day Mossel Bay) and the much warmer waters of the Indian Ocean. From the shoreline, Indigenous Khoikhoi pelted Dias' ships with stones until an arrow fired by either Dias or one of his men felled a tribesman. Dias ventured further along the coastline, but his crew was nervous about the dwindling food supplies and urged him to turn back. As mutiny loomed, Dias appointed a council to decide the matter. The members came to the agreement that they would permit him to sail another three days, then turn back. At Kwaaihoek, in present-day Eastern Cape province, they planted a padrão on March 12, 1488, which marked the easternmost point of Portuguese exploration.

On the journey back, Dias observed the southernmost point of Africa, later called Cabo das Agulhas, or Cape of Needles. Dias named the rocky second cape Cabo das Tormentas (Cape of Storms) for the tempestuous storms and strong Atlantic-Antarctic currents that made ship travel so perilous.

Back in Angra do Salto, Dias and his crew were aghast to find that only three of the nine men left guarding the food ship had survived repeated attacks by locals; a seventh man died on the journey home. In Lisbon, after 15 months at sea and a journey of nearly 16,000 miles, the returning mariners were met by triumphant crowds. In a private meeting with the king, however, Dias was forced to explain his failure to meet up with Paiva and Covilhã. Despite his immense achievement, Dias was never again put in a position of authority. João ordered that henceforth, maps would show the new name for Cabo das Tormentas--Cabo da Boa Esperança, or Cape of Good Hope.

Advisor to Vasco da Gama

Following his expedition, Dias settled for a time in Guinea in West Africa, where Portugal had established a gold-trading site. João's successor, Manuel I, ordered Dias to serve as a shipbuilding consultant for the expedition of Vasco da Gama.

Afterward, Manuel I sent out a massive fleet to India under Pedro Álvares Cabral, and Dias captained four of the ships. They reached Brazil in March 1500, then headed across the Atlantic toward South Africa and, further ahead, the Indian subcontinent. At the feared Cabo das Tormentas, storms struck the fleet of 13 ships. In May 1500, four of the ships were wrecked, including Dias', with all crew lost at sea.

QUICK FACTS

  • Name: Bartolomeu Dias
  • Birth Year: 1450
  • Birth Country: Portugal
  • Gender: Male
  • Best Known For: Portuguese explorer Bartolomeu Dias led the first European expedition round the Cape of Good Hope in 1488.
  • Nacionalities
  • Death Year: 1500
  • Death date: May 29, 1500
  • Death Country: South Africa

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Vers des horizons inconnus

Rivalités entre le portugal et l'espagne, l'expédition de bartolomeu dias.

Tout sur la science, la culture, l'éducation, la psychologie et le mode de vie.

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Bartolomé Díaz Biographie, voyages et itinéraires

Bartolomé Díaz , également connu sous le nom de Bartolomeu Dias, était un navigateur et un explorateur portugais. Il est connu pour avoir été le premier explorateur européen à mener une expédition autour du cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud (en 1488). Il appartenait à la maison des nobles du Portugal, l'une des bases du gouvernement de l'état portugais de l'époque.

L'expédition de Bartolomé Díaz est considérée comme l'une des réalisations les plus importantes de la navigation portugaise au XVe siècle. Cette considération s'explique par le fait qu'avec Diaz, une nouvelle route a été ouverte de l'Europe vers l'Asie, traversant les océans Atlantique et Indien.

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Bartolomé Díaz est considéré comme l'un des plus importants pionniers portugais à avoir exploré l'océan Atlantique au cours des années 1400. La découverte de la route vers l'Inde a ouvert une grande opportunité dont le Portugal a profité pour renforcer la puissance de son économie.

  • 1.1 Derniers jours
  • 1.2 Famille
  • 2.1 Cap de Bonne Espérance
  • 2.2 Inde (Cap-Vert)
  • 2.3 Brésil
  • 3 références

On sait peu de choses sur la jeune vie de l'explorateur portugais, y compris sa date de naissance exacte. Cependant, on estime qu'il est né en 1450 au Portugal. On croit qu'il était un descendant du célèbre Henry El Navegante, mais aucun lien familial qu'il aurait pu avoir avec lui n'a pas été prouvé.

Diaz était un compagnon de la cour royale du Portugal et a également exercé les fonctions de surintendant des entrepôts de la famille royale et de maître navigateur d'un navire de guerre nommé San Cristóbal.

En 1486, le fils du roi Alphonse V du Portugal confie à Diaz la mission de trouver une connexion avec l'océan Indien, après d'autres expéditions ratées menées par le navigateur portugais Diogo Cao.

Tandis que deux explorateurs portugais voyageaient par voie terrestre pour identifier l'emplacement exact de l'Inde, Diaz se rendit en Afrique australe par ordre royal. Sa mission était de trouver le sud du continent afin de relier plus directement les routes commerciales entre l’Europe et l’Inde.

Derniers jours

Il est rentré au Portugal après sa grande découverte en 1488. Il n’ya aucune trace historique de la réception que le roi lui a faite, mais après son arrivée, il a été employé par la royauté portugaise pour superviser la construction de deux navires d’exploration.

Ces navires étaient le San Gabriel et le San Rafael, deux des bateaux que l'explorateur Vasco Da Gama utilisa ensuite pour son expédition en Inde en 1497. En fait, Diaz fut autorisé à voyager avec Da Gama vers les îles du Cap-Vert.

Après son retour au Portugal, il a navigué avec Pedro Álvares Cabral en direction de l'Inde, mais ils ont rencontré le Brésil en avril 1500. Il s'agissait de la première expédition européenne à établir un contact direct avec l'actuel territoire brésilien.

Le mois suivant, après son retour en mer africaine alors qu’il se dirigeait vers le Portugal, une tempête l’a emporté près du cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud. Son navire a perdu son cours et a été coulé par la tempête, prenant également la vie de Diaz, en mai 1500.

Au cours de sa vie, Diaz n'avait que deux enfants. L'un d'eux, Antonio Díaz de Novais, a engendré son petit-fils, nommé Paulo Díaz de Novais, qui a joué un rôle important dans l'histoire du Portugal.

Novais était gouverneur de l'Angola (pays qui à l'époque était une colonie du Portugal) et était le fondateur de la première ville européenne en territoire sud-africain: Sao Paulo de Luanda, fondée à la fin du XVIe siècle.

Son autre fils s'appelait Simao Díaz de Novais, qui n’a joué aucun rôle important dans l’histoire et, par conséquent, ses exploits sont inexistants. Il n'avait ni enfant ni marié.

Voyage et itinéraires

Cap de bonne espérance.

L'expédition de Diaz qui a trouvé le cap de Bonne-Espérance avait pour objectif de localiser la fin du continent africain.

Il a navigué du Portugal sur son navire Sao Cristovao en août 1487 avec deux autres bateaux. C'étaient le Sao Pantaleao, commandé par son frère Diogo, et un ravitailleur.

Parmi les navigateurs qui composaient son équipage se trouvaient plusieurs des plus importants explorateurs de l’époque, dont deux navigateurs qui accompagnaient Diogo Cao (le seul explorateur portugais à s’être aventuré en Afrique australe).

Diaz et son équipage ont dépassé le point le plus bas atteint par Cao le 4 décembre et, le 26 décembre, ils ont atteint la baie Elizabeth. En janvier, les tempêtes ne lui ont pas permis d'avoir une vision fixe du cap. Il a donc poursuivi son expédition vers le sud sans apercevoir de terre.

Quelques jours plus tard, ils se sont tournés vers le nord et ont atteint le continent après avoir tourné le cap dans son intégralité. L’équipage et les capitaines ont décidé de rentrer au Portugal après cet exploit et, à l’unanimité, tous les marins sont rentrés chez eux.

Le retour n'a eu que des inconvénients pour certains courants forts, mais aucun problème sérieux ne s'est posé et les marins sont retournés sur leurs terres en parfait état.

Inde (Cap Vert)

Le voyage d'exploration de Vasco Da Gama en Inde en 1497 partit du Portugal et, bien que sa destination finale soit l'Inde, il fit une première escale au Cap-Vert.

Cette première partie du voyage était la seule à laquelle Díaz ait participé, après son retour de l'expédition au Cap de Bonne-Espérance.

Le brésil

Peu après, en 1500, il fut nommé capitaine de l'expédition de Pedro Álvares Cabral en Inde. L'Amérique du Sud était la première destination de cette expédition et ils ont rencontré le Brésil avant de continuer vers l'Inde en utilisant les courants marins d'un continent à l'autre.

Diaz avait appelé le Cap de Bonne-Espérance sous le nom de "Cape of Storms". Ironie du sort, lorsque son expédition s’est approchée de cette zone, une tempête a causé la perte de son navire et de trois autres personnes dans la tempête. C'était la dernière expédition de Diaz, qui a mis fin à sa vie.

Bien que des navires aient été trouvés similaires à ceux utilisés à l’époque en Afrique du Sud, le navire de Bartolomé Díaz, perdu dans cette expédition, n’a pas encore été retrouvé.

Références

  • Bartolomeu Dias, H. Livermore pour Encyclopaedia Brittanica, 2017. Extrait de britannica.com
  • Bartolomeu Dias, musée et parc du marinier (n.d.). Tiré de marinersmuseum.org
  • Bartolomeu Dias, Famous Explorers Online, (n.d.). Tiré du célèbre-explorers.org
  • Bartolomeu Dias, South African History Online, (n.d.). Tiré de sahistory.org
  • Bartolomeu Dias, Wikipedia en anglais, 2018. Tiré de Wikipedia.org
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Bartolomeu Dias

Bartolomeu Dias, also spelt: Bartholomew Diaz. He was a Portuguese navigator whose discovery in 1488 of the Cape of Good Hope showed Europeans there was a feasible route to India around the storm-driven southern tip of Africa. He also discovered for Europe the south-east trade winds and the westerlies to the west and south of South Africa, thus establishing the wind system for those who sailed after him. King João II of Portugal financed Dias’s expedition. Dias took part in Cabral's expedition that discovered Brazil, but Dias’s ship sank during a storm. It is very unlikely that Dias was, in fact, the first mariner to round the Cape. The great merchant traders of antiquity ¾ the Phoenicians, Egyptians, Greeks, Arabs, Chinese and Indians ”” all made journeys down the west and east African coasts, and one expedition went right around the continent.

Nevertheless, the voyage of Dias was fraught with consequences, for at the time the search for a passage to the Indies was a move in the great struggle between the Moslem world and Christendom. The epoch-making voyage of Dias not only opened up the sea route to the Indies; it paved the way for contact between Europe, Africa, and the East, greatly extending the Portuguese sphere of influence. Early information about Dias's voyage is limited because all the actual records of his voyage perished when the castle of São Jorge, in which they were housed, burnt down after the Lisbon earthquake of 1755.

However, historians have reconstructed story from chronicles written in the sixteenth century, from near-contemporary maps, and from the stone pillars or padroes which the explorers raised on headlands along the African coast during their voyages, and from old rutters (sailing instructions). The route-book of Duarte Pacheco Pereira has been particularly useful. Pereira wrote the Esmeraldo de Sito Orbis, in which he records his own adventures on the Guinea coast. He wrote from direct experience because Dias rescued him in 1488 on his return voyage after the discovery of the Cape of Good Hope.

Dias's squadron of three ships departed from the River Tagus below Lisbon in August 1487. The name of the flagship has not survived, but we do know that Dias’s pilot was Pero de Alenquer. The second caravel was the São Pantaleao, commanded by João Infante and piloted by Alvaro Martins. Diogo Dias, Bartolomeu’s brother, commanded the storeship, a square-rigger. Her pilot was João de Santiago, who had previously accompanied Diogo Cão up the Congo River. (See Cão, D.) They also carried with them six African hostages who had been taken to Portugal earlier, some by Diogo Cão. They were to be landed at various places on the coast to praise the greatness of the Portuguese and to explain to local chiefs that the Portuguese king wished to establish friendly relations and make contact with Prester John, the legendary Christian king of Ethiopia. The Portuguese king wished them to know that they were seeking a way to India in order to trade.

To replenish provisions before voyaging beyond the Congo, the squadron called at São Jorge de Mina, the Portuguese fortress on the Gold Coast. They touched on the barren Namibian coast in December, and on the coast of Angola, they transferred provisions and supplies from the storeship and left it at anchor with a caretaker crew of nine men. Beyond Cape Cross, they sailed close to the coast. It is thought that they reached Golfo da Conceicão (Walvis Bay) on 8 December, where it is likely that they anchored. Sailing southward along the Namaqualand coast, they named the Gulf of St Thomas (Spencer Bay) and the Angra das Voltas (Luderitz). Continuing along an inhospitable coast, they sailed into Golfo de Santo Estevão (Elizabeth Bay). On 6 January, Dias named a range of mountains Serra dos Reis (the northern Cedarberg). Beyond this point, tradition has it that they encountered adverse winds. Beating on for some days without sighting land, they unwittingly rounded the Cape of Good Hope in late January 1488. While coasting along the southern shores, they came to the Gourits estuary where they saw Khoikhoi tending their wide-horned cattle. They named this river, Rio dos Vacqueiros (River of the Cowherds).

Much worn by wind and weather, in early February 1488 they pressed on eastwards along the coast and, realizing they must have rounded the continent of Africa, they anchored in a broad bay to replenish their water casks. They named this bay Golfo de São Bras (Mossel Bay). Here, the local inhabitants accepted their trinkets and the sailors were able to buy by barter cattle and sheep. But the Khoikhoi later grew distrustful of the interlopers and attacked them. Snatching up a crossbow, Dias shot one of them dead causing the people to flee in terror. The sailors immediately withdrew to their ships, and the expedition sailed on eastward as far as Bahia da Roca (Algoa Bay) where they anchored in the lee of the largest of three rocky islets crowded with sea birds and sea-lions. On the summit, they raised a wooden cross and celebrated mass. They named the islet ilhéu da Cruz. A few days after leaving Algoa Bay, they came to a river mouth, which Dias called Rio de Infante after João Infante, the captain of the second ship. Here, his men compelled him to return them to Portugal because they were exhausted and frightened and their provisions were running out. Historians first assumed his turning point to be the mouth of the Great Fish, but it is now thought to have been the Keiskamma River at Hamburg, 50 km south-west of East London. On 12 March 1488, a little west of Bushman's River mouth, they dropped anchor at a headland, formerly called False Islet, now known as Kwaaihoek. Here, Dias erected his farthest stone pillar, the padrão de São Gregorio and then resumed his homeward journey. Eric Axelson excavated fragments of this padrão in 1938.

Again, Dias's caravels sailed into Algoa Bay. They anchored at Struisbaai Bay on 23 April, naming it Aguada de San Jorgy. They probably stayed here for some time renewing their supplies of fresh food. They saw Cape Agulhas on 16 May, but were unaware that this unimpressive point was the southern extremity of Africa, as all later maps indicate the Cape of Good Hope as being the tip of the continent. The caravels then sailed into Walker Bay, beyond which lies modern Hermanus. Sailing on past a backdrop of mountain ranges, they rounded Cape Hangklip, and entering False Bay, naming it Golfo dentro das Serras (the bay between the mountains). Dias sailed for some days in False Bay and it is very likely that he saw Table Mountain from here, as the side of the mountain is clearly seen fro this position. On 6 June, Dias erected a second padrão somewhere on the Cape Peninsula. Legend has it, Dias called Cabo Tormentosa ””Cape of Storms ””, and the Portuguese king supposedly renamed it Cabo da Boa Esperanca. Professor Axelson scotches this with reference to Pacheco Pereira's statement:

It was not without good reason that this promontory received the name Cabo da Boa Esperanca because Bartolomeu Dias, who discovered it at the command of the late King João in the year 1488, saw that the coast here turned northwards and north-eastwards towards Ethiopia-under-Egypt and on to the gulf of Arabia, which gave indication and expectation of the discovery of India, and for this reason gave it the name of Cabo da Boa Esperanca.

Moreover, a note in a book of Christopher Columbus records that Dias gave an account to King João of how he navigated `to the promontory called by him Cabo da Boa Esperanca'. (Axelson, 1972: 149). Dias's chroniclers record that a padrão dedicated to São Filipe was placed on a prominence of the Cape of Good Hope on 6 June 1488 (Saint Philip's Day). But no trace of it has ever been found. From the Cape of Good Hope, Dias sailed northward. On St Christopher's Day, 34 July, he rejoined the storeship they had left behind at Luderitz Bay. Of the nine men who had remained, six had been killed in attacks by Khoikhoi hostile to their presence, and the three survivors were so weak that the purser, Fernão Colaco, apparently died with joy at the sight of the returning ships. After setting fire to the store-ship, Dias erected his last padrão to the west of the bay that he called Golfo de São Cristovão. By the 1820s, the limestone pillar had been overthrown.

Professor Axelson identified the original site on the foghorn knoll in 1953 and he recovered many fragments of the padrão at the foot of the hill and in the adjacent channel and shallows. Dias probably put in at the mouth of the Congo. He certainly anchored at Principe Island in the Gulf of Guinea, where he rescued Pacheco Pereira and the survivors of an expedition, which had been sent to explore the waterways entering the Bight of Biafra. These explorers had fallen ill with fever and had lost their vessel after a fruitless search for a navigable route to the land of Prester John.

Dias dropped anchor at the river Tagus in December 1488 after a voyage of sixteen months and seventeen days, and having discovered 350 leagues of coastline unknown to Europeans. According to Christopher Columbus, who said he was present at the time, Dias sketched and wrote in a chart for the king, league by league, the voyage he had just completed. This chart has since vanished.

In the same decade that Dias had reached the Cape of Good Hope, Christopher Columbus had sailed across the Atlantic, also looking for a sea route to the Indies. To settle conflicts between Spain and Portugal arising out of Columbus's first voyage, Pope Alexander VI drew up the Treaty of Tordesillas of 1494 to demarcate the boundaries of the spheres of influence of the Spanish and Portuguese kings.

Nine years were to elapse before the next Portuguese fleet under Vasco da Gama sailed around Africa in search of India. During that time, João II died (1495) and was succeeded by his cousin and brother-in-law, Manuel, who took a keen interest in exploration. Dias accompanied Da Gama's fleet as far as the Cape Verde islands where he left it to command the fort at Mina. Dias gained experience in trading at Mina and brought back with him a cargo of gold and slaves, which were sold to provide finances for further expeditions.

When Da Gama returned to Portugal in 1499 with news about the extent of Muslim gold trading on the east African coast, King Manuel became determined to send a strong armada to take advantage of these discoveries. The fleet, under the command of Admiral Pedro Alvares Cabral, included a squadron of four caravels under Dias, who had been selected to found a fortress-factory at the gold-exporting port of Sofala on the east coast. On 9 March 1500, the armada set out on the Atlantic and turned south-westward to take advantage of the south-east trade winds. Cabral may well have been secretly instructed to explore the western area allotted to Portugal under the Treaty of Tordesillas of 1494. Sailing westward, the fleet came upon the bulge of South America. Dias thus became an active participant in the first discovery of Brazil. In order to test the mood of the local inhabitants Dias was ordered to land a longboat at an anchorage they named Porto Seguro (the present Baia Cabralia). As the natives proved friendly and attractive, the Portuguese went ashore and danced and made merry with them, visited their village, and afterwards celebrated mass on the beach.

Cabral and his fleet sailed from Brazil on 2 May 1500. On 24 May, while re-crossing the South Atlantic, a cyclone suddenly overwhelmed the fleet. Four ships were swallowed up, including the caravel of Bartolomeu Dias.

Cabral secures the sea route to India for Portugal. Cabral eventually found himself off Sofala with only six battered ships, all stripped of sail. Realizing it was now impossible to establish a fortress at Sofala, he pressed on to Cochin and other ports where he traded for spices and formed alliances with the local rajas, finally securing the Portuguese sea route to India that Dias had done so much to establish.

Sources differ on the spelling of Dias's first name Bartolomeu/Bartholomew.

Howcroft, P. (undated)

Bartholomew Dias : esd.k12.ca.us Bartholomew Dias: elizabethan-era.org.uk

https://www.google.com/search?sca_esv=132d1e92a740df08&rlz=1C1CHBF_enZA979ZA979&q=what+is+the+spelling+of+bartolomeu+dias+in+portuguese&spell=1&sa=X&ved=2ahUKEwj-lcyr2MiEAxXyZEEAHefMA-sQBSgAegQICRAC&biw=1600&bih=765&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:d7a72652,vid:-obcHCCDmKE,st:0

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Towards a people's history

bartolomeu dias last voyage

Bartolomeu Dias

Portuguese explorer.

Bartolomeu Dias

Bartolomeu Dias was born in 1450, and died at sea, near Cape of Good Hope on May 29th, 1500.  He was a Portuguese  navigator and explorer who led the first European  expedition  to round the  Cape of Good Hope  (1488), opening the sea route to  Asia  via the  Atlantic  and  Indian  oceans. He is usually considered to be the greatest of the Portuguese pioneers who explored the Atlantic during the 15th century.

Dias’s exploration of the Cape of Good Hope had profound implications for trade and navigation. By proving the existence of a viable sea route to the Indian Ocean, he paved the way for subsequent Portuguese expeditions and the establishment of trade networks in Asia. Dias’s achievements were instrumental in solidifying Portugal’s position as a major maritime power and contributed to the expansion of European influence and trade in the East.

The legacy of Bartolomeu Dias as an explorer and navigator is celebrated for his pioneering journey around the Cape of Good Hope. His courage, determination, and seafaring skills opened new possibilities for trade and exploration, shaping the course of maritime history. Dias’s accomplishments continue to be honored, serving as a testament to the spirit of exploration and the quest for knowledge that characterized the Age of Discovery.

Le Cap de Bonne-Espérance, la dangereuse alternative au canal de Suez

Le cap de bonne-espérance, en afrique du sud, a eu raison de plusieurs milliers de navires et reste à ce jour un passage redouté des navigateurs..

Indiaman In A Storm

Un trois-mâts essuie une tempête en contournant le cap de Bonne-Espérance au large de l'Afrique du Sud, l'un des passages les plus périlleux au monde.

Avant que le canal de Suez ne soit finalement débloqué ce lundi, un certain nombre de navires en attente s'étaient déjà tournés vers le plan B. Au lieu de risquer un retard supplémentaire très coûteux, certains cargos ont opté pour le long trajet en contournant l'Afrique du Sud.

Cette alternative ajoute au bas mot 10 jours de voyage et des milliers de kilomètres selon la destination. En outre, l'itinéraire est nettement plus dangereux : les vents violents, les affleurements rocheux et la densité du trafic maritime ont contribué à faire du cap de Bonne-Espérance l'une des voies maritimes les plus tourmentées au monde.

« Pendant des siècles, le cap a été le théâtre de nombreux naufrages, » indique Bruno Werz, archéologue maritime et directeur de l'African Institute for Marine and Underwater Research de Cape Town. « Cet itinéraire est indéniablement plus dangereux, c'est donc un risque à calculer. »

Werz et d'autres chercheurs ont étudié en profondeur les accidents maritimes survenus au large de l'Afrique australe et estiment que les eaux sud-africaines dissimuleraient au moins 2 000 épaves, soit en moyenne une épave par kilomètre de littoral. Pour la plupart, ce sont les vestiges des grandes explorations européennes ou des expéditions au destin tragique à destination de l'Inde et de l'Asie.

L'un des plus anciens incidents portés à notre connaissance, le naufrage de Soares, fut le premier des centaines de navires portugais du 16e siècle à se heurter aux rochers de l'Afrique du Sud alors qu'il reliait l'Atlantique aux colonies plus à l'est. Un autre naufrage toujours à l'étude, celui du Nieuwe Haarlem, est survenu en Afrique du Sud dans la baie de la Table en 1647 ; l'avant-poste établi par les survivants a été le précurseur de l'actuelle ville du Cap.

LE CAP DES TEMPÊTES

Son surnom, la région l'a bien entendu hérité des conditions extrêmes qui la caractérisent. En 1488, l'explorateur portugais Bartolomeu Dias se lance dans un voyage qui doit l'emmener jusqu'en Inde après avoir contourné la pointe sud de l'Afrique. D'après une histoire dans laquelle le mythe et la réalité sont devenus inséparables, lorsque Dias regagne le Portugal pour rendre compte au roi Jean II, il l'informe que les conditions autour du cap sont si capricieuses qu'il lui a donné le nom de Cabo das Tormentas, ou cap des Tempêtes.

Le Hollandais volant, le plus célèbre des vaisseaux fantômes, se serait échoué au large du cap de Bonne-Espérance. La légende a fait l'objet de nombreuses illustrations publiées par des magazines tels que Harpers's Monthly.

The Flying Dutchman

Le roi Jean, qui n'était pas à bord du navire de Dias ballotté par les vents, était si réjoui par la découverte du navigateur qu'il lui préféra l'appellation cap de Bonne-Espérance car il ouvrait une voie prometteuse vers de nouveaux marchés en Inde.

Ils seraient probablement des milliers de capitaines à se ranger du côté de Dias. À l'époque moderne, les statistiques montrent que les navires ont coulé plus fréquemment autour du cap que dans de nombreuses autres zones en haute mer. En 1911, un an avant le naufrage du Titanic dans l'Atlantique, le paquebot SS Lusitania, à ne pas confondre avec le RMS Lusitania torpillé au large de l'Irlande, a percuté la terre après avoir confondu le phare du Cap avec le point le plus au sud du continent, ce qui l'a poussé à tourner trop tôt. Dans les années qui ont précédé l'incident, des dizaines d'autres navires ont également mal interprété la côte, c'est pourquoi le phare a été déplacé plus au sud.

En 1942, le SS Thomas Tucker, un navire américain de transport de troupes, a fait naufrage au large de Cape Point lors de son voyage inaugural avant d'être rejeté par la mer dans une zone baptisée le sentier des épaves . En 1965, lors du naufrage d'un cargo hollandais transportant du whisky, le capitaine a pris une décision restée dans les annales : se rapprocher du rivage afin de sauver la cargaison. Plus récemment, en 1994, une immense barge française transportant une grue s'est échouée sur les rochers après avoir brisé l'amarre qui la reliait à son remorqueur. Bien trop grande pour être récupérée, elle a été abandonnée sur place.

LES QUARANTIÈMES RUGISSANTS

La météo féroce autour de la péninsule du Cap provient d'un courant d'air austral qui souffle tout autour de la Terre à partir de la latitude 40°Sud. Sans aucune masse de terre pour les freiner à une latitude aussi basse, les vents donnent à la région son surnom vieux de plusieurs siècles, les « Quarantièmes rugissants. » Plus au sud, la situation se dégrade encore pour les navires avec les « Cinquantièmes hurlants » puis les « Soixantièmes déferlants ».

les plus populaires

Good Hope Wreck

Des passants réunis sur les rives du cap de Bonne-Espérance observent l'épave d'un navire brûler dans les années 1950.

Au cours de l'Histoire, le vent a pu être une aubaine ou un fardeau pour les marins en fonction de la direction qu'ils prenaient. Des vents intenses pouvaient par exemple pousser les navires à pleine vitesse vers l'est à travers le Pacifique. En revanche, le voyage dans l'autre sens pouvait prendre des semaines voire des mois. Après un long périple en haute mer, la soudaine apparition d'une masse de terre comme le cap de Bonne-Espérance (ou le cap Horn en Amérique du Sud) peut entraîner un comportement erratique des vents et rapidement dérouter les navires.

CARGOS MODERNES

De nos jours, le nombre de naufrages autour du cap de Bonne-Espérance est bien inférieur à celui des siècles passés. Lors de l'achèvement des travaux en 1869, le canal de Suez a offert une route alternative plus sûre, plus courte et moins onéreuse pour les grands navires ou les bateaux transportant de précieuses cargaisons.

De manière générale, il est moins risqué de s'aventurer sur les eaux agitées grâce à différents facteurs : la navigation par GPS, les prévisions météo, l'ancrage automatique et sur certains navires un système connu sous le nom de positionnement dynamique qui utilise des moteurs synchronisés pour éviter la dérive.

Néanmoins, il se produit encore des naufrages, parfois à cause d'une erreur humaine ou d'une météo capricieuse. En 2003, un cargo nommé Sealand Express transportait 33 conteneurs, un volume modeste comparé aux géants des mers capables d'en embarquer plus de 10 000. Le cargo a heurté une bande de sable au large de la ville du Cap après avoir affronté des vents violents, un incident imputé au manque de réactivité de l'équipage. Le naufrage s'est produit au mois d'août vers la fin de l'hiver dans l'hémisphère sud, une période pendant laquelle se lèvent des vents particulièrement intenses. Dans la région, la saison des vents commence dès le mois de mars.

Daniel Stone est rédacteur pour National Geographic. Son prochain livre, SINKABLE, sur le monde fascinant des épaves et la chasse à la plus célèbre d'entre toutes, paraîtra en 2022. Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
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Bartolomeu Dias and Vasco da Gama

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Bartolomeu Dias: Navigating the Cape of Good Hope

Bartolomeu Dias, a pioneering Portuguese navigator and explorer, is an iconic figure in the annals of maritime history. As an explorer, Dias was the first European mariner to round the southern tip of Africa. In 1488 he proved that the Atlantic Ocean connected with the Indian Ocean, opening up the lucrative sea route between Europe and Asia.

The fifteenth century was the beginning of the Age of Discovery and some of the greatest maritime explorers in history – such as John Cabot, Vasco da Gama, Piri Reis, Zheng He, Christopher Columbus, Amerigo Vespucci and Pedro Álvares Cabral – sailed the world’s oceans in search of new worlds. One of the lesser known of the great fifteenth century explorers was Bartolomeu Dias, but his achievements were no less extraordinary.

Portugal and other European countries had had trade ties with Asia for centuries, but the overland route, including the famed Silk Road, was arduous and fraught with peril in the form of hostile terrain, bandits, and political instability. In contrast, the sea route around the Cape of Good Hope, despite its own challenges and risks, offered a more direct and potentially faster way to reach Asia from Europe.

Dias’s successful navigation of this route was a critical turning point, paving the way for Europe’s naval expansion and enhanced trade with Asia. This significant achievement in global exploration also laid the foundation for future expeditions to uncover new territories and prospects.

This is the remarkable story of the voyage of Bartolomeu Dias.

The Early Life of Bartolomeu Dias

Bartholomew Diaz on his voyage to South Africa, 1878. (Credit: Fine Art Images/Heritage Images via Getty Images)

Unlike most of the well-known fifteenth and sixteenth century explorers whose biographies are often well detailed, almost nothing is known about the early life of Bartolomeu Dias, sometimes written as Bartholomew Diaz. It’s likely he was born somewhere between 1450 and 1455, possibly into a family with a maritime background.

One of the issues surrounding the accuracy of information concerning his early life was that there were a number of Portuguese mariners also called Bartolomeu Dias, or similar variations of the same spelling. However maritime historians are broadly agreed that he came from a family with a strong seafaring tradition, and probably served at the court of King João II in a minor capacity.

For Bartolomeu Dias, discovery was in his blood and there’s evidence to suggest he may have been trading ivory along the coast of Guinea in West Africa as early as the late 1470s.

In 1481, it’s likely Dias joined an expedition led by Portuguese explorer Diogo de Azambuja to build a trading post and fortress called Castelo de São Jorge da Mina, known today as Elmina Castle, on the Gulf of Guinea in present-day Ghana. In fact it remains to this day the oldest European-built building south of the Sahara desert.

He also may have been part of the 1482-1484 expedition led by Diogo Cão, another of Portugal’s eminent adventurers, down the west-central African coast and up the Congo River, the second-longest river in Africa.

Cão was also tasked by João II to locate the southern tip of the west coast of Africa but the two expeditions he led ended in failure. In 1486, the king asked Bartholomew Diaz to take on the challenge.

The Remarkable Voyage of Bartolomeu Dias

King John II of Portugal (1455-1495) (Credit: © CORBIS/Corbis via Getty Images)

Commissioned by the king in 1486, Bartolomeu Dias’s historic voyage began in July or August 1487, when he set sail from Lisbon with the ambitious goal of finding a sea route to India. A bizarre side note to this astonishing adventure was that the king also charged the explorer Dias and his crew to find a figure known as ‘Prester John’.

Prester John was a legendary Christian king rooted in mediaeval European folklore who was said to reign over a vast kingdom in Asia or Africa. The origins of the myth likely emerged from various historical and mythical sources, including tales of distant Christian kingdoms, such as the Ethiopian Empire, and accounts of the Mongol Empire’s conquests. This mythical king was thought to possess immense wealth and wield considerable military might, making him an attractive figure for European Christians during the Crusades and the subsequent periods of religious and geopolitical conflict.

For Portugal in the late fifteenth century, finding Prester John was pivotal for its strategic and religious goals. As a burgeoning maritime power, Portugal aimed to expand Christianity and access new trade routes to Asia, especially for spices. The alliance with a powerful Christian king like Prester John was seen as a crucial counterbalance against the Muslim-dominated overland trade routes. This quest, though ultimately unfulfilled, spurred explorers like Bartolomeu Dias and Vasco da Gama to make paradigm-shifting maritime discoveries.

A Journey of (Good) Hope

Ruins of Lisbon after the earthquake and fires in 1755 (Credit: Sepia Times / Contributor via Getty Images)

Another fascinating element of the voyage of Bartolomeu Dias was that there are no contemporary records of the trip. An earthquake followed by a tsunami and uncontrollable fires in 1755 in Lisbon destroyed virtually the entire city. Due to this catastrophe, almost all the information known about the expedition comes from an historian named João de Barros who documented the trip around sixty years later.

The expedition left Lisbon in three ships – the São Cristóvão, the São Pantaleão, and a supply ship reported to have been captained by Dias’s brother Pêro (named Diogo in later sources) – and they carried with them a set of padrões. These were stone pillars left by Portuguese mariners to mark important land discoveries, serving as records of their exploration and claims of sovereignty.

They headed south along the western coast of Africa. This route was already partially known to the Portuguese due to earlier expeditions and they stopped at various padrões that had been previously planted by other Portuguese explorers. They passed the Canary Islands and the Cape Verde Islands, continuing southwards.

Crossing the Equator

Continuing south, Bartholomew Diaz crossed the Equator. This part of the journey was significant as it led the expedition into the Southern Hemisphere, where the constellations and weather patterns were unfamiliar to European sailors of the time. As an explorer, Dias was in uncharted territory.

By December 1487, they reached Golfo da Conceição, present-day Walvis Bay in Namibia. After carefully navigating their way due south down the Namibian coastline, the ships turned southwest and headed out into the open ocean of the South Atlantic.

There’s no agreed consensus as to why they made such a diversion – they may have been blown off course by storms, or Dias may have had knowledge of more favourable southeasterly winds, but whatever the reason, it worked in their favour.

The Final Push

Unknowingly, this change of course – which took them into the South Atlantic for as many as thirty days – diverted the ships on a broad arc around the southernmost tip of Africa. Eventually, the ships turned northward and rounded the Cape of Good Hope, supposedly without actually seeing it. This was a pivotal moment as it proved that the Atlantic and Indian Oceans were connected and that a sea route to India was possible.

The voyage of Bartolomeu Dias was over a thousand miles further than any previous Portuguese journey had accomplished. On March 12, 1488, they reached as far as the mouth of the Boesmans River, and planted the Padrão de São Gregório.

The Journey Back

View Of The Cape Of Good Hope In South Africa. (Credit: Heritage Art/Heritage Images via Getty Images)

The Bartolomeu Dias discovery was an astonishing accomplishment. Indeed, it’s said he wanted to push on to reach India, but his travel-weary crew, notwithstanding the fact that supplies were low, wanted to return home to Portugal.

Retracing their route, Dias and his crew finally saw the Cape of Good Hope which he named Cabo das Tormentas (Cape of Storms). After a sixteen month expedition which took in something close to 16,000 miles, they arrived back in December 1488, supposedly to a muted, if not nonexistent, reception.

The Last Hurrah of Bartholomew Diaz

Vasco Da Gama (Credit: Universal History Archive/Universal Images Group via Getty Images)

It’s believed that by 1494, Dias was back at the court of João II. In 1497, after not venturing back to the Indian Ocean for almost ten years – due in part to Portugal’s very expensive war with Morocco – Bartolomeu Dias was back on the ocean waves.

As well as assisting with the design of the two ships used by Vasco da Gama to sail to India, Dias went half the way with da Gama, stopping at Cape Verde while the rest of the expedition carried on.

What Happened to Bartholomew Diaz?

Cape Of Good Hope, South Africa. (Credit: Universal History Archive / Contributor via Getty Images)

In 1499, while part of an expedition led by Pedro Álvares Cabral, four ships, including one captained by Bartolomeu Dias, were lost in a huge storm off the Cape of Good Hope. Dias died doing what he loved, in a place that will be forever associated with his name.

Dias was married with two sons, Simão Dias de Novais and António Dias de Novais. A grandson, Paulo Dias de Novais, went on to become the governor of Portuguese Angola and founded Angola’s capital city, Luanda in 1575.

Bartolomeu Dias: Changing the Course of History

Painting of Bartolomeu Dias (Credit: DeAgostini via Getty Images)

Bartolomeu Dias’s historic expedition around the Cape of Good Hope stands as a monumental achievement in the annals of exploration. His daring voyage in 1488 not only redefined European understanding of the world’s geography but also laid the groundwork for the age of global maritime trade and exploration.

By proving the feasibility of a sea route to Asia around the southern tip of Africa, the voyage of Bartolomeu Dias significantly contributed to the decline of overland trade routes and ushered in an era of European expansion. Although his life was cut short in 1500, his legacy endures. He is remembered not just as a pathfinder who opened the seas to his compatriots, but as a pivotal figure who paved the way for the great explorers who followed, most notably Vasco da Gama, and forever changed the course of global history.

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Bartolomeu Dias and the Age of Discovery

Concept map.

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Bartolomeu Dias was a key figure in the Age of Discovery, best known for his 1488 expedition that rounded Africa's Cape of Good Hope. This journey not only proved the Atlantic and Indian Oceans were connected but also paved the way for future maritime explorations, including Vasco da Gama's route to India. Dias's navigational skills and the subsequent trade routes he established had a lasting impact on global geopolitics and trade, marking the beginning of European expansion and the first era of globalization.

Early Life and Influences

Family of nobility.

Bartolomeu Dias was born into a family of nobility, which influenced his interest in exploration

Zeal for Exploration

Dias was deeply influenced by the prevailing zeal for exploration during the 15th century

Most Celebrated Achievement

Dias's most celebrated achievement was his 1488 expedition that rounded the southern tip of Africa, which he named the Cape of Good Hope

Challenges and Achievements

Triumph over challenges.

Dias's successful navigation of the Cape of Good Hope represented a triumph over the challenges of long-distance sea travel

Pivotal Implications

Dias's voyage had profound implications, catalyzing the establishment of new trade routes and significantly influencing global trade and geopolitics

Connection to Vasco da Gama

Dias's pioneering route around the Cape of Good Hope laid the groundwork for Vasco da Gama's subsequent voyage to India in 1498

Cartographic Record and Legacy

Symbol of determination and knowledge.

The cartographic record of Dias's expedition stands as a symbol of human determination and the pursuit of knowledge

Transformative Implications

Dias's route had transformative implications for trade and commerce, granting Europe direct access to the wealth of the East

Ethical Complexities

Dias's legacy serves as a reminder of the multifaceted consequences of exploration, highlighting the importance of considering ethical dimensions in the pursuit of knowledge and expansion

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______, a notable figure from the ______, played a crucial role in the ______ with his voyages.

Bartolomeu Dias 15th century Age of Discovery

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Challenges faced by Dias

Crew morale, limited supplies, unpredictable seas.

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Portugal's position post-Dias

Became leading power in spice trade, economic influencer.

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Dias's contribution to maritime navigation

Pioneered new sea routes, enhanced trade and exploration.

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______'s groundbreaking navigation around the Cape of Good Hope set the stage for ______'s later expedition to India in ______.

Bartolomeu Dias Vasco da Gama 1498

Bartolomeu Dias's achievement

First European to sail around the southern tip of Africa, confirming Atlantic and Indian Oceans' connection.

Impact on European trade

Dias's route opened direct trade with Asia, reducing reliance on overland Silk Road.

Motivation for further exploration

Dias's success inspired subsequent voyages, expanding global geographic knowledge and European empires.

The return trip to ______ by ______ around the Cape of Good Hope took less than half the time compared to the outward journey.

Portugal Bartolomeu Dias

Significance of Cape of Good Hope circumnavigation

Dias's rounding of Cape marked new maritime route to Asia, debunking myths of impassable ocean, boosting trade prospects.

Impact of Dias on Portugal's maritime status

Dias's advancements in navigation and mapping underlined Portugal's emergence as a leading naval force in the 15th century.

The ______ led to European colonization, resource exploitation, and cultural enforcement, frequently harming native communities.

Age of Discovery

Bartolomeu Dias's key achievement

First European to sail around the southern tip of Africa, opening the sea route to Asia.

Effect of Dias's voyages on global trade

Facilitated the development of global trade networks by connecting Europe and Asia via sea.

Here's a list of frequently asked questions on this topic

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France's Influence in the European Union

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The Adventurous Life of Bartolomeu Dias

15th-century three-masted sailing ship on calm sea with billowed sails, golden sunlight reflecting on water, and crew on deck under a blue sky.

The Significance of Dias's Maritime Achievements

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Bartolomeu Dias is a Portuguese navigator overlooked in the history of the Great Discoveries. Yet it was he who, during a storm, rounded the Cape of Good Hope, providing proof of a sea route to India.

Hrothsige Frithowulf

During the time of Bartolomeu Dias, in the latter part of the 15th century, Europeans believed the earth to be flat, with the universe revolving around it. Navigating the high seas was considered foolish, and they had not yet conceived of any maritime route to the Indies. Thus, the adventurers of Portugal, a small nation of one million inhabitants, undertook a significant intellectual, technical, and human achievement by rounding the Cape of Good Hope, the southern tip of Africa. Step by step, over four generations, the Portuguese followed the African coast to reach the Indian Ocean, far from imagining the long voyage that would take them to the Indies.

The Portuguese Dream of New Conquests

Infante Henry the Navigator, son of King John I of Portugal, initiated the Lusitanian expansion. The prince aimed to explore new territories for religious and economic reasons, such as the spice trade, while disengaging from the Ottoman Turks’ control over European commerce. Despite the passing of Henry the Navigator before Bartolomeu Dias’ first mission, the Infante’s exploration of the globe directly benefited the latter. In 1415, Henry the Navigator led his first campaign. He crossed the Strait of Gibraltar and conquered Ceuta, a Spanish enclave in Morocco. Another feat was the crossing of Cape Bojador in 1434. Located 300 km south of the Canaries, this place was the limit of the known world. The Portuguese regarded it as the site of terrifying legends, in which monsters lurking in the deep sea emerged.

To improve navigation, Infante Henry established an academy that brought together astrologers, cartographers, and navigators from across Europe. Together, they invented celestial navigation, oceanic maps, and a lighter ship: the caravel. The coastal ships of the Algarve served as inspiration for the design of this vessel. Dias’s caravel had multiple masts and up to five sails, maneuvered by a crew of 25 men. Importantly, it could sail against the wind, an undeniable advantage for covering long distances.

All these significant efforts paved the way for the conquest of the oceans. To finance these innovations, the Infante, appointed governor of the Order of Christ, received spiritual rights over the African coastline from Pope Calixtus III. Thus, the Order sponsored the voyages of the caravels, whose sails bore their red cross. In 1454, the prince also obtained the pope’s approval to trade Africans as slaves. One last obstacle remained: the Equator, which inspired frightening myths. The navigators feared that their ships would burn up, they would scald, or their skin would turn black. They crossed it in 1474, and exploration continued.

Bartolomeu Dias de Novaes: A Short Biography

A replica of Bartolomeu Dias ship displayed in the Bartolomeu Dias Museum Complex

Bartolomeu Dias was the first explorer to link the Atlantic Ocean and the Indian Ocean via waterways, accomplishing this four years before Christopher Columbus discovered the New World, a revelation that overshadowed the success of Portuguese navigators. Born in Algarve in 1450, Bartolomeu Dias learned navigation from the German geographer and cosmographer Martin Behaim. At the age of 16, he embarked on his first expedition, but it wasn’t until 37 that his efforts yielded a remarkable success: the discovery of the Cape of Good Hope, the southern tip of the African continent. He drowned in a shipwreck in May 1500, during a subsequent expedition.

The Expedition to the Cape of Good Hope in 1488

The discovery of the Cape of Good Hope was crucial for the upcoming voyages of Portuguese and Spanish explorers. It provided evidence of a maritime route to the Indies and that the African continent indeed had an end. For the first time, cartographers conceived of the oceans as interconnected spaces. The world’s horizon expanded. Under the leadership of Bartolomeu Dias, two caravels and a ship dedicated to carrying supplies carried out this exploration along the African coast. The crew faced a shift in dominant winds between the northern and southern hemispheres. The slow-moving ship hindered their progress. They left it behind with nine guards.

A storm caught the caravels near the southern tip of the African continent, bringing them to the coast near the Bay of St. Blaise (now called Mossel Bay), 370 km east of the southern tip of South Africa. They anchored there on February 3, 1488, realizing they had reached the Indian Ocean and had rounded, without seeing it, the Cape of Good Hope. Bartolomeu Dias wanted to continue the exploration, but his exhausted crew rebelled. Turning back, he identified the point and named it the Cape of Storms. The king would later rename the Cape of Good Hope, seeing it as proof that this maritime route would lead Portuguese explorers to the Indies. Nine months after leaving it, he reunited with the ship with three survivors aboard. One of them, sick, died “of joy” upon seeing them return.

In late 1488, after 16 months of travel, the Portuguese made a triumphant return to Lisbon. Among the crowd welcoming them was a then-unknown Genoese, Christopher Columbus, who came to offer his services to the King of Portugal. In light of Bartolomeu Dias’s success, the king wished to exploit this route that bypassed Muslim lands. He rejected Christopher Columbus’s expedition, which sought to find a passage to the Indies from the West.

All Bartolomeu Dias Expeditions

Voyage of Bartholomeu Dias

Tuesday 6 december 2011, journals of bartholomeu dias.

bartolomeu dias last voyage

14 comments:

who wrote this tho?

I Look gucci in my skrrt

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LOL HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHA

Gucci Berry

jesus is the bread and this is jaylen sup ashy xaiden

Sksksksk and i oooooooooppppppppppppppppp

Who wrote the journal entries

COMMENTS

  1. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias, en français Bartolomeo Diaz [1], né vers 1450 à Mirandela (Portugal) et mort le 29 mai 1500 en mer au large du cap de Bonne-Espérance, est un explorateur portugais, le premier navigateur européen qui ait atteint l'extrémité sud de l'Afrique.

  2. Bartolomeu Dias : biographie du navigateur, le Cap de Bonne-Espérance

    Charlène Vince, Mis à jour le 27 Février 2023 19:03. Linternaute.com. Bartolomeu Dias est un navigateur portugais boudé par l'histoire des Grandes Découvertes. C'est pourtant lui qui, au cours d'une tempête, franchit le Cap de Bonne-Espérance, apportant la preuve d'une route maritime vers les Indes. Sommaire.

  3. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias, from a Portuguese postage stamp, 1945. Bartolomeu Dias (born c. 1450—died May 29, 1500, at sea, near Cape of Good Hope) was a Portuguese navigator and explorer who led the first European expedition to round the Cape of Good Hope (1488), opening the sea route to Asia via the Atlantic and Indian oceans.

  4. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias (c. 1450 - 29 May 1500) was a Portuguese mariner and explorer. In 1488, he became the first European navigator to round the southern tip of Africa and to demonstrate that the most effective southward route for ships lies in the open ocean, well to the west of the African coast.

  5. 3 février 1488

    Le 3 février 1488, Bartolomeu Dias fait escale avec ses deux caravelles dans l'océan Indien, à 370 km à l'est de la pointe de l'Afrique. En rentrant à Lisbonne, auprès du roi Jean II, le navigateur portugais ramène la preuve qu'il est possible de contourner le continent africain par le sud pour gagner l'océan Indien et l'Asie des épices.

  6. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias died on May 29, 1500 off the Cape of Good Hope. He is remembered as a pioneering explorer during the Age of Exploration who opened the sea route to Asia via the Atlantic Ocean...

  7. Bartolomeu Dias

    His second voyage would be his last. In 1500 Dias commanded four ships in an expeditionary force led by Pedro Alvarez Cabral. During this voyage, they would be the first Europeans to spot Brazil. In May 1500, Dias was caught in a terrible storm off the Cape of Good Hope. He died when his ship sank, along with three other vessels.

  8. Contourner l'Afrique

    En 1487, en même temps qu'ils envoyaient deux expéditions vers les Indes, l'une terrestre à travers le Proche-Orient, l'autre maritime vers l'ouest à partir des Açores - direction qui sera celle de Colomb - Jean II et ses conseillers organisaient aussi le départ de Bartolomeu Dias, chargé de contourner l'Afrique. La perte du journal ...

  9. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias. Bartolomeu. Dias. Navigateur portugais (en Algarve vers 1450-au large du cap de Bonne-Espérance 1500). Élève, à Lisbonne, du cosmographe allemand Martin Behaim, il est chargé par Jean II de Portugal de poursuivre les explorations de Diogo Cão sur les côtes d'Afrique, au sud du Congo, afin de découvrir une voie maritime ...

  10. DIAS, Bartolomeu (1450 env.-1499 env.) : Universalis Junior

    Bartolomeu Dias fut un navigateur et explorateur portugais de la seconde moitié du 15 e siècle. Né vers 1450, Bartolomeu Dias, dont on connaît peu de chose sur les premières années, commande en 1482 un des navires d'une expédition vers la Côte-de-l'Or (région qui correspond au Ghana actuel).

  11. Bartolomeu Dias: Biography, Expedition of the Cape of Good Hope

    Portuguese explorer Bartolomeu Dias led the first European expedition round the Cape of Good Hope in 1488.

  12. BnF

    Dias fut néanmoins confiné dans un commandement en métropole. Comme l'écrit Jean Amsler, « c'était une doctrine officielle : ne pas accumuler sur la même tête une trop lourde dette de reconnaissance. La méthode avait fait ses preuves ». Débarqué à l'escale des îles du Cap-Vert, il ne suivra pas jusqu'au bout le voyage historique de Vasco de Gama dont il avait pourtant supervisé ...

  13. Bartolomé Díaz Biographie, voyages et itinéraires

    Bartolomé Díaz, également connu sous le nom de Bartolomeu Dias, était un navigateur et un explorateur portugais. Il est connu pour avoir été le premier explorateur européen à mener une expédition autour du cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud (en 1488). Il appartenait à la maison des nobles du Portugal, l'une des bases du ...

  14. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias, also spelt: Bartholomew Diaz. He was a Portuguese navigator whose discovery in 1488 of the Cape of Good Hope showed Europeans there was a feasible route to India around the storm-driven southern tip of Africa. He also discovered for Europe the south-east trade winds and the westerlies to the west and south of South Africa, thus ...

  15. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias. In 1488, Bartolomeu Dias sailed around the southern tip of Africa (the Cape of Good Hope). His voyage showed that the Atlantic and Indian Oceans flowed into each other. Ptolemy had been wrong to think that the Indian Ocean was land-locked. Dias' discovery paved the way for Vasco da Gama's voyage to India. Vasco da Gama

  16. Bartolomeu Dias

    Bartolomeu Dias was born in 1450, and died at sea, near Cape of Good Hope on May 29th, 1500. He was a Portuguese navigator and explorer who led the first European expedition to round the Cape of Good Hope (1488), opening the sea route to Asia via the Atlantic and Indian oceans.

  17. Le Cap de Bonne-Espérance, la dangereuse alternative au canal de Suez

    En 1488, l'explorateur portugais Bartolomeu Dias se lance dans un voyage qui doit l'emmener jusqu'en Inde après avoir contourné la pointe sud de l'Afrique. D'après une histoire dans laquelle le mythe et la réalité sont devenus inséparables, lorsque Dias regagne le Portugal pour rendre compte au roi Jean II, il l'informe que les ...

  18. Bartolomeu Dias and Vasco da Gama

    In 1488, Bartolomeu Dias sailed around the southern tip of Africa (the Cape of Good Hope). His voyage showed that the Atlantic and Indian Oceans flowed into each other. Ptolemy had been wrong to think that the Indian Ocean was land-locked. Dias' discovery paved the way for Vasco da Gama's voyage to India.

  19. Bartolomeu Dias: Navigating the Cape of Good Hope

    Bartolomeu Dias: Navigating the Cape of Good Hope. Bartolomeu Dias, a pioneering Portuguese navigator and explorer, is an iconic figure in the annals of maritime history. As an explorer, Dias was the first European mariner to round the southern tip of Africa. In 1488 he proved that the Atlantic Ocean connected with the Indian Ocean ...

  20. Bartolomeu Dias and the Age of Discovery

    Bartolomeu Dias's seminal voyage served as a catalyst for the Age of Exploration, igniting a fervor for discovery among European nations. His circumnavigation of the Cape of Good Hope challenged pre-existing geographical notions and ushered in an era of unprecedented maritime exploration. Dias's contributions to the fields of cartography ...

  21. Bartolomeu Dias: Biography of the Navigator, Cape of Good Hope

    Bartolomeu Dias is a Portuguese navigator overlooked in the history of the Great Discoveries. Yet it was he who, during a storm, rounded the Cape of Good Hope, providing proof of a sea route to India. Last updated: May 24, 2024 4:36 pm. By Hrothsige Frithowulf.

  22. Voyage of Bartholomeu Dias: Journals of Bartholomeu Dias

    Journals of Bartholomeu Dias. Early August 1487. Under the command of King John II of Portugal, I, Bartholomeu Dias, great navigator, explorer and Knight of the royal household begin my journey. My quest is to sail around the most southern tip of Africa, to open up trading routes to India. My voyage begins just south of Lisbon, from the river ...

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